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Bonds Europe: marché stable après avoir digéré l'échec de Trump
(27.03.2017 / 18:47:09)

Paris (awp/afp) - Les taux d'emprunt en zone euro ont fini lundi la séance majoritairement stables, après avoir en grande partie digéré l'abandon vendredi de la réforme de l'assurance maladie voulue par Donald Trump.

Dans un premier temps le marché a connu une large détente, en raison du retrait de ce projet de loi, qui a généré un courant d'"aversion pour le risque" et "profité mécaniquement au marché de la dette, considéré comme plus sûr, a relevé auprès de l'AFP Nordine Naam, un stratégiste obligataire de Natixis.

Après avoir été reporté une première fois, le vote sur le projet de remplacement de la loi sur l'assurance maladie, dite "Obamacare", a finalement été annulé in extremis vendredi aux Etats-Unis, faute de majorité républicaine à la Chambre des représentants.

Mais au fil de la séance, les effets de cette nouvelle déconvenue pour le président américain se sont en partie estompés, tout comme la détente du marché obligataire, sans tarir pour autant les questions autour des futures réformes américaines.

"Le marché s'interroge sur la capacité de (Donald) Trump à aller au-delà dans la réforme fiscale, sachant qu'il avait promis monts et merveilles" en la matière, ce qui a entraîné une hausse continue des marchés boursiers depuis novembre, a ajouté M. Naam.

Donald Trump "sera-t-il en mesure de réduire les recettes fiscales massivement, comme il l'a promis, sans coupes dans les dépenses ?", a-t-il dit, résumant l'interrogation des marchés.

EUR 18H00 (17H00 GMT), le taux d'emprunt à dix ans de l'Allemagne quasiment inchangé à 0,402% contre 0,403% vendredi à la clôture du marché secondaire, où s'échange la dette déjà émise.

Le rendement de même maturité de la France a aussi terminé sans grand changement à 0,974% contre 0,985%, tout comme celui de l'Espagne à 1,698% contre 1,693%.

Celui de l'Italie a reculé un peu plus à 2,197% contre 2,224%.

En dehors de la zone euro, le taux britannique à 10 ans a reflué à 1,167% contre 1,196%.

A la clôture du marché européen, aux États-Unis, le taux à dix ans baissait à 2,375% contre 2,412%, le taux à trente ans s'établissait à 2,986% contre 3,013%, tandis que le taux à deux ans s'affichait à 1,244% contre 1,257%.

afp/rp

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Bonds Europe: détente sur le marché de la dette, gagné par l'attentisme
(28.03.2017 / 18:39:01)

Paris (awp/afp) - Les taux d'emprunt en zone euro ont connu un mouvement de détente mardi, marquant une pause dans leur tendance haussière avant d'en savoir plus sur les prochaines réformes de Donald Trump et l'évolution politique en Europe.

On assiste à "pas mal d'attentisme" sur les marchés obligataires alors que les marchés actions ont eux-mêmes "réagi assez peu au raté de l'Obamacare" en optant dans un premier temps pour la prudence avant d'avoir de nouveaux éléments sur les évolutions politiques des deux côtés de l'Atlantique, a souligné auprès de l'AFP Guillaume Truttmann, un gérant obligataire de Quilvest AM.

"On sent des marchés actions qui sont assez solides" malgré un petit mouvement initial de correction consécutif au retrait du vote sur l'assurance maladie aux Etats-Unis.

Le président Donald Trump sort d'un échec cuisant sur une réforme de l'assurance santé, qui a été retirée du vote à la dernière minute vendredi, et déplace son attention sur une réforme fiscale très attendue des marchés.

En Europe, les regards se portent sur les déclenchements imminents du "Brexit" par Londres comme d'un nouveau référendum sur l'indépendance écossaise par Edimbourg, ainsi que sur l'élection présidentielle française dont le premier tour aura lieu fin avril.

Malgré cette détente, l'amplitude d'évolution des taux d'emprunt reste toutefois limitée ces dernières séances, le marché obligataire attendant "d'avoir une direction claire sur les actions" avant de se prononcer, a estimé M. Truttmann.

"Finalement, il n'y a pas de déception sur les actifs risqués et en conséquence, on ne voit pas de catalyseur à court terme provoquant une baisse des taux européens", a résumé M. Truttmann.

Seul mouvement notable selon lui: un resserrement de l'écart (spread) entre les taux français et italiens d'une part, et celui de l'Allemagne, qui sert de référence au marché, d'autre part.

Ce resserrement, qui traduit une baisse de l'aversion pour le risque, "est lié notamment à la réduction du risque politique en Europe. La perception de ce dernier s'est un peu atténuée avec la progression d'Emmanuel Macron dans les sondages", a observé M. Truttmann, alors que les marchés craignaient jusqu'à présent la victoire d'un parti extrême à l'élection présidentielle française.

EUR 18H00 (16H00 GMT), le taux d'emprunt à dix ans de l'Allemagne a reculé à 0,388% contre 0,402% lundi à la clôture du marché secondaire, où s'échange la dette déjà émise.

Le rendement de même maturité de la France a aussi terminé en petite baisse à 0,961% contre 0,974%, tout comme celui de l'Italie, à 2,161% contre 2,197%, celui de l'Espagne finissant quasiment stable à 1,680% contre 1,688%.

En dehors de la zone euro, le taux britannique à 10 ans a en revanche progressé à 1,192% contre 1,167%.

A la clôture du marché européen, aux États-Unis, le taux à dix ans montait à 2,387% contre 2,378%, le taux à trente ans s'établissait à 2,995% contre 2,985%, tandis que le taux à deux ans s'affichait à 1,282% contre 1,253%.

afp/rp

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Bonds Europe: le marché de la dette prend acte du Brexit et poursuit sa détente
(29.03.2017 / 18:30:00)

Paris (awp/afp) - Le marché de la dette européen a poursuivi sa détente mercredi, les investisseurs prenant acte du lancement du Brexit mais sans vraiment s'en formaliser, car leur attention reste plutôt tournée vers les États-Unis.

"Le Brexit constituait le principal événement du jour, mais le marché n'a pas vraiment eu de réaction", a expliqué Jean-François Robin, un stratégiste obligataire de Natixis.

Le Royaume-Uni a officiellement lancé mercredi la procédure historique de sortie de l'Union européenne, neuf mois après un référendum qui a divisé le pays.

"De fait c'est aujourd'hui que tout commence et que nous allons vraiment pouvoir juger des conséquences de cette sortie. Les déclarations de la Première ministre ont en tous cas déjà confirmé qu'elle veut divorcer et se marier en même temps", or les responsables européens ont dit qu'il fallait d'abord négocier la sortie avant d'aborder un nouvel accord, a-t-il développé.

Mais pour le moment, "le sujet qui préoccupe surtout le marché ce sont les États-Unis et le fait que le nouveau président puisse mener à bien ses réformes. Il a promis beaucoup et délivre peu pour l'instant", a poursuivi l'expert.

"Le fait qu'il n'engage pas forcément toutes les dépenses publiques prévues" réduit les perspectives de remontée des taux directeurs de la Réserve fédérale américaine et du coup cela favorise plutôt la détente des taux d'emprunt en premier lieu aux États-Unis, mais cela se répercute aussi en Europe, a-t-il expliqué.

En outre en Europe, alors que les investisseurs commençaient à imaginer une posture moins accommodante de la Banque centrale européenne, "les derniers signaux en provenance de l'institution semblent plutôt dire qu'il est trop tôt pour s'engager dans un resserrement", ce qui tire aussi les rendements à la baisse, a-t-il complété.

EUR 18H00 (16H00 GMT), le taux d'emprunt à dix ans de l'Allemagne a reculé à 0,344% contre 0,388% mardi à la clôture du marché secondaire, où s'échange la dette déjà émise.

Celui de la France a suivi la même voie, terminant à 0,932% contre 0,961%, tout comme celui de l'Italie à 2,137% contre 2,161% et celui de l'Espagne à 1,643% contre 1,680%.

En dehors de la zone euro, le taux britannique à 10 ans a aussi reflué à 1,150% contre 1,192%.

A la clôture du marché européen, aux États-Unis, le taux à dix ans baissait à 2,390% contre 2,418%, le taux à trente ans reculait à 2,999% contre 3,025%, tandis que le taux à deux ans s'affichait à 1,274% contre 1,302%.

afp/rp

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Bonds Europe: le marché fait une pause après plusieurs séances de détente
(30.03.2017 / 18:30:00)

Paris (awp/afp) - Le marché de la dette en zone euro a peu bougé jeudi, marquant une pause après plusieurs jours de détente, à l'issue d'une séance sans grandes surprises sur le plan macroéconomique.

"Le marché a été très calme aujourd'hui. Le déclenchement du Brexit hier n'a eu aucun impact et les chiffres publiés aujourd'hui" n'ont pas réservé de surprises, "du coup les mouvements ont été limités", a souligné Laurent Geronimi, directeur de la gestion taux de Swiss Life Banque Privée.

Aux Etats-Unis, la croissance économique a été légèrement révisée en hausse au 4e trimestre, confirmant néanmoins pour 2016 la plus faible expansion depuis cinq ans.

En zone euro, la confiance économique est restée quasiment stable en mars, pour le troisième mois consécutif.

"Le marché obligataire est entré dans une phase de temporisation en attendant les prochaines grandes échéances et notamment le premier tour de la présidentielle française", a poursuivi l'expert.

A ce sujet, "le marché a trouvé en quelque sorte sa vitesse de croisière, avec un écartement (spread) entre le taux d'emprunt de la France et celui de l'Allemagne" - qui fait référence sur le marché - "autour de 0,6 point de pourcentage, ce qui correspond à l'incertitude habituelle en période électorale", a observé M. Geronimi.

Le taux d'emprunt français a connu un pic de tension en février, lié à la montée des inquiétudes autour de la poussée dans les sondages du Front national (FN).

Selon M. Geronimi, les investisseurs ont par ailleurs déjà "bien digéré le relèvement des taux directeurs de la Réserve fédérale américaine (Fed)".

EUR 18H00 (16H00 GMT), le taux d'emprunt à dix ans de l'Allemagne a fini quasi stable à 0,333% contre 0,344% mercredi à la clôture du marché secondaire, où s'échange la dette déjà émise.

Celui de la France a également terminé proche de l'équilibre à 0,943% contre 0,932%, tout comme celui de l'Italie à 2,148% contre 2,137% et celui de l'Espagne à 1,649% contre 1,643%.

En dehors de la zone euro, le taux britannique à 10 ans s'est détendu à 1,121% contre 1,150%.

A la clôture du marché européen, aux États-Unis, le taux à dix ans montait à 2,409% contre 2,377%, tout comme le taux à trente ans à 3,023% contre 2,986%, tandis que le taux à deux ans s'affichait à 1,274% contre 1,270%.

afp/rp

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Bonds Europe: le marché reprend son souffle après plusieurs séances de détente
(31.03.2017 / 18:37:07)

Paris (awp/afp) - Le marché de la dette en zone euro s'est un peu tendu vendredi après plusieurs séances de baisse des taux engendrées notamment par des informations liées à la poursuite de la politique monétaire de la BCE (Banque centrale européenne).

Mercredi, le marché avait accueilli par une forte baisse des taux des informations de presse "qui proviendraient de la Banque centrale européenne", selon lesquelles elle continuerait (...) à garder cette politique ultra-accommodante", a expliqué à l'AFP Eliezer Ben Zimra, gérant allocation d'actifs et dettes souveraines pour Edmond de Rothschild.

En outre, les chiffres de l'inflation en zone euro publiés ce vendredi, même s'ils ont été un peu moins bons que prévu, ne "sont pas si mal", a jugé M. Ben Zimra, estimant que cela justifiait aussi le mouvement de consolidation des taux d'emprunt observé ce vendredi.

Par ailleurs, l'inflation aux Etats-Unis a atteint la cible de la Réserve fédérale américaine (Fed) en février, avec une progression de 2,1% sur un an. Ce chiffre est scruté par la Fed dans ses décisions de politique monétaire.

Enfin, on a assisté à "9 milliards d'émissions sur de la dette italienne" jeudi, a expliqué M. Ben Zimra.

Aussi, "le marché prend un peu de temps pour digérer tout cela", a-t-il poursuivi.

Concernant le risque politique en Europe, qui avait un temps fortement inquiété le marché obligataire, M. Ben Zimra a souligné que "la perception des marchés a en partie écarté ce risque".

Les investisseurs ont "un peu moins peur d'un éclatement de la zone euro via l'élection de Marine Le Pen", la candidate du Front national (FN), lors de l'élection présidentielle française, a-t-il poursuivi, ajoutant toutefois que la plus grande prudence restait de mise.

Le marché anticipe un deuxième tour confrontant Marine Le Pen avec soit Emmanuel Macron, soit François Fillon, "mais si par exemple Marine Le Pen arrive plus haut que ce qui est aujourd'hui attendu dans les sondages, les marchés pourraient reprendre peur", a ajouté M. Ben Zimra.

EUR 18H00 (16H00 GMT), le taux d'emprunt à dix ans de l'Allemagne a reflué à 0,328% contre 0,333% jeudi à la clôture du marché secondaire, où s'échange la dette déjà émise.

Celui de la France a à l'inverse terminé en hausse à 0,970% contre 0,943%, tout comme celui de l'Espagne à 1,667% contre 1,649%.

Le taux d'emprunt à dix ans de l'Italie a suivi la même tendance à 2,318% contre 2,148%, ce fort mouvement étant lié à des facteurs techniques, avec un changement de la base de référence qui sert à calculer ce taux.

En dehors de la zone euro, le taux britannique à 10 ans a fini à 1,139% contre 1,121%.

A la clôture du marché européen, aux États-Unis, le taux à dix ans reculait à 2,405% contre 2,420%, tout comme le taux à trente ans à 3,036% contre 3,034%, tandis que le taux à deux ans s'affichait à 1,254% contre 1,282%.

afp/rp

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Bonds Europe: le marché en ordre dispersé alors que la BCE réduit ses achats
(03.04.2017 / 18:37:57)

Paris (awp/afp) - Les taux d'emprunt se sont dans l'ensemble détendus lundi en zone euro, même si les investisseurs ont surtout privilégié la dette allemande alors que la Banque centrale européenne (BCE) a entamé ce lundi la réduction de son programme d'achats d'actifs.

Comme elle l'avait annoncé lors de sa réunion de décembre, l'institution de Francfort va ramener ses rachats d'obligations de 80 milliards d'euros par mois à 60 milliards d'euros mensuels jusqu'à la fin de l'année.

"C'est le premier jour où nous allons voir ce que fait la BCE" en termes d'achats, explique à l'AFP Jean-François Robin, un stratégiste obligataire de Natixis.

Dans ces nouvelles conditions, la dette allemande a été privilégiée par les investisseurs, qui estiment que "cette nouvelle mesure va davantage profiter à l'Allemagne qu'aux autres pays", selon M. Robin.

"Il y a l'idée que l'Allemagne résistera bien car on manque de titres allemands dans les prochains mois", commente-t-il.

Par ailleurs, le membre du directoire de la BCE Benoît Coeuré a appelé lundi les Etats à se "préparer à une hausse des taux d'intérêt" à long terme, lors d'une conférence à Paris.

"Quand on commence à se poser la question de la fin des politiques monétaires des banques centrales, cela signifie qu'il va y avoir une hausse des taux. Or, l'Italie est le pays le plus fragilisé par une hausse des taux. Le marché est en train de vendre un peu de dette italienne", analyse M. Robin.

Par ailleurs, il y avait de nouveau quelques "inquiétudes concernant la France", alors que l'élection présidentielle se rapproche. Cela a notamment entraîné un creusement de l'écart (spread) entre le taux d'emprunt allemand à dix ans et le taux français.

Enfin, il y a "toujours des émissions d'obligations qui peuvent expliquer ici ou là" les mouvements, ajoute M. Robin.

La séance a par ailleurs été animée par plusieurs statistiques, notamment aux Etats-Unis, où l'activité dans le secteur manufacturier a légèrement ralenti son rythme de progression en mars.

Les dépenses de construction dans le pays ont atteint leur plus haut niveau depuis près de onze ans, selon les données du département du Commerce publiées lundi.

En revanche, les grands constructeurs automobiles américains ont annoncé lundi avoir vendu pour la plupart moins de voitures neuves qu'espéré en mars.

En zone euro, la croissance du secteur manufacturier a continué d'accélérer en mars, au plus haut depuis quasiment six ans.

EUR 18H00 (16H00 GMT), le taux d'emprunt à dix ans de l'Allemagne a reflué à 0,277% contre 0,328% vendredi à la clôture du marché secondaire, où s'échange la dette déjà émise.

Celui de la France s'est très légèrement détendu à 0,951% contre 0,970%, tandis que celui de l'Espagne a également baissé à 1,643% contre 1,667%.

Le taux d'emprunt à dix ans de l'Italie a à l'inverse un peu monté à 2,323% contre 2,318%.

En dehors de la zone euro, le taux britannique à 10 ans a reculé à 1,064% contre 1,139%.

A la clôture du marché européen, aux États-Unis, le taux à dix ans reculait à 2,334% contre 2,387%, tout comme le taux à trente ans à 2,967% contre 3,009%, tandis que le taux à deux ans s'affichait à 1,234% contre 1,254%.

afp/rp

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Bonds Europe: le marché se détend nettement sur fond d'aversion au risque
(04.04.2017 / 18:30:00)

Paris (awp/afp) - Les taux d'emprunt ont poursuivi leur mouvement de détente mardi en zone euro, les investisseurs plébiscitant le marché obligataire, considéré comme un actif refuge, dans un contexte d'aversion au risque prononcé.

"Les taux baissent de manière généralisée, surtout en Europe", poursuivant le mouvement d'achat amorcé dès lundi sur le marché obligataire, a commenté auprès de l'AFP Guillaume Rigeade, gérant allocation d'actifs et dettes souveraines chez Edmond de Rothschild Asset Management.

Les investisseurs se tournent en effet vers les valeurs refuges, à l'image des dettes souveraines, alors que les actifs plus risqués, comme les actions, souffrent depuis le début de la semaine.

Ce mouvement d'aversion au risque a plusieurs explications, selon M. Rigeade, qui cite la dégradation de la note de l'Afrique du Sud, l'attentat dans le métro de Saint-Pétersbourg ou encore des chiffres macroéconomiques décevants publiés aux Etats-Unis lundi.

L'activité dans le secteur manufacturier a légèrement ralenti son rythme de progression en mars outre-Atlantique tandis que les ventes de voitures neuves ont été bien moins importantes que prévu le mois dernier pour la plupart des grands constructeurs automobiles américains.

En outre, "on s'approche des élections en France, ce qui ramène un peu d'incertitude", a ajouté M. Rigeade.

Ce mardi soir doit avoir lieu le premier débat entre les onze candidats à la présidentielle française à trois semaines du premier tour du scrutin.

Par ailleurs, le membre du directoire de la Banque centrale européenne (BCE), Benoît Coeuré, qui s'exprimait lundi lors d'une conférence à Paris, a expliqué l'attractivité actuelle exercée par les taux allemands, en particulier le taux d'emprunt à deux ans, en disant que ce n'était pas "juste lié au risque politique" mais aussi à des éléments structurels d'offre et de demande, a souligné M. Rigeade.

EUR 18H00 (16H00 GMT), le taux d'emprunt à dix ans de l'Allemagne a reflué à 0,257%, après avoir atteint en séance 0,237%, un plus bas depuis début mars, contre 0,277% lundi à la clôture du marché secondaire, où s'échange la dette déjà émise.

Celui de la France a suivi le même mouvement, à 0,927% contre 0,951%, après être descendu jusqu'à 0,892%, un minimum depuis début mars également, tandis que celui de l'Espagne a également baissé à 1,617% contre 1,643%.

Le taux d'emprunt à dix ans de l'Italie a aussi reflué à 2,276% contre 2,323%.

En dehors de la zone euro, le taux britannique à 10 ans est resté quasiment stable à 1,067% contre 1,064%.

A la clôture du marché européen, aux États-Unis, le taux à dix ans montait à 2,353% contre 2,319%, tout comme le taux à trente ans à 2,990% contre 2,953%, tandis que le taux à deux ans s'affichait à 1,250% contre 1,226%.

afp/rp

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Bonds Europe: le marché de la dette sans direction avant la Fed
(05.04.2017 / 18:52:21)

PARIS (awp/afp) - Les taux d'emprunt ont peu évolué mercredi en zone euro, après plusieurs séances de recul, les investisseurs restant prudents dans un contexte macroéconomique toujours incertain, malgré de bons indicateurs publiés des deux côtés de l'Atlantique.

"Globalement, on a quand même des bons chiffres de l'emploi encore aux Etats-Unis, donc toute la dynamique de l'économie américaine se poursuit", ce qui a été salué par les marchés actions, a observé auprès de l'AFP Jean-François Robin, un stratégiste obligataire de Natixis.

Les créations d'emplois dans le secteur privé aux Etats-Unis ont progressé en mars, s'établissant à 263.000 alors que les analystes s'attendaient à 175.000, selon des chiffres publiés mercredi par la société de services informatiques ADP.

Mais les marchés actions, qui avaient accueilli ces statistiques avec enthousiasme, ne sont finalement pas parvenus à dépasser leur réserve, échaudés par un léger ralentissement de l'activité dans les services en mars, et surtout par une progression inattendue des stocks de pétrole brut, qui ont signé un nouveau record.

Le marché obligataire a finalement profité en fin de séance de cette fébrilité retrouvée, qui a mis un terme au mouvement de tension des taux d'emprunt observé en début d'après-midi.

Par ailleurs, le gouverneur de la banque centrale allemande, Jens Weidmann, "suggère lui que si les achats de titres ("quantitative easing") pouvaient s'arrêter d'ici un an, ce serait bien", ce qui "a tendance tout de même à peser sur les titres allemands plus que sur le reste", ces derniers s'étant finalement stabilisés après avoir nettement reculé les deux séances précédentes, a noté M. Robin.

"Le moment se rapproche, de mon point de vue, de ne plus appuyer sur la pédale d'accélérateur, mais de lever le pied" en matière de politique monétaire expansionniste, a déclaré M. Weidmann dans une interview à l'hebdomadaire "Die Zeit" publiée en ligne ce mercredi.

"Je saluerais le fait qu'il n'y ait plus du tout d'achats d'obligations d'ici un an", a-t-il poursuivi.

Le marché obligataire, considéré comme une valeur refuge, profitait en outre toujours des incertitudes entourant le résultat de l'élection présidentielle française même si le taux d'emprunt français à dix ans a bien résisté.

Selon M. Robin, cette bonne tenue est imputable à "la confirmation que finalement Marine Le Pen n'a pas été vue comme l'une des grandes gagnantes" du débat entre les onze candidats à l'élection présidentielle française de mardi soir, "ce qui soutient plutôt la dette française".

Mais le principal rendez-vous du jour aura lieu après la clôture des marchés européens avec la publication des minutes du dernier Comité de politique monétaire de la Réserve fédérale américaine (FOMC).

"Pour l'instant, le marché n'anticipe pas grand-chose sur la prochaine réunion de la Fed en juin", a souligné M. Robin, mais il "pourrait redevenir nerveux" selon les éclaircissements apportés par la banque centrale américaine, a-t-il complété.

EUR 18H00 (16H00 GMT), le taux d'emprunt à dix ans de l'Allemagne a fini quasiment à l'équilibre à 0,258%, contre 0,257% mardi à la clôture du marché secondaire, où s'échange la dette déjà émise.

Celui de la France a suivi le même mouvement, à 0,923% contre 0,927% tandis que celui de l'Espagne s'est également stabilisé à 1,620% contre 1,617%, de même que celui de l'Italie, à 2,271% contre 2,276%.

En dehors de la zone euro, le taux britannique à 10 ans s'est en revanche nettement tendu à 1,092% contre 1,067%.

A la clôture du marché européen, aux États-Unis, le taux à dix ans restait quasi stable à 2,359% contre 2,361%, tout comme le taux à trente ans à 3,001% contre 3,000%, tandis que le taux à deux ans s'affichait à 1,254% contre 1,252%.

afp/rp

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Bonds Europe: le marché temporise, interrogations sur les politiques monétaires
(06.04.2017 / 18:57:55)

Paris (awp/afp) - Les taux d'emprunt ont fini globalement stables jeudi en zone euro, le marché temporisant sur fond d'interrogations quant aux politiques monétaires des deux côtés de l'Atlantique.

La journée a été essentiellement marquée par "le débat au sein de la Banque centrale européenne sur le calendrier de la discussion" sur la fin de sa politique accommodante, a expliqué à l'AFP Nicolas Forest, directeur de la gestion obligataire de Candriam.

"Cela explique une petite volatilité et un peu de turbulence sur le marché de la dette" ce jeudi, a-t-il estimé.

Mercredi, le président de la Bundesbank Jens Weidmann avait en effet de nouveau appelé à une sortie prochaine des rachats de dette publique par la BCE, plus de deux ans après le lancement de cette mesure controversée pour soutenir l'inflation.

En réaction à des spéculations sur un changement de cap monétaire, le président de la BCE Mario Draghi a répliqué ce jeudi que la BCE n'avait pas l'intention de relever ses taux d'intérêt avant la fin de son programme d'achats d'actifs.

Selon M. Forest, Mario Draghi a "montré qu'il voulait calmer le jeu" et maintenir les taux bas face "aux faucons qui plaident pour un resserrement plus rapide."

Les propos de M. Draghi ont été confortés quelques heures plus tard par la publication du compte-rendu de la dernière réunion de politique monétaire de la BCE.

Tout en jugeant que les perspectives économiques dans la zone euro s'améliorent, une "large majorité" du conseil des gouverneurs a en effet considéré qu'il était trop tôt pour modifier le discours sur les orientations de la politique monétaire, souligne le document.

Aux Etats-Unis également l'action de la Réserve fédérale américaine était source de questions, au lendemain de la publication du compte-rendu de sa dernière réunion de politique monétaire.

Celle-ci en effet débattu de la réduction de son bilan, composé d'actifs rachetés en masse pour soutenir l'activité, annonçant ainsi prudemment la fin de son soutien monétaire exceptionnel.

"Cela reflète le fait qu'il y a un débat interne au sein des politiques monétaires, qui est logique" dans un environnement macroéconomique qui s'améliore, a résumé M. Forest.

EUR 18H00 (16H00 GMT), le taux d'emprunt à dix ans de l'Allemagne a fini quasiment à l'équilibre à 0,263% contre 0,258% mercredi à la clôture du marché secondaire, où s'échange la dette déjà émise.

Celui de la France a un peu reflué à 0,899% contre 0,923%. Celui de l'Italie est resté stable, à 2,270% contre 2,271%, tandis que le taux d'emprunt à dix ans de l'Espagne s'est un peu tendu à 1,632% contre 1,620%, en raison notamment d'émission de nouveaux titres dans la matinée.

En dehors de la zone euro, le taux britannique à 10 ans a fini quasiment stable à 1,099% contre 1,092%.

A la clôture du marché européen, aux États-Unis, le taux à dix ans montait un peu à 2,362% contre 2,335%, tout comme le taux à trente ans à 3,014% contre 2,986%, tandis que le taux à deux ans s'affichait à 1,250% contre 1,234%.

afp/rp

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Bonds Europe: détente en raison d'incertitudes géopolitiques
(07.04.2017 / 18:37:14)

Paris (awp/afp) - Les taux d'emprunt en zone euro se sont dans l'ensemble détendus vendredi, le marché bénéficiant d'un regain d'appétit pour la dette sur fond d'incertitudes géopolitiques, lors d'une séance par ailleurs riche en actualités.

Cette détente est due à une conjonction de facteurs, notamment à des déclarations de la Banque centrale européenne (BCE) jeudi, souligne auprès de l'AFP Eliezer Ben Zimra, gérant allocation d'actifs et dettes souveraines pour Edmond de Rothschild.

Dans un contexte de spéculations sur un changement de cap monétaire de la BCE, son président Mario Draghi a en effet indiqué "qu'il n'y avait toujours pas de signe tangible de reprise de l'inflation en zone euro, et que du coup il n'y avait pas à attendre de changement de la politique monétaire qui est conduite", poursuit le spécialiste.

Dans la foulée, commente-t-il, "les marchés, qui s'attendaient à une politique un peu moins accommodante, ont racheté des obligations et les taux se sont détendus", le taux d'emprunt allemand à dix ans, qui sert de référence, retrouvant son plus bas niveau depuis fin février.

Par ailleurs, les incertitudes politiques ont pu pousser les investisseurs à se tourner vers des actifs comme la dette, jugés plus sûrs, au lendemain de tirs de missiles par l'armée américaine contre une base aérienne du régime syrien.

"Les frappes américaines en Syrie ont généré un peu de volatilité en début de séance", note ainsi le gérant.

Enfin, le marché a eu une salve de statistiques à digérer, avec comme point d'orgue les chiffres de l'emploi américain.

Si le taux de chômage est tombé à son niveau d'avant la crise financière, le plus bas en 10 ans, les créations d'emplois ont en revanche nettement faibli.

"Le marché est un peu déçu par les créations d'emplois, néanmoins les chiffres sont bons avec un taux de participation qui reste stable et des hausses de salaires conformes aux attentes, ce sont des chiffres convenables et dans la droite ligne des mois précédents", résume M. Ben Zimra

EUR 18H00 (16H00 GMT), le taux d'emprunt à dix ans de l'Allemagne a fini en recul à 0,228% contre 0,263% jeudi à la clôture du marché secondaire, où s'échange la dette déjà émise.

Celui de la France s'est stabilisé à 0,893% contre 0,899%, tandis que celui de l'Italie a nettement baissé à 2,220% contre 2,270%, tout comme le taux d'emprunt à dix ans de l'Espagne qui a décliné à 1,614% contre 1,632%.

La Grèce est par ailleurs revenue sur le devant de la scène. Après des mois de discussions avec ses bailleurs de fond (zone euro et FMI), Athènes s'est entendue avec ses créanciers sur les réformes qu'elle doit encore faire pour parvenir à un accord. Dans la foulée, le taux d'emprunt grec à dix ans s'est très nettement replié à 6,864% contre 7,126% la veille.

En dehors de la zone euro, le taux britannique à 10 ans a aussi reflué à 1,075% contre 1,099%.

A la clôture du marché européen, aux États-Unis, le taux à dix ans se détendait à 2,328% contre 2,341%, comme le taux à trente ans qui reculait à 2,970% contre 2,986%, tandis que le taux à deux ans s'affichait à 1,246% contre 1,238%.

afp/buc

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Re : Bonds... le marché de la dette au quotidien

Bonds Europe: le marché de nouveau sous le coup des risques politiques
(10.04.2017 / 18:30:00)

Paris (awp/afp) - Les taux d'emprunt en zone euro ont évolué en ordre dispersé lundi, celui de l'Allemagne s'étant détendu, contrairement à ceux de la France et l'Italie qui ont pâti de la résurgence des craintes politiques.

Le mouvement de baisse du taux allemand est "clairement lié aujourd'hui au rôle d'actif sans risque, de valeur refuge que jouent ces obligations face aux craintes qui ressurgissent à deux semaines des élections françaises, qui plus est avec la percée de Jean-Luc Mélenchon dans les sondages", a souligné auprès de l'AFP Guillaume Truttmann, un gérant obligataire de Quilvest AM.

La résurgence du risque de "voir un deuxième tour un peu surprise", qui verrait l'arrivée de deux candidats anti-européens, ce que les marchés redoutent, entraînait à l'inverse une tension sur le taux français à dix ans, mais également sur le taux italien, a-t-il complété.

"L'Italie et la France, dans cette période de stress politique, évoluent souvent ensemble", a expliqué M. Truttmann, alors que le taux espagnol, qui a peu varié, est davantage décorrelé de ce mouvement.

- Prudence des investisseurs étrangers -

"Les étrangers sont très prudents sur la dette souveraine française à l'approche des élections" et ces mouvements peuvent être accentués au gré des sondages, a-t-il complété.

Selon le Financial Times, les investisseurs japonais ont en effet nettement accru en février leurs ventes de titres de dette française, se délestant de quelque 13,4 milliards d'euros d'obligations, échaudés par la progression dans les sondages de la candidate du Front national.

"Le mouvement de détente" observé sur le taux allemand est par ailleurs "dans la lignée des dernières semaines, avec certains éléments déclencheurs comme par exemple les chiffres d'inflation en Europe ou la baisse du pétrole", a ajouté l'expert.

Selon lui, les déclarations du président de la Banque centrale européenne (BCE) qui a laissé entendre que la remontée des taux n'interviendrait pas avant la fin du programme de rachats d'actifs ont également participé de ce mouvement.

EUR 18H00 (16H00 GMT), le taux d'emprunt à dix ans de l'Allemagne a fini en recul à 0,207% contre 0,228% vendredi à la clôture du marché secondaire, où s'échange la dette déjà émise.

Celui de la France est monté en revanche à 0,931% contre 0,893%, tandis que celui de l'Italie a progressé à 2,241% contre 2,220%.

Le taux d'emprunt à dix ans de l'Espagne a pour sa part fini quasiment inchangé à 1,613% contre 1,614%.

En dehors de la zone euro, le taux britannique à 10 ans a aussi très peu bougé à 1,077% contre 1,075%.

A la clôture du marché européen, aux États-Unis, le taux à dix ans se détendait à 2,351% contre 2,382%, comme le taux à trente ans qui reculait à 2,978% contre 3,008%, tandis que le taux à deux ans s'affichait à 1,264% contre 1,286%.

afp/rp

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Re : Bonds... le marché de la dette au quotidien

Bonds Europe: le risque politique français continue à tendre le marché
(11.04.2017 / 18:30:00)

Paris (awp/afp) - Les taux d'emprunt en zone euro ont poursuivi leur mouvement de tension mardi, à l'exception de celui de l'Allemagne qui s'est stabilisé, le risque politique français continuant à susciter la défiance des investisseurs.

On a assisté à "une petite tension sur les taux allemands aujourd'hui", alors que les obligations allemandes avaient profité la veille d'une forte demande, a remarqué auprès de l'AFP Guillaume Rigeade, gérant allocation d'actifs et dettes souveraines chez Edmond de Rothschild Asset Management.

"Le mouvement, qui s'était engagé ces derniers jours, de baisse des taux allemands" était lié à "un regain de la matérialisation du risque politique en France" avec un accroissement de l'écart (spread) entre le taux allemand à dix ans et les autres obligations souveraines de même échéance, a-t-il complété.

La légère tension du taux allemand, qui a été de courte durée toutefois puisque celui-ci a fini stable, s'explique par "des chiffres économiques ce (mardi) matin qui étaient encore bons".

Le moral des investisseurs en Allemagne s'est en effet très fortement amélioré en avril, bien davantage qu'anticipé par les analystes, pour atteindre son plus haut niveau depuis l'été 2015, a montré mardi le baromètre calculé par l'institut ZEW.

Ce nouveau signal positif pour l'économie européenne, dont les signes de reprise se multiplient, a tendance à redonner confiance aux investisseurs, qui se tournent alors davantage vers les marchés actions.

Même de façon générale, l'aversion au risque demeure, selon M. Rigeade, ce qui a tendance à favoriser les dettes souveraines et en particulier celle de l'Allemagne, considérée comme l'actif refuge par excellence.

Concernant la France et les taux des pays les plus fragiles de la zone euro, qui suivent traditionnellement le même mouvement, le marché obligataire va "être très volatil dans les prochains jours au gré des sondages" sur l'élection française, a expliqué M. Rigeade.

"Plus les sondages montreront une probabilité plus forte pour Jean-Luc Mélenchon ou pour un éventuel second tour opposant Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon, plus les marchés vont se faire peur et donc cela va se traduire par une remontée des spreads (écarts de taux avec l'Allemagne, NDLR) sur la France", a-t-il estimé.

EUR 18H00 (16H00 GMT), le taux d'emprunt à dix ans de l'Allemagne a fini à l'équilibre à 0,204% contre 0,207% lundi à la clôture du marché secondaire, où s'échange la dette déjà émise.

Celui de la France est monté en revanche à 0,964% contre 0,931%, tout comme celui de l'Italie qui a progressé à 2,281% contre 2,241% et celui de l'Espagne qui a grimpé à 1,644% contre 1,613%.

En dehors de la zone euro, le taux britannique à 10 ans a en revanche reculé à 1,053% contre 1,077%.

A la clôture du marché européen, aux États-Unis, le taux à dix ans se détendait à 2,303% contre 2,366%, comme le taux à trente ans qui reculait à 2,934% contre 2,990%, tandis que le taux à deux ans s'affichait à 1,236% contre 1,274%.

afp/rp

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Re : Bonds... le marché de la dette au quotidien

Bonds Europe: le marché de la dette en ordre dispersé, détente pour la France
(12.04.2017 / 18:30:00)

Paris (awp/afp) - Le marché de la dette européen a fini en ordre dispersé mercredi, les taux d'emprunt français enregistrant pour leur part une nette détente après deux jours de tensions liées aux incertitudes autour de la présidentielle.

"La dette française est celle qui se détend le plus aujourd'hui (mercredi)", a souligné Nordine Naam, un stratégiste de Natixis.

Selon lui, "le marché semble surtout se diriger vers une certaine léthargie avant le long week-end de Pâques avec des investisseurs peu enclins à prendre des positions tranchés".

"Le marché reste néanmoins méfiant car les écarts entre les candidats (à l'élection présidentielle) dans les sondages sont très serrés" et les investisseurs restent sous le coup des grosses surprises lors du référendum en faveur du Brexit et de la victoire de Donald Trump, a-t-il complété.

A dix jours du premier tour de la présidentielle française, les investisseurs surveillent étroitement les sondages, et la montée du candidat de la gauche radicale Jean-Luc Mélenchon, qui génère de nouvelles incertitudes sur l'issue du scrutin.

Les quelques indicateurs du jour n'ont par ailleurs pas eu d'impact sur le marché.

EUR 18H00 (16H00 GMT), le taux d'emprunt à dix ans de la France a reculé à 0,934% contre 0,964% mardi à la clôture du marché secondaire, où s'échange la dette déjà émise.

Le rendement de même maturité de l'Italie a pour sa part progressé à 2,300% contre 2,281%, tout comme celui de l'Espagne à 1,670% contre 1,644%.

Celui de l'Allemagne a pour sa part fini quasiment inchangé à 0,198% contre 0,204%.

En dehors de la zone euro, le taux britannique à 10 ans a aussi peu bougé à 1,050% contre 1,053%.

A la clôture du marché européen, aux États-Unis, le taux à dix ans se détendait légèrement à 2,284% contre 2,296%, le taux à trente ans évoluait à 2,926% contre 2,929%, tandis que le taux à deux ans s'affichait à 1,226% contre 1,234%.

afp/rp

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Re : Bonds... le marché de la dette au quotidien

L'Arabie lève 9 mrd USD pour sa 1ère émission en obligations islamiques
(13.04.2017 / 12:30:00)

Ryad (awp/afp) - L'Arabie saoudite a annoncé jeudi avoir levé 9 milliards de dollars (8,45 milliards euros) pour sa première émission d'obligations islamiques, ou "sukuks", une initiative qui pourrait réduire la pression sur ses réserves en devises à l'étranger.

Le royaume s'était adressé en octobre au marché conventionnel international pour s'endetter pour la première fois en levant 17,5 milliards de dollars dans une émission obligataire.

L'Arabie saoudite avait également émis des obligations sur le marché local et puisé dans ses réserves en devises, dans le cadre d'efforts visant à réformer son économie et combler ses déficits budgétaires causés par l'effondrement des cours du brut depuis 2014.

"Le ministère des Finances a enregistré (...) pour la première émission internationale de son programme de sukuks un carnet de commandes d'investisseurs de plus de 33 milliards de dollars, ce qui témoigne de la solidité de l'économie saoudienne", a rapporté l'agence officielle SPA.

Les obligations islamiques seront émises en deux tranches de 4,5 milliards de dollars chacune, l'une venant à maturation en 2022 et l'autre en 2027, a ajouté l'agence.

Les sukuk sont des obligations compatibles avec la charia (loi islamique) qui interdit les intérêts bancaires. Ils associent les investisseurs aux gains d'un investissement donné.

L'Arabie saoudite, premier exportateur mondial de brut, a prévu pour 2017 un déficit budgétaire de 53 milliards de dollars, contre un déficit de 79 milliards de dollars l'an dernier, qui avait conduit le gouvernement à comprimer ses dépenses publiques et à geler des projets d'infrastructure.

Dans une étude publiée en mars, la banque Jadwa Investment a indiqué que les réserves en devises du royaume, y compris les titres, les dépôts bancaires et l'or, avaient touché un plus bas en six ans.

Ces réserves ont chuté à 514 milliards de dollars en février, en baisse de 10 milliards de dollars par rapport à janvier et atteignant leur plus bas niveau depuis août 2011, selon l'étude.

"Toute nouvelle émission internationale d'obligations, ou même une émission de sukuk, devrait réduire la pression sur les retraits des réserves en devises étrangères", conclut l'étude.

afp/rp

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Re : Bonds... le marché de la dette au quotidien

Bonds Europe: repli des dettes allemandes et française face aux incertitudes
(13.04.2017 / 18:30:11)

Paris (awp/afp) - Les taux d'emprunts allemands et français ont connu une petite détente jeudi, les incertitudes géopolitiques poussant les investisseurs vers ces actifs refuge, les pays les moins solides connaissant eux une tension.

"La détente des taux d'emprunts" des pays européens les plus solides "est liée à un mouvement d'aversion pour le risque sur un marché où les questions géopolitiques prédominent", a expliqué à l'AFP Axel Botte, un stratégiste de Natixis AM.

"Les questions de la Syrie, des relations russo-américaines ou sino-américaines sont assez déroutantes pour les marchés qui dans le doute" trouvent refuge du côté des obligations des pays considérés comme les plus sûrs, a-t-il complété.

La recrudescence des craintes géopolitiques, après l'attaque aérienne américaine sur une base syrienne la semaine dernière et l'envoi de plusieurs navires de guerre américains vers la péninsule coréenne, a provoqué un regain de prudence sur les marchés cette semaine.

Jeudi, le président américain Donald Trump a plaidé pour une entente entre les États-Unis et la Russie, malgré une rencontre glaciale à Moscou entre les chefs des diplomaties des deux puissances nucléaires dont les relations sont "au plus bas".

Pour ce qui concerne l'élection présidentielle française, à 10 jours du premier tour, les investisseurs suivent attentivement les sondages et "cela réactive des positionnements" prudents", a également noté l'expert.

La montée de Jean-Luc Mélenchon dans les sondages a notamment occasionné des tensions sur la dette française ces jours-ci.

Au niveau des statistiques, les publications de la semaine "n'ont pas apporté beaucoup de nouveautés", a par ailleurs observé M. Botte.

EUR 18H00 (16H00 GMT), le taux d'emprunt à dix ans de l'Allemagne a reculé à 0,187% contre 0,198%, jeudi à la clôture du marché secondaire, où s'échange la dette déjà émise.

Celui de la France a également reculé à 0,918% contre 0,934%.

Le rendement de même maturité de l'Italie a suivi le cheminement inverse finissant à 2,317% contre 2,300%, tout comme celui de l'Espagne à 1,707% contre 1,670%x.

En dehors de la zone euro, le taux britannique à 10 ans a progressé à 1,043% contre 1,050%.

A la clôture du marché européen, aux États-Unis, le taux à dix ans se détendait à 2,250% contre 2,239%, le taux à trente ans évoluait à 2,903% contre 2,886%, tandis que le taux à deux ans s'affichait à 1,209% contre 1,202%.

afp/rp

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