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Re : Bombardier

René a écrit:

Bonjour,

Obligation Bombardier mieux que les actions elles mêmes?. Votre avis, merci.
"5,5 en 7,5% rendement voor Bombardier obligaties per 2000 dollar
De trein- en vliegtuigconstructeur Bombardier heeft opnieuw zijn opwachting gemaakt op de kapitaalmarkt. Zoals bij het begin van de operaties werd aangekondigd op Oblis, stelde de Canadese onderneming twee nieuwe obligaties voor die haar hebben toegelaten meer dan twee miljard dollar op te halen.
De eerste obligatie, met een duurtijd van drie en een half jaar, biedt een vaste coupon van 5,50 procent. Tijdens de eerste handelingen op de secundaire markt wordt deze verhandeld rond 102 procent van de nominale waarde, wat het rendement op jaarbasis op 4,90 procent brengt.
De tweede obligatie, met een resterende duurtijd van tien jaar, stelt op haar beurt een vaste coupon van 7,50 procent voor.
In beide gevallen bedraagt de minimum coupure voor verhandeling 2.000 dollar, wat dus eveneens een wisselkoersrisico inhoudt. Deze nieuwe lening zouden moeten beschikken over een ‘B1’ rating bij Moody’s en ‘B+’ bij Standard & Poor’s (‘High Yield’ categorie).
In een communiqué gepubliceerd op haar website, liet Bombardier weten dat de opgehaalde fondsen zullen worden gebruikt voor de vervroegde terugbetaling van de obligatielening aan 4,25 procent, die in 2016 op vervaldag komt."

Fagnes a écrit:

René je me pose juste une question avec l'obligation.
comme l'euro est tres bas tu vas acheter pour 2000 $ que vas-tu recevoir en retour si dans 3 ans 1/2 l'euro remonte tu vas diminuer ton intérêt...ou je me trompe.. un peu dans le sens de PVBE
a+

René a écrit:

@Fagnes

Acheter les actions elles mêmes c'est aussi un achat en $, un réemploi des $ dans 3 ans 1/2 dans une action dans la même devise est aussi possible. N'ayant aucune position en devise, perso, je ne m'y lancerais pas, mais ceux qui ont actuellement des positions en devise, cela pourrait être un bon réemploi et puis dans 3 ans refaire le point à ce moment là.
La question que je me pose aussi, c'est pourquoi alors que tout le monde dit que les taux d'intérêts sont au plus bas, on sort des obligations à des taux pareils?. Pourquoi si Bombardier à besoin de fond n'emprunte t'il pas sous forme de prêt normal à une banque?. Quel est l'intérêt à pratiquer comme cela?.

Cordialement,
Docanski

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Re : Bombardier

Bombardier pourrait céder ou introduire sa division trains en bourse. Celà devrait créer de la valeur pour l'actionnaire.

Francis, rien n'est perdu...

Luc

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Re : Bombardier

14 mai 2015 Montréal
Aéronautique,  Communiqué de presse
L’industrie des avions d’affaires est affectée par l’incertitude à court terme dans les marchés internationaux
Environ 1 750 employés seront touchés à Montréal, à Toronto et à Belfast
Bombardier Avions d’affaires a confirmé aujourd’hui que la situation économique actuelle et les enjeux géopolitiques de certains marchés, dont l’Amérique latine, la Chine et la Russie, affectent le nombre de nouvelles commandes dans l’ensemble de l’industrie. Par conséquent, Bombardier Avions d’affaires va réduire sa cadence de production des avions Global 5000 et Global 6000.

Environ 1 750 employés – jusqu’à 1 000 dans la région de Montréal, jusqu’à 480 à Toronto et jusqu’à 280 à Belfast – seront progressivement touchés à différentes étapes du cycle de production des avions Global 5000 et Global 6000. Les réductions d’effectifs commenceront en juin 2015 et se poursuivront graduellement jusqu’au premier trimestre de 2016. Au cours des mois à venir, Bombardier communiquera avec les employés touchés et s’emploiera, dans la mesure du possible, à limiter les conséquences de l’ajustement de production.

« Nous prenons des mesures pour adapter notre cadence de production au ralentissement récemment constaté dans certains marchés internationaux, et ce, dans l’ensemble de l’industrie. Nous sommes pleinement conscients de ce que signifie notre décision pour nos employés touchés et leur famille, et nous ferons tout en notre pouvoir pour leur prêter assistance », a expliqué Éric Martel, président, Bombardier Avions d’affaires.

« Bombardier suit constamment l’évolution du marché pour s’adapter en fonction des tendances et des occasions qui se présentent. Malgré ce ralentissement à court terme dans les marchés internationaux, nous sommes en bonne posture pour être le chef de file dans les catégories où nous offrons des  produits », ajoute M. Martel.

Selon les plus récents résultats publiés sur les livraisons d’avions par la General Aviation Manufacturers Association (GAMA) des États-Unis, Bombardier domine une fois de plus l’industrie pour le nombre d’unités livrées au premier trimestre de 2015. Dans les catégories de marché où elle est présente, Bombardier est l’entreprise qui a livré le plus grand nombre d’unités pendant 10 années consécutives.

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Re : Bombardier

@LucV,
Si tu compares bombardier et embraer sur 5 ans (ou moins) y a aucun doute, embraer fait mieux. Alors OK avec bombardier on achète un retardataire, ce qui dans un domaine technologique me semble risqué.

Amicalement

Birdie

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Re : Bombardier

@Birdie

Dans le domaine aviation Bombardier et Embraer développent des gammes semblables avec des moyen courrier et des jets d'affaires.
Embraer a d'importantes commandes dans le secteur militaire c'est un atout supplémentaire et d'un autre coté Bombardier a un carnet de commande bien remplis dans sa division train - locomotives gros contrat avec l afrique du Sud - wagons important contrat avec la Deutsche Bahn, un peu partout en Europe du matériel de signalisation ( Espagne e,a,) reste a voir ce qui se trame avec la Chine.

J'ai une position LT sur bombardier, j'attends voir si éventuellement renforcer - Pas d'urgence.

Pour une optique CT ma préférence va a Embraer.

Amicalement

Francis

PS peut -être aussi moyen d'en souffler un mot aux élus PS a Liège pour avoir un tram Bombardier avec un peu de monnaie c'est jouable.

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Re : Bombardier

Publié aujourd'hui dans Le Soir:

La SNCB n’a pas pu confirmer samedi matin l’existence d’un accord de principe entre la société des chemins de fer belges et la société canadienne Bombardier concernant la construction de 450 wagons pour les nouveaux trains à double étage. «Aucune décision n’a encore été prise», assure-t-on.

Un syndicaliste de Bombardier s’est épanché dans plusieurs journaux samedi matin au sujet de cet accord de principe, qui donnerait du travail aux ouvriers du site brugeois de Bombardier, où ils ne sont actuellement que 70 sur 350 à être actifs au quotidien. Par manque de commandes, l’entreprise a en effet recours au chômage économique.

La SNCB n’a pas souhaité préciser à quel moment une décision pourrait être prise dans ce dossier.

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Re : Bombardier

http://www.lesaffaires.com/blogues/fran … ter/580438

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Re : Bombardier

Rencontrant des difficultés avec son programme pour son avion Serie C, Bombardier aurait proposé à Airbus de prendre une participation dans ce programme.

Luc

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Re : Bombardier

(Montréal) Afin de réduire ses coûts, Bombardier va transférer davantage de tâches peu complexes à ses usines situées dans des pays à faibles coûts, comme au Mexique, au Maroc et en Inde.

Elle conservera les tâches plus complexes et les activités de recherche et développement à ses centres d'excellence comme, dans le cas de l'aéronautique, Montréal et Belfast.

C'est ce qu'a indiqué le vice-président, Stratégie d'exploitation, et responsable de la transformation de Bombardier, Jim Vounassis, lors d'une rencontre avec les investisseurs organisée par l'entreprise à New York mardi matin. L'événement était diffusé sur YouTube.

«Nous voulons que les bons produits se trouvent dans les bonnes locations», a déclaré M. Vounassis.

Le président et chef de la direction de Bombardier, Alain Bellemare, a noté que l'entreprise ne partait pas de zéro et qu'elle avait déjà de très bonnes usines au Mexique, au Maroc et en Inde «Nous accélérons ces initiatives», a-t-il déclaré.

La haute direction de Bombardier a exposé mardi matin ses objectifs stratégiques pour les cinq prochaines années. Cela comprend une importante initiative de réduction des coûts directs qui se basera sur deux éléments majeurs, la structure manufacturière de l'entreprise et son approvisionnement.

En raison des longs cycles dans le domaine de l'aéronautique et du secteur ferroviaire, il faudra attendre à la fin de 2017 pour commencer à voir l'effet de ces réductions de coûts, a fait savoir M. Vounassis.

La presse.

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Re : Bombardier

Contrat avec Alsthom pour la Belgique


Un consortium formé par Bombardier et Alstom a remporté auprès de la Société nationale des chemins de fer belges une commande ferme de trains de 1,3 milliard d'euros (plus de 1,9 milliard de dollars) au total, selon un communiqué publié vendredi.

Portant sur 445 wagons à double niveau fabriqués en Belgique et en France, cette commande, répartie à hauteur de 787 millions d'euros (près de 1,2 milliard de dollars) pour Bombardier et de 471 millions pour Alstom, pourrait monter jusqu'à une valeur totale de 3,3 milliards d'euros si une option pour 917 wagons supplémentaires est confirmée.

La livraison de la commande est prévue entre septembre 2018 et 2021, précisent Bombardier, dont les activités ferroviaires sont installées à Berlin, et Alstom dans leur communiqué commun.

« Ces nouveaux trains augmenteront la capacité globale du réseau de la SNCB-NMBS grâce à l'ajout de 145 000 sièges. Les trains pourront circuler à une vitesse de 200 km/h et circuleront sur toutes les voies principales de Belgique ainsi que sur les voies transfrontalières avec les Pays-Bas et le Luxembourg, y compris certaines lignes à grande vitesse », poursuit le communiqué.

Une soixantaine des wagons construits auront un accès pour les personnes en fauteuil roulant ainsi qu'un espace de rangement pour les vélos.

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Re : Bombardier

Après l’avoir suspendu plus tôt cette année, Bombardier a décidé d’abandonner une fois pour toute son programme de développement de son avion d’affaires Learjet 85.

L’avionneur en a fait l’annonce ce matin à l’occasion de la présentation des résultats du troisième trimestre de 2015. Bombardier explique sa décision par une «absence de ventes», résultat selon ses termes d’une «faiblesse prolongée du marché».
Cette décision entraîne la mise à pied de 1 000 travailleurs, déjà suspendu, dans les usines de Querétaro au Mexique, responsable de la fabrication de plusieurs pièces, et de Wichita aux États-Unis, où il devait être assemblé.

Par voie de conséquence, Bombardier a comptabilisé une charge de 1,2G$ dans les éléments spéciaux aux troisième trimestre, principalement liée à la dépréciation des coûts de développement restants du programme Learjet 85 et à une hausse des autres provisions.

Après le retrait de onze commandes pendant la première moitié de 2015, le carnet du Learjet 85 ne comptait plus que 64 commandes. La plupart de ces commandes seront perdues par Bombardier, mais en rencontre de presse son président, Alain Bellemare, a indiqué que certains clients pourraient décider de choisir un autre appareil.

Le programme du Learjet 85 devait concurrencer le jet Falcon 5X de Dassault Aviation, dont la mise en service est prévue en 2017. Bombardier a par ailleurs indiqué maintenir son plein engagement à l’égard des autres modèles de sa gamme d’avions Learjet.

La valeur de l'action de Bombardier a chuté aujourd'hui de 0,28$ ou de 17,39%à la Bourse de Toronto pour s'établir à 1,33$ à la clôture des marchés. Depuis le début de l'année 2015, son titre a perdu 2,54$, une baisse de 61,20%.

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Re : Bombardier

Alors que son titre est bien installé sous la barre de 1 $, Bombardier pourrait annoncer bientôt un regroupement de ses actions afin de ne pas être expulsé des principaux indices boursiers.

Selon Reuters, qui cite des sources bien au fait du dossier, le plan de regroupement d'actions avait déjà été approuvé par le conseil d'administration du groupe québécois avant même que le titre ne plonge en dessous de 1 $, la semaine dernière. La manoeuvre financière devrait être annoncée aux investisseurs le 17 février prochain, en même temps que les résultats du quatrième trimestre de Bombardier.

David Tyerman, analyste de Canaccord Genuity qui suit de près les activités de Bombardier, juge « très possible » un regroupement d'actions.

« Ça ne me surprend pas. Je comprends que selon les critères de certains indices, l'action ne serait plus admissible si elle demeurait sous la barre de 1 $ pendant un certain temps. » - David Tyerman, analyste de Canaccord Genuity

Le fait d'être éjecté de certains indices, comme le S&P/TSX, pourrait avoir un impact considérable sur la demande pour les titres de Bombardier, a souligné M. Tyerman. Le cours de l'action, déjà déprimé, risquerait de fléchir encore davantage si un tel scénario se produisait.

Isabelle Rondeau, directrice des communications de Bombardier, a refusé de confirmer ou d'infirmer le regroupement d'actions. « Nous ne commentons jamais sur le cours de l'action ou nos actions en général », a-t-elle indiqué dans un courriel.

On ignore pour le moment combien d'actions seraient regroupées pour en former une nouvelle. Au dernier décompte officiel, on retrouvait quelque 2,23 milliards de titres de Bombardier en circulation, qui donnent une valeur boursière de 2,09 milliards à l'entreprise.

DIFFICULTÉS DE LA C SERIES

Selon l'analyste David Tyerman, un regroupement d'actions ne devrait pas avoir d'impact négatif sur le cours de Bombardier. L'opération servirait uniquement à maintenir le titre de l'entreprise au sein des principaux indices, a-t-il dit.

L'action du groupe a reculé de plus de 33 % depuis le début de l'année, alors que le lancement de la nouvelle gamme d'avions C Series peine à séduire les acheteurs internationaux.

Le titre de Bombardier a clôturé à 89 cents hier à la Bourse de Toronto, en baisse de 2,2 %. À son apogée, en 2000, il valait plus de 26 $.

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Re : Bombardier

Il y a deux semaines, un gros colis de 260 tonnes est arrivé au port de Brisbane, en Australie, au terme d'un voyage de 10 500 kilomètres sur terre et sur mer. Il s'agissait d'un train de six voitures construit en Inde par Bombardier. D'ici quelques mois, il roulera quelque part dans l'État du Queensland.

C'était la toute première fois qu'une entreprise privée exportait du matériel roulant à partir de l'Inde, a expliqué à La Presse Harsh Dhingra, le représentant en chef de Bombardier Transport dans le pays. « Nous voulions être aussi concurrentiels que possible pour décrocher ce contrat », a-t-il affirmé.

Et comment ! Au moment de l'octroi du contrat, en janvier 2014, le gouvernement du Queensland a soutenu que le prix demandé par Bombardier et ses partenaires était deux fois moins élevé que celui prévu par les fonctionnaires. Le Queensland déboursera 4,1 milliards US pour 75 trains et leur entretien pendant 30 ans. La part de Bombardier s'élève à environ 2,7 milliards US. Les livraisons doivent s'étaler jusqu'en 2018.

Le consortium composé de Bombardier, de deux firmes britanniques et d'une entreprise japonaise a damé le pion à AdvanceRail, qui regroupait l'espagnole CAF et la japonaise Mitsubishi. Le prix de leur soumission n'a pas été rendu public.

Bombardier compte mettre à profit ses usines situées en Inde et dans d'autres pays à faibles coûts pour décrocher de nouveaux contrats occidentaux. La multinationale québécoise pourra ainsi mieux faire face au géant chinois du matériel roulant, CRRC, qui est de plus en plus présent sur les marchés internationaux.

L'an dernier, CRRC a obtenu une commande de 566 millions US pour le métro de Boston, son premier contrat important aux États-Unis. Bombardier demandait près du double, soit 1 milliard US, pour les 284 voitures. CRRC est en train de construire une usine au Massachusetts pour réaliser le contrat.

PLUS PERMISSIF

En Amérique du Nord comme en Europe, plusieurs gouvernements exigent que les trains et les métros qu'ils achètent soient construits en bonne partie sur leur territoire. Les règles sont beaucoup plus souples en Australie, d'où la possibilité pour Bombardier de construire en Inde les trains destinés au Queensland. Des syndicats et certains politiciens mènent actuellement une campagne pour que le pays hausse ses exigences minimales en matière de contenu local.

Bombardier s'est engagée auprès du gouvernement à exécuter la plus grande partie des travaux de conception et d'ingénierie du contrat en Australie. De plus, le constructeur a accordé 200 sous-contrats à des entreprises du Queensland et d'ailleurs dans le pays. Enfin, le consortium a établi près de Brisbane un centre de maintenance à la fine pointe qui emploiera quelque 150 personnes.

Pour l'instant, le contrat du Queensland est le seul contrat occidental que Bombardier réalise majoritairement à partir d'un pays à faibles coûts. Mais dans le cadre de ses efforts de redressement financier, l'entreprise fait fabriquer de plus en plus de composants dans les pays en développement, tant dans ses activités ferroviaires qu'aéronautiques. En plus de l'Inde, Bombardier possède des installations au Mexique, au Maroc et au Brésil, entre autres.

La délocalisation n'est toutefois pas sans risque : l'an dernier, des pièces de mauvaise qualité fabriquées dans une usine de Bombardier au Mexique ont entraîné un retard d'au moins six mois dans la livraison des nouveaux tramways de Toronto.

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Re : Bombardier

Le plongeon du cours de l'action de Bombardier a fait perdre des centaines de millions à la famille qui contrôle l'entreprise, et ce, même si ses membres ont augmenté leur participation en achetant des millions d'actions supplémentaires.

La baisse la plus marquée s'observe du côté des quatre principaux actionnaires membres de la famille Bombardier-Beaudoin, peut-on constater dans la circulaire envoyée aux actionnaires de Bombardier en vue de l'assemblée annuelle du 29 avril prévue à Mirabel.

Les quatre membres en question de la famille sont : J.R. André Bombardier, Janine Bombardier, Claire Bombardier Beaudoin et Huguette Bombardier Fontaine. En date du 7 mars dernier, ceux-ci contrôlaient indirectement 249,5 millions d'actions multivotantes de catégorie A et 30,2 millions d'actions à droit de vote subalterne.

À la fin de l'exercice terminé le 31 décembre dernier, le titre de l'avionneur québécois avait perdu plus de 60 % de sa valeur en Bourse. À ce moment, les actions de catégories A et B cotaient respectivement à 1,49 $ et 1,34 $ à la Bourse de Toronto.

De plus, les cinq membres de la famille qui siègent au conseil d'administration ont vu la valeur de leurs actions dégringoler de 200 millions US.

Ainsi, la perte de J.R. André Bombardier est estimée à 156,9 millions US. De son côté, le président émérite du conseil d'administration, Laurent Beaudoin, a perdu 30,6 millions US. Pour le président exécutif du conseil, Pierre Beaudoin, la perte est de 2,77 millions US. Celle de Jean-Louis Fontaine est évaluée à 10,2 millions US, alors que celle de Johanne Bissonnette est de 15 300 $ US.

Ces pertes ont été réalisées même si ceux-ci ont acheté des actions de Bombardier l'an dernier alors que l'entreprise procédait à une émission de bons de souscription afin d'amasser environ 1 milliard.

Laurent Beaudoin et J.R. André Bombardier ont notamment chacun acheté sept millions d'actions de catégorie B au cours du dernier exercice.

« Le fait que des membres la famille aient acheté des actions témoigne de leur confiance à l'endroit de Bombardier », a souligné vendredi une porte-parole de la société, Isabelle Rondeau.

Par ailleurs, la circulaire indique que le président et chef de la direction, Alain Bellemare, a vu son salaire global dépasser celui de son prédécesseur au cours de l'exercice 2015.

La rémunération globale de l'homme de 54 ans a atteint 6,4 millions US, une somme qui comprend un salaire de base de 864 300 $ US, 3,1 millions US d'attributions fondées sur des options, 655 200 $ US d'attributions fondées sur des actions, une prime de 1,2 million US ainsi qu'un montant supplémentaire de 594 100 $ US, ayant entre autres servi à défrayer ses frais de déménagement.

Nommé président exécutif du conseil le 15 février 2015, Pierre Beaudoin a vu son salaire global s'établir à 3,85 millions US, en baisse par rapport à 5,2 millions US en 2014.

L'ex-grand patron de la division transport, Lutz Bertling, a pour sa part reçu près de 8 millions US, dont une indemnité de départ de 4 millions US. Celui-ci avait quitté ses fonctions en décembre 2015 et a depuis été remplacé par Laurent Troger, à l'emploi de Bombardier depuis 2004.

Au cours de l'assemblée, les actionnaires seront notamment appelés à voter sur une proposition visant à permettre au conseil d'administration de procéder à un regroupement d'actions d'ici le 31 octobre pour faire grimper leur valeur.

La circulaire propose le scénario d'un regroupement d'une action par tranche de 8 à 16 actions actuellement en circulation.

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Re : Bombardier

Bombardier a bondi de 26,5% sur la semaine, espoir de commandes


MONTRÉAL (awp/afp) - L'action du constructeur aéronautique canadien Bombardier a une nouvelle fois bondi vendredi à la Bourse de Toronto toujours avec l'espoir d'une importante commande de la compagnie américaine Delta.

A la clôture de la Bourse de Toronto, l'action Bombardier gagnait 6,54% à 1,63 dollar canadien après avoir affiché un bond de 17% à l'ouverture des échanges à 1,79 CAD. La veille, le titre avait progressé de 7%.

Depuis son plus bas le 8 octobre à 77 cents, l'action Bombardier a regagné du terrain en gagnant notamment 50 cents sur les quatre dernières séances boursières.

Les informations de presse d'une commande ferme potentielle de 75 avions CSeries de la compagnie américaine Delta Airlines, avec une option de 50 autres appareils a poussé les investisseurs.

Une éventuelle commande de Delta donnerait un nouveau souffle au programme d'avions CSeries (110 à 160 places) de Bombardier, qui doit entrer en service avant fin juin auprès de la compagnie Swiss (filiale de Lufthansa) avec plus de deux ans de retard sur l'échéancier initial et des coûts de développement qui ont presque doublé, à 5,4 milliards de dollars.

Bombardier a jusqu'ici engrangé 250 commandes fermes pour le CS100 et le CS300 et l'ajout de 75 unités donnerait plus de visibilité pour les chaînes de montage.

Le PDG de Delta Airlines Ed Bastian a indiqué que l'objectif était de renouveler "notre flotte sur le marché intérieur pour les cinq prochaines années".

"C'est un besoin à moyen terme", a-t-il dit expliquant que Delta a "environ 115 MD-88" qui doivent être remplacés.

ach/mbr/pb/jpr

(AWP / 15.04.2016 23h02)