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Re : Recommandations des analystes pour 2017

ourse 2017 : les actions recommandées par Société Générale

Les stratèges de la banque anticipent une année favorable aux actions, mais un possible trou d'air au premier trimestre. Ils recommandent de nombreuses valeurs à l'achat.

Les stratèges de la Société Générale prévoient une année 2017 plus favorable aux actions, grâce à une croissance économique plus soutenue, une remontée de l’inflation et des entreprises plus actives sur le terrain des rachats d’actions et des OPA.

De nombreuses incertitudes politiques au premier semestre pourraient toutefois peser sur les cours en début d’année, avec la prise de pouvoir de Donald Trump et les élections françaises en mai prochain. Un sursaut protectionniste de la part des Américains représente le principal risque à venir.

Un CAC 40 à 5.000 points en fin d'année

Ainsi, la banque anticipe un S&P 500 à 2.400 points dans un an, mais à 2.100 points à la fin du premier trimestre 2017. Le CAC 40 est attendu à 5.000 points fin 2017, mais à 4.300 dans trois mois. Le Stoxx 600 européen est prévu à 370 points dans un an, mais à 325 dans trois mois.

Les actions américaines seront soutenues en 2017 par les dépenses d’infrastructures, les baisses d’impôts et les rapatriements de cash aux Etats-Unis des entreprises qui ont accumulé des liquidités à l’étranger. Mais des valorisations élevées et le renchérissement du coût de la dette vont freiner l’ascension des cours.

En Europe, la perspective des élections en France en mai prochain et en Allemagne à l’automne seront sources de stress, mais elles pourraient finalement déboucher sur des baisses d’impôts. En revanche, le Brexit, engendrant moins de croissance et plus d’inflation,  ne parait pas encore intégré dans les cours des valeurs britanniques.

La remontée des taux d’intérêt encourage les experts de la Société Générale à privilégier les Bourses du cœur de l’Europe (Allemagne, France) au détriment de la périphérie (Italie, Espagne) et d’éviter la Suisse, dont les valeurs sont sensibles à l’évolution des rendements obligataires.

Priorité aux valeurs décotées

La banque privilégie les valeurs décotées (« value ») et délaisse des valeurs de croissance. La grande rotation devrait se poursuivre en faveur des secteurs plus sensibles à la conjoncture et à l’inflation, comme la consommation discrétionnaire (automobile, médias, distribution), la construction, les matériaux, l’énergie, la finance.

Elle évite des secteurs à longue duration pénalisés par la hausse des taux, comme les télécoms, les utilities, les staples (alimentation, boissons, cosmétiques, etc.).

Le thème de la construction et des infrastructures est favorisé par la Société Générale avec des valeurs comme Vinci, Eiffage, Spie, Vicat, Nexity, Legrand, Kaufman & Broad, Tarkett, CRH, Geberit.

Deuxième thème porteur : la relance des dépenses budgétaires aux Etats-Unis qui profiterait à des entreprises européennes comme BAE Systems, ACS, CRH, Leonardo Finmeccanica. 

Troisième thème mis en avant par la banque : la « value » favorisée en Bourse par la hausse de l’inflation avec des actions comme Total, Basf, Akzo Nobel, BMW, Michelin, Renault, Publicis Groupe, Roche, Atos, Endesa, Crédit Agricole, BNP Paribas, Intesa Sanpaolo, HSBC, Axa, Generali.

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Re : Recommandations des analystes pour 2017

Les 10 plus gros dividendes pour 2017

Le Revenu a passé au crible toutes les valeurs cotées en Bourse à Paris pour établir le classement des plus gros dividendes attendus en 2017.

L’indice large de la Bourse de Paris, le CAC All-Tradable, devrait terminer l’année 2016 avec une progression moyenne de 9,45% du bénéfice net par action. Cette estimation de profits, compilée par Factset, montre que le millésime 2016 sera encore un bon cru pour les entreprises. Le sera-t-il aussi pour les actionnaires ?

En attendant les publications des résultats annuels des sociétés cotées à partir de fin janvier 2017, les estimations de Factset révèlent que le rendement net des dividendes devrait se situer autour de 3,2% contre 3,5% en 2015. Un score très honorable compte tenu de la faiblesse des taux d’intérêts.

Dès à présent, pour vous permettre de repérer les plus gros dividendes de la cote parisienne, nous avons établi un classement basé sur les anticipations des analystes.

Sociétés foncières et groupes de luxe grands gagnants 2017

Sans surprise, les sociétés foncières réalisent un magnifique tir groupé dans le Top 10 des dividendes de la place de Paris. Soumise au régime fiscal SIIC (Société d’Investissement Immobilier Cotée), ces sociétés voient leur résultat récurrent et les plus-values de cessions exemptés d’impôt. En contrepartie, elles ont l’obligation de distribuer 95% de leur résultat récurrent, 60% de leurs plus-values sur cessions et 100% de leurs dividendes reçus des filiales, elles-mêmes soumises au régime SIIC.

Pour leur part, les actionnaires des groupes de luxe comme Kering, LVMH et Hermes International seront aussi bien servis, avec des rendements certes un peu plus faibles que ceux des foncières mais dépassant tout de même 2% sauf pour Hermès, toujours économe avec un taux de distribution de 35,7% seulement contre 49% pour LVMH et 44% pour Kering.

Le Champion de France 2017 du dividende nominal avec une anticipation de coupon de 12,10 euros est Dassault Aviation. Mais il vous en coûtera plus de 1000 euros par action pour empocher ce dividende au rendement bien peu généreux de 1,13%.

Dernière modification par Cnico (30-12-2016 11:56:42)

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Re : Recommandations des analystes pour 2017

L'ANNEE PROCHAINE: Les marchés face au risque politique et aux divergences monétaires


PARIS (Dow Jones)--Après une année 2016 marquée par les surprises électorales, les incertitudes politiques resteront fortes en 2017. La présidence de Donald Trump aux Etats-Unis soulève encore de nombreuses interrogations et en Europe, plusieurs échéances électorales cruciales testeront la cohésion de la région face à la montée des populismes. Ce risque politique accru intervient alors que les politiques des grandes banques centrales tendent à diverger de plus en plus.
"L'élection de Donald Trump a radicalement modifié les perspectives d'investissement pour 2017, et les risques sont désormais aussi importants que les opportunités", soulignent les gérants de BNP Paribas Investment Partners (IP).
L'agenda du nouveau président des États-Unis, sa mise en œuvre et son calendrier suscitent pour l'heure de nombreuses incertitudes. Mais déjà, certains investisseurs se prennent à espérer une politique de relance budgétaire capable de stimuler la croissance et de prendre le relais de la Réserve fédérale (Fed) alors que la banque centrale a prévu de poursuivre le resserrement progressif de sa politique monétaire en 2017.

Trump, relance budgétaire ou risque pour l'économie mondiale ?

Donald Trump, qui prendra ses fonctions de président le 20 janvier, pourra s'appuyer sur une majorité républicaine dans les deux chambres du Congrès. Le nouveau résident de la Maison-Blanche veut notamment réduire le taux d'imposition des ménages et des entreprises et enclencher un vaste programme de dépenses d'infrastructures, ce qui doit encourager le rapatriement des capitaux placés à l'étranger. Donald Trump prévoit également de réformer l'Affordable Care Act régissant le temps de travail, d'assouplir la réglementation sur la production d'énergie et de réviser la loi Dodd-Frank sur la réglementation bancaire.
Une telle détente fiscale pour les entreprises "fera mécaniquement progresser les bénéfices par action des sociétés, et le retour des liquidités sur le sol américain pourrait relancer les opérations de M&A ou de rachats d'actions", soulignent les gérants de Cogefi Gestion.
"D'un autre côté, un excès de relance pourrait inciter la Fed à relever davantage ses taux d'intérêt que ce que les marchés anticipent actuellement et les propositions de restrictions des échanges exprimées pendant la campagne pourraient devenir réalité", préviennent les stratèges de BNP Paribas IP.
Les menaces de Trump d'imposer des sanctions douanières très élevées, notamment sur les importations chinoises et mexicaines, soulèvent des craintes pour le commerce mondial. Dans quelle mesure ce protectionnisme américain peut-il menacer la croissance économique mondiale ?
Pour les stratèges d'Amundi, la mise en oeuvre de droits de douane très élevés (45% pour les importations chinoises et 35% pour les importations mexicaines) ne devrait pas se concrétiser. Mais "même si l'inflexion reste modérée au regard du programme de campagne, ne pas miser sur des changements significatifs serait sans aucun doute une erreur", indiquent-ils.

Regain d'incertitudes politiques en Europe

En Europe, l'année 2017 sera marquée par de nombreux scrutins électoraux dans un contexte de montée des populismes dans la région. Les élections législatives aux Pays-Bas se dérouleront le 15 mars, suivies par l'élection présidentielle en France les 23 avril et 7 mai. Des élections législatives auront lieu également en France au mois de juin. En Allemagne, les élections législatives se dérouleront entre août et octobre. De son côté, le Royaume-Uni a jusqu'à fin mars pour activer l'article 50 du Traité de Lisbonne pour enclencher les négociations sur le Brexit.
"Les risques politiques actuels sont bien identifiés, mais la perspective d'élections majeures, en Europe notamment, entraînera un regain de volatilité et des questionnements sur la gouvernance et le leadership futur de l'Union européenne. Cela peut-il affecter les perspectives de croissance et les orientations des marchés financiers ? La réponse est oui", indiquent les gérants d'Amundi.
"Cependant, le scénario du pire n'est pas certain et on ne peut exclure que ces élections aboutissent à la mise en place de réformes nécessaires et attendues", soulignent de leur côté les gérants de Cogefi. "Cela pourrait constituer la bonne surprise de 2017. La décote politique constatée depuis de nombreuses années pourrait ainsi se réduire, et permettre enfin le retour des flux dans la zone euro", ajoutent-ils.

Les grandes banques centrales ne vont plus dans le même sens

Les marchés européens profiteront aussi tout au long de l'année 2017 d'une politique monétaire toujours très accommodante de la part de la Banque centrale européenne (BCE), même si celle-ci a laissé entrevoir en décembre un futur "tapering", soit un retrait progressif de ses mesures d'assouplissement monétaire. "L'inflation et les anticipations d'inflation n'étant toujours pas en bonne voie d'atteindre l'objectif de 2% de la BCE, le programme (d'assouplissement monétaire, ndlr) pourrait bien être à nouveau étendu de six mois", estiment les stratèges de BNP Paribas IP.
Comme la BCE, la Banque du Japon (BOJ) devrait maintenir un biais très accommodant en 2017. A contrario, la Fed a d'ores et déjà prévenu qu'elle procéderait à plusieurs relèvements de taux l'an prochain. "La conséquence de cette plus grande divergence entre la stratégie de la Fed d'une part, et celles de la BCE et de la BOJ d'autre part, sera un moindre soutien monétaire qui jusqu'ici permettait de compenser l'écart entre la faiblesse des fondamentaux économiques et la valorisation élevée des actifs", préviennent les gérants de Nordéa.
Cette divergence devrait aussi provoquer un raffermissement du dollar américain, ce qui n'est pas sans conséquence pour les marchés émergents et risque d'exacerber la volatilité des marchés.
Les investisseurs et gérants s'attendent malgré tout à une nouvelle progression des marchés d'actions développés en 2017, qui devraient faire mieux que les marchés obligataires, confrontés à la remontée des taux. Cette progression des marchés d'actions s'appuiera sur l'amélioration attendue des résultats des entreprises, qui devraient enfin cesser de décevoir, et sur l'espoir d'une meilleure situation économique.
En revanche, les avis divergent sur la poursuite de la forte rotation sectorielle observée ces derniers mois des titres au profil défensif vers les valeurs de croissance. Sur les marchés européens, "il nous semble opportun d'accompagner à court terme le mouvement vers les bancaires mais il sera nécessaire d'envisager un retour vers les défensives pour la seconde partie de 2017 car la reprise de croissance sera plus limitée en Europe", indiquent les gérants de Natixis AM.

-Blandine Hénault, Dow Jones Newswires; 33 (0)1 40 17 17 53;

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Re : Recommandations des analystes pour 2017

les recommandations de la DeutscheBank pour 2017
selon 10 thèmes
https://www.deutschebank.be/media/pdf/D … ter-fr.pdf

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Re : Recommandations des analystes pour 2017

voici les sélections Bolero

https://data.kbcsecurities.be/documents … 017_FR.pdf

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Re : Recommandations des analystes pour 2017

(tiré de www.deutschebank.be/fr/actu-et-conseils.html) - 22 déc 2016

De passage à Bruxelles, Ulrich Stephan, Global Chief Investment Officer Private and Commercial Clients, a présenté ses convictions pour 2017.

L’année à venir s’annonce particulièrement complexe pour les investisseurs, avec deux zones géographiques à examiner de près : les Etats-Unis et l’Europe. D’une part, les Etats-Unis ont créé une double surprise : la première étant l’élection de Donald Trump, la seconde la réaction des marchés à cette victoire inattendue.

Pour Ulrich Stephan, les marchés ont rapidement digéré la victoire de Donald Trump et sont désormais en attente des premiers résultats de sa politique expansionniste. Les anticipations de remontée de l’inflation qui en ont découlé, ont propulsé les taux d’intérêt vers le haut. Ces derniers pourraient d’ailleurs continuer leur ascension, et le taux à 10 ans du Bon du Trésor américain atteindre 3,10%. La croissance annoncée de l’économie américaine sera-t-elle pour autant au rendez-vous ? Les marchés vont rester volatils et en grande partie tributaires des résultats obtenus par l’administration Trump.

Europe : la menace des populistes

D’autre part, l’Europe demeure un sujet de préoccupation pour Ulrich Stephan. En cause : une série d’échéances électorales importantes qui pourraient confirmer la montée du populisme aux Pays-Bas, en France, en Allemagne ou encore en Autriche. « Ce contexte n’encourage pas les réformes structurelles nécessaires pour faire décoller la croissance, craint-il. De même, la politique de la Banque centrale européenne ne devrait pas favoriser un rebond significatif des taux d’intérêt dans la zone euro à court terme. Je table pour ma part sur un Bund allemand à 10 ans à 0,90% pour la fin de l’année, et un taux belge à 10 ans de 1,4%. »

Actions : les dividendes ont toujours la cote

Les marchés d’actions restent volatils. Dans ce contexte, seuls les dividendes contribuent toujours de manière positive à la performance totale. Ulrich Stephan continue de privilégier les secteurs défensifs, surtout si un choc sur les taux d’intérêt devait se concrétiser en cours d’année. Les Etats-Unis restent surpondérés en raison des attentes fortes en matière de politique budgétaire, de réductions d’impôts et de déréglementation. Les marchés émergents et le reste du monde devraient suivre le mouvement avec un effet de retard, mais c’est clairement aux Etats-Unis que les marchés confient actuellement le rôle de locomotive de la croissance à venir.

Attirés par des taux d’intérêt qui vont continuer de grimper, les flux de capitaux devraient continuer d’affluer outre-Atlantique. Le billet vert devrait donc continuer sur son élan et franchir la barre de la parité par rapport à l’euro, avec un objectif pour le taux de change EUR/USD de 0,95 fin 2017.

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Re : Recommandations des analystes pour 2017

(publié par CNBC ce mercredi matin à 5h30 - heure belge)

Morgan Stanley : achète l'élection, vend l'inauguration 

en résumé, MS voit le SP500 à 2300 fin 2017 (par contre +18% en 2018 par rapport à 2016) ; il serait temps de prendre les profits sur les valeurs industrielles ...  au profit du secteur énergie et un peu aussi des valeurs "Technology", tout comme diminuer l'exposition sur les biens de consommation discrétionnaire et garder celle sur le secteur financier.

j'ai un peu des doutes sur la contraction du "consumer discretionary" mais l'article complet en anglais est dispo sur : http://www.cnbc.com/2017/01/03/morgan-s … ation.html

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Re : Recommandations des analystes pour 2017

@MarcG,
Je continue à prendre des bénefs et à ne rien acheter, si inauguration= baisse, I am ready!

La conso, pas très positive, car tout le monde est à l'affût du bon prix, du bon plan. Qqs impressions: pour des raisons familiales, je passe tous les 2 mois par Zaventem: les belles boutiques et il y en a sont vides de clients alors que les avions sont pleins, je vois même des gens qui arrivent avec leurs sandwichs plutôt que d'aller au snacks. Par ailleurs, parmi les 30+ (enfants et neveux, taille échantillon= 20) ils achètent jeux et vêtements pour leurs enfants de deuxième main, vu que les vêtements ne sont parfois portés que 6 mois, ont tout à fait raison, mais je ne vois pas l'emballement pour la conso?

Amicalement

Birdie

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Re : Recommandations des analystes pour 2017

La sélection de Portzamparc pour des placements de court terme

Le courtier a mis à jour sa «Short List», une sélection de cinq actions, issues de l'univers des petites et moyennes valeurs, renouvelée chaque mois, pour un pari boursier à court terme.

Spécialisé dans les petites et moyennes valeurs cotées, le courtier Portzamparc publie chaque mois une sélection d’actions recommandées à l’achat pour leurs perspectives de court terme.

Complémentaire de la liste des «convictions» que le courtier nantais publie chaque semestre, cette liste, baptisée Short Term, propose des opportunités d’achat à des actionnaires (très) actifs dont l’horizon d’investissement est plus court.

Cette liste est ramassée – seulement cinq titres y figurent, tous éligibles au dispositif PEA-PME – et mise à jour tous les mois.

Celle de janvier, publiée hier, a été presque entièrement renouvelée. Exit Biomérieux, Akka Technologies, MGI Coutier et Korian, dont le potentiel est déjà épuisé ou la thèse d’investissement «à court terme» n’est déjà plus valable. Seule Bastide reste, rejoint par Lacroix, Chargeurs, Pierre et Vacances et Sartorius Stedim Biotechnologies. Tour d’horizon des arguments.

Bastide le Confort Médical

Bastide le Confort Médical est spécialisé dans les prestations de soins à domicile et la location de matériel pour l’hospitalisation à domicile. Seule à rester dans la liste de Portzamparc, la valeur offre un cocktail de croissance organique tonique – elle est attendue à près de 10% cette année – et de croissance externe régulière.

Après Ulimed et AFPM, l’an passé, la société nîmoise a annoncé hier quatre acquisitions supplémentaires, en France, avec Medstoft, Bordo2Medical, ATS et Air+Santé.

Bastide évolue dans un environnement difficile, marqué par des pressions sur les tarifs de remboursement de la Sécurité sociale. Par ailleurs, la société supporte une dette non négligeable, supérieure à ses fonds propres. Mais, à court terme au moins, c’est la dynamique de croissance externe qui intéresse les investisseurs.

Chargeurs

Société industrielle, Chargeurs profite, à court terme, d’une dynamique favorable, liée à la croissance de sa division Protective Films (fabrication de films adhésifs pour la protection des matériaux dans les processus industriels).

La part de celle-ci dans le chiffre d’affaires total devrait passer de 46 à 50% entre 2015 et 2016. Or, la marge opérationnelle dégagée par Protective Films est supérieure à la moyenne du groupe. Cette évolution du «mix produit» aura donc un effet positif sur la profitabilité de Chargeurs.

De plus, le taux de distribution élevé du bénéfice – qui assure un dividende consistant – et l’existence d’un report déficitaire non activé de 286 millions d’euros, représentent deux soutiens durables au cours du titre.

Lacroix

Lacroix démarre l’année avec des vents porteurs. Ce mini-conglomérat industriel basé à Nantes et spécialisé dans la sous-traitance a connu une période difficile. Mais après deux années marquées par des restructurations et une érosion des marges, l’exercice qui a débuté en octobre devrait être celui du redressement.

La société va aussi attirer l’attention des investisseurs ce lundi 9 janvier à l’occasion de la présentation de son plan stratégique 2020 et des perspectives dans ses trois principaux métiers, Electronics, Sofrel (service aux exploitants d’infrastructure) et City (signalisation).

Pierre et Vacances

Autre histoire de redressement, Pierre et Vacances a également connu plusieurs années de marasme, dont il semble se sortir. À moyen terme, l’exploitant de location et de résidence de vacances va continuer de profiter de la réorganisation de ses métiers, dont la sortie de son périmètre des activités les moins rentables, et de la montée en gamme de ses services.

Mais à court terme, c’est surtout la reprise du tourisme en France, déjà perceptible cet hiver après une année 2016 très difficile, qui va tirer la dynamique boursière, selon les analystes de Portzamparc. L’offensive du groupe en direction du marché chinois, démarré en 2016 (implantation future de Center Parcs en Chine et ventes en Chine, de séjours en France), est également suivie de près par les investisseurs.

Sartorius Stedim Biotech

Il fut difficile, ces dernières années de trouver des points d’entrée sur Sartorius Stedim Biotech, tant l’ascension boursière de cette filiale cotée de l’allemand Sartorius fut rapide. Spécialisée dans l’équipement industriel pour la production biotechnologique, cette société basée à Aubagne a vu son cours de Bourse multiplié par sept.

Quant à son ratio prix sur bénéfice, il dépasse 30 pour l’année en cours. Mais le titre a reculé de 15% en octobre, suite à la publication d’un chiffre d’affaire trimestriel décevant.

Pour les analystes de Portzamparc, cet accès de faiblesse est une occasion à saisir. La croissance devrait rester ferme : elle est attendue à 13% au dernier trimestre 2016 et entre 17 et 20% pour l’ensemble de l’exercice 2016. Surtout, la marge d’exploitation devrait poursuivre sa progression.

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Re : Recommandations des analystes pour 2017

Le début de l'année est réservé aux prévisions et notamment aux pronostics boursiers. Chacun sait pourtant que ces prévisions se révèlent souvent fausses, mais tout le monde continue à les écouter ou à les lire.
    Pourquoi ?

C'est toujours la même chose en cette période de l'année : les médias sont envahis de pronostics boursiers. Dans une très grande majorité des cas, ces pronostics se révèlent faux sur toute la ligne. 2016 n'a pas dérogé à la règle, c'est même l'une des pires de l'histoire des pronostics. Tous les prévisionnistes boursiers ont été pris de court par le Brexit et l'élection de Trump.

Si l'écrasante majorité des experts boursiers avait tablé sur les actions européennes, leurs clients en ont été pour leurs frais puisque ce sont les actions américaines qui ont le mieux performé alors qu'on disait qu'elles étaient déjà trop chères. Mais si les experts se trompent à ce point, pourquoi les écouter et pourquoi donc le succès de ces prévisions de début d'année ? La réponse est simple : la tradition boursière non écrite veut qu'au 31 décembre on efface tout, et qu'au 1er janvier, l'espoir renait à nouveau. La fin de l'année est une sorte de grand pardon en quelque sorte.

En fait, les recommandations d'achat faites en début d'année sont également théoriques, car on voit mal les épargnants les suivre à la lettre, et vendre aussitôt toutes leurs actions pour les remplacer par les nouvelles recommandées par ces experts. C'est juste une vue de l'esprit, personne ne démarre d'une feuille blanche sauf si vous avez hérité en début d'année. Mais bon, le rituel est là, bien ancré dans les mentalités. Mais si l'historique des prévisions est aussi médiocre, pourquoi les clients - vous et moi donc - nous nous entêtons à écouter ou à lire ces experts ? La réponse s'explique par ce que les psychologues appellent le biais d'autorité. En clair, en présence d'une figure d'autorité, que ce soit un médecin ou un économiste, nous sommes moins circonspects face à leurs avis que face à d'autres opinions. Pire, des études montrent que nous obéissons à l'autorité même si c'est contraire à la raison ou à la morale. N'oublions pas que la Genèse nous a montré ce qui se passe quand on n'obéit pas à l'autorité suprême : on est chassé du Paradis ! Et ce Paradis ici-bas, c'est le leurre de croire qu'on peut prédire l'avenir.

Amid Faljaoui, directeur des magazines francophones de Roularta

Cordialement,
Docanski

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Re : Recommandations des analystes pour 2017

Goldman Sachs favorise des actions européennes et japonaises

Les experts de la banque d’affaires favorisent en Bourse l’Europe et le Japon, mais ils jugent les actions américaines déjà très bien valorisées.

Pour la vingt-sixième année consécutive, les plus grands experts de Goldman Sachs procèdent à un road show européen pour délivrer leurs anticipations économiques et boursières. Ils ont présenté le 12 janvier à l’hôtel Westin Paris, rue Castiglione, leurs anticipations de marché pour 2017 et au-delà.

Jan Hatzius, chef économiste de la banque, a délivré un tableau assez favorable de l'économie mondiale, mais ralentie par l’évolution démographique.

Il prévoit une croissance du Produit intérieur brut américain de 2,2% cette année et trois hausses du taux directeur, à 1,50%. La Fed devrait monter celui-ci au-delà de 3% d’ici la fin 2019, le rendement du bon du Trésor tendrait vers 3,75% à cet horizon et le dollar s’apprécierait d’environ 10% par rapport aux autres devises.

Baisses d'impôts aux Etats-Unis

Les réductions d’impôts et les dépenses d’infrastructures devraient prendre effet à partir du troisième trimestre 2017 et leur montant global sur dix ans est attendu par Goldman Sachs à 1.925 milliards de dollars, bien en-dessous des 4.100 milliards envisagés dans le programme de campagne du camp républicain.     

Trois risques principaux pourraient contrarier le scénario positif : des mesures protectionnistes évoquées par Donald Trump, génératrices d’inflation, une crise européenne liée à la persistance d’un chômage endémique chez les jeunes en Europe du Sud, un excès de dette publique et privée en Chine qui devrait approcher 270% du produit intérieur brut cette année. 

Le stratège en chef de Goldman Sachs, Peter Oppenheimer, salue la performance récente de l’indice Stoxx Europe 600, récemment sorti par le haut d’une zone de trading en place depuis longtemps, en passant 350 points. L’ascension des Bourses européennes devrait se poursuivre, selon lui, portées par la bonne orientation des indicateurs avancés dans le monde.

Des profits mieux orientés en Europe

Le fait nouveau vient de l’amélioration des anticipations de bénéfices par les analystes. S’y a joute une baisse de la prime de risque sur les actions liée au recul de la menace déflationniste.

Selon le stratège, l’engouement pour les valeurs cycliques a pris de l’avance sur les indicateurs PMI. Leur performance annuelle relative à celle des valeurs défensives a touché un sommet de vingt ans.

Leur potentiel parait donc plus limité aujourd’hui ce qui encourage Goldman Sachs à un meilleur équilibre entre les secteurs : la banque privilégie les valeurs financières, la construction, les médias, la technologie et l’énergie, mais aussi des activités plus défensives comme la santé, les télécoms, les utilities.

En revanche, Goldman Sachs est plus réservé sur la chimie, l’alimentation, ou la distribution.

Les entreprises exposées au dollar devraient bénéficier à terme de l’appréciation du billet vert (l’objectif de la banque est à un euro pour 0,90 dollar fin 2019), mais leur valorisation a pris de l’avance sur la parité des devises.

Un potentiel limité sur la Bourse américaine

Timothy Moe, chef stratégiste pour l’Asie-Pacifique, apprécie les actions japonaises, avec un objectif à 21.000 points sur le Nikkei d’ici un an. Il met en avant les réformes engagées, la remontée des bénéfices d’entreprises et les flux acheteurs d’ETF de la Banque du Japon. Il privilégie les secteurs cycliques, dans l’automobile, les machines, les financières. Le stratège est aussi positif sur les Bourses en Australie, Inde, Indonésie et Philippines.

David Kostin, chef stratégiste sur le marché américain, pense que les investisseurs surestiment les effets immédiats sur l’activité des baisses d’impôts envisagées par le futur président Donald Trump et sous-estiment leur impact négatif sur le déficit budgétaire des Etats-Unis. Il anticipe une hausse du S&P 500 jusqu’à 2.400 points pour la fin du premier trimestre, suivi d’une baisse pour terminer l’année 2017 à 2.300 points, soit 1% au-dessus du niveau actuel.

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Re : Recommandations des analystes pour 2017

Bourse : Marché haussier jusqu’à l’été 2017… puis forte baisse

Les experts des graphes chez UBS prévoient un creux sur les actions au premier trimestre, puis une hausse jusqu’en juillet et un net repli ensuite.

Selon Michael Riesner et Marc Müller chez UBS, le long marché haussier de la Bourse américaine engagé depuis 2009 a entamé sa cinquième et dernière vague d’Elliott depuis l’automne 2016.

Cette dernière phase de hausse engagée depuis le plus bas de février 2016 devrait durer au moins jusqu’à l’été 2017, voire même dans le meilleur des cas jusqu’au début 2018 (deux ans maximum).

Mais les deux chartistes réputés attendent une année 2017 beaucoup plus volatile et sélective, favorable au trading des investisseurs et au choix de valeurs.   

Des années en 7 et en 8 peu favorables

L’année post-élection aux Etats-Unis est historiquement la pire dans le cycle boursier présidentiel. Et dans presque chaque décennie depuis un siècle, l’année qui se termine par un 7 ou un 8 se traduit par une forte correction de la Bourse, voire le début d’un marché baissier.

La seule exception vient des années 20, où la hausse  s’était poursuivie jusqu’au sommet de 1929…

L’exercice 2017 démarre avec une situation de sur-achat sur les secteurs les plus cycliques, un trop grand optimisme des intervenants et une vague 5 sur le SP 500 qui conduit les deux experts de l’analyse graphique à prévoir un Top majeur dans les six à dix-huit prochains mois, suivi d’une longue phase de repli.

Un premier pic en janvier

Sur le plan tactique, les analystes anticipent un début d’année plus poussif, entrainant un repli jusqu’en mars sur le sommet de janvier, puis une dernière phase d’euphorie (« the last hurrah ») jusqu’au Top de l’été consacrant le scenario « reflationniste », avant plusieurs mois de grande hésitation.

La cinquième phase devrait emmener le SP 500 vers 2.400 ou 2.500 points maximum, accompagné d’une poursuite de la rotation sectorielle en faveur des actions « value », mais avec un top attendu à l’été sur les « early cyclicals », dans le transport et les semi-conducteurs, et une meilleure performance au second semestre des « late cyclicals » dans le pétrole.

Le secteur bancaire devrait poursuivre sa hausse jusqu’à l’été selon UBS, mais il faudra vendre ensuite.

Le dollar devrait faire un plus haut au premier trimestre 2017, avant une phase de baisse de plusieurs mois, suivie début 2018 d’une nouvelle tendance haussière de long terme confortant le mouvement engagé en 2008.

Le dix ans américain vers 3%

Sur le marché obligataire, après un premier trimestre d’hésitation, les analystes attendent une hausse du rendement du bon du Trésor américain à dix ans vers 3%, voire plus dans le courant du second semestre, confirmant son retournement haussier.

Le pétrole, les matières premières et les marchés émergents devraient poursuivre leur redressement jusqu’à l’été avant de reprendre le chemin de la baisse séculaire au second semestre.

L’or, l’argent et les mines d’or devraient mieux se comporter jusqu’à l’été avant de connaitre une nouvelle phase de net repli liée à la hausse des taux d’intérêt. Mais les analystes confirment le point bas touché en 2016 dans un cycle haussier de huit ans.

Le Nikkei est engagé dans une cinquième vague positive qui devrait se poursuivre jusqu’en fin d’année, avec un risque de mauvaise surprise dans le courant du premier semestre si le dollar se déprécie face au yen.

Recul des Bourses après l'été

Les Bourses européennes sont elles aussi engagées dans une cinquième vague portée par les valeurs cycliques, qui devrait porter jusqu’à l’été l’indice Euro Stoxx 50 vers 3.500 ou 3.600 points, avant une deuxième partie de l’année plus difficile marquée par une remontée de l’euro vers 1,15/1,20 dollar. 

A plus court terme, l’indice européen est suracheté et pourrait reculer au premier trimestre vers 3.100 points, après le pic de janvier. 

Une fois les sommets atteints dans les six à dix-huit prochains mois, les analystes d’UBS estiment que les Bourses devraient connaitre une phase de baisse qui pourrait se poursuivre pendant trois ou quatre ans, jusqu’au début de la prochaine décennie, avec un recul compris entre 38% et 50% de la hausse constatée depuis le creux de 2009.

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Re : Recommandations des analystes pour 2017

JeanG a écrit:

bonjour à tous,

Les 5 actions préférées de Pascale Nachtergaele

Pascale Nachtergaele, analyste chez NagelMackers, nous explique quelles actions lui semblent les plus prometteuses.
Conseils récents

ASM -0,09% ASM-I est actif à la fois dans des processus front-end et back-end pour la production de machines de fabrication de semi-conducteurs. Dans les activités front-end, ASM-I est leader du marché dans la technologie ALD, dont les perspectives demeurent excellentes. ASM-I voit le marché de l’ALD doubler au cours des années à venir. Ces dernières années, le segment back-end s’est davantage différencié de ses concurrents sur les marchés en croissance et génère aujourd’hui des marges stables. Le groupe affiche un bilan sain et rachète régulièrement ses propres actions. Les activités front-end sont encore sous-évaluées.
IBA

IBAB 0,44% L’environnement reste très favorable pour ce spécialiste en systèmes de protonthérapie. De plus en plus d’études plaident en faveur de ce traitement contre le cancer. Par ailleurs, les nouvelles techniques permettent de localiser les cellules cancéreuses avec davantage de précision. Enfin, les produits du groupe sont aujourd’hui plus accessibles (plus petite taille, prix moins élevés et livraison plus rapide). S’y ajoute la collaboration avec Philips et Toshiba, qui améliore les ventes. Le carnet de commandes est bien rempli et le bilan est sain. L’action n’est pas bon marché, mais les perspectives de croissance sont très intéressantes.
EVS

EVS 0,92% Cette entreprise technologique sort d’une période difficile. Point positif: le groupe n’a rien perdu en termes de parts de marché. L’avenir s’annonce plus radieux. Les facteurs de croissance au sein de l’industrie de la diffusion résident aujourd’hui dans la livraison de contenus multiplateformes, IP et 4K. EVS a investi massivement dans ce domaine et compte, à partir de 2017, sur le redressement de l’économie pour la vente de ces nouveaux produits. Le carnet de commandes laisse entrevoir des signes encourageants. En même temps, le groupe continue à se concentrer sur le contrôle des coûts. Nous nous attendons à une amélioration progressive de la rentabilité.
Marr

Marr MARR -0,55% est la plus importante société de services alimentaires en Italie. L’entreprise est le seul acteur du pays avec une présence nationale. Elle sert les restaurants et hôtels, mais aussi les écoles et les hôpitaux. Marr dispose d’un grand choix de produits à marque de distributeur. Le groupe souhaite augmenter ses parts de marché via sa croissance organique et grâce au rachat de petits concurrents régionaux. Le management affiche un excellent palmarès, y compris dans le domaine de l’intégration des acquisitions. Le bilan est sain et l’action génère un intéressant rendement du dividende (3,9%).
Financière de Tubize

TUB 0,02% Tubize est le holding qui détient 35% du capital d’UCB UCB -0,31% . Avec Cimzia (arthrose), Vimpat (épilepsie) et Neupro (maladie de Parkinson et syndrome de jambes sans repos ou SJSR), UCB dispose actuellement d’un portefeuille solide de nouveaux produits. De plus, le pipe-line de produits en développement suit une évolution positive, ce qui représente un tremplin pour la croissance future. L’an dernier, les incertitudes sur la licence du Vimpat et les résultats de la phase 3 du Romosozumab (ostéoporose) ont lourdement pesé sur le cours de l’action. Résultat: le risque est suffisamment intégré dans le cours. Acheter UCB via la Financière de Tubize permet de bénéficier de la décote de holding de 35%.

JeanG

Cordialement,
Docanski

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Re : Recommandations des analystes pour 2017

Bonjour à tous,

Les actions favorites d'ING au Benelux

ING relance sa liste de valeurs favorites du Benelux qu’elle compte mettre à jour sur une base trimestrielle. La méthodologie est basée sur une approche " bottum-up " avec l’accent mis sur la performance absolue avec des déclencheurs (" triggers ") clairs à court terme, explique la banque. Les heureux élus sont : Ahold Delhaize AD -0,35% , BAM BAMNB 0,34% , Basic-Fit BFIT 2,19% , Fugro FUR 0,03% , NSI, PostNL TNTC 0,10% et Telenet TNET 0,66% .

JeanG

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Re : Recommandations des analystes pour 2017

Les 30 actions favorites du CS par thème

La Credit Suisse (CS) a constitué une sélection de 30 valeurs à partir de celles suivies par ses analystes financiers à travers le monde. C’est une liste d’actions déclinée par thèmes (potentiel d’internet, les data, le vieillissement dans les pays émergents, vivre sainement, le contenu est roi,…).
Ces entreprises affichent une croissance des revenus et des bénéfices tout comme une qualité et un momentum meilleurs que la moyenne de toutes les actions, affirme la banque.
Ce panier de titres a surperformé l’indice MSCI World de 1,7% le mois dernier et de 2% depuis sa création en septembre 2015. Le voici:

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