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Re : General Electric --US3696041033

@Scrooge

J'avais lu ce matin, tu sais il te faudrait vraiment un bon BlackBerry pour recevoir la bonne news au bon moment.

C'est toi qui voit, et tu connais le titre pour en avoir, maintenant 35 - 37 dans 15 a 18 mois je signe des deux mains  en tout cas l'opération ALO est bien vue aussi bien aux US qu'en France - en tout cas chez Bouygues.
Seul Montebourg est blessé dans son amour propre. Voyons un fleuron de la technologie hexagonale Cocorico

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Re : General Electric --US3696041033

@ Scrooge

Pour moi c'est décidé , ma ligne Alstom ira renforcer ma ligne  GE le moment voulu.

General Electric : GE-Le bénéfice du financement énergétique pourrait doubler

General Electric pense que son bénéfice annuel tiré de ses investissements énergétiques doublera à près de 800 millions de dollars d'ici 2020, le directeur général Jeff Immelt ayant fait du secteur de l'énergie un pilier du recentrage du conglomérat sur son métier industriel.

Financer les achats de turbines éoliennes ou de pompes pétrolières par la clientèle et investir dans les redevances pétrolières, les oléoducs, les champs d'éoliennes et d'autres projets énergétiques complétera la croissance industrielle après la scission de l'activité de carte de crédit en Amérique du Nord l'an prochain, ont dit des responsables.

"C'est un secteur que le conseil d'administration de GE veut voir croître", a dit jeudi David Nason, directeur de la filiale GE Energy Financial Services. "Cela n'a rien à voir avec la réduction de taille historique de GE Capital; c'est un métier stratégique de GE".

La filiale, qui a fait état d'un bénéfice de 410 millions de dollars l'an passé, veut une croissance à deux chiffres chaque année, conformément aux objectifs définis par Immelt pour le volant industriel du conglomérat, a ajouté Nason.

La filiale ne se contente pas de financer les achats de matériels par la clientèle; elle investit directement dans les projets énergétiques, qu'ils reposent sur des produits de GE ou pas, encore que Nason avoue qu'il préfèrerait financer des achats faits auprès du conglomérat.

Une dizaine de milliards de dollars ont été investis lors de la dernière décennie dans des projets d'énergie renouvelable et GE Energy Financial Services a annoncé mercredi soir qu'elle comptait investir cinq milliards de dollars de plus dans le solaire, l'éolien et d'autres renouvelables jusqu'en 2020.

La filiale enfin tentera de réaliser pour son propre compte l'objectif d'Immelt de dégager 70% des bénéfices dans l'industrie et 30% dans les financements.

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Re : General Electric --US3696041033

Lu sur le site de RTL

Une fusion GE/Alstom serait un nouveau coup dur pour Siemens
Une fusion de General Electric avec une partie d'Alstom serait un coup dur pour leur concurrent allemand Siemens, en difficultés depuis des mois, qui du coup invite le français à une coopération stratégique pour éviter de voir le groupe américain le distancer encore davantage.

Turbines, centrales électriques, éoliennes, trains à grande vitesse et métros... Siemens et Alstom, rivaux sur de nombreux marchés, traversent les mêmes difficultés pour faire front à des secteurs de l'énergie et des transports en pleine révolution et à un marché européen moribond.

Matériel médical, équipements électriques, locomotives, turbines à gaz, Siemens et General Electric empiètent aussi largement sur les plate-bandes l'un de l'autre.

Le danger est donc grand pour Siemens de se retrouver face à un mastodonte industriel, qui plus est sur ses terres européennes, en cas de rapprochement entre General Electric et Alstom dans le domaine de l'énergie, une de ses sources majeures de revenus et de bénéfices.

Pour contrer le danger, Siemens a proposé à Alstom d'"échanger sur les questions stratégiques soulevées par une coopération future", comme il l'a indiqué dimanche sans plus de détails. Cela pourrait être une revanche sur son échec d'il y a dix ans quand le conglomérat de Munich (sud) s'était fait bloquer par le gouvernement français pour acquérir des parts d'Alstom.

Mais aucune mention n'est faite d'une offre d'achat. Il faut dire que si, comme l'évoque la presse, General Electric, assis sur une importante trésorerie, est prêt à mettre plus de 10 milliards d'euros sur la table, Siemens n'a pas les moyens d'une surenchère. A la fin 2013, le groupe avait moins de 9 milliards d'euros dans ses caisses et sa restructuration en cours consomme encore sa trésorerie.

Un contournement du problème serait une reprise de l'activité énergie d'Alstom contre une somme en numéraire et "la moitié de sa branche transports", comme l'affirme dimanche Le Figaro, ce que Siemens a refusé de commenter.

Mais, dès que les bruits d'une opération de General Electric ont commencé à courir, les analystes de la Société Générale estimaient "une contre-offre de Siemens improbable vu les problèmes de concurrence que cela poserait en Europe".

Depuis plus d'un an, Siemens n'a pas fait la moindre acquisition. Au contraire, il s'est plutôt séparé de gros pans d'activités comme les ampoules électriques d'Osram, les équipements télécoms de Nokia Siemens Networks, ceux de traitement d'eau ou l'arrêt de l'activité solaire.

Mis sous pression pour augmenter les marges du groupe, objectif qui a coûté son poste à son prédécesseur, Joe Kaeser est plutôt attendu sur de nouvelles cessions que sur des acquisitions coûteuses.

La presse allemande n'hésitait pas à présenter une éventuelle reprise d'Alstom par GE comme un nouveau chapitre de la longue guerre industrielle entre l'américain et Siemens, dans laquelle l'allemand a perdu pas mal de batailles.

Dans la course à un chiffre d'affaires de 100 milliards d'euros, General Electric a déjà gagné, quand Siemens en reste loin.

Alors que Siemens, attiré par le renouveau industriel américain, avance ses pions outre-Atlantique, comme l'a illustré une méga commande d'éoliennes remportée en décembre, le champ de bataille pourrait se déplacer maintenant vers l'Europe, où General Electric gagnerait un meilleur accès.

L'image de Siemens dans son propre pays a été égratignée ces derniers temps, par un retard de deux ans dans la livraison de trains commandés par Deutsche Bahn et les bisbilles à sa tête étalées dans la presse, qui avaient fini à l'été 2013 par le limogeage expéditif de son ancien patron Peter Löscher.

"Nous avons été trop préoccupés par nous-mêmes ces derniers temps et avons été distancés par nos concurrents. Mon but déclaré est de remettre Siemens sur les rails", avait déclaré Joe Kaeser au jour de sa nomination.

Le défi ne fait que grandir. Il doit dévoiler les détails de sa stratégie le 7 mai, jour de la publication de ses résultats financiers... le même jour qu'Alstom.

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Re : General Electric --US3696041033

Un grand merci pour cet article qui résume bien les enjeux et les forces en présence.

Amicalement

Birdie

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Re : General Electric --US3696041033

Quelques infos sur GE (le Figaro 24/04/2014)

General Electric (GE), un des derniers conglomérats américains, est une multinationale mythique. Fondée en 1892, valorisée par Wall Street à plus de 265 milliards de dollars, employant plus de 300.000 personnes dans le monde, elle incarne l'industrie américaine moderne, innovante et de haute valeur ajoutée. Pépinière de talents, pionnière dans les années 1980 dans les modes de mesure de la qualité, General Electric ne cesse de se transformer au fil des ans. Sous la direction de Jeffrey Immelt, PDG depuis 2001, le géant de Fairfield (Connecticut) se définit aujourd'hui comme «une compagnie d'infrastructure».
GE a payé cher au cours de la crise sa dépendance à l'égard des métiers du crédit. Pour autant, la finance, dont elle se désengage progressivement, représente encore près d'un tiers de son chiffre d'affaires et de ses profits. Jeffrey Immelt, à l'écoute de ses actionnaires, compte se débarrasser de ses activités nord-américaines de crédit à la consommation cette année. GE est déjà totalement sortie l'an passé de la communication, secteur jugé trop aléatoire, en revendant le réseau NBC et les studios Universal au câblo-opérateur Comcast pour 16,7 milliards de dollars.
Coopération transatlantique

GE a déjà procédé à plus de 200 acquisitions depuis 2001. La multinationale s'est par exemple diversifiée dans les métiers du traitement de l'eau. Avec la génération électrique, métier de base du groupe, cette activité représente 24% de ses profits. Grâce à diverses acquisitions ces dernières années, GE est aussi devenu leader dans les équipements d'exploitation et de production de pétrole et de gaz (8% de ses profits).
GE est surtout connu pour sa place de numéro un dans la motorisation d'avions, une activité qui représente 16% ses bénéfices. Sa coentreprise CF International, avec Safran, est un modèle de coopération transatlantique. Les locomotives et la signalisation ferroviaire produisent 5% des bénéfices de GE. Les équipements médicaux comme les scanners et les appareils de diagnostic sont presque aussi importants dans les résultats du groupe. En France, le groupe emploie au total 11.000 personnes et réalise un chiffre d'affaires annuel de près de 8 milliards d'euros sur une vingtaine de sites. Jeffrey Immelt nomme en 2006 à la tête de la filiale française, Clara Gaymard, alors ambassadrice et présidente de l'Agence française pour les investissements internationaux.
Les moyens de s'offrir Alstom

Assis sur un carnet de commandes de 244 milliards de dollars, disposant de 89 milliards de dollars de trésorerie dont 57 milliards de profits réalisés à l'étranger non rapatriés aux États-Unis, GE a largement les moyens de s'offrir Alstom. L'américain serait prêt à payer 13 milliards de dollars pour l'entreprise française qui compléterait à la fois ses activités dans les transports ferroviaires et la génération électrique. Si GE est, avec l'allemand Siemens, leader dans les turbines à gaz, en revanche Alstom est numéro un des turbines hydroélectriques par exemple.
La transaction serait néanmoins de loin la plus ambitieuse depuis sa tentative ratée de rachat de Honeywell pour 53 milliards de dollars en 2001. L'opération avait été finalement bloquée par les autorités européennes au nom de la préservation de la concurrence. Ces considérations réglementaires, ainsi que l'éventuelle opposition politique en France à l'acquisition de la filière du TGV par un américain, expliquent la manière prudente dont GE, quelques heures après l'assemblée générale de ses actionnaires à Chicago, a laissé fuiter dans la presse américaine ce projet majeur d'acquisition.

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Re : General Electric --US3696041033

Pour une fois suis assez d'accord avec Moody's

Nous avons le plaisir de vous transmettre l'article suivant sur la valeur GENERAL ELECTRIC (US) que vous avez en portefeuille.

GE: Moody's maintient sa note 'Aa3', perspective stable

- Moody's Investors Service a réaffirmé mercredi sa note de crédit à long terme 'Aa3' assortie d'une perspective 'stable' sur General Electric après le dépôt d'une offre de 13,5 milliards de dollars sur les activités d'énergie du français Alstom. 'En partant du principe que l'opération sera approuvée par les autorités de la concurrence et qu'elle sera menée à bien, les actifs d'Alstom viendraient renforcer le positionnement déjà solide de GE sur le marché mondial de l'électricité, en apportant des produits, des technologies et des capacités complémentaires s'alignant bien avec l'actuel portefeuille du groupe', juge Russell Solomon, analyste chez Moody's. D'après l'agence de notation, les bienfaits à long terme d'une telle acquisition feraient plus que compenser les risques d'intégration associés au projet.

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Re : General Electric --US3696041033

Et à propos des risques d'intégration justement, voici un autre avis : http://seekingalpha.com/article/2176203 … ge-mistake

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Re : General Electric --US3696041033

@Scrooge

Houla ! Le débat est ouvert.

En tout cas en voila un qui n'a pas une carte du ps ni de la cgt  lol  je parie même qu'il aime pas Flanby

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Re : General Electric --US3696041033

Et le cours du mastodonte bouge à peine, + 0,49% à la clôture.

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Re : General Electric --US3696041033

Y a eu ça aussi comme info today : http://www.nasdaq.com/article/ge-fda-cl … 0430-01731

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Re : General Electric --US3696041033

@tous,
Mais logiquement (?) le cours de GE devrait baisser, un peu avec l'acquisition, or pour l'instant rien.

D'un autre côté je trouve que c'est une très mauvaise com que de faire traîner la conclusion encore un mois.

J'achèterais sur usure de la nouvelle, incertitude, délais, la Bourse n'aime pas.

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Re : General Electric --US3696041033

Bonjour Birdie

GE en rouge  non pas forcément  puis comme dit Luc le mastodonte ne bouge pas   Si un peu DJ + 0,27%  GE + 0,49 %

Ce n'est pas - ou pas encore - une OPA  c'est au stade de fusion acquisition amicale pour certain inamicale pour d'autre

En 4 ans ce serait ma quatrième  un seul point commun forte baisse du cours de " l'acheté " juste avant.

J'étais sur Rhodia quand Solvay a acheté. C'était une OPA amicale et la rien mais absolument rien n'avait filtré dans les journaux
Rhodia avait bien performé, je savais avant la publication que les chiffres seraient bons. Publication - chiffres très bons - et patatra le titre rouge vif.
Commentaires: les bons chiffres étaient déjà dans les prix. La j'ai eu de la veine, j'étais liquide en plus d'être furieux et j'ai doublé ma ligne certain que j'étais dans le bon qlq jours plus tard j'ouvrais le tiroir caisse pour laisser tomber la monnaye  de 22 a 32 ou 34 euros sais plus trop.
Deuxième OPA Movetis la je n'ai plus trop de souvenir c'était plutôt dans le style Moïse sauvé des eaux mais tu dois en avoir des souvenirs Birdie c'était presque en même temps que Syngenta a acheté le matin truc agrotech que tu avais.
Troisième OPA  Dockwise par Boka  c'était inamical la aussi Dockwise avait plongé, la aussi j'avais suivi et on connait la suite .
Bref dans chaque cas la proie était affaiblie mais le prédateur est resté fort.
Pour acheter Dockwise, Boskalis avait besoin d'argent, il n'y a pas eu d' AK mais placement privé et arrangement avec HAL Trust l'actionnaire de référence commun.
Pour GE rien de tout ça , il a le cash pour acheter sans bousculer sa trésorerie puis en plus ce cash est a l'étranger et s'il doit être rapatrié aux States…. il on aussi la bas des espèces de ministère des finances lol
Alors Alstom ou un autre.
Nous n'avons pas 10 milliards de cash a rapatrier mais si c'était le cas, acheté un autre titre pour éviter la double imposition, Y a pas photo !
Tout cela pour dire que je ne vois pas de raison a une faiblesse de GE suite a cette affaire

Très bonne journée

Amitiés

Francis

PS  gratuit pour le 1er mai : une tartine signée Bloomberg et l'hypocrisie de Montebourg.

http://www.bloomberg.com/news/2014-04-3 … -deal.html

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Re : General Electric --US3696041033

Merci Francis pour la tartine de Bloomberg. Intéressant.
Cela m'aurait étonné que les Américains aient coût-circuité le gouvernement. Ils avaient une bonne lobbyiste en la personne de Clara Gaymard. Elle doit plaire à Flamby celle là ;-)

Dernière modification par LucV (01-05-2014 17:34:21)

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Re : General Electric --US3696041033

@ Luc

Un tout grand Merci a toi également pour le remarquable résumé de la conférence d' Arnaud

@ Scrooge

Réponse du berger a la bergère

@ Tous

A méditer cette phrase dans le texte ci dessous :

When the eurozone économy and asset values are in recession levels.

http://seekingalpha.com/article/2181773 … -on-europe

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Re : General Electric --US3696041033

GE vs. 3M

http://seekingalpha.com/article/2188833 … nt-than-3m