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Re : Pétrole

Coup de froid sur le marché du pétrole, qui finit en nette baisse

20/10/2016 | 21:13

New York - Au plus haut depuis plus d'un an la veille à New York, les cours pétroliers ont connu un net coup d'arrêt jeudi, sur fond de prises de bénéfices, de dollar fort et de doutes sur une résorption rapide de la surabondance mondiale.
Le prix du baril de "light sweet crude" (WTI), référence américaine du brut, a perdu 1,17 dollar à 50,43 dollars sur son contrat pour novembre, dont c'était le dernier jour d'utilisation, au New York Mercantile Exchange (Nymex).
A Londres, le cours du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre a reculé de 1,29 dollar à 51,38 dollars sur l'Intercontinal Exchange (ICE).
"La baisse observée depuis hier est liée à quelques prises de bénéfices", a mis en avant John Kilduff, d'Again Capital.
Les cours du pétrole américain avaient terminé mercredi à un niveau sans précédent depuis la mi-2015 après l'annonce d'un recul inattendu des stocks hebdomadaires de pétrole brut aux Etats-Unis.
"On a enregistré un mouvement vraiment marqué hier et cela semble avoir été excessif", a résumé Matt Smith, de ClipperData.
"Maintenant que les choses se calment, les gens réalisent que les chiffres d'hier étaient bien plus mitigés que ce dont ils ont d'abord eu l'air", a-t-il expliqué notant par exemple que les réserves d'essence avaient, elles, monté.
Surtout, les analystes soulignaient que la baisse des stocks de brut s'expliquait surtout par un recul persistant des importations et non de la production, d'ailleurs en rebond la semaine précédente, et ne résout donc pas la surabondance internationale.
Sur le sujet de l'offre américaine, les dernières nouvelles ne semblaient d'ailleurs guère engageantes car "la découverte par Cheseapeake Energy d'une réserve de 4,5 milliards de barils, à la frontière de la Virginie occidentale et du Kentucky, souligne que la production de pétrole de schiste risque de rebondir aux Etats-Unis", a écrit Tim Evans, de Citi.
La production américaine a largement décliné lors du premier semestre, mais les observateurs craignent désormais qu'elle rebondisse, comme le laisse penser le nombre de plus en plus élevé de puits en activité chaque semaine, selon un décompte établi le vendredi par le groupe Baker Hughes.

- Doutes sur la Russie -

A ce contexte s'est ajouté jeudi "un net renforcement du dollar, en particulier face à l'euro, (...) qui a semblé cimenter la baisse des cours", a noté M. Kilduff.
La force du dollar, qui profite de propos jugés défavorables à l'euro de la part de la Banque centrale européenne (BCE), nuit aux échanges pétroliers car ils sont libellés en monnaie américaine et en deviennent donc plus coûteux.
Enfin, "on continue à douter de la capacité de la Russie et de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) à trouver un accord" de baisse de leur offre, a rapporté M. Kilduff.
Certes, l'Opep a annoncé un accord de principe entre ses membres fin septembre, ce qui a contribué à relancer le marché, mais il doit encore être mis en oeuvre lors de son sommet de novembre et les doutes règnent quant à la participation d'autres grands producteurs, en premier lieu la Russie.
Le président russe, Vladimir Poutine, a certes récemment dit soutenir l'accord, mais Igor Setchine, qui est à la tête du géant public Rosneft, a encore laissé planer le doute dans des propos rapportés jeudi.
M. Setchine "a déclaré que (la Russie) était en mesure de considérablement accroître ses volumes de production", à quatre millions de plus de barils par jour (bj), a noté M. Kilduff. "Il y a encore du chemin à faire avant un accord..."

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Re : Pétrole

Si l’OPEP réussit à s’entendre quant à la réduction de la production, la Russie prendra-t-elle part au marché? On doute de la capacité des membres de l’OPEP à conclure un accord, mais il est certain que, sans la participation de la Russie, les chances de réduire le surplus de production sont nulles. En dépit des propos de Poutine, les investisseurs devraient être prudents vis-à-vis des intentions de la Russie quant à sa participation –d’une forme ou d’une autre -, à un gel de la production.

Poutine a déclaré lors du Congrès Mondial de l’Energie à Istanbul, que « la Russie est prête à participer à des mesures communes de réduction de la production ». Toutefois, Poutine (et d’autres leaders des pays producteurs de pétrole) est connu pour faire des annonces en vue de causer des mouvements spéculatifs sur les cours de l'or noir indépendamment de leurs intentions actuelles. Plus tard dans la journée, le PDG de Rosneft (MCX:ROSN), Igor Sechin, a déclaré devant le même auditoire que son groupe, le plus grand producteur de pétrole russe, ne réduirait pas sa production. Plus tard encore, un porte-parole de Rosneft est revenu sur ces commentaires, affirmant que dans l’éventualité où l’OPEP et la Russie atteignaient un accord, Rosneft s’y soumettrait. Bien entendu, Rosneft ne peut contredire Poutine, qui dirige la Russie d’une main de fer, mais la première déclaration de Sechin indique qu’il ne considère un accord que comme une lointaine possibilité. En public, les producteurs de pétrole russes soutiennent le gouvernement en faveur d’une réduction de la production, mais en interne, la question est loin d'être claire.

Entre temps, l’Arabie Saoudite et la Russie ont annoncé la tenue d’une réunion le 22 et 23 octobre. Lors de la dernière rencontre (en marge d’une conférence du G20) entre le ministre de l’énergie Russe Novak, et le ministre de l’énergie d’Arabie Saoudite, Al-Falih, des rumeurs selon lesquelles cette conversation déboucheraient sur un gel de la production du pétrole avaient fait bondir les prix de 4%. Cette fois-ci, les investisseurs ne devraient pas être aussi naïfs. Présentée comme faisant partie d’un accord sur la coopération technologique, l’Arabie Saoudite devrait présenter (ou intimider la Russie avec) ses installations de pointe. Ne vous attendez à absolument aucune négociation concernant la production durant cette réunion.

Le mouvement de marché le plus récent de la Russie devrait donner des indications sur ses futurs plans. Rosneft a récemment pris part à un accord avec Trafigura pour l’acquisition du géant indien Essar Oil. L’acquisition devrait doter Rosneft d’un réseau de distribution majeur pour son brut sur un marché indien émergent. Cet accord indique que Rosneft commence à imiter la stratégie de diversification d’Aramco.

Au cours des cinq ou dix dernières années, Aramco a fait des acquisitions stratégiques de raffineries et de points de distribution en Chine, Corée et en Amérique, afin de garantir la distribution de son propre pétrole brut. En effet, en février, Aramco envisageait une offre sur 49% des parts d’Essar Oil. L’acquisition de Rosneft indique que la compagnie prévoit d’augmenter sa production de brut et recherche activement de nouveaux clients et de nouveaux marchés.

L’histoire même de la Russie nous procure d’importants indices. En 2008 et 2009, l’Arabie Saoudite avait convaincu la Russie de réduire sa production de pétrole en même temps que les pays de l’OPEP. Malgré l’accord de la Russie, Igor Sechin de Rosneft ne s’y était pas plié. Si l’Arabie Saoudite est sceptique face aux intentions de la Russie, les investisseurs devraient également l’être.

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Re : Pétrole

Wti 48.39 ce matin
Brent 50.37

La chute à l'air de s'amorcer smile
l'écart Wti et Brent revient dans des proportions plus normales, on dirait que le bluff à fini d'agir et que les lois du marchés (offre demande) vont reprendre les manettes ?

Affaire à suivre

Dernière modification par Manu75 (31-10-2016 09:58:20)

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Re : Pétrole

La baisse continue,

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Re : Pétrole

PhilM a écrit:

Le pétrole au plus bas depuis un mois, l'Opep dans le viseur des marchés
(31.10.2016 / 18:20:54)

Londres (awp/afp) - Les cours du pétrole confirmaient leurs pertes lundi en fin d'échanges européens, tombant à leur plus bas niveau en un mois, pénalisés par la légère hausse du dollar et par la défiance des investisseurs envers l'Opep.

Vers 17H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre, dont c'est le dernier jour de cotation, valait 48,11 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 1,60 dollar par rapport à la clôture de vendredi.

Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour la même échéance cédait 1,62 dollar à 47,08 dollars.

Les cours de l'or noir, qui ont atteint leurs plus hauts de l'année en octobre, ont effacé tous les gains engrangés au cours du mois pour finir à leurs niveaux de fin septembre, quand l'accord de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) sur une limitation de la production venait d'être trouvé.

Vers 16H30 GMT, le Brent a atteint en séance un plus bas à 47,98 dollars.

"Un dollar plus fort et une confiance qui fond dans la capacité de l'Opep à trouver un consensus pour limiter sa production ont fait chuter le pétrole", résumait Jasper Lawler, analyste de CMC Markets.

La vigueur du dollar, qui sert de monnaie de référence au marché de l'or noir, pénalise les investisseurs qui utilisent d'autres devises pour acheter des barils.

Mais la variable scrutée par les investisseurs restait l'accord de l'Opep.

"Le marché du pétrole est sous pression depuis que l'Irak a demandé à être exemptée d'une baisse de sa production. La Russie semble par ailleurs chercher à geler sa production plutôt qu'à la réduire, ce qui n'aide pas les choses", résumait Jasper Lawler.

Plusieurs inconnues pèsent encore sur l'accord trouvé fin septembre à Alger. Les montants des baisses de production de chaque pays, ou la question d'une participation de pays comme la Russie, immense producteur qui ne fait pas partie de l'Opep, rendent les investisseurs méfiants.

Alors que le cartel et ses partenaires se sont réunis ce week-end à Vienne pour une réunion technique, les marchés attendaient des nouvelles concrètes sur l'accord qui ne sont jamais venues.

L'Opep doit à nouveau se réunir à Vienne le 28 novembre pour sa réunion annuelle, où les détails de l'accord pourraient être révélés.

js/acd/pre

Cordialement,
Docanski

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Re : Pétrole

Pétrole : le baril sous pression, doutes sur l'Opep

(Boursier.com) - Début de semaine compliqué pour le baril de pétrole alors que les investisseurs continuent à douter de la mise en oeuvre réelle de la réduction de la production de brut décidée par l'Opep le mois dernier. Le WTI pour livraison décembre cède actuellement 2,4% à 47,5 dollars sur le New York Mercantile Exchange, sur un plus bas d'un mois. Le baril de Brent de la mer du Nord perd son côté 2,7% à 49,3 dollars.

Pour la première fois en cinq semaines, les gérants ont augmenté leurs paris baissiers sur le WTI alors que l'Irak a rejoint l'Iran, le Nigeria et la Libye dans le clan de ceux qui cherchent à être exclus de l'accord. Les membres du cartel ont convenu le mois dernier à Alger de réduire leur production entre 32,5 millions et 33 millions de barils par jour, mais l'accord doit encore être finalisé lors d'un sommet prévu le 30 novembre à Vienne. Et chacun défend ses intérêts...

"Il pourrait être impossible pour l'OPEP de parvenir à un accord sur les réductions", déclare à Bloomberg, Mark Watkins, gérant chez US Bank Private Client Group. "Le mieux qui puisse être raisonnablement attendu est un gel. L'Iran, la Libye et le Nigeria seront probablement autorisés à augmenter leur production aux niveaux précédents leurs crises respectives ".

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Re : Pétrole

L'Opep valide enfin sa stratégie à long terme

Des responsables de l'Opep ont approuvé lundi un document fixant les grandes lignes de la stratégie à long terme du cartel, signe de rapprochement des positions de ses membres concernant la gestion des niveaux de production de pétrole, et donc des prix.
L'approbation de ce document a été reportée à plusieurs reprises, l'Iran et l'Algérie se prononçant en faveur d'une baisse de la production de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole afin de soutenir les prix du baril alors que l'Arabie saoudite soutenait que les cours devaient être déterminés par le marché et l'Opep ne devait pas diminuer sa production et laisser la place aux producteurs à coûts d'extraction plus élevés.

Mais depuis la dernière fois que la stratégie à long terme a été discutée en mai, la position de l'Arabie saoudite a changé et l'Opep a conclu un accord de principe fin septembre à Alger visant à réduire légèrement sa production, premier accord de ce type depuis 2008.

Lundi, quatre sources de l'Opep ont indiqué que le conseil des gouverneurs de l'Opep, qui discute d'une actualisation de la stratégie à long terme depuis 2015, s'était réuni à Vienne et avait approuvé la dernière version du document.

"C'est approuvé"', a dit une source, ajoutant que la réunion s'était "bien passée".

"Oui, finalement", a dit une autre source, ajoutant que le texte avait subi peu de modifications et que, contrairement aux précédentes réunions au cours desquelles l'Iran et l'Arabie saoudite s'étaient affrontés, Ryad avait réussi lundi sans trop de difficultés à convaincre les autres pays.

Ils se sont mis d'accord sur le fait que l'Opep devait retrouver sa mission de gestion du marché - abandonnée de fait depuis 2014 - et devenir plus active dans l'anticipation de l'évolution de la demande et de l'offre, ont dit les sources.

Mais la baisse effective de la production reste à mettre en oeuvre. Les experts de l'Opep réunis à Vienne vendredi n'ont pas pu s'entendre sur les modalités d'application de leur accord de principe de réduction de la production, en raison de désaccords sur les niveaux de production de l'Iran.

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Re : Pétrole

Le pétrole recule après une séance volatile et avant les stocks américains
(01.11.2016 / 18:23:53)

Londres (awp/afp) - Les cours du pétrole reculaient mardi en fin d'échanges européens après une séance turbulente sur les marchés, l'accord de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) restant la principale préoccupation des investisseurs.

Vers 17H10 GMT (18H10 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier 2017, dont c'est le premier jour d'utilisation comme contrat de référence, valait 48,15 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 46 cents par rapport à la clôture de lundi.

Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en décembre cédait 38 cents à 46,48 dollars.

Les cours de l'or noir continuaient de descendre et le WTI a atteint vers 16H45 GMT 46,28 dollars, son plus bas niveau depuis l'annonce de l'Opep fin septembre sur un accord pour limiter sa production.

Alors que le cartel avait annoncé vouloir rééquilibrer le marché grâce à une limitation de sa production, et que l'Arabie Saoudite, premier exportateur mondial, s'était dit prêt à limiter sa production, l'absence de nouvelles concrètes sur le reste de l'accord commence à inquiéter les investisseurs.

"Les marchés sont prudents après la réunion des membres de l'Opep et d'autres grands producteurs, samedi et dimanche dernier, car il n'y a toujours pas de signe d'avancée significative", expliquait Fawad Razaqzada, analyste de Forex.com.

Selon lui, les prix du pétrole devraient rester relativement stables, et ne pas renouer avec leurs plus hauts de l'année atteints en septembre avant la réunion officielle de l'Opep le 30 novembre à Vienne.

"En attendant, les données sur les réserves devraient continuer de préoccuper les investisseurs", prévoyait l'analyste.

Le département américain de l'Energie (DoE) fera état mercredi des stocks des Etats-Unis pour la semaine achevée le 28 octobre, un indicateur suivi par les marchés comme un indice de l'état de l'offre et de la demande.

L'association professionnelle de l'American Petroleum Institute (API) publiera pour sa part ses propres estimations ce mardi après la clôture européenne.

"Une autre baisse inattendue des réserves américaines pourrait permettre aux cours de l'or noir de rebondir", prévenait Fawad Razaqzada.

Selon un consensus d'analystes compilé par l'agence Bloomberg, ces stocks pourraient afficher une hausse de 1,5 million de barils pour le brut, une baisse de 1 million de barils pour l'essence et une baisse de 1,8 million de barils pour les produits distillés.

js/acd/pb

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Re : Pétrole

Nous sommes mercredi, jour des Stock US.....

La question à se poser :
>>  le cours actuels convient il au schisteux ou est il déjà un peu trop bas à leur goût ?

En fonction de la réponse, on va certainement publier des stock soit en hausse ou soit en baisse ....

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Re : Pétrole

Pétrole: l'Iran revendique des exportations "historiques"
(02.11.2016 / 13:05:00)

Téhéran (awp/afp) - L'Iran a exporté fin octobre 2,44 millions de barils de pétrole brut par jour (mbj) "soit un niveau historique des plus élevés", a déclaré le ministre iranien du Pétrole, Bijan Namdar Zanganeh, cité mercredi par l'agence Mehr.

Avant l'entrée en vigueur de l'accord nucléaire avec les grandes puissances en janvier dernier et la levée d'une partie des sanctions internationales, l'Iran n'exportait qu'1 mbj environ.

L'Iran, qui dispose des quatrièmes réserves mondiales prouvées de pétrole et des deuxièmes pour le gaz, s'était fixé en mai un objectif d'exportation de 2,2 millions de barils par jour pour l'été dernier, afin d'attendre son niveau d'exportation d'avant les sanctions.

L'Opep a décidé fin septembre de réduire sa production pour soutenir les cours. Mais trois pays membres, l'Iran, la Libye et le Nigeria ont été autorisés à "produire aux niveaux maximum qui fassent sens".

A la mi-octobre, Téhéran a annoncé son intention d'augmenter sa production à 4 millions de barils par jour (mbj), soit le niveau d'avant les sanctions en 2011.

afp/jh

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Re : Pétrole

Le pétrole creuse ses pertes, les réserves américaines s'accumulent
(02.11.2016 / 12:26:56)

Londres (awp/afp) - Les prix du pétrole reculaient mercredi en cours d'échanges européens pour la quatrième séance consécutive, une première évaluation faisant état d'une forte hausse des réserves américaines de brut et les marchés désespérant d'un accord de l'Opep.

Vers 11H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier valait 47,43 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 71 cents par rapport à la clôture de mardi.

Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour le mois de décembre cédait 74 cents à 45,93 dollars.

Vers 09H30 GMT, le Brent a atteint 47,36 dollars et le WTI 45,88 dollars, tous deux à leurs plus bas depuis le 28 septembre et l'annonce par l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) d'un accord de limitation de la production.

Cet accord aurait permis au cartel de résoudre le problème de surproduction mondiale, une thématique mise en exergue mardi par les données hebdomadaires sur les réserves américaines de l'association professionnelle American Petroleum Institute (API).

"Les réserves de brut auraient augmenté de 9,3 millions de barils la semaine dernière, plus de neuf fois ce qui était attendu par les analystes", notait Dorian Lucas, analyste chez Inenco.

Selon un consensus compilé par l'agence Bloomberg, les analystes s'attendent à ce que le rapport officiel du département américain de l'Énergie (DoE) pour la semaine close le 28 octobre fasse état mercredi d'une hausse de 1,5 million de barils pour le brut, une baisse de 1 million de barils pour l'essence et une baisse de 1,8 million de barils pour les produits distillés.

Le DoE, dont les données sont jugées plus fiables par les marchés, devrait publier son rapport hebdomadaire vers 14H30 GMT.

Les craintes sur la surproduction venaient également de l'intérieur de l'Opep. Mardi, le ministre nigérian du Pétrole Emmanuel Kachiwu a annoncé que la production pétrolière de son pays était remontée à 2,1 millions de barils par jour.

Le cartel est ressorti dimanche d'un week-end de négociations sans annonce concrète sur les modalités de la limitation de sa production.

L'Organisation a affirmé que l'accord serait prêt dès sa prochaine réunion, le 30 novembre à Vienne.

js/acd/tes

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Re : Pétrole

Le pétrole au plus bas en un mois après les stocks américains

Londres (awp/afp) - Les cours du pétrole chutaient mercredi en fin d'échanges européens après la hausse bien plus élevée qu'attendu des réserves de brut aux Etats-Unis.

Vers 17H05 GMT (18H05 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier valait 46,62 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 1,52 dollar par rapport à la clôture de mardi.

Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en décembre perdait 1,47 dollar à 45,20 dollars.

Le cours du Brent a creusé ses pertes jusqu'à valoir 46,46 dollars le baril vers 16H30 GMT tandis que le baril de WTI s'échangeait pour 44,96 dollars vers 15H00 GMT, tous deux à leur plus bas depuis le 28 septembre, quand l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) avait annoncé avoir trouvé un accord pour limiter sa production.

L'enthousiasme des marchés après cette première annonce a été douché par une réunion peu fructueuse le week-end dernier puis par une hausse de la production de certains pays membres du cartel.

La hausse des stocks américains publiée mercredi par le département américain de l'Energie (DoE) plombait encore plus le moral des investisseurs.

Lors de la semaine achevée le 28 octobre, les réserves commerciales de brut ont monté de 14,4 millions de barils à 482,6 millions de barils, alors que les experts interrogés par l'agence Bloomberg ne tablaient que sur une hausse de 1,5 million de barils.

"Visiblement, personne ne s'attendait à une telle hausse des réserves, et les cours ont fini d'effacer la hausse qu'ils avaient connus depuis l'annonce surprise d'un accord de l'Opep", commentait Chris Beauchamp, analyste chez IG.

Les réserves d'essence ont décliné de 2,2 millions de barils, contre une baisse de un million attendue par les analystes, et celles de produits distillés de 1,8 million de barils, en ligne avec les attentes des analystes.

La campagne américaine pourrait également avoir un impact sur le marché de l'or noir, alors qu'un sondage a donné Donald Trump vainqueur contre Hillary Clinton.

En cas de victoire du candidat républicain, "la politique énergétique américaine pourrait se retourner vers le pétrole et le charbon, ce qui reflèterait le scepticisme de Donald Trump sur le changement climatique", commentait Julian Jessop, analyste chez Capital Economics.

"Cela pourrait augmenter la demande de pétrole, mais également soutenir l'industrie et faire grimper l'offre", soulignait l'analyste.

js/acd/nas
(AWP / 02.11.2016 18h18)

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Re : Pétrole

Le pétrole chute face à de multiples signes de surabondance dans le monde
(02.11.2016 / 19:42:31)

New York (awp/afp) - Les cours du pétrole ont baissé mercredi au plus bas depuis plus d'un mois, poursuivant une très mauvaise semaine face à de multiples signes d'une offre jugée trop élevée, aux Etats-Unis comme dans l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep).

Le prix du baril de "light sweet crude" (WTI), référence américaine du brut, a perdu 1,33 dollar, à 45,34 dollars, pour le contrat en livraison en décembre sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), terminant pour la troisième séance de suite au plus bas depuis la fin septembre.

Si le marché a si lourdement baissé mercredi, "c'est à cause de la plus importante hausse hebdomadaire des stocks américains de brut depuis 1982", a mis en avant Andy Lipow, de Lipow Oil Associates.

Alors que les réserves américaines de brut n'avaient presque enregistré que des semaines de baisse depuis deux mois, surprenant régulièrement les analystes, le département de l'Energie (DoE) a brusquement ramené les investisseurs à la réalité en faisant état d'un bond de quasiment 15 millions de barils.

"On est revenus sur l'ensemble des baisses enregistrées depuis le début septembre", a souligné M. Lipow. "Face à un tel bond, le marché est aussi étonné qu'il l'avait été devant toutes ces baisses".

"En tout cas, le marché est sous pression au moment où il fait aussi face à une hausse de la production de l'Opep", a-t-il enchaîné. "La surabondance générale de pétrole n'est en rien en train de s'améliorer".

Alors que le cartel avait donné fin septembre un soutien au marché en annonçant un projet d'accord entre ses membres pour baisser leur production, le début de la semaine a été marqué par un vaste mouvement de défiance sur ce pacte, qui doit encore être mis en oeuvre lors du sommet de novembre.

"La hausse de la production de l'Opep accentue la pression sur le cartel pour finaliser cet accord", a écrit Tim Evans de Citi. "Selon une étude de l'agence Bloomberg, la production de l'Opep a augmenté de 170.000 barils par jour (bj), à un niveau sans précédent de 34,02 millions de bj en octobre".

jdy/jld/cj

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Re : Pétrole

Investing.com - Les contrats à terme sur Pétrole Brut ont augmenté durant la séance en Asie ce Jeudi.

Sur le New York Mercantile Exchange, Les contrats à terme sur Pétrole Brut pour livraison en Décembre s'échangeaient à 45,83 dollars le baril au moment de la rédaction de l'article, en hausse de 1,08%.

Plus tôt, le baril s'échangeait lors d'une session haussière à dollars. Le pétrole Brut était susceptible de trouver un support à 44,96 dollars et une résistance à 48,74 dollars.

L'Indice US Dollar, qui suit les performances du billet vert face à six autres principales devises, a reculé de 0,21% pour s'échanger à 97,19 dollars.

Ailleurs sur l'ICE, Le pétrole Brent pour livraison en Janvier a progressé de 1,30% et s'échangeait à 47,47 dollars le baril tandis que l'écart entre la valeur des contrats sur Le pétrole Brent et Le pétrole Brut s'établit à 1,64 dollars le baril.

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Re : Pétrole

Le pétrole reste pénalisé par l'Opep et les stocks américains
(03.11.2016 / 18:15:56)

Londres (awp/afp) - Les cours du pétrole reculaient jeudi en fin d'échanges européens après avoir tenté un rebond en début de séance, dans un marché qui reste plombé par des risques de surproduction.

Vers 17H05 GMT (18H05 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier valait 46,18 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 68 cents par rapport à la clôture de mercredi.

Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour la même échéance perdait 79 cents à 44,56 dollars.

Les cours de l'or noir ont creusé leurs plus bas, à 45,99 dollars pour le Brent et à 44,37 dollars pour le WTI à 16H50 GMT, des niveaux qui n'avaient pas été atteints depuis le 28 septembre, et l'annonce par l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) qu'elle comptait limiter sa production.

Mais alors que les espoirs entourant cet accord, qui avaient permis aux cours d'atteindre leurs plus hauts de l'année mi-octobre, s'effritaient, les prix du baril signaient leur cinquième séance consécutive de baisse après avoir entamé la séance européenne en hausse.

"L'Opep a affirmé être +extrêmement optimiste+ sur sa capacité à mettre en place une limitation, mais avec une hausse de la production aux Etats-Unis et les exemptions accordées à plusieurs pays membres du cartel, le marché demande à voir", résumait Jasper Lawler, analyste chez CMC Markets.

Les données publiées hier par le Département américain de l'Energie (DoE) faisaient état d'une hausse record de 14,4 millions de barils des réserves de brut aux Etats-Unis pour la semaine achevée le 28 octobre, douchant l'enthousiasme des investisseurs, né de retraits inattendus sur les mêmes stocks ces dernières semaines.

Le même pessimisme entourait les spéculations sur l'accord de l'Opep, qui s'est réuni le week-end dernier pour une réunion de travail qui s'est révélée peu fructueuse, les analystes soulignant le manque d'information sur les limites imposées à chaque pays membres du cartel ainsi qu'à leurs partenaires, dont la Russie.

"Alors même que les dirigeants russes espèrent qu'un consensus émergera sur l'accord, la production nationale de brut a atteint un nouveau niveau record depuis l'ère soviétique en octobre. Si cela montre que la Russie n'est pas prête à gérer la surproduction, la cohésion semble fragile au sein même de l'Opep", commentaient les analystes de JBC Energy.

Les détails de l'accord de l'Opep sont attendus lors de la prochaine réunion officielle de l'Organisation, fin novembre à Vienne.

js/acd/nth