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L'Iran pas prêt à accepter un gel de la production à Alger
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L'Iran pas prêt à accepter un gel de la production à Alger
Que fait-on au juste avec un baril de pétrole ?
Dernière modification par PhilM (28-09-2016 10:19:34)
(Boursier.com) — La réunion informelle de l'Opep à Alger pourrait finalement déboucher sur un accord ! Si l'on en croit les informations en provenance des négociateurs, cités mercredi soir par les agences de presse, les membres de l'Opep se seraient accordés sur le principe d'une limitation de leur production de pétrole afin de soutenir les cours.
Suite à ces rumeurs, le baril de brut WTI a bondi jusqu'à 6% à 47,27$ à New York sur le Nymex (contrat à terme de novembre), tandis que le Brent bondissait de plus de 6% à 48,90$ à Londres sur le marché ICE Futures Europe.
Selon l'agence 'Reuters', qui cite deux sources au sein de l'Opep, le cartel pétrolier aurait décidé de limiter sa production à 32,5 millions de barils par jour, alors qu'il en produit actuellement environ 33,24 millions.
'Reuters' précise que les niveaux de production précis pour chaque pays membre seront déterminés lors de la prochaine réunion officielle de l'Opep en novembre. En outre, une fois qu'il aura atteint son objectif de production, le cartel fera appel aux producteurs hors-Opep en vue d'obtenir leur coopération.
Les rivalités entre l'Arabie saoudite et l'Iran surmontées ?
L'Algérie a notamment proposé de réduire sa production de 796.000 barils par jour, selon un document qu'a pu consulter l'agence 'Bloomberg'. La proposition algérienne prévoit en outre que les membres de l'Opep (sauf l'Iran, la Libye et le Nigéria en raison de leurs situations spéciales) réduiraient leur production de 1,6% par rapport au niveau moyen de la période janvier-août 2016.
L'Iran serait autorisé à accroître sa production jusqu'à 3,7 mbj, un chiffre qui correspond à sa production moyenne entre 2001 et 2011. On ignore encore si Téhéran a accepté cette proposition : jusqu'à présent l'Iran a toujours affirmé qu'il visait le retour à 4 mbj, qu'il considère comme le niveau précédant l'embargo international qui a été levé cette année.
En attendant de connaître les détails de l'accord évoqué à Alger, il semble donc que malgré les tensions entre l'Arabie saoudite et l'Iran, l'Opep ait voulu montrer aux investisseurs que ses membres étaient capables de coopérer en vue d'une limitation de la production, afin de sortir les cours du brut de l'ornière dans laquelle ils sont tombés depuis la mi-2014.
Pétrole: l'Opep va réduire sa production de 750.000 barils par jour
Alger - L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) a accepté lors d'une réunion à Alger de réduire sa production de brut de 750.000 barils par jour, a affirmé mercredi l'agence Bloomberg News, citant un membre d'une délégation qui a requis l'anonymat.
Selon l'agence, les membres de l'Opep, qui fournit environ 40% de l'offre mondiale de brut, ont convenu de réduire leur production à 32,5 millions de barils par jour, soit 750.000 barils de moins qu'en août.
Cette nouvelle a aussitôt fait grimper les cours du pétrole brut, qui ont clôturé en nette hausse à New York, alors que les marchés s'attendaient au contraire à ce que la réunion d'Alger aboutisse à un constat de désaccord.
Une réunion informelle de l'Opep a débuté mercredi à Alger pour discuter d'un éventuel gel de la production du cartel, dans l'espoir de faire remonter les cours de l'or noir.
(©AFP / 28 septembre 2016 21h24)
L'Opep trouve un accord "historique" pour limiter sa production de pétrole
Alger (awp/afp) - Coup de théâtre à Alger: les pays de l'Opep sont parvenus, à la surprise générale, à un accord "historique" pour réduire leur production d'or noir afin de soutenir des prix durablement affaiblis par une offre excédentaire.
Au terme d'une réunion de près de six heures et de plusieurs semaines de tractations, l'Opep a annoncé mercredi soir avoir décidé de ramener sa production à un niveau de 32,5 à 33 millions de barils par jour, contre 33,47 mbj en août selon l'Agence internationale de l'Energie (AIE).
Il s'agit de la plus grosse réduction de production depuis celle décidée après la chute des cours durant la crise de 2008.
"C'était une très longue réunion, mais historique", a déclaré le ministre qatari de l'Energie et président de la réunion, Mohamed Saleh Al-Sada, lors d'une conférence de presse.
Bien que le marché montre "des signes positifs", avec notamment une reflux des stocks et une demande résistante, "nous devons accélérer le rééquilibrage du marché", a-t-il ajouté.
- La Russie aussi -
A l'annonce de cet accord, les cours de pétrole étaient en hausse sur les marchés asiatiques. Les cours ont pris jusqu'à 6% et continuaient de grimper dans les échanges électroniques en Asie, bien qu'à un rythme plus faible.
Les modalités de mises en oeuvre de cet accord seront discutées lors du sommet de l'Opep à Vienne, le 30 novembre.
Un comité de haut niveau va notamment être mis en place pour déterminer les niveaux de production applicables à chacun des pays.
Ce dernier va également engager le dialogue avec les pays non membres, principalement la Russie, deuxième producteur mondial de brut, pour participer aux efforts du rééquilibrage.
Moscou s'est déjà dit favorable à un gel de sa production à son niveau record de septembre.
"Aujourd'hui, l'Opep vient de prendre une décision historique", s'est félicité le ministre algérien de l'Energie, Noureddine Boutarfa. "L'Opep revient à sa fonction de monitoring du marché. C'est une fonction qu'elle avait perdue depuis plusieurs années".
"C'est une décision à l'unanimité et sans réserve qui a été prise", a-t-il ajouté, précisant que la réunion informelle avait été transformée en séance extraordinaire pour permettre une prise de décision.
Face au boom des hydrocarbures de schiste américains, le cartel de 14 pays avait abandonné son rôle de régulateur du marché pour adopter une stratégie de défense des parts de marché, en ouvrant à fond les robinets aux dépens des prix.
Le niveau de production visé par l'Opep correspond peu ou prou au nombre de barils qui étaient pompés en mars dernier par le cartel pétrolier (32,47 mbj), d'après des chiffres de l'AIE.
La réduction reste toutefois inférieure à la hausse de la production observée sur un an au sein de l'Organisation: en août, le cartel a pompé 930.000 barils de plus sur un an.
Les marchés s'attendaient à ce que la réunion d'Alger débouche sur un désaccord.
Pourtant, estiment des analystes, un tel accord ne change rien aux fondamentaux du marché.
Les analystes de BMO Capital Markets font remarquer que les quotas de production mis en place par l'Opep n'ont pas toujours été respectés par ses membres.
- Concession saoudienne -
Les analystes jugeaient un accord d'autant plus improbable que dès la veille de la réunion, l'Arabie saoudite et l'Iran, grands rivaux au Moyen-Orient, avaient dit douter de la possibilité de trouver un terrain d'entente.
Leur rivalité avait déjà fait capoter une précédente tentative de gel concerté en avril, à Doha.
Mais le ministre qatari a assuré que la réunion s'était déroulée dans "une atmosphère très positive, reflétant la forte cohérence de l'Opep".
Le ministre iranien du Pétrole, Bijan Namdar Zanganeh, s'est dit "très heureux".
Il avait auparavant répété que Téhéran souhaitait avant tout rétablir ses niveaux de production antérieurs aux sanctions internationales liées à son programme nucléaire, soit environ 4 millions de barils par jour (mbj), voire un peu plus, contre 3,6 mbj aujourd'hui.
L'Arabie saoudite, premier producteur de l'Opep, conditionnait dans un premier temps toute réduction de sa production à une mesure similaire de ses pairs.
Mais Ryad a fini par assouplir sa position, affecté économiquement comme les autres par la dégringolade des cours, qui ont perdu plus de la moitié de leur valeur.
Le puissant ministre saoudien de l'Energie, Khaled al-Faleh, avait déclaré mardi soir que son pays consentirait à ce que l'Iran, mais aussi la Libye et le Nigeria, soient autorisés à "produire aux niveaux maximum qui fassent sens".
Ces deux derniers pays, fragilisés par des conflits internes, pompent actuellement très en deçà de leur capacité et ne voulaient pas renoncer à des exportations génératrices de devises.
afp/al
(AWP / 29.09.2016 06h22)
Pétrole: les analystes prudents après l'accord surprise à l'Opep
Singapour (awp/afp) - L'Opep a surpris en annonçant un accord sur la réduction de la production d'or noir qui a vu Ryad accepter que son grand rival iranien en soit exempté, mais les analystes jugeaient jeudi que son impact sur les marchés risquait d'être éphémère.
Si l'annonce mercredi soir de l'accord d'Alger a provoqué un rebond immédiat des cours, ainsi qu'une hausse des valeurs énergétiques aux Etats-Unis et en Asie, les prix du brut repartaient à la baisse jeudi après-midi en Asie.
Après six heures de réunion et des semaines de tractations, l'Opep a décidé de ramener sa production à un niveau de 32,5 à 33 millions de barils par jour, contre 33,47 mbj en août selon l'Agence internationale de l'Energie (AIE).
Il s'agit de la plus importante limitation depuis celle décidée durant la crise de 2008.
L'accord a été trouvé lorsque Ryad, rival régional de l'Iran et membre dominant de l'Opep, a accepté que toute limitation soit épargnée à Téhéran.
L'Iran cherche à retrouver ses niveaux de production antérieurs aux sanctions internationales liées à son programme nucléaire.
Une précédente tentative du cartel pour stabiliser le marché avait tourné court en avril, Téhéran ayant refusé de participer aux efforts de réduction.
"C'est clairement l'Arabie saoudite qui a baissé le regard la première, permettant à l'Iran, son principal rival, d'augmenter sa production", a déclaré à l'AFP Jeffrey Halley, analyste chez OANDA.
"Nous ne devons pas sous-estimer ce changement majeur de la part de l'Arabie. Ces deux là ne sont d'accord sur rien, c'est une concession majeure de l'Arabie destinée à +lubrifier+ le processus", remarque cet analyste.
L'Arabie saoudite, sunnite, et l'Iran, chiite, sont les poids lourds du Moyen-Orient et s'opposent sur toute une série de sujets, comme dans les guerres au Yémen et en Syrie.
Selon les analystes, c'est la chute des revenus du pétrole qui a motivé le cartel même si certains relèvent que celui-ci n'a pas toujours respecté les quotas dans le passé.
Les décisions concrètes sur les objectifs de production de chacun de ses membres doivent encore être déterminés lors du sommet semestriel de l'Opep, qui produit environ 40% du brut mondial, le 30 novembre à Vienne.
Jusqu'à présent, face au boom des hydrocarbures de schiste américains, les plus riches parmi les 14 membres du cartel avaient choisi de défendre ses parts de marché et ouvert à fond les robinets.
- 'Pressions budgétaires' -
Ce refus de réguler le marché, en dépit de la surabondance de l'offre et de la morosité de la demande, a contribué à la baisse des cours, passés de plus de 100 dollars le baril en juin 2014 à moins de 30 dollars début 2016.
"L'Arabie saoudite a peut-être revu sa stratégie de dumping destinée à écarter le pétrole de schiste américain car la pression sur son budget approche clairement le point de non retour", a ajouté M. Halley.
Ryad, qui dépend à 73% des recettes pétrolières, a enregistré en 2015 un déficit budgétaire record, ce qui l'a conduit à des mesures d'austérité.
"De nombreux membres de l'Opep souffrent économiquement des prix bas. Leurs économies stagnent ou régressent et ils font face à des problèmes budgétaires", a souligné Greg McKenna, analyste chez AxiTrader.
"Il semble donc que l'impératif budgétaire l'ait emporté sur les impératifs politiques. Je crois que la hausse des cours et la réduction promise seront durables", dit-il à l'AFP.
D'autres analystes tablent sur la prudence dans l'attente du sommet de Vienne. Les investisseurs vont également regarder du côté des producteurs non membres de l'Opep comme la Russie, les Etats-Unis et le Canada.
Les marchés, qui avaient pris jusqu'à 6% après l'annonce de l'accord, ont ensuite reflué en Asie.
Vers 05H00 GMT, le WTI pour livraison en novembre perdait sept cents, à 46,98 dollars, dans les échanges électroniques en Asie.
Le Brent, également pour livraison en novembre, cédait 18 cents à 48,51 dollars.
"Il n'y a pas eu d'accord ces huit dernières années alors il est compréhensible que certains restent sceptiques", a déclaré à l'AFP Alex Furber, analyste chez CMC Markets. "L'offre est toujours très abondante. Cela voudrait dire que les perspectives sont toujours baissières pour l'instant".
afp/al
(AWP / 29.09.2016 09h16)
La Russie ne veut pas modifier sa production après l'accord Opep
Matières Premières et FuturesIl y a 2 heures (29/09/2016 18:00)
MOSCOU (Reuters) - La Russie entend conserver une production pétrolière à un niveau quasiment record même si l'Opep a décidé de réduire la sienne modestement, a déclaré jeudi le ministre de l'Energie Alexander Novak.
L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) a décidé mercredi de baisser légèrement sa production de pétrole, en la ramenant à 32,5-33,0 millions de barils par jour (bpj), prenant une première mesure de ce type depuis 2008, l'Arabie saoudite et l'Iran mettant de côté leurs différends au vu de la pression qu'exercent le bas niveau des cours du brut sur les finances de nombre de membres du cartel.
Novak a toutefois ajouté que Moscou était prêt à étudier toute proposition de l'Opep en vue d'une action commune sur le marché pétrolier et que des consultations avec le cartel auraient lieu en octobre et en novembre.
"Il reste de nombreux détails que les pays de l'Opep doivent régler", dit-il dans un communiqué. "La Russie étudiera avec soin les propositions qui seront finalement rédigées (...) Mais notre position est de conserver le volume de production au niveau qui a été atteint. Ce sont les principes de base qui avaient été précédemment considérés".
L'Opep évalue sa production à 33,24 millions bpj, tandis que la Russie a produit 10,71 millions bpj en août après 10,85 millions bpj en juillet.
Avec ou sans l’Opep, le pétrole va rebondir
Pétrole: les barils toujours bien orientés.
(CercleFinance.com) - A plus haut en quatre mois ! Mercredi midi sur les marchés pétroliers, le baril de Brent de mer du Nord livrable en décembre poursuivait sa reprise en gagnant encore 1,7% à 51,8 dollars, le WTI américain d'échéance novembre le suivant de 1,6% à 49,5 dollars.
Rappelons que si le point bas annuel du baril de Brent remonte au 20 janvier, à 27,1 dollars, son sommet date toujours du 9 juin, à 52,9 dollars. Un niveau qui se rapproche rapidement.
A en croire les analystes de Saxo Banque, et après l'annonce de la restauration prochaine de ses quotas par l'Opep, une délégation du ministère de l'énergie de l'Iran se rendra en Russie en octobre ou en novembre pour présenter des accords pétroliers potentiels aux entreprises russes. L'Iran qui
est pour l'instant autorisé à produire sur ses capacités maximales pourrait devenir un partenaire majeur pour la Russie.
Ce qui pourrait aussi signaler que la restauration des quotas de l'Opep, entre 32,5 et 33 millions de barils/jour contre une production supérieure à 33,5 millions de barils/jour à cette heure, pourrait s'étendre à la Russie.
Extérieur au cartel, ce pays produit une quantité de brut équivalente à celle de l'Arabie saoudite, le leader de l'Opep.
Chez Commerzbank, on souligne par ailleurs que l'API, l'organisme privé qui mesure les stocks américains de produits pétroliers, a indiqué hier que ceux de brut s'étaient fortement contractés la semaine passée : - 7,6 millions d'unités. Or l'Energy Information Agency fédérale fera le point tout à l'heure de manière officielle sur ce sujet. Et pour le moment, le consensus table sur
une accumulation. Une bonne surprise serait-elle finalement en vue ?
Le pétrole accentue ses gains, la baisse des stocks US se confirme
(05.10.2016 / 18:10:25)
Londres (awp/afp) - Les cours du pétrole accentuaient leur hausse mercredi en fin d'échanges européens alors que les réserves de brut ont encore reculé la semaine dernière, selon les données officielles du gouvernement américain.
Vers 16H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre valait 51,84 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 97 cents par rapport à la clôture de mardi, après avoir atteint 52,09 dollars à 14H40 GMT, un plus haut depuis quatre mois.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour le contrat de novembre gagnait 1,05 dollar à 49,74 dollars après avoir grimpé à 49,95 dollars à 14H50 GMT, son plus haut niveau depuis plus de trois mois.
Les données publiées à 14H30 GMT par le département américain de l'Énergie (DoE) sur les réserves de pétrole aux États-Unis pour la semaine achevée le 30 septembre ont fait état d'une baisse des stocks de brut de 3,0 millions de barils à 499,7 millions de barils, alors que les experts interrogés par l'agence Bloomberg tablaient sur une hausse de 1,5 million de barils.
Ces données viennent confirmer la baisse évoquée par la fédération professionnelle de l'American Petroleum Institute (API), qui avait fait état de ses propres estimations la veille.
Selon les données du DoE, les stocks d'essence ont augmenté de 200.000 barils, là où les analystes interrogés par Bloomberg attendaient une hausse de 500.000 barils, et les réserves de produits distillés ont baissé de 2,4 millions de barils, contre une diminution d'1,5 million de barils prévus par le même consensus.
"C'est la cinquième semaine consécutive que les stocks de brut baissent de façon inattendue", soulignait Fawad Razaqzada, analyste chez Forex.com.
Pour l'analyste, cette baisse des stocks est le deuxième facteur de soutien aux cours de l'or noir, avec l'accord trouvé mercredi dernier par les membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole pour limiter leur production.
js/acd/az
Reuters) - Les analystes ne sont pas persuadés que la proposition de l'Opep de réduire la production pour la première fois depuis 2008 fasse beaucoup monter les prix pétroliers, montre une enquête Reuters publiée vendredi.
Les 32 analystes et économistes interrogés ont ramené leur prévision du cours moyen de baril de Brent cette année à 44,74 dollars contre 45,44 dollars anticipés en août, l'abaissant pour le deuxième mois d'affilée après l'avoir relevée lors des cinq précédentes enquêtes.
Pour 2017, le Brent, qui est à 43,34 dollars le baril en moyenne cette année, est prévu à 57,28 dollars le baril contre 57,90 dollars dans la projection précédente.
"Nous sommes pessimistes quant aux chances d'un accord global lors de la réunion de novembre de l'Opep car les producteurs ont toujours rechigné à accepter ou à adhérer à des quotas de production individuels", dit Ashley Petersen, analyste de Morgan Stanley (NYSE:MS).
L'Organisation des pays exportateurs de pétrole) a décidé la semaine passée de baisser légèrement sa production à 32,5-33,0 millions de barils par jour (bpj) afin de mettre un terme à une "guerre de la production" qui s'est traduite par un engorgement du marché et une chute des cours de plus de moitié depuis la mi-2014.
Selon des sources de l'Opep, les ministres de l'Energie d'Arabie saoudite, d'Iran et d'Irak figureront parmi les délégués de l'Opep qui rencontreront la Russie pour des discussions informelles la semaine prochaine en marge d'une conférence sur l'énergie à Istanbul. La prochaine réunion officielle de l'Opep aura lieu le 30 novembre à Vienne.
La production de l'Opep a atteint 33,6 millions bpj en septembre contre 33,53 millions le mois précédent, selon un rapport fondé sur les données des armateurs et les informations de sources industrielles.
Un rééquilibrage du marché est peu probable avant la mi-2017 même si la demande mondiale augmente de plus d'un million bpj l'année prochaine, disent les analystes.
"Nous pensons que les profits d'une hypothèse de gel seront vite oubliés car la production sera gelée à des niveaux élevés, ce qui laissera un excédent d'offre sur le marché et repousse un peu plus, à la fin 2017, la perspective de rééquilibrer le marché pétrolier", commente Harry Tchilinguirian ( BNP Paribas (PA:BNPP)).
Selon l'enquête, le cours du baril de WTI texan sera de 43,49 dollars en moyenne cette année et de 55,46 dollars en 2017 contre 41,69 dollars actuellement cette année
Pétrole: la Russie prête à se joindre aux mesures pour réduire la production
Istanbul (awp/afp) - Le président russe Vladimir Poutine a affirmé lundi que son pays était prêt à se joindre aux mesures destinées à réduire la production de pétrole pour doper les cours.
"La Russie est prête à se joindre aux mesures pour limiter la production" de pétrole, a déclaré M. Poutine dans une allocution lors du Congrès Mondial de l'Energie à Istanbul.
"Dans le contexte actuel, nous pensons qu'un gel ou une réduction de la production de pétrole est le seul moyen pour préserver la stabilité du secteur de l'énergie et accélérer le rééquilibrage du marché", a justifié M. Poutine.
Les marchés enregistrent une tendance haussière depuis la décision surprise de l'Opep le 28 septembre de ramener sa production à un niveau de 32,5 à 33 millions de barils par jour, contre 33,47 mbj en août.
Le cours du baril de "light sweet crude" (WTI), référence américaine du brut, a dépassé jeudi les cinquante dollars à New York pour la première fois depuis juin.
Après l'accord historique des membres de l'Organisation des pays producteurs de pétrole (Opep), dont Moscou ne fait pas partie, pour abaisser le production de l'or noir, la Russie avait refusé de diminuer ses niveaux de production.
En septembre, la Russie avait annoncé que sa production de pétrole avait atteint en septembre des niveaux record en dépassant 11 millions de barils par jour.
Au cours de son discours, Vladimir Poutine a ainsi espéré devant ses partenaires que la prochaine réunion de l'Opep en novembre permettra de trouver un nouvel accord.
Le ministre russe de l'Energie Alexander Novak devrait assister à une réunion informelle de ses homologues de l'Opep mercredi à Istanbul, selon des médias russes.
L'Opep "doit faire en sorte de ne pas trop resserrer (la production) afin de ne pas provoquer de choc sur le marché", a estimé plus tôt le ministre saoudien de l'Energie Khaled al-Faleh, estimant qu'un baril à 60 dollars était envisageable d'ici la fin de l'année compte tenu de la tendance à la hausse des cours.
"Nous ne voulons pas créer un choc sur le marché et déclencher un processus susceptible d'être nuisible", a-t-il ajouté.
Le Congrès Mondial de l'Energie se tient tous les trois ans et rassemble des centaines de participants venus des différentes régions du monde pour discuter des transformations dans ce secteur.
afp/rp
(AWP / 10.10.2016 15h32)
Le gisement géant de Kachagan exporte du pétrole pour la première fois
Almaty (Kazakhstan) - Le gisement géant de Kachagan, au Kazakhstan, a produit vendredi pour la première fois du pétrole destiné à l'exportation, une étape symbolique du redémarrage de ce projet majeur qui a subi des retards considérables, ont annoncé l'exploitant et les autorités de cette ex-république soviétique.
Dans le cadre des travaux de test en cours depuis le 28 septembre, plus de 26.000 tonnes de pétrole brut et 22,8 millions de m3 de gaz ont été envoyés dans plusieurs systèmes d'oléoducs et gazoducs pour l'exportation, a indiqué le ministère de l'Energie dans un communiqué.
Le réglage des équipements des complexes en mer et sur terre ainsi que les tests des appareils de contrôle et des systèmes de gestion des processus technologiques se poursuivent. Parvenir à un régime de travail stable prendra un certain temps, a prévenu la même source.
Les autorités ont fixé au 23 octobre le lancement officiel de la production de ce projet, considéré comme l'une des plus importantes découvertes d'hydrocarbures de ces 40 dernières années et qui avait connu un faux départ en 2013. Son redémarrage intervient dans un contexte de surabondance de l'offre qui a entraîné un effondrement des prix depuis deux ans.
Les travaux se poursuivent pour augmenter progressivement les capacités de production en toute sécurité jusqu'au niveau visé de 370.000 barils par jour d'ici à la fin 2017, a précisé de son côté le consortium NCOC.
Le projet est détenu par Total, Eni, ExxonMobil, Shell et la société kazakhe KazMunaigas (chacun à hauteur de 16,81%), ainsi que par le japonais Inpex (7,56%) et le chinois CNPC (8,33%).
Kachagan avait produit ses premiers barils le 11 septembre 2013, mais des fuites à répétition sur l'oléoduc relié au gisement avaient conduit à sa mise à l'arrêt le 9 octobre suivant.
Le gisement est très compliqué techniquement à exploiter.
gmo/nm/nth
ROYAL DUTCH SHELL PLC
EXXONMOBIL
TOTAL
INPEX
ENI
(©AFP / 14 octobre 2016 16h57)
les forages US reprennent, dès que les cours se redressent un rien
http://fr.investing.com/economic-calend count-1652
IL ne va pas être facile de s'arranger avec tout ce monde sur le marché ...
Le pétrole finit en baisse, le marché inquiet de l'Iran et des USA
17/10/2016 | 21:40
New York - Les cours du pétrole ont baissé lundi, les investisseurs se laissant gagner par des craintes sur un rebond de l'offre aux Etats-Unis et face à la volonté de l'Iran de poursuivre franchement la reprise de sa production.
Le cours du baril de "light sweet crude" (WTI), référence américaine du brut, a reculé de 41 cents à 49,94 dollars sur le contrat pour livraison en novembre au New York Mercantile Exchange (Nymex).
A Londres, le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre, a perdu 43 cents à 51,52 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE).
"On craint beaucoup que le département de l'Energie (DoE) annonce une hausse des réserves américaines de brut" dans son rapport hebdomadaire de mercredi, a mis en avant Carl Larry, de Frost & Sullivan.
L'offre américaine reste surveillée avec attention par des investisseurs qui ont subi la semaine précédente l'annonce d'un rebond plus fort que prévu des stocks de brut après plus d'un mois de recul continu.
"Les raffineries sont entrées en période de maintenance et cela va durer quelques semaines, ce qui va faire s'accumuler les stocks de brut et perdurer l'actuelle surabondance", a expliqué M. Larry.
En amont même des problématiques de raffineries, les investisseurs craignent que la production américaine rebondisse prochainement, après avoir donné un franc soutien au marché en déclinant au premier semestre.
- Propos nigérians -
A ce titre, si les cours ont baissé, c'est "d'abord à cause de la publication par Baker Hughes du décompte des puits de forage aux Etats-Unis la semaine dernière", a expliqué Jasper Lawler, de CMC Markets.
Selon ce décompte, annoncé vendredi et considéré comme un indicateur avancé de la production, le nombre de puits actifs aux Etats-Unis a encore augmenté la semaine dernière pour dépasser désormais d'une centaine d'unités son niveau de la fin juin.
Sur le plan international, le marché a aussi subi "l'annonce par l'Iran que le pays augmenterait sa production à 4 millions de barils par jour (mbj)", a enchaîné M. Lawler.
Les investisseurs redoutent que les propos de l'Iran, qui fait son retour sur le marché mondial à la suite de la levée de sanctions, augurent mal de la concrétisation par l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), dont est membre Téhéran, d'un accord de baisse de la production.
Même si l'Iran a été exempté de participer à cet accord, annoncé fin septembre et à l'origine de plusieurs semaines d'embellie des cours, les observateurs craignent tout signe potentiel de blocage en vue du sommet de novembre, lors duquel doit être concrétisé ce pacte.
"Maintenant que (le marché) a atteint des niveaux sans précédent depuis un an et même tenté de les dépasser, des inquiétudes refont surface", a remarqué Gene McGillian, de Tradition Energy.
"On se demande si des membres de l'Opep vont tricher, comme cela a déjà été le cas", a-t-il précisé, évoquant des doutes sur "la mise en oeuvre ou non de l'accord".
Parallèlement à sa volonté de faire repartir de façon ambitieuse sa production, l'Iran a déjà donné des signes peu engageants en estimant, aux côtés de l'Irak et du Venezuela, que le cartel se base sur des estimations trop basses de production pour réfléchir aux futurs quotas à l'issue du sommet de novembre.
Quand bien même l'Iran ne sera pas concerné par ces quotas, les objectifs de Téhéran "seront de toute façon évoqués de façon plus large lors du sommet du 30 novembre", a prévenu dans une note Tim Evans, de Citi.
Parmi les autres facteurs négatifs pour le marché, il citait des déclarations du Nigeria, autre membre de l'Opep, laissant présager une accélération de sa production après la réparation d'infrastructures en fin d'année.
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