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Re : Pétrole

Le pétrole termine en hausse, à la veille d'une réunion de producteurs

Les cours du pétrole ont terminé en hausse vendredi, à la veille d'une réunion sur une réduction de l'offre entre producteurs membres et non membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep).


Le prix du baril de "light sweet crude" (WTI), référence américaine du brut, a gagné 66 cents à 51,50 dollars sur le contrat pour livraison en janvier au New York Mercantile Exchange (Nymex).

A Londres, le cours du baril de Brent de la mer du Nord a pris 54 cents à 54,33 dollars sur le contrat pour livraison en février à l'Intercontinental Exchange (ICE).

"Il n'y pas eu de grande nouvelle fondamentale mais, de nouveau, de l'émotion et l'approche de décisions potentielles", a jugé James Williams de WTRG.

L'Opep va réunir samedi à Vienne ses alliés producteurs de pétrole mais non membres du cartel pour tenter de les convaincre de décider à leur tour d'une réduction de leur production, de 600.000 barils par jour.

"Le nombre de producteurs non membres de l'Opep qui vont assister à la réunion de ce week-end continue d'augmenter" ce qui contribue à insuffler un regain d'optimisme, a indiqué Matt Smith de ClipperData dans une note.

Parmi eux, la Russie, qui figure dans le trio de tête des principaux producteurs, a indiqué être prête à réduire sa production de 300.000 barils par jour.

Si cela est plutôt de bon augure pour les négociations de ce week-end, les analystes s'interrogent sur l'application d'un éventuel accord à plus long terme.

Concernant la Russie, "il est probable que ce ne soit que des promesses", ont prévenu les analystes de Commerzbank dans une note.

Parmi les autres pays conviés samedi, seul un autre, Oman, a déjà pris des engagements fermes, ont indiqué des analystes à New York.

De plus, "l'Opep est prête à prendre en compte les baisses déjà prévues comme des réductions ce qui risque d'amoindrir l'impact d'une quelconque annonce", a indique Tim Evans de Citi dans une note.


Forages américains en hausse

Les faiblesses d'un potentiel accord avec les producteurs non membres de l'Opep pourrait également jeter une ombre sur la décision du cartel de réduire elle même sa production de 1,2 millions de barils par jour, qui avait été finalisée le 30 novembre.

Cette décision avait provoqué un rebond des cours, faisant repasser le baril au dessus des 50 dollars à New York, mais elle avait été prise grâce à un fragile équilibre entre les pays membres du cartel.

Les analystes de Commerzbank s’inquiètent notamment de la défiance de l'Arabie saoudite, membre dominant de l'Opep, sur les promesses de la Russie (non membre) et des mesures qu'elle pourrait prendre pour défendre ses parts de marchés avec notamment des rabais accordés aux pays asiatiques en janvier.

Dans l'immédiat, la perspective de la rencontre de ce week-end a toutefois permis de terminer la semaine sur une note positive et d'effacer une partie des pertes subies par l'or noir mardi et mercredi.

Le brut a en effet connu un trou d'air en début de semaine, victime de prises de bénéfices après le rebond de ses cours et de doutes sur le respect de l'accord de l'Opep.

Dans ce contexte, les autres données semblaient passer au second plan, et l'annonce par Baker Hughes d'une nouvelle hausse du nombre de puits de forage aux Etats-Unis, avec 21 nouveaux puits sur la semaine, n'a guère semblé affecter les cours.

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Re : Pétrole

Pétrole : l'Opep entraîne d'autres producteurs dans une baisse de l'offre
(10.12.2016 / 19:39:32)

Vienne (awp/afp) - Les pays producteurs de pétrole ont annoncé samedi à Vienne un nouvel accord de réduction de la production, associant au pacte de limitation récemment conclu entre les membres de l'Opep des pays extérieurs à l'organisation afin de consolider la remontée des prix.

Onze pays producteurs non membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) se sont engagés à diminuer leur production de 558'000 barils par jour, "un accord historique" annoncé par le président du cartel et ministre qatari de l'Energie, Mohamed Saleh Al-Sada, à l'issue d'une journée de réunion à Vienne.

La Russie sera le plus important de ces contributeurs. Elle avait déjà annoncé, il y a une semaine, qu'elle baisserait son offre de 300'000 barils par jour. Les autres pays à participer à l'effort seront le Mexique, le Kazakhstan, la Malaisie, Oman, l'Azerbaïdjan, Bahreïn, la Guinée équatoriale, le Sud Soudan, le Soudan et Brunei, a ajouté M. Al-Sada.

L'accord sur 558'000 barils hors Opep est un peu en retrait de l'objectif de 600'000 barils qu'avait annoncé l'Opep lors de sa dernière réunion du 30 novembre mais c'est la première fois depuis quinze ans qu'un engagement conjoint des deux camps est atteint.

M. Al-Sada a précisé que le cartel allait continuer à travailler en vue de convaincre d'autres producteurs extérieurs à l'organisation de contribuer à ce pacte de limitation qui sera valable "pour six mois" à partir de début de 2017, le temps nécessaire, selon les producteurs, pour atteindre un rééquilibrage du marché.

- Comité de surveillance -

Parlant d'un "événement historique", le ministre russe du pétrole, Alexander Novak a également annoncé la mise en place d'un comité de surveillance de l'accord impliquant trois pays de l'Opep ainsi que deux pays non Opep, un geste à l'attention des sceptiques qui prédisent des infractions aux quotas.

Après avoir inondé le marché d'or noir et provoqué une dégringolade spectaculaire des prix depuis 2014, les membres de l'Opep étaient parvenus le 30 novembre à s'entendre sur une baisse de leur propre production de 1,2 million de barils par jour, un accord aussi qualifié "d'historique".

Restait à trouver d'autres pays producteurs prêts à contribuer à cette fermeture des vannes et à crédibiliser l'engagement de Moscou, qui suscite la prudence des analystes.

Les cours de l'or noir dépassent les 50 dollars depuis l'accord du 30 novembre. Après avoir oscillé au fil de la semaine, ils avaient terminé vendredi à 54,16 dollars à Londres, en très léger retrait par rapport à la clôture du vendredi précédent.

L'essentiel de l'accord du 30 novembre est porté par les plus gros producteurs du cartel, hormis l'Iran: Arabie Saoudite, Irak, Emirats arabes unis, Koweït.

Samedi, l'Opep a notamment arraché la collaboration du Mexique, qui, en dépit d'une production déclinante, consent à se serrer davantage la ceinture. Même sacrifice pour le Kazakhstan alors qu'il vient de mettre en route la production de son nouveau gisement géant de Kashagan.

Ce nouveau round de discussions à Vienne était aussi l'occasion pour Moscou de rassurer sur son engagement de réduction applicable à un niveau de production historiquement haut, de 11,2 millions de barils par jour cet automne, ce qui, selon les analystes, relativisent, la portée de l'effort proposé.

- Et les Etats-Unis ?-

Les autorités russes avaient indiqué mercredi avoir le "soutien" des compagnies pétrolières privées, mais sans apporter de précisions sur les modalités pratiques de mise en oeuvre.

Moscou, dont les finances ont été plombées par la chute des cours, a à priori tout intérêt à un rebond durable des cours, qui donnerait à Vladimir Poutine des marges de manoeuvre budgétaires non négligeables à un peu plus d'un an de la présidentielle.

Les analystes s'interrogent aussi sur la tentation pour ces pays de "maquiller" des déclins naturels, liés à l'épuisement de certains gisements et déjà intégrés dans les prévisions, afin de les faire passer pour des réductions volontaires.

Chef de file du cartel, l'Arabie Saoudite avait longtemps soutenu une politique de prix bas, espérant évincer les concurrents de l'Opep, notamment les producteurs de pétrole de schiste américains. Mais la chute des cours avait même fini par affecter cette riche pétromonarchie, l'incitant à changer de stratégie.

Les producteurs jouent une partie serré pour trouver le "juste prix" : en annonçant une réduction marquée de leurs offres, ils risquent d'ouvrir une brèche pour les producteurs américains, déjà encouragés par les positions du futur président Donald Trump.

afp/rp

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Re : Pétrole

Bonjour à tous,

On va peut-être arriver à 60 pour la fin de l'année smile

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Re : Pétrole

cette fois je crois bien Lynx à mon avis lundi à 15h31, je regretterai d'avoir vendu mes Uwti smile  sniff

!! ce renchérissement possible du pétrole risque d'accentuer les poussées inflationnistes et donc les politiques en terme de taux.

l'or est donc à surveiller, il pourrait bien chuter encore plus bas, la force du dollar aidant également la chute, affaire à suivre

Vos avis sont les bienvenus,

Dernière modification par Manu75 (11-12-2016 14:57:56)

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Re : Pétrole

Le pétrole grimpe en Asie après l'accord de Vienne

Singapour - Les cours du pétrole s'appréciaient nettement lundi en Asie après que l'Opep a réussi à entraîner des producteurs extérieurs au cartel et les associer à son pacte de limitation de la production d'or noir.

Vers 02H00 GMT, le baril de light sweet crude (WTI), référence américaine du brut, pour livraison en janvier, gagnait 2,28 dollars à 53,78 dollars dans les échanges électroniques en Asie.

Le baril de Brent, référence européenne, pour livraison en février, gagnait 2,29 dollars, à 56,62 dollars.

Samedi à Vienne, 11 pays producteurs non membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) se sont engagés à diminuer leur production de 558.000 barils par jour (bpj). La Russie sera le plus important de ces contributeurs. Elle avait déjà annoncé, il y a une semaine, qu'elle abaisserait son offre de 300.000 bpj.

Après avoir inondé le marché d'"or noir" et provoqué une dégringolade spectaculaire des prix depuis 2014, l'Opep était déjà parvenue le 30 novembre à s'entendre sur une baisse de sa propre production de 1,2 million de barils par jour, donnant un coup de pouce aux cours.

L'accord de Vienne "est clairement le catalyseur et les marchés ne tiennent pas compte de la production record de l'Arabie saoudite de novembre", a commenté Jeffrey Halley, analyste chez OANDA.

Dans un signe supplémentaire envoyé aux marchés, l'Arabie Saoudite, poids-lourd du cartel, a annoncé qu'elle irait au-delà de ses promesses initiales.

Vendredi à la clôture, le WTI a gagné 66 cents à 51,50 dollars au New York Mercantile Exchange (Nymex).

A Londres, le Brent a pris 54 cents à 54,33 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE).

el/rc/ev/mba

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Re : Pétrole

Pétrole: avec la réduction de l'offre, l'excédent pourrait se résorber dès début 2017


Paris - Si les principaux pays producteurs de pétrole respectent leur engagement de réduire leur production, l'excédent d'offre qui handicape le marché pourrait commencer à se résorber dès le début 2017, alors que la demande devrait être plus vigoureuse qu'anticipé, a estimé mardi l'Agence internationale de l'énergie.

Si l'Opep et les pays non Opep mettaient strictement en oeuvre leur accord de réduction de la production, les stocks mondiaux commenceraient à baisser durant le premier semestre de l'an prochain, a indiqué l'AIE dans son rapport mensuel sur le pétrole.

L'agence énergétique, qui représente les pays consommateurs, a estimé que cette baisse pourrait atteindre 0,6 million de barils par jour (mbj), sans toutefois en faire une prévision, alors que la production d'or noir a atteint des niveaux records en novembre.

Le marché devrait également bénéficier d'une révision à la hausse des prévisions de croissance de la demande mondiale de pétrole: la consommation devrait croître de 1,4 mbj pour atteindre 96,3 mbj en 2016, puis de 1,3 mbj à 97,6 mbj en 2017, contre de précédentes estimations de hausse de 1,2 mbj.

Après avoir inondé le marché de pétrole et provoqué une dégringolade spectaculaire des prix depuis 2014, dans une guerre de parts de marché face aux hydrocarbures de schiste américains, l'Opep est parvenue le 30 novembre à s'entendre sur une baisse de sa propre production de 1,2 mbj pour six mois à compter de janvier.

Samedi à Vienne, 11 pays producteurs non membres du cartel se sont associés à cet engagement de limitation de la production, s'accordant sur une baisse de 558.000 barils par jour (bpj), offrant un vif soutien aux cours qui évoluent actuellement entre 52 et 55 dollars le baril. La Russie sera le plus important de ces contributeurs, avec une diminution de son offre de 300.000 barils par jour (bpj).


(©AFP / 13 décembre 2016 10h02)

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Re : Pétrole

Tiré de l'Echo, 14déc2016 - 15h56
L'Opep voit un risque accru de surproduction en 2017
L'Opep a souligné un risque accru de surproduction mondiale de pétrole l'année prochaine, à moins que les accords signés par ses membres et par les pays non-membres du cartel ne s'appliquent comme prévu à partir du 1er janvier.
L'organisation a décidé fin novembre de réduire sa production de 1,2 million de bpj à partir du 1er janvier. Samedi, 11 pays non-Opep, dont la Russie, se sont engagés à faire de même dans le cadre d'un accord avec les membres du cartel pétrolier. Ces pays réduiront leurs pompages de 560.000 bpj.
Les grandes compagnies pétrolières russes réduiront leurs pompages proportionnellement à leur part dans la production de la Russie, a précisé le ministre russe de l'Energie, Alexandre Novak.
Le ministre russe a maintenu sa prévision d'une production comprise entre 11,01 et 11,07 millions de bpj pour 2017.
L'Opep a pour sa part relevé sa prévision de croissance de la production des pays non-membres en 2017 à 300.000 bpj, contre 230.000 bpj dans sa précédente prévision.
Elle table sur une demande moyenne de 32,63 millions de bpj en 2017 et anticipe une surproduction de 1,24 million de bpj si elle maintient sa production en l'état.

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Re : Pétrole

Voilà une dividendaire amusante pour jouer le rebond du pétrole et des parapétrolières ;-) ... Sûrement pas pour moi, mais pour ceux qui aiment le risque ;-)

Bourbon: Astrid de Bréon, nièce du PDG, nouvelle directrice financière
(15.12.2016 / 08:20:19)

Paris (awp/afp) - Le groupe français de services maritimes à l'industrie pétrolière Bourbon a annoncé jeudi la nomination à sa direction financière d'Astrid de Bréon, membre de la famille fondatrice.

Nommée sur proposition du PDG Jacques de Chateauvieux, son oncle, "elle prendra ses fonctions le 1er février 2017 et démissionnera de ses fonctions d'administratrice du conseil d'administration à cette même date", indique le groupe dans un communiqué.

La holding de Jacques de Chateauvieux, Jaccar Holdings, contrôle le capital de Bourbon.

Astrid de Bréon, 37 ans, est la fille de Henri de Chateauvieux qui détient au travers de Mach-Invest International et Mach-Invest 7,6% du capital du groupe.

Diplômée de l'ESSEC en 2004, elle a travaillé au sein de la direction financière de BNP Paribas avant d'être chargée en 2010 de la stratégie auprès de la direction générale de la banque. En 2013, elle a coordonné le lancement de Hello bank ! pour le réseau France de BNP Paribas.

Bourbon a vu son chiffre d'affaires chuter de 25,2% au troisième trimestre, toujours pénalisé par la faiblesse du pétrole, mais il a dit percevoir les signes d'une reprise d'activité grâce à un possible rééquilibrage du marché en 2017.

afp/buc

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Re : Pétrole

Pétrole: la production américaine repart de l'avant.

(CercleFinance.com) - Modeste reprise du brut à mi-séance après une chute de
plus de 3% hier. Jeudi midi en Europe, le baril de Brent de mer du Nord
livrable en février 2017 grappillait 0,75% à 54,3 dollars, le WTI américain
d'échéance janvier prenant 0,3% à 51,2 dollars.

Hier en effet, le pétrole a été pénalisé par la publication des stocks hebdomadaires américains : certes, ceux de brut ont reculé plus que prévu (-2,6 millions de barils). Mais les réserves commerciales au point de livraison du WTI, à Cushing, ont de nouveau grimpé.

Et ce n'est pas tout : l'Energy Information Agency (EIA) a aussi indiqué que la semaine passée, la production américaine d'or noir avait augmenté de 99.000 barils/jour, à 8,796 millions de barils/jour. Il s'agit de son niveau le plus élevé depuis le début du mois de mai, ainsi que d'une hausse de 368.000 barils/jour depuis le point bas de début juillet.

Bref, les producteurs pétroliers des Etats-Unis semblent tirer parti de la reprise des cours alors que de leur côté, l'Opep et des pays associés comme la Russie entendent réduire leurs propres extractions.

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Re : Pétrole

Le pétrole recule, plombé par la hausse du dollar
(15.12.2016 / 18:12:24)

Londres (awp/afp) - Les cours du pétrole reculaient jeudi en fin d'échanges européens, la vigueur du dollar pesant sur des cours déjà désarçonnés par des doutes sur l'accord international de limitation, alors que les extractions continuent à un rythme soutenu.

Vers 17H05 GMT (18H05 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février valait 53,71 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 19 cents par rapport à la clôture de mercredi.

Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour le contrat de janvier reculait de 37 cents à 50,67 dollars.

Les prix du baril, qui avaient décollé en début de semaine après l'annonce que de grands pays producteurs, dont la Russie, se joindraient à l'effort de limitation de la production de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), achevaient d'effacer cette hausse jeudi.

La vigueur du dollar est venue s'ajouter aux fondamentaux du marché. Alors que la Réserve fédérale américaine (Fed) envisage de relever ses taux à trois reprises en 2017 pour profiter de la santé de l'économie des Etats-Unis, les investisseurs se sont rués sur le billet vert qui devrait être renforcé par ces mesures.

Or, la hausse de la monnaie américaine défavorise les acheteurs de pétrole, libellé en dollars, qui utilisent d'autres devises, et qui perdent donc du pouvoir d'achat.

Par ailleurs, l'accord de l'Opep est toujours scruté par les marchés.

"Une grande partie des doutes vient du fait que la plupart des acteurs ne s'attendaient pas à ce que l'Opep trouve un accord aussi solide, et encore moins que l'Organisation ne convainque d'autres pays", ont estimé les analystes de Energy Aspects.

Alors que la production sera limitée à partir de 2017 selon les termes de l'accord, les pays engagés ne semblent pas tous s'apprêter à fermer les valves.

"Le ministre du Koweït du pétrole a dit que des préparations étaient en cours pour relancer la production dans la zone neutre (entre l'Arabie Saoudite et le Koweït, NDLR). Il a affirmé que cela serait compensé par des baisses de production dans d'autres zones, mais cela peut sembler aller à l'encontre de l'accord de l'Opep", ont noté les analystes de PVM.

js/jbo/pb

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Re : Pétrole

Le pétrole en hausse dans un marché volatil
(16.12.2016 / 18:46:00)

Londres (awp/afp) - Les cours du pétrole remontaient vendredi en fin d'échanges européens dans un marché qui peine à trouver une direction forte, une semaine après l'annonce des baisses de production de plusieurs pays pour permettre aux marchés de se rééquilibrer.

Vers 17H40 GMT (18H40 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février valait 55 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 98 cents par rapport à la clôture de jeudi.

Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour le contrat de janvier gagnait 75 cents à 51,65 dollars.

En effaçant leurs pertes du début de séance, les cours de l'or noir signaient vendredi soir une légère hausse sur la semaine, alors que les indicateurs d'une production solide actuellement s'oppose aux promesses d'une baisse des extractions de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et de ses partenaires.

"Les prix sont hésitants. Les producteurs commencent à annoncer leurs baisses de production à leurs clients, ce qui ôte légèrement les doutes sur le respect de l'accord conclu par l'Opep", ont noté les analystes de Inenco.

Le week-end dernier, des pays producteurs non-membres du cartel ont annoncé qu'ils se joindraient à l'Opep pour limiter la production mondiale et permettre aux marchés de retrouver l'équilibre.

Mais la hausse des cours était limitée par la vigueur du billet vert.

"La force du dollar, qui atteint des plus hauts en 14 ans face à l'euro après la décision de la Réserve fédérale américaine (Fed), a limité la hausse possible des cours du brut", ont commenté les analystes de JBC.

La Fed a relevé son taux directeur, comme l'attendaient les marchés, mais a également laissé entendre qu'elle pourrait à nouveau l'augmenter à trois reprises en 2017 pour limiter l'inflation.

La force du billet vert, qui sert de référence aux échanges de barils, pénalise les investisseurs utilisant d'autres devises pour acheter du pétrole.

js/jbo/pb

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Re : Pétrole

Voici un avis de Goldman Sachs, on dirait qu'ils ont retenu la leçon, pour rappel ils avaient lancé la possibilité du baril à 20usd mais aussi  200 usd....


Investing.com – Goldman Sachs (NYSE:GS) a revu à la hausse ses estimations de brut au cours du second trimestre de 2017, tout en soulignant que les gains demeureront limités sur un dollar renforcé.

« Nous pensons que l'augmentation de production de la Libye et un dollar plus fort limiteront probablement la progression des prix à court terme, la prévision de prix de notre West Texas Intermediate (WTI) pour décembre restera donc à 50 $ le baril, » ont déclaré les analystes dans une note pour leurs clients.

Le récent accord passé parmi les principaux producteurs de pétrole pour une réduction de la production devant prendre effet dés janvier a exclu la Libye.

Goldman a exprimé son enthousiasme quant à l'engagement des différentes partie de l'accord passé par l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) notamment avec des pays non-membres telle que la Russie.

« Nous ne détiendrons aucune preuve d'une réduction de la production avant mi-janvier voire fin janvier et nous pensons que cette période sera le prochain catalyseur permettant une hausse des prix, » ont-il ajouté, estimant le baril de WTI à 55 $.

Entre temps, Goldman a revu à la hausse sur le West Texas à 57,5 $ le baril durant le second trimestre de 2017 depuis 55 $. Le Brent a également été revu à la hausse de 56,5 $ à 59 $.

« Au-delà du premier semestre, nous prévoyons une stabilité du marché, avec des prix du Brent compris contre 55 $ et 60 $. »

Entre temps, le pétrole recule ce vendredi avec le brut en repli de 0,29 % à 50,75 $ à 4:41AM ET (9:41GMT), tandis que le Brent perd 0,13 % à 53,95 $.
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Re : Pétrole

Le pétrole finit en hausse, à l'aide de bons signes sur l'Opep

Les cours du pétrole ont monté vendredi face à des éléments jugés encourageants quant à la volonté des membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) de vraiment mettre en oeuvre leurs accords de baisse de l'offre.

Le prix du baril de "light sweet crude" (WTI), référence américaine du brut, a gagné un dollar à 51,90 dollars sur le contrat pour livraison en janvier au New York Mercantile Exchange (Nymex).

"Le marché continue à surveiller les membres de l'Opep pour évaluer à quel point ils vont respecter leur accord", a résumé Andy Lipow, de Lipow Oil Associates.

Le cartel a relancé le marché de façon majeure en annonçant coup sur coup deux accords de baisse de l'offre, l'un en son sein fin novembre et l'autre avec d'autres pays comme la Russie le week-end dernier.

Pour l'heure, les cours profitent "du fait que des membres de l'Opep réduisent la disponibilité de leur pétrole", a rapporté M. Lipow.

Il soulignait que plusieurs acteurs du cartel avaient informé leurs clients qu'ils recevraient moins de pétrole à partir de janvier, le marché ayant notamment retenu la veille la décision du Koweit de réduire la quantité d'or noir réservé aux pays occidentaux.

Après un accès de pessimisme en milieu de semaine, "la confiance revient sur les baisses de production", a écrit Tim Evans, de Citi, mettant lui l'accent sur des signes laissant penser que l'offre libyenne va moins s'accroître que prévu.

Comme le Nigeria, frappé par des sabotages, la Libye fait partie de l'Opep mais est exemptée d'abaisser sa production puisqu'elle subit l'impact d'une guerre civile.

Hors de l'Opep, M. Evans citait comme autre bon signe des propos du ministre russe de l'Energie, Alexandre Novak, selon lequel toutes les compagnies du pays ont accepté de réduire leur offre.

"Même s'il faudra bien que le marché assiste à des preuves d'une réduction concrète de l'offre, ces propos (...) suffisent à soutenir le sentiment du marché pour le moment", a reconnu M. Evans.

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Re : Pétrole

Le pétrole en hausse en Asie
(19.12.2016 / 05:45:11)

Singapour (awp/afp) - Les cours du pétrole étaient en hausse lundi en Asie, les investisseurs profitant d'un affaiblissement du dollar et tablant sur une diminution de l'offre suite aux accords de l'Opep.

Vers 04h30 GMT, le baril de light sweet crude (WTI), référence américaine du brut, pour livraison en janvier, prenait 44 cents à 52,34 dollars dans les échanges électroniques en Asie.

Le baril de Brent, référence européenne, pour livraison en février, gagnait 36 cents, à 55,57 dollars.

Le billet vert avait bondi la semaine dernière à la suite de la décision de la Réserve fédérale (Fed) de relever les taux américains. La force du dollar pèse sur le marché pétrolier car les échanges y sont libellés en monnaie américaine et deviennent donc plus coûteux.

Mais depuis, le dollar s'est affaibli tandis que les investisseurs préféraient parier sur la volonté de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) de mettre réellement en oeuvre ses accords de réduction de la production.

Le cartel a considérablement contribué à relancer les cours en annonçant deux accords de baisse de l'offre, l'un interne fin novembre et le second avec une dizaine d'autres pays il y a huit jours.

"L'un des aspects positifs des accords Opep c'est d'avoir établi un prix plancher, avec des risques limités de voir les cours descendre en dessous des 40/45 dollars le baril au cours des six prochains mois", a déclaré Sanjeev Gupta, analyste chez EY.

De manière générale, les marchés devraient passer le reste de l'année dans le calme.

"Sauf information majeure, et avant l'entrée en vigueur de la baisse de la production de l'Opep, nous nous attendons à une décélération des échanges en cette période pré-Noël, en Asie en particulier", a déclaré Jeffrey Halley, analyste chez OANDA.

Vendredi à la clôture, le WTI a gagné un dollar à 51,90 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).

A Londres, le Brent a avancé de 1,19 dollar à 55,21 dollars à l'Intercontinental Exchange (ICE).

el-ev/ev/jpa

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Re : Pétrole

Le pétrole se stabilise, entre dollar et accord sur la production
(19.12.2016 / 18:26:09)

Londres (awp/afp) - Les cours du pétrole se stabilisaient lundi en fin d'échanges européens, coincés entre l'espoir d'une baisse de la production mondiale et un dollar fort qui pèse sur les cours.

Vers 17H15 GMT (18H15 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février valait 55 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 21 cents par rapport à la clôture de vendredi.

Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour le contrat de janvier gagnait 14 cents à 52,04 dollars.

Les cours de l'or noir, qui ont connu une forte volatilité la semaine dernière, peinaient à nouveau à trouver une direction forte lundi, alors que les marchés continuent de scruter la production mondiale tout en se méfiant de la vigueur de la monnaie américaine, qui sert de référence aux prix du brut.

"Les prix du pétrole se sont stabilisés en début de séance quand il s'est avéré que la hausse attendue de la production en Libye ne s'était pas produite, mais cet enthousiasme a été limité par la force inexorable du dollar", a commenté Michael Hewson, de CMC Markets.

Alors que les pays de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) ont annoncé qu'ils abaisseraient leurs extractions de brut à partir de janvier 2017 pour permettre au marché de se rééquilibrer, les observateurs sont attentifs à la production de la Libye comme du Nigeria, deux pays qui ont été exemptés d'un gel de leurs extractions.

En revanche, la hausse du dollar, accentuée la semaine dernière par les prévisions d'une augmentation plus soutenue que prévue du taux directeur de la Réserve fédérale américaine, ampute le pouvoir d'achat des investisseurs utilisant d'autres devises que le billet vert.

"A plus long terme, les attentes d'une hausse des prix s'accentuent, car l'accord trouvé par l'Opep et auxquels d'autres pays producteurs se sont joints va rentrer en action à partir du mois de janvier", a rappelé Michael Hewson.

js/eg/pre