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Re : Pétrole

Oslo - La production de pétrole de la Norvège a baissé en août par rapport à juillet mais continue d'être largement supérieure aux attentes, a indiqué mardi la Direction norvégienne du pétrole.

Principal producteur d'or noir d'Europe de l'Ouest, le pays scandinave a pompé 1,558 million de barils par jour (Mbj) en août.

C'est un peu moins que le mois précédent quand la production avait atteint son plus haut depuis cinq ans (1,735 Mbj) mais cela dépasse néanmoins de 9% les projections officielles, a indiqué la Direction du pétrole.

La performance est d'autant plus notable que le champ pétrolier Goliat, exploité depuis peu par l'italien Eni dans les eaux norvégiennes de la mer de Barents, a temporairement fermé en raison d'une panne d'électricité, énième rebondissement dans une longue série de déboires.

Depuis le pic atteint en 2000, la production pétrolière de la Norvège a été divisée de moitié du fait de l'amenuisement des ressources.

En août, les ventes norvégiennes de gaz naturel ont par ailleurs reculé, s'élevant à 8,1 milliards de m3 contre 9,0 milliards de m3 en juillet.

phy/hh/ggy

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Re : Pétrole

Chute de 22% des investissements pétroliers en 2016 (Opep)
(20.09.2016 / 16:55:00)

Rome (awp/afp) - Les investissements dans le secteur pétrolier s'effondrent, en raison de la baisse des prix du brut, ce qui représente une menace pour l'avenir, a averti mardi à Rome le secrétaire général de l'Opep, Mohammed Barkindo.

Les investissements dans l'exploration pétrolière ont diminué de 26% en 2015 et une "baisse supplémentaire de 22% est attendue cette année", a-t-il déclaré lors d'une conférence organisée par Eni, le groupe énergétique italien.

Pour renverser cette tendance, "le processus de rééquilibrage du marché doit être accéléré", a-t-il souligné, ajoutant que la prochaine réunion informelle de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), prévue le 27 septembre à Alger, en serait l'occasion.

Producteurs et consommateurs de pétrole "doivent se retrouver tous ensemble pour répondre à ces défis majeurs qui représentent une menace pour l'avenir", a-t-il déclaré.

Car, pour répondre à une demande de quelque 94 millions de barils consommés chaque jour dans le monde aujourd'hui, il faudra des investissements massifs, de l'ordre de quelque 10.000 milliards de dollars d'ici 2040, a affirmé M. Barkindo, soulignant que le pétrole resterait encore pour longtemps la composante largement majoritaire avec le gaz de la consommation d'énergie.

L'importance sans cesse croissante des stocks pétroliers dans le monde doit également être prise en compte pour rééquilibrer le marché, a-t-il encore expliqué.

Les pays de l'OCDE (Organisation de coopération et de développement économique) ont vu passer la moyenne sur cinq ans de leurs stocks pétroliers de -85 millions de barils fin 2013 à plus de 340 millions aujourd'hui, a-t-il indiqué.

afp/rp

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Re : Pétrole

Cela fait un moment que les investissements sont en recul, l'élastique se tend tout doucement, le prochaine hausse n'en sera que plus brutale.

Dernière modification par Manu75 (20-09-2016 21:27:14)

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Re : Pétrole

@maxime,

on dirait que les 43 dollars pour le Wti on l'air de tenir bon, affaire à suivre, tiens moi au courant.

Manu

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Re : Pétrole

Bonjour Manu,

c'est vrai que les 43$ semblent être un fameux support , pour vu qu'il ne casse pas. J'ai repris un peu de UWTI à 18,48$.

Tiens moi aussi au courant.

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Re : Pétrole

MARSEILLE (Reuters) - Le président de l'Union française des industries pétrolières (UFIP), Francis Duseux, a estimé mercredi que la baisse des investissements pétroliers pourrait provoquer un nouveau choc pétrolier à l'horizon 2020 en raison d'une offre insuffisante face à une demande en hausse.

"En 2020, il est probable qu'on se retrouve avec un gros déficit de pétrole brut au plan mondial par rapport à une demande qui continue d'augmenter", a dit à la presse le dirigeant de l'Union française des industries pétrolières.

"La baisse des investissements aura forcément des conséquences d'ici quatre ou cinq ans. Il y a des tas de projets non financés qui ne verront pas le jour. On va à nouveau vers un choc pétrolier", a-t-il ajouté.

Francis Duseux a évoqué une diminution potentielle de 20 millions de barils/jour en 2025. "La baisse de 30% en moyenne des investissements en exploration et production devrait provoquer un rebondissement important des prix à moyen terme. On risque de voir assez rapidement les prix se tendre", a-t-il dit.

La demande a augmenté de 1,4% en 2016, à 96,1 millions de barils par jour, et l'UFIP prévoit une augmentation au-delà de 100 millions de barils.

Les investissements mondiaux dans l'énergie ont globalement baissé de 8%, à 1.800 milliards de dollars en 2015, selon un rapport de l'Agence internationale de l'énergie (AIE).

"Les principales compagnies pétrolières ont réduit leurs investissements de 19% en 2015 puis de 21% cette année dans l’amont, représentant un montant de 60 milliards de dollars", estime l’AIE, qui coordonne les politiques énergétiques des grandes puissances économiques.

La situation d'offre excédentaire a fait chuter les cours du baril depuis deux ans, revenus de 115 dollars en juin 2014 à 27 dollars en janvier dernier avant une remontée autour de 50 dollars au printemps. Depuis, ils oscillent entre 40 et 50 dollars le baril.

Malgré l'effondrement des cours du pétrole et la diminution des investissements qui s'en est suivie, la production mondiale de brut continue d'augmenter, même si c'est à un rythme bien plus modéré qu'en 2015.

Les pays producteurs hors Opep devant supporter des coûts d'exploitation élevés ont particulièrement souffert du plongeon du prix de l'or noir.

"Les pays producteurs souffrent car ils ont besoin d'un prix du baril plus élevé pour boucler leurs budgets. Le Vénézuela et l'Algérie sont déstabilisés", souligne Francis Duseux.

Le président de l'UFIP regrette que la thématique de l'énergie, hors nucléaire, soit absente, toutes tendances confondues, de la campagne pour l'élection présidentielle de 2017 en France. "Le débat n'existe quasiment pas", a-t-il conclu.


(Jean-François Rosnoblet, édité par Yves Clarisse)

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Re : Pétrole

@maxime alors 21 usd tu sors ?

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Re : Pétrole

@maxime, ca continue,....  on dit merci qui ?

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Re : Pétrole

Salut Manu,

je pense conserver encore un peu et toi?

Merci qui?...Opep, non? wink

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Re : Pétrole

@Maxime et Manu : je vous rappelle qu'il y a un Café du Commerce et un tchat pour les échanges de ce genre. cool

Cordialement,
Docanski

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Re : Pétrole

@Doc, ok, c'est noté, peux tu nous rappeler le lien pour le Tchat, je ne retrouve plus la page.
Merci

Dernière modification par Manu75 (22-09-2016 20:49:22)

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Re : Pétrole

Et je pense que je vais déjà liquder le down... Très rapide cette semaine....

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Re : Pétrole

Le pétrole recule sur la séance mais finit la semaine en hausse
(23.09.2016 / 18:15:30)

Londres (awp/afp) - Les cours du pétrole reculaient vendredi en fin d'échanges européens, les marchés se montrant hésitants pour la dernière séance d'une semaine marquée par l'approche de la réunion de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) à Alger.

Vers 16H10 GMT (18H10 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre valait 46,45 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 1,20 dollar par rapport à la clôture de jeudi.

Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour la même échéance reculait de 1,31 dollar à 45,01 dollars.

Vendredi dernier, le Brent avait clôturé à 45,77 dollars et le WTI à 43,03 dollars.

"Après une semaine de hausse solide, les marchés profitent de la dernière séance avant le week-end pour engranger des bénéfices", estimaient les analystes de PVM.

Les cours de l'or noir ont été soutenu cette semaine par des stocks hebdomadaires de brut en baisse aux États-Unis pour la troisième semaine consécutive, selon les données du département américain de l'énergie (DoE) publiées mercredi, et par les déclarations de divers responsables de l'Opep.

Ces derniers devraient se réunir en compagnie de la Russie la semaine prochaine à Alger lors d'une rencontre informelle, lors de laquelle devrait être évoqué le problème de surproduction qui plombe le marché.

Les ministres vénézuéliens, algériens et irakiens ont pris la parole en public pour soutenir l'idée d'un gel de la production, qui permettrait aux cours de repartir à la hausse.

La dernière fois que le sujet avait été abordé, à Doha, l'Iran, tout juste libéré des contraintes imposées par les sanctions internationales, avait refusé de geler sa production.

Des responsables iraniens et saoudiens se seraient rencontrés à Vienne pour préparer la réunion d'Alger.

Mais "la réunion entre dirigeants de l'Opep à Vienne n'aurait rien donné, selon plusieurs sources", rapportaient Mike van Dulken et Henry Croft, analystes chez Accendo Markets.

js/acd/pb

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Re : Pétrole

Le pétrole baisse, victime des doutes sur un gel de l'offre

New York - Les cours du pétrole ont fini en nette baisse vendredi à New York, les investisseurs doutant des chances de succès des négociations pour une limitation de l'offre la semaine prochaine à Alger.

Le cours du baril de light sweet crude (WTI), référence américaine du brut, a perdu 1,84 dollar à 44,48 dollars sur le contrat pour livraison en novembre au New York Mercantile Exchange (Nymex).

A Londres, le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre, a également progressé, de 1,76 à 45,89 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE).

Je pense que le principal facteur est que le marché ne croit pas à ce stade qu'il puisse y avoir une sorte d'accord autour d'un gel de la production par les pays de l'Opep (Organisation des pays exportateurs de pétrole), a indiqué Bart Melek de TD Securities.

Les membres du cartel et la Russie doivent se retrouver en milieu de semaine prochaine pour une réunion informelle à Alger, avec l'objectif affiché de lutter contre la surabondance de l'offre qui plombe les prix du brut.

Les espoirs d'accord ont été douchés vendredi par une une déclaration saoudienne précisant qu'il ne s'agissait que de négociations, rien de ferme, a expliqué Bart Melek.

Je pense qu'à chaque fois qu'une nouvelle va tomber au sujet de l'Opep, nous allons avoir une réaction immédiate des marchés qui va dicter la direction des cours, et ce jusqu'à la réunion de mercredi, a prévenu Bob Yawger de Mizuho Securities USA.

- Hausse sur la semaine -

Autre signe de mauvais augure, des responsables iraniens et saoudiens se seraient certes rencontrés pour préparer Alger mais la réunion entre dirigeants de l'Opep à Vienne n'aurait rien donné, rapportaient Mike van Dulken et Henry Croft, analystes chez Accendo Markets.

En avril, une première réunion entre pays producteurs avait échoué sur fond de rivalité entre l'Arabie Saoudite et l'Iran, les deux principales puissances régionales.

Ces inquiétudes ont effacé une partie des forts gains du brut cette semaine, le cours du WTI pour livraison en novembre progressant tout de même de 3,56% par rapport au vendredi précédent.

Ajoutez à cela la volonté de la Réserve fédérale de limiter l'implication des banques dans le marché physique des matières premières (...) et le pétrole baisse juste avant le week-end, a expliqué Matt Smith de Clipperdata dans une note.

La Réserve fédérale américaine (Fed) a annoncé vendredi son intention de demander aux banques ayant des activités dans les matières premières présentant des risques pour l'environnement, notamment les hydrocarbures, d'augmenter de façon considérable leurs fonds propres.

lla/jt/pb

INTERCONTINENTALEXCHANGE GROUP


(©AFP / 23 septembre 2016 21h27)

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Re : Pétrole

L'Opep toujours divisée avant sa réunion informelle à Alger
(26.09.2016 / 14:15:00)

Paris (awp/afp) - Sauf surprise, les principaux pays producteurs de pétrole réunis mercredi à Alger ne devraient pas trouver d'accord pour geler la production et faire remonter les prix, mais, au mieux, convenir de la nécessité d'une stabilisation du marché, selon des experts.

"Un accord sur un gel de la production accepté par tout le monde, ce serait une surprise", estime Didier Houssin, président de l'organisme de recherche IFPEN. "Les analystes s'attendent plus à un propos un peu lénifiant sur la nécessité de continuer à suivre le marché (...) et de stabiliser la production. Sans mesures contraignantes, sans quotas spécifiques".

Les cours ne feraient alors que sursauter, comme lors de l'annonce, début septembre, d'une coopération entre l'Arabie saoudite et la Russie (non Opep) pour stabiliser le marché.

Les deux principaux producteurs mondiaux de brut n'ont pris aucune mesure pour enrayer l'offre excédentaire qui plombe les prix depuis mi-2014, fruit du boom des hydrocarbures de schiste américains et de la stratégie de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole d'ouvrir à fond les robinets pour maintenir ses parts de marché.

Le secrétaire général du cartel, le Nigérian Mohammed Barkindo, a lui-même refroidi les attentes: la réunion prévue le 28 septembre en marge du Forum international de l'énergie (IEF) sera une simple "rencontre de concertation".

- Rivalités -

La Russie et l'Opep, dont les économies ont payé un lourd tribut à l'effondrement des cours, avaient échoué en avril, à Doha, à convenir d'un gel concerté de leur production faute d'accord entre Ryad et Téhéran.

Certes, le contexte semble aujourd'hui plus favorable à un consensus. L'Arabie saoudite et la Russie - également présente à Alger - pompent à des niveaux inédits ou quasi record, ce qui faciliterait l'acceptation d'un plafonnement.

L'Iran a quelque peu assoupli sa position: sa production, évaluée à 3,6 mbj en août par l'Agence internationale de l'énergie (AIE), approche du niveau d'avant les sanctions internationales (4 mbj) que la République islamique ambitionne de retrouver, et l'augmenter encore rapidement s'avère plus compliqué faute d'investissements.

En tout, d'après l'AIE, l'Opep a produit 33,47 mbj le mois dernier - un bond de 930.000 bj en un an et environ un tiers de la production mondiale.

Selon Bloomberg, Ryad s'est dit prêt à réduire sa production à condition que Téhéran gèle sa production à son niveau actuel, mais cette concession qui alimente les spéculations sur le marché pourrait se heurter aux rivalités qui demeurent vives au sein du cartel.

"L'Opep, dans le contexte actuel, n'existe plus parce que les divergences politiques sont telles que le secrétaire général a bien du mal à contrôler quoi que ce soit", constate Olivier Appert, président du Conseil français de l'énergie.

La Libye et le Nigeria sont réticents à une limitation de la production: fragilisés par des conflits internes, ces deux pays pompent très en deçà de leurs capacités. Tripoli vient d'ailleurs de reprendre ses exportations d'or noir.

Moscou juge "réaliste" une éventuelle réduction de 5% de sa production. Mais, tempère Pierre Terzian, directeur de la revue Pétrostratégies, "on n'a jamais vu les Russes, jusqu'à présent, réduire ou geler leur production. Ils le déclarent, mais est-ce qu'ils le feront?".

- Une balle dans le pied -

Pour Ryad, une remontée trop prononcée des cours reviendrait pourtant à se tirer une balle dans le pied: cela stimulerait la production des Etats-Unis qui, après un coup de frein dû à la faiblesse des cours, s'adapte au nouvel environnement de prix grâce à des innovations technologiques.

"Si vous coupez, les prix remontent, vous en profiterez un peu mais d'autres en profiteront plus que vous", résume l'analyste pétrolier Thierry Bros.

La tentation est donc grande d'attendre un rééquilibrage du marché, estime M. Appert, même si celui-ci interviendra plus tardivement que prévu, en 2017 selon l'AIE. Les cours se sont déjà redressés depuis le plancher de janvier et tournent actuellement autour de 45 dollars le baril, un niveau proche de la fourchette de 50 à 60 dollars souhaitée par certains membres de l'Opep.

Malgré tout, le ministre algérien de l'Energie, Noureddine Boutarfa, affiche son optimisme, soulignant que l'Opep pourrait convoquer une réunion extraordinaire "séance tenante" à Alger pour permettre une prise de décision. L'Opep est "condamnée à prendre une décision" pour stabiliser le marché, selon lui.

afp/al