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Re : Alimentaires et Agricoles

Alimentaires: Le sucre chute, le cacao rebondit et les cafés se stabilisent
(17.03.2017 / 17:23:18)

Londres (awp/afp) - Le sucre a chuté cette semaine alors qu'une récolte abondante est attendue, tandis que les cours de l'arabica et du cacao ont rebondi et que le robusta a légèrement reculé.

Le sucre dégringole

Les cours du sucre reculaient nettement vendredi, atteignant leur plus bas niveau depuis plus de trois mois à 497,40 dollars la tonne de sucre blanc à Londres et 17,52 cents la livre de sucre brut à New York, à son plus bas depuis neuf mois.

"Le marché attend toujours une hausse de la production à moyen terme et une demande moyenne", a résumé Jack Scoville, analyste chez Price Future Group.

"La saison en cours au Brésil attend des pluies abondantes, et de bonnes récoltes sont attendues. Les agriculteurs devraient transformer leurs cannes en sucre plutôt qu'en éthanol", a énuméré Tom Kujawa, analyste chez Sucden.

L'arabica rebondit

Les prix du café sont restés stables, l'arabica atteignant toutefois brièvement son plus bas depuis le début de l'année lundi, à 138,60 cents la livre à New York.

"Le robusta risque fort de rester en déficit de l'offre", ont remarqué les analystes de Commerzbank, notant que l'Association vietnamienne du café et du cacao (Vicofa) s'attendait à une mauvaise récolte en 2017-2018.

La production plus faible du Vietnam, premier producteur de robusta, et du Brésil, deuxième producteur mondial, ont fait s'envoler les prix du robusta, alors que les récoltes d'arabica sont moins affectées.

"La différence de prix entre l'arabica et le robusta atteint ses plus bas niveaux à cause de la surabondance d'arabica. Une deuxième année de déficit devrait profiter au robusta", a estimé Rajesh Singla, analyste de Société Générale, qui estime cependant que l'arabica pourrait à terme profiter d'un transfert de la demande.

L'abondance de cacao inquiète toujours

Les cours du cacao ont entamé un rebond en début de semaine, mais ont reperdu une partie du terrain gagné en fin de semaine et restent proches de leurs plus bas en plusieurs années.

A Londres, la tonne de cacao a atteint 1.708 livres sterling mercredi, à son plus haut niveau depuis plus d'un mois. A New York, elle a atteint mardi son plus haut en un mois et demi, à 2.091 dollars.

La surabondance de l'offre continue de peser sur les prix.

"Le marché du cacao risque de souffrir des mêmes maux qui affligent le marché du pétrole depuis quelques années, à savoir une surabondance structurelle de l'offre", ont estimé les experts de Commerzbank.

"En Côte d'Ivoire, premier producteur mondial, la baisse des prix a déjà conduit à une baisse des exportations, et donc à une hausse des réserves dans les ports et à l'intérieur des terres", ont-ils ajouté.

Un responsable de l'Organisation internationale du cacao aurait d'ailleurs envisagé une limitation volontaire de la production mondiale, sur le modèle de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), a rapporté l'analyste.

Sur le Liffe de Londres, la tonne de ROBUSTA pour livraison en mai valait 2.180 dollars vendredi à 15H35 GMT, contre 2.164 dollars le vendredi précédent à 15H00 GMT. Sur l'ICE Futures US de New York, la livre d'ARABICA pour livraison en mai valait 141,55 cents, contre 140,75 cents sept jours auparavant.

A Londres, la tonne de SUCRE BLANC pour livraison en mai valait 498,50 dollars, contre 513,10 dollars le vendredi précédent. A New York, la livre de SUCRE BRUT pour livraison en mai valait 17,61 cents, contre 18,20 cents sept jours auparavant.

A Londres, la tonne de CACAO pour livraison en mai valait 1.637 livres sterling, contre 1.604 livres sterling le vendredi précédent. A New York, la tonne pour livraison en mai valait 2.012 dollars, contre 1.939 dollars sept jours plus tôt.

js/acd/LyS

"Aussi vite que possible mais aussi lentement que nécessaire"

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Re : Alimentaires et Agricoles

Alimentaires: Le cacao remonte, le café redescend et le sucre reste stable
(24.03.2017 / 16:10:29)

Londres (awp/afp) - Le cacao a effacé une partie de ses pertes de ces dernières semaines tandis que le café devenait trop cher après ses hausses récentes, le sucre restant pour sa part stable.

- Le cacao ivoirien ne convainc pas -

Les cours du cacao sont remontés cette semaine, atteignant mardi 1.759 livres sterling la tonne à Londres, au plus haut depuis près de deux mois, et 2.187 dollars la tonne à New York, au plus haut depuis plus de deux mois.

"Les producteurs de cacao sont face à un vrai problème en raison de la hausse de la production. La qualité de la récolte ivoirienne semble faible, et les prix sont montés alors même qu'il y a une offre considérable qui cherche des acheteurs, car les exportateurs préfèrent attendre la récolte de mi-saison" qui serait de meilleure qualité, a commenté Jack Scoville, analyste chez Price Future Group.

La baisse des prix du cacao, qui ont perdu plus de 40% entre leur plus haut en six ans atteint à l'été 2016 à Londres et la fin février, pourrait causer des problèmes sur le long terme.

"Quand les budgets se resserrent, les fermiers tentent souvent d'économiser sur le maintien des plantations en utilisant moins d'engrais et en se battant avec moins d'énergie contre les maladies qui affectent les récoltes", ont prévenu les analystes de Commerzbank.

- Le café trop cher pour les torréfacteurs -

Les cours du robusta ont reculé sur la semaine à Londres tandis que les prix de l'arabica, échangé à New York, ont approché leur plus bas niveau depuis le début de l'année.

"La demande des torréfacteurs n'est pas très forte en ce moment, en tout cas pas aux Etats-Unis ou en Europe", a souligné Jack Scoville.

A plus long terme, le prix du robusta reste cependant proche de ses plus hauts niveaux depuis deux ans.

"La météo reste trop sèche à Esperito Santo, région brésilienne cruciale pour la production de robusta. Le temps sec a déjà fait diminuer les récoltes ces dernières années, ce qui explique la hausse des prix", ont estimé les analystes de Commerzbank.

- Le sucre remonte sans grand élan -

Les cours du sucre ont touché leur plus bas en dix mois mercredi, la tonne de sucre blanc reculant à 481,70 dollars, tandis que la livre de sucre brut atteignait 17,02 cents la livre, avant de remonter sur la semaine.

"La tendance reste à la baisse, mais il semblerait que les ventes extrêmes qui ont eu lieu en début de semaine se soient calmées. Les facteurs fondamentaux du marché restent la hausse de l'offre brésilienne et l'absence de demande indienne", a résumé Jack Scoville.

L'Inde, dont la production nationale est moins élevée que prévu, a été l'objet des spéculations des investisseurs, qui revoyaient déjà la demande mondiale à la hausse en pariant sur des mesures indiennes pour permettre l'importation de sucre, mesures qui ne se sont jamais concrétisées.

Sur le Liffe de Londres, la tonne de ROBUSTA pour livraison en mai valait 2.148 dollars vendredi à 14H50 GMT, contre 2.180 dollars le vendredi précédent à 15H35 GMT. Sur l'ICE Futures US de New York, la livre d'ARABICA pour livraison en mai valait 138,05 cents, contre 141,55 cents sept jours auparavant.

A Londres, la tonne de SUCRE BLANC pour livraison en mai valait 503,00 dollars, contre 498,50 dollars le vendredi précédent. A New York, la livre de SUCRE BRUT pour livraison en mai valait 17,79 cents, contre 17,61 cents sept jours auparavant.

A Londres, la tonne de CACAO pour livraison en mai valait 1.734 livres sterling, contre 1.637 livres sterling le vendredi précédent. A New York, la tonne pour livraison en mai valait 2.152 dollars, contre 2.012 dollars sept jours plus

js/jbo/tes

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Re : Alimentaires et Agricoles

Chicago hebdo: blé, maïs et soja baissent, victimes de la météo
(24.03.2017 / 18:30:30)

CHICAGO (awp/afp) - Les cours du blé, du maïs et du soja ont baissé cette semaine à Chicago, victimes d'une météo qui s'annonce favorable aux rendements aux Etats-Unis comme en Amérique du sud.

"Un temps positif pour la production est négatif pour les prix", a rappelé Bill Nelson de Doane Advisory.

Aux Etats-Unis, les analystes ont fait état de prévisions de pluie bienvenue pour le blé d'hiver, à partir de ce week-end et au cours de la semaine suivante, dans les principaux Etats producteurs.

"Les températures supérieures à la normale en février-mars signifient que de l'humidité sera nécessaire sous peu", a expliqué Dewey Strickler de Ag Watch dans une note.

"La météo encore, mais en Amérique du sud, doit apporter de la pluie au bon moment pour le maïs et le soja qui ont besoin d'humidité", a ajouté Bill Nelson.

Dans l'ensemble, la récolte de soja et de maïs s'annonce abondante, que ce soit en Argentine ou au Brésil, et les analystes faisaient remarquer que des estimations privées sur les récoltes en Amérique du sud avaient été revues à la hausse.

Dans ce contexte, les marchés ont fait peu de cas d'une "demande qui reste relativement bonne" selon les termes de Bill Nelson.

"Les acheteurs étrangers veulent acheter du blé, du maïs et du soja américains", a-t-il relevé, alors qu'en cette période de l'année la demande pour ces deux derniers produits agricoles bascule traditionnellement vers l'hémisphère Sud où les récoltes ont débuté.

La semaine prochaine, les opérateurs de marché prêteront attention aux développements météorologiques, pour vérifier s'ils sont conformes aux prévisions.

Puis, ils se tourneront vers la publication des stocks trimestriels et, surtout, des estimations de surfaces plantées pour la nouvelle récolte, qui sera assurée par le département de l'Agriculture des Etats-Unis (USDA) vendredi.

"Il y a de nombreux exemples dans le passé de forts mouvements, à la baisse ou à la hausse, le jour où ces rapports sont diffusés", a prévenu Bill Nelson.

Parmi les éléments extérieurs au marché toujours scrutés par les investisseurs, le pétrole a paru se stabiliser en fin de semaine, après sa chute de plus de 11% depuis le début du mois de mars. Cette accalmie a relâché un peu la pression qu'exerçait l'or noir sur l'ensemble des matières premières, notamment agricoles, le soja ou le maïs pouvant entrer dans la fabrication de biocarburants.

Quant au dollar, il a baissé cette semaine face à l'euro comme face à un panier de devises matérialisés par l'indice dollar, ce qui est positif pour les prix à Chicago en rendant les produits américains mécaniquement plus compétitifs face à leurs concurrents libellés dans d'autres devises.

Le boisseau de maïs (environ 25 kg) pour livraison en mai, le contrat le plus actif, s'échangeait vendredi à 3,5550 dollars, contre 3,6750 dollars en fin de semaine précédente.

Le boisseau de blé pour mai, lui aussi le plus actif, valait 4,2375 dollars, contre 4,3625 dollars auparavant.

Le boisseau de soja pour mai, là encore le plus échangé, coûtait 9,7700 dollars, contre 10,0000 dollars précédemment.

lla/jdy/gib

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Re : Alimentaires et Agricoles

Alimentaires: Le sucre et le cacao fondent, le café reste stable
(31.03.2017 / 16:13:40)

Londres (awp/afp) - Le sucre et le cacao ont reculé cette semaine, alors que des récoltes très élevées sont attendues chez les principaux producteurs, tandis que les prix du café sont restés stables.

Le sucre écrasé par le Brésil

Les cours du sucre ont touché leur plus bas niveau depuis dix mois jeudi, à 474,60 dollars la tonne de sucre blanc à Londres et à 16,58 cents la livre de sucre brut.

"Les marchés portent déjà toute leur attention sur le Brésil, où la nouvelle récolte qui va commencer est attendue à un niveau très élevé de plus de 35 millions de tonnes", ont expliqué les analystes de Commerzbank.

"Les spéculateurs pèsent sur les prix. Ils sont nombreux à avoir parié sur une baisse des cours, et comme c'est la fin du mois et du trimestre, ils agissent pour avoir des bénéfices plus importants sur leurs comptes", a estimé Nick Penney, analyste chez Sucden.

Par ailleurs, le Brésil n'a pas adopté la nouvelle taxation sur l'essence qu'attendaient certains acteurs de marché et qui aurait fait grimper le prix de l'éthanol. Ainsi, les raffineurs ont privilégié la transformation en sucre à celle en éthanol, a expliqué l'analyste.

Le cacao ne parvient pas à rebondir

Le cacao, qui était légèrement remonté ces deux dernières semaines, est retombé pour s'approcher à nouveau de ses plus bas en plusieurs années.

"On se noie dans le cacao, non seulement cette saison, mais pour des années à venir... Enfin, c'est en tout cas ce que les marchés ont l'air de penser", ont résumé les analystes de Cocoanect, qui estiment pour leur part que les investisseurs sous-estiment la réactivité du marché du cacao.

"Comme toujours, la production ivoirienne aurait un effet déterminant sur le surplus final, et pour l'instant, même si 70% de la récolte est faite, il y a toujours des doutes sur le montant final, que nous estimons pour notre part inférieur aux 2 millions de tonnes évoqués par certains acteurs", ont-ils estimé.

"La Côte d'Ivoire comme le Ghana (les deux premiers producteurs mondiaux, NDLR) connaissent actuellement une météo clémente, avec des averses bienvenues en cette saison sèche et sans les vents extrêmes de l'Harmattan", vent du désert qui abîme les récoltes, a tempéré Jack Scoville, un analyste de Price Futures Group.

Le café reste stable

Si l'arabica a reculé lundi à son plus bas niveau depuis plus de deux mois, à 136,20 cents la livre à New York, les prix du café sont dans l'ensemble restés stable cette semaine.

"Il n'y a pas énormément d'achats d'investisseurs, et à ces niveaux-là, ce sont plutôt les torréfacteurs qui agissent sur les marchés", a jugé Jack Scoville.

"L'idée reste la même depuis le début de l'année: l'offre de robusta est insuffisante, et son prix a donc plus de chance de remonter", a-t-il ajouté.

Sur le Liffe de Londres, la tonne de ROBUSTA pour livraison en mai valait 2.155 vendredi à 14H40 GMT, contre 2.148 dollars le vendredi précédent à 14H50 GMT. Sur l'ICE Futures US de New York, la livre d'ARABICA pour livraison en mai valait 138,40 cents, contre 138,05 cents sept jours auparavant.

A Londres, la tonne de SUCRE BLANC pour livraison en mai valait 479,30 dollars, contre 503,00 dollars le vendredi précédent. A New York, la livre de SUCRE BRUT pour livraison en mai valait 16,94 cents, contre 17,79 cents sept jours auparavant.

A Londres, la tonne de CACAO pour livraison en mai valait 1.680 livres sterling, contre 1.734 livres sterling le vendredi précédent. A New York, la tonne pour livraison en mai valait 2.091 dollars, contre 2.152 dollars sept jours plus tôt.

js/acd/LyS

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Re : Alimentaires et Agricoles

Alimentaires: le café souffle, le cacao recule et le sucre entame un rebond
(07.04.2017 / 17:00:00)

Londres (awp/afp) - Le sucre a entamé un rebond cette semaine alors que le cacao a repris sa baisse, le café restant au même niveau.

- L'Inde et l'UE soutiennent le sucre -

Les cours du sucre ont atteint mercredi leur plus bas niveau en onze mois, à 462,30 dollars la tonne de sucre blanc à Londres et à 16,05 cents la livre de sucre brut à New York, avant d'atténuer leurs pertes en fin de semaine.

"Le sucre a perdu 18% de sa valeur en mars, mais les prix ont remonté car l'Inde a permis l'importation de 500.000 tonnes de sucre brut", ont commenté les analystes de Commerzbank.

L'Inde, qui produit habituellement assez de sucre pour couvrir sa consommation interne, a dû prendre cette mesure devant la faiblesse de la récolte nationale, ce qui devrait absorber une partie de l'offre mondiale.

"Les prix ont peut-être touché leur plus bas mercredi", ont estimé les analystes de Commerzbank.

"Après l'Inde, l'Union Européenne envisagerait également des importations pour compenser une récolte trop faible", a évoqué Jack Scoville, analyste chez Price Futures Group.

- La surabondance plombe encore le cacao -

Les cours du cacao ont repris leur recul pour atteindre leur plus bas en un mois vendredi, à 1.610 livres sterling à Londres et à 1.989 dollars à New York.

Comme depuis le mois de novembre, le cacao souffre de la perspective d'une récolte record, alors même que les industriels qui utilisent les fèves ont adapté leurs produits aux prix très élevés de ces dernières années en réduisant la quantité de chocolat utilisée.

"La demande pourrait reprendre avec la baisse des prix, mais ce n'est pas encore le cas. En attendant, la récolte de la Côte d'Ivoire (premier producteur mondial) devrait atteindre des records historiques, tandis que le Ghana (deuxième producteur mondial) devrait approcher des siens", a commenté Jack Scoville.

- Le café manque d'énergie -

Les cours du café ont évolué sans mouvements marqués cette semaine, alors que les récoltes approchent et qu'aucune nouvelle information n'a intéressé les investisseurs.

Selon Jack Scoville, les fondamentaux du marché restent les mêmes.

"En Amérique centrale, des acheteurs sans grand appétit rencontrent des vendeurs peu motivés. Les volumes sont plus importants au Pérou. Au Vietnam (premier producteur de robusta), les prix atteignent leur plus haut niveau", a-t-il énuméré.

Sur le Liffe de Londres, la tonne de ROBUSTA pour livraison en mai valait 2.152 dollars vendredi à 14H20 GMT, contre 2.155 dollars le vendredi précédent à 14H40 GMT. Sur l'ICE Futures US de New York, la livre d'ARABICA pour livraison en mai valait 137,60 cents, contre 138,40 cents sept jours auparavant.

A Londres, la tonne de SUCRE BLANC pour livraison en mai valait 480,70 dollars, contre 479,30 dollars le vendredi précédent. A New York, la livre de SUCRE BRUT pour livraison en mai valait 16,69 cents, contre 16,94 cents sept jours auparavant.

A Londres, la tonne de CACAO pour livraison en juillet valait 1.615 livres sterling, contre 1.680 livres sterling le vendredi précédent mais pour le mois de mai. A New York, la tonne pour livraison en juillet valait 1.997 dollars, contre 2.091 dollars sept jours plus tôt mais pour le mois de mai.

afp/rp

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Re : Alimentaires et Agricoles

Chicago hebdo: blé, soja et maïs continuent de crouler sous l'abondance de
(07.04.2017 / 19:45:36)

l'offre

CHICAGO (awp/afp) - Les cours du soja, du maïs et du blé ont poursuivi leur recul cette semaine, croulant toujours sous une offre qui semble abondante tant aux Etats-Unis qu'en Amérique du Sud où les bons rendements se confirment.

Dans le détail, au Brésil la récolte de soja est déjà bien avancée et "les estimations privées continuent d'être relevées", a commenté Bill Nelson de Doane Advisory.

Dans le même temps, la récolte de l'oléagineux en Argentine, qui vient de commencer, et celle du maïs dans les deux pays "semblent atteindre les prévisions et parfois même les dépasser", a-t-il ajouté.

En parallèle, le marché a continué d'assimiler les chiffres publiés une semaine plus tôt sur les stocks et les surfaces plantées aux Etats-Unis.

Ceux-ci s'étaient révélés particulièrement défavorables au prix du soja avec des surfaces records consacrées à l'oléagineux et des réserves importantes.

"Depuis des mois les fonds d'investissements vivaient une histoire d'amour torride avec le soja. Et bien c'est terminé", a commenté Dewey Strickler dans une note, ce soudain désamour ayant accentué la chute des cours.

Dans ce contexte, les prix des trois produits agricoles n'ont guère su profiter d'exportations américaines restées très dynamiques cette semaine.

Concernant le blé, la météo, avec des précipitations favorables à la croissance des cultures américains d'hiver à un moment crucial de leur développement, a exercé une pression à la baisse sur les prix.

"Lundi on a eu le premier rapport su l'état des cultures et c'était meilleur que la moyenne à la même époque", a relevé Bill Nelson.

En revanche, ces mêmes conditions climatiques ne sont guère engageantes pour la future récolte de soja et de maïs américain même s'il est trop tôt pour que cela ait des conséquences importantes et pour que ce soit pris en compte dans les cours.

"Il ne semble pas que la saison des semis commence bien ou du moins rapidement", a expliqué M. Nelson, précisant que "dans les semaines à venir une bonne partie de l'attention des marchés sera concentrée sur les conditions métérologiques".

Mardi, les investisseurs se montreront attentifs à la publication du rapport mensuel sur l'état de l'offre et de la demande aux Etats-Unis du département de l'Agriculture (USDA), dit Wasde.

Le boisseau de maïs (environ 25 kg) pour livraison en mai, le contrat le plus actif, s'échangeait vendredi à 3,6075 dollars, contre 3,6425 dollars en fin de semaine précédente.

Le boisseau de blé pour mai, lui aussi le plus actif, valait 4,2325 dollars, contre 4,2650 dollars auparavant .

Le boisseau de soja pour mai, là encore le plus échangé, coûtait 9,4125 dollars, contre 9,4600 dollars précédemment.

lla/jdy/nas

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Re : Alimentaires et Agricoles

Rapport USDA: production maintenue pour le blé, soja et maïs à bloc
(11.04.2017 / 20:27:26)

Paris (awp/afp) - Les prévisions de production mondiale de blé sont très stables, mais la production de maïs et de soja est notablement revue à la hausse, tirée par les performances de l'Amérique du Sud, selon un rapport mardi du ministère américain de l'Agriculture (USDA).

La production mondiale de blé, déjà record, est presque identique à 751,3 millions de tonnes (Mt), contre 751 Mt le mois dernier. En revanche, les stocks de fin de campagne augmentent un peu, passant de 250 à 252,2 Mt, en raison d'une moindre consommation intérieure de certains grands exportateurs, notamment les Etats-Unis.

Dans l'Union européenne (UE), le faible niveau des stocks se confirme et demeure plus que jamais sous les 10 Mt, mais d'autres grands exportateurs comme le Canada, la Russie et l'Australie, voient leurs exports révisés en baisse de 0,5 Mt chacun, ce qui fait monter leurs stocks de report et compense la tension sur les stocks européens, a relevé Alexandre Boy, analyste en chef du cabinet Agritel.

Il notait d'ailleurs que le cours du blé restait neutre face à ces données.

Le maïs, lui, voyait sa production mondiale nettement revue à la hausse, à 1.053,7 Mt contre 1.049,2 Mt le mois dernier, une hausse imputable à l'Amérique du Sud dans son ensemble, le Mexique voyant sa production révisée d'un million de tonnes à 27 Mt, tout comme l'Argentine à 38,5 Mt. Le Brésil est pour sa part à +2 Mt, à 93,5 Mt.

"C'est plus que ce qu'on attendait", a noté Alexandre Boy, qui y voit un signal plutôt baissier pour les marchés, notamment en raison de la concurrence accrue pour les Etats-Unis, même si le stock de report n'a pas bougé chez ce grand producteur, "alors que le marché s'attendait à un alourdissement".

Le soja voit lui aussi ses projections de production assez nettement révisées à la hausse, à 346 Mt contre 340,7 Mt le mois dernier.

Le Brésil est comptable pour plus de la moitié de cette révision à la hausse avec +3 Mt à 111 Mt, une prévision de production plus historique que jamais, conforme avec ce qu'annoncent les organismes brésiliens.

Cette concurrence accrue à l'exportation pourrait pénaliser les prix, a estimé M. Boy, d'autant que les stocks de report augmentent presque autant que la production.

afp/rp

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Re : Alimentaires et Agricoles

Alimentaires: Le cacao creuse ses pertes, le sucre sursaute et le café remonte
(13.04.2017 / 15:14:15)

légèrement

Londres (awp/afp) - Le cacao a reculé cette semaine tandis que le sucre est remonté, comme le café dans une moindre mesure, à l'issue d'une semaine écourtée et peu active.

Les volumes des échanges ont été modérés en cette semaine écourtée par l'approche du long week-end de Pâques, les marchés étant fermés à Londres vendredi et lundi.

- Le cacao reprend son recul -

Le cacao a atteint jeudi son plus bas depuis un mois, à 1.562 livres sterling la tonne à Londres et à 1.940 dollars la tonne à New York, et approchait dangereusement de ses plus bas de l'année.

"Une fois n'est pas coutume, les marchés n'ont pas été choqués cette semaine par la surabondance de l'offre mais par des données médiocres sur la demande", ont commenté les analystes de Commerzbank.

"Les données des broyeurs européens ont montré une hausse de leur activité au premier trimestre de seulement 1,1%, la faillite d'une branche du groupe de négoce Transmar pesant sur le secteur", ont-ils détaillé.

Par ailleurs, le chocolatier suisse Barry Callebaut a fait état d'une baisse de 2,1% du marché mondial des confiseries au chocolat sur six mois pour des données datant de février.

"La chute des prix du cacao n'a donc pas encore fait rebondir la demande", ont explicité les analystes de Commerzbank.

- Le sucre remonte -

Le sucre, qui avait atteint la semaine dernière son plus bas niveau en 11 mois, est remonté sur la semaine.

"L'Union Européenne (UE) et l'Inde ont des problèmes avec leurs récoltes internes. L'Inde a d'ores et déjà accepté des importations et l'Europe étudie la question", a résumé Jack Scoville, analyste chez Price Futures Group.

- Le café peine à monter -

Le cours du robusta a brièvement atteint 2.184 dollars la tonne jeudi, au plus haut depuis six semaines.

"Le marché stagne depuis un moment. Vu la limitation de l'offre, surtout en ce qui concerne le robusta, certains analystes misent sur une hausse à venir mais, pour l'instant, les prix restent calmes", a commenté Jack Scoville.

Sur le Liffe de Londres, la tonne de ROBUSTA pour livraison en juillet valait 2.207 dollars jeudi à 12H45 GMT, contre 2.152 dollars le vendredi précédent à 14H20 GMT mais pour la livraison de mai. Sur l'ICE Futures US de New York, la livre d'ARABICA pour livraison en juillet valait 139,15 cents, contre 137,60 cents sept jours auparavant pour le contrat de mai.

A Londres, la tonne de SUCRE BLANC pour livraison en août valait 488,80 dollars, contre 480,70 dollars le vendredi précédent mais pour la livraison de mai. A New York, la livre de SUCRE BRUT pour livraison en juillet valait 16,90 cents, contre 16,69 cents sept jours auparavant mais pour le contrat de mai.

A Londres, la tonne de CACAO pour livraison en juillet valait 1.563 livres sterling, contre 1.615 livres sterling le vendredi précédent. A New York, la tonne pour livraison en juillet valait 1.943 dollars, contre 2.091 dollars sept jours plus tôt.

js/acd/cj

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Re : Alimentaires et Agricoles

Chicago hebdo: les cours agricoles montent confiants dans l'avenir
(13.04.2017 / 18:53:42)

CHICAGO (awp/afp) - Les cours du maïs, du blé et du soja ont nettement monté cette semaine à Chicago, oubliant un rapport défavorable du département de l'Agriculture (USDA) pour scruter les risques sur les cultures ainsi que les perspectives ouvertes par la présidence Trump.

Les marchés agricoles "ont négligé beaucoup d'éléments négatifs" cette semaine, a résumé Bill Nelson, de Doane Advisory Services, reconnaissant que leurs mouvements n'apparaissaient pas forcément "logiques".

C'est avant tout le rapport mensuel de l'USDA sur l'équilibre du marché, dit Wasde, qui s'est révélé une mauvaise nouvelle avec des estimations élevées sur l'offre, mais les cours n'ont connu qu'un bref coup de mou après sa publication mardi.

Le marché du soja, notamment, "a bien tenu alors même que les estimations de l'USDA laissent craindre une compétition marquée de l'Amérique du Sud lors des prochaines semaines", a écrit Jack Scoville, de Price Futures Group.

"L'USDA a relevé ses prévisions sur la production en Argentine et, plus encore, au Brésil", a-t-il précisé. "Mais si les estimations sur le Brésil dépassaient ce qu'avaient en tête les analystes, elles n'étaient pas supérieures à des estimations relayées par les médias lors des dernières semaines."

La situation était assez équivalente pour le maïs: comme pour le soja, l'USDA a relevé ses prévisions sur les réserves mondiales, mais les cours s'en sont vite remis.

"Le marché est en train de détourner son attention du niveau élevé de l'offre pour se concentrer sur les inquiétudes autour de la production prévue pour 2017", ont expliqué dans une note les experts de la maison de courtage Allendale.

"Il faut se rappeler que c'est la période des +trop+", ont-ils ajouté. "Trop sec, trop humide, trop froid ou trop chaud."

De fait, au moment où doivent être semés le maïs et le soja aux Etats-Unis, la météo prend une importance cruciale et les régions productrices américaines sont largement arrosées de pluies, ce qui commence à inquiéter quant à des retards.

"Cela ne va pas être un désastre mais cela réduit la perspective de semis rapides et d'une production élevée", a expliqué M. Nelson.

"Et, en Amérique du Sud, des pluies importantes sont récemment tombées en Argentine, ce qui réveille le souvenir d'avril 2016: de grosses précipitations avaient inondé et endommagé la production", a-t-il enchaîné. "Cela ne veut pas dire que cela sera aussi grave cette année, mais on commence à se préoccuper."

Il faisait par ailleurs état de blocages du côté de l'offre brésilienne car les agriculteurs locaux rechignent à vendre face au bas niveau des cours et au taux de change défavorable du real par rapport au dollar.

A ce sujet, "le dollar pourrait s'affaiblir, ce qui profiterait à l'ensemble des matières premières américaines en renforçant leur compétitivité", a envisagé M. Nelson.

Il faisait référence à un entretien donné cette semaine au Wall Street Journal par le président américain Donald Trump, qui a réitéré ses inquiétudes sur la force du billet vert.

Autre élément notable de cet entretien, M. Trump a dit renoncer à accuser la Chine de manipuler sa monnaie, marquant un adoucissement notable face à un pays qu'il a beaucoup attaqué sur le plan commercial lors de sa campagne.

"La Chine est un tel acheteur, notamment de soja, que le ton moins agressif de M. Trump laisse espérer un effet positif sur les exportations américaines", a avancé M. Nelson, évoquant une situation semblable avec le Mexique.

Le boisseau de maïs (environ 25 kg) pour livraison en mai, le contrat le plus actif, s'échangeait vendredi à 3,6900 dollars, contre 3,5950 dollars en fin de semaine précédente.

Le boisseau de blé pour mai, lui aussi le plus actif, valait 4,3325 dollars, contre 4,2400 dollars auparavant.

Le boisseau de soja pour mai, là encore le plus échangé, coûtait 9,5725 dollars, contre 9,4200 dollars précédemment.

jdy/jld/pb

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Re : Alimentaires et Agricoles

Alimentaires: Cacao et café souffrent, le sucre résiste
(21.04.2017 / 18:07:21)

Londres (awp/afp) - Le café et le cacao ont subi des chutes marquées en fin de semaine, les analystes jugeant les pertes du cacao plus inquiétantes, tandis que les données sur la récolte brésilienne de sucre ont retenu l'attention des marchés.

- Café : les analystes tempèrent la chute -

Vendredi, le robusta a atteint son plus bas niveau depuis mi-décembre, à 2.012 dollars la tonne à Londres, tandis que la livre d'arabica s'échangeait pour 131,55 cents, à son plus bas depuis juin dernier.

Les analystes ne paraissent pour autant pas s'émouvoir outre mesure de cette chute.

"La vente effrénée dans les deux dernières séances paraît légèrement exagérée, et rappelle un mouvement similaire en décembre dernier, qui avait été suivi par un rebond total des prix", a estimé Geordie Wilkes, analyste chez Sucden.

"Des fonds d'investissements liquident leur position. Les acheteurs n'osent pas encore se lancer, et attendent de voir jusqu'où la baisse va aller", a ajouté Jack Scoville, analyste chez Price Futures Group.

Les cours du robusta ont tout particulièrement grimpé depuis début 2016, alors que les marchés anticipent un déficit de l'offre. Même en prenant en compte les pertes de cette semaine, les cours du robusta ont gagné plus de 30% en un an.

-Le cacao dégringole-

Le cacao a atteint vendredi à Londres 1.372 livres sterling la tonne, au plus bas depuis début 2012, tandis que la cotation de New York, pénalisée par le dollar fort, a touché son plus bas en dix ans à 1.805 dollars.

Contrairement au café, le cacao souffre d'une offre trop abondante par rapport à une demande morose.

Les récoltes des deux principaux producteurs, la Côte d'Ivoire et le Ghana, sont attendues très abondantes, tandis que les industriels ont réduit leur demande ces dernières années.

"Les données des broyeurs asiatiques sont en réalité en hausse, mais les marchés s'attendent à ce que les broyeurs d'Amérique du Nord publient des données décevantes", a expliqué Jack Scoville.

"Nous nous attendons à ce que les prix se stabilisent. Pour l'instant, les volumes sont élevés, ce qui montre bien qu'il ne s'agit pas d'un simple mouvement de yo-yo", ont commenté les analystes de Sucden.

- La récolte brésilienne de sucre examinée -

Les cours du sucre ont enregistré une baisse nettement moins marquée que ceux du café et du cacao.

Les analystes se sont focalisés sur les données venues du Brésil, premier producteur et exportateur de sucre, sur la récolte 2016/17, attendue en légère baisse.

La récolte de canne à sucre a reculé de 1,3% par rapport à l'année précédente, à 657,2 millions de tonnes, en raison de mauvaises conditions climatiques, selon un rapport publié par la Compagnie nationale d'approvisionnement (Conab).

L'agence prévoit de surcroît une nouvelle baisse de 1,5% de la récolte de canne à sucre en 2017/18.

"Ceci dit, la proportion de canne qui sert à produire du sucre, plutôt que de l'éthanol, a augmenté de 40,6% à 46,3%. Par conséquent, la production de sucre est en hausse de 14%", ont souligné les analystes de Commerzbank.

Sur le Liffe de Londres, la tonne de ROBUSTA pour livraison en juillet valait 2.024 dollars vendredi à 15H45 GMT, contre 2.207 dollars le jeudi de la semaine précédente à 12H45 GMT. Sur l'ICE Futures US de New York, la livre d'ARABICA pour livraison en juillet valait 131,70 cents, contre 139,15 cents huit jours auparavant.

A Londres, la tonne de SUCRE BLANC pour livraison en août valait 470 dollars, contre 488,80 dollars le jeudi de la semaine précédente. A New York, la livre de SUCRE BRUT pour livraison en juillet valait 16,48 cents, contre 16,38 cents huit jours auparavant.

A Londres, la tonne de CACAO pour livraison en juillet valait 1.450 livres sterling, contre 1.563 livres sterling le jeudi de la semaine précédente. A New York, la tonne pour livraison en juillet valait 1.848 dollars, contre 1.943 dollars huit jours plus tôt.

js/pn/jpr

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Re : Alimentaires et Agricoles

Chicago hebdo: blé et maïs reculent, marché recentré sur les USA
(21.04.2017 / 19:24:29)

CHICAGO (awp/afp) - Les cours du blé et du maïs ont reculé cette semaine à Chicago, les investisseurs se concentrant de nouveau sur les cultures américaines, et le soja a également baissé.

Le mouvement a été particulièrement marqué pour le blé, dont les cultures d'hiver approchent progressivement de leur maturité aux Etats-Unis.

"L'évaluation des cultures est au dessus de la moyenne et s'améliore de semaine en semaine", a mis en avant Bill Nelson de Doane Advisory.

Après la douceur des mois de février et mars, les cultures de blé d'hiver américain ont profité de pluies bienvenues qui ont alterné avec de bonnes journées, chaudes et ensoleillées.

"Cela a tout simplement été un environnement idéal", a jugé M. Nelson.

Dans le même temps, les semis de blé de printemps dans le nord du pays ont pu progresser sans encombre.

Concernant le maïs, les prix ont souffert en cours de semaine d'un retournement des prévisions météorologiques, qui semblent désormais laisser des fenêtres de beau temps pour procéder aux semis, dont la saison s'étend en principe jusqu'à la mi-mai.

"Il semblait qu'il allait pleuvoir, pleuvoir, pleuvoir... et maintenant on dirait que l'on va avoir l'opportunité de semer dans les jours à venir et cela refait baisser les prix", a détaillé Bill Nelson.

Cela semblait particulièrement le cas pour les principales régions de culture et notamment pour l'Iowa (centre des Etats-Unis), premier producteur du pays, où l'on n'attend peu ou pas de pluies avant mardi.

Pour l'instant "l'avance des semis a connu un lent démarrage, à 6%", a indiqué Dewey Strickler de Ag Watch Markets Advisors.

Pour la semaine à venir, l'évolution du temps et son impact sur l'avancée des semis devrait rester au coeur de l'attention du marché.

Les mouvements du soja ont été moins importants, deux forces continuant de s'équilibrer: une récolte sud-américaine qui s'annonce abondante et une demande à l'export qui reste dynamique pour l'oléagineux américain.

A ce sujet, un nouvel achat important de soja américain a été annoncé vendredi.

"Il est inhabituel de voir un achat aussi important pour du soja de la +vieille+ récolte en cette période de l'année", a fait remarquer Bill Nelson.

A partir du début de mois de mai, les investisseurs se pencheront sur les conditions de semis de l'oléagineux, que les agriculteurs américains ont l'intention de cultiver sur des surfaces très importantes.

Pour l'ensemble des produits agricoles, ils garderont un oeil sur l'élection présidentielle française dont l'issue apparait toujours aussi incertaine avant le premier tour ce week-end et sur le développement des relations commerciales entre les Etats-Unis et ses partenaires commerciaux après le lancement d'une procédure spéciale visant les importations américaine d'acier jeudi, ce qui avait alors jeté un coup de froid sur le marché.

Le boisseau de maïs (environ 25 kg) pour livraison en juillet, le contrat le plus actif, a terminé vendredi à 3,6325 dollars, contre 3,7800 dollars en fin de semaine précédente.

Le boisseau de blé pour juillet, lui aussi le plus actif, valait 4,1925 dollars, contre 4,4275 dollars auparavant.

Le boisseau de soja pour juillet, là encore le plus échangé, coûtait 9,5800 dollars, contre 9,6625 dollars précédemment .

lla/gib

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Re : Alimentaires et Agricoles

Alimentaires: Le sucre et le café fondent, le cacao patine
(28.04.2017 / 15:59:07)

Londres (awp/afp) - Le sucre et le café ont nettement reculé cette semaine, tandis que le cacao peinait à remonter de sa chute de la semaine précédente.

"Après avoir démarré 2017 en trombe, les prix des matières premières agricoles ont reculé, et ce malgré un dollar plus faible et une reprise des cours de l'or noir, ce qui devrait augmenter le prix de la production agricole. La raison est à chercher du côté de récoltes attendues abondantes", ont expliqué les analystes de Capital Economics.

Le sucre dédaigné en Inde

Les cours du sucre ont sombré jeudi à leur plus bas en un an, à 445,80 dollars la tonne de sucre blanc à Londres et à 15,35 cents la livre de sucre brut à New York.

"Un certain pessimisme s'empare des marchés car selon des informations sur le marché indien, la demande intérieure est plus faible que prévu et de nouvelles importations ne seront pas nécessaires malgré la baisse de la production locale", ont expliqué les analystes de Commerzbank.

"Les prix avaient grimpé énormément en 2016 après deux années de déficit de l'offre. Mais la situation semble s'améliorer pour la saison 2017-18 et les prix chutent malgré la faiblesse du réal brésilien", ont expliqué les analystes de Capital Economics.

"Le pessimisme des marchés intervient alors même que l'Union brésilienne de l'industrie de canne à sucre (Unica) a estimé que la production de sucre pour la saison en cours serait légèrement inférieure à celle de l'année précédente", ont noté les analystes de Sucden.

Le robusta ne convainc plus

Le robusta a atteint mardi 1.871 dollars la tonne, à son plus bas depuis sept mois à Londres, avant de limiter ses pertes, alors que l'arabica a touché jeudi 128,65 cents la livre, à son plus bas depuis dix mois.

"Le prix du robusta a grimpé en 2016 car des récoltes faibles étaient attendues pour les deux plus grands producteurs, le Brésil et le Vietnam. L'arabica avait grimpé dans son sillage", certains torréfacteurs et des consommateurs se repliant sur cette variété de café devant la hausse du robusta, ont noté les analystes de Capital Economics.

"La baisse de l'offre devrait soutenir les prix cette année, mais des signes positifs ont été observés pour la récolte", ont-ils ajouté.

"Nous estimons que la baisse de l'arabica ne se justifie pas, alors que le climat sec des régions de récolte du Brésil pourraient empêcher les fruits de donner des graines. En revanche, la baisse du robusta s'explique, car l'offre est présente au Vietnam et en Indonésie, où les agriculteurs sont ravis de vendre à des prix très élevés", a en revanche tranché Carlos Mera, analyste de Rabobank.

Le cacao frémit et divise le marché

Les cours du cacao, qui avaient atteint leur plus bas depuis 2012 à Londres et depuis 2007 à New York, ont entamé une timide hausse sur la semaine.

"Les données des broyeurs montrent une légère hausse de la demande, mais pas suffisante" pour absorber l'offre très abondante attendue cette année, a expliqué Jack Scoville, analyste chez Price Futures Group.

Des récoltes très abondantes sont attendues en Côte d'Ivoire et au Ghana, respectivement premier et deuxième producteurs mondiaux.

"Nous restons optimistes sur le cacao. Les prix payés aux fermiers ivoiriens ont chuté alors que l'euro s'est renforcé (dopant le pouvoir d'achat des acheteurs européens face au franc CFA ouest-africain, NDLR), ce qui pourrait pousser les industriels européens à se constituer des réserves", a estimé M. Mera.

Sur le Liffe de Londres, la tonne de ROBUSTA pour livraison en juillet valait 1.921 dollars vendredi à 13H30 GMT, contre 2.024 dollars le vendredi précédent à 15H45 GMT. Sur l'ICE Futures US de New York, la livre d'ARABICA pour livraison en juillet valait 129,65 cents, contre 131,70 cents sept jours auparavant.

A Londres, la tonne de SUCRE BLANC pour livraison en août valait 451,10 dollars, contre 470 dollars le vendredi précédent. A New York, la livre de SUCRE BRUT pour livraison en juillet valait 15,75 cents, contre 16,48 cents sept jours auparavant.

A Londres, la tonne de CACAO pour livraison en juillet valait 1.458 livres sterling, contre 1.450 livres sterling le vendredi précédent. A New York, la tonne pour livraison en juillet valait 1.861 dollars, contre 1.848 dollars sept jours plus tôt.

js/acd/LyS

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Re : Alimentaires et Agricoles

Chicago hebdo: la météo relance le blé, maïs et soja restent en retrait
(28.04.2017 / 17:33:21)

CHICAGO (awp/afp) - Les cours du blé ont nettement monté cette semaine à Chicago, profitant d'inquiétudes météorologiques diverses aux Etats-Unis et en Europe, alors que les prix du maïs et du soja ont moins bougé, signant respectivement une légère hausse et une baisse.

"Il y a manifestement une embellie du marché du blé", a mis en avant Bill Nelson, de Doane Advisory Services, évoquant "la combinaison d'une météo défavorable au blé aux Etats-Unis et d'un temps sec en Europe de l'Ouest."

Selon la région concernée, ces inquiétudes météorologiques ne sont pas de même nature puisqu'aux Etats-Unis, ce sont des pluies excessives, voire de la neige, qui provoquent des craintes pour les cultures.

Non seulement, "le gel pourrait endommager les cultures" déjà plantées, mais "il y a aussi le risque de voir les semis prendre du retard pour le blé de printemps", a remarqué M. Nelson.

En début de semaine, les données hebdomadaires du département de l'Agriculture (USDA) sur l'avancée des semis ont déjà montré que les agriculteurs étaient à la traîne sur le blé par rapport au niveau habituel à cette période.

Quant à l'Europe, l'agence "FranceAgriMer a publié des évaluations sur l'état des cultures de blé et elles se sont nettement dégradées en France", a rapporté M. Nelson.

Par contraste avec le marché du blé, "les cours du maïs et du soja n'ont pas fait grand chose cette semaine", a-t-il enchaîné.

Les cours de la céréale ont un peu avancé alors que ceux de l'oléagineux ont marqué le pas, quand bien même le contexte semble plutôt favorable, avec notamment de bons chiffres hebdomadaires sur les exportations des deux produits.

Les inquiétudes météorologiques américaines devraient aussi être de nature à relancer leurs prix, mais ils n'en ont pas profité comme le marché du blé, qui avait certes beaucoup baissé ces derniers temps.

"Depuis un mois, ce sont les investisseurs pessimistes qui font régner leur loi", a reconnu dans une note Dewey Strickler, d'Ag Watch Market Advisors. "Mais ils sont peut-être en train de devenir trop sûrs d'eux car ils se laissent peu de marge au cas où la nature nous réserverait des problèmes pour cet été."

Il citait comme élément favorable des signes de nette baisse de la production chinoise de maïs, estimant que cela ouvrait la voie à un recul des stocks mondiaux.

"Le point noir, une nouvelle fois, c'est l'offre sud-américaine", a nuancé M. Nelson. "Le temps a été favorable cette semaine en Argentine, où les récoltes de soja ont accéléré."

Enfin, les investisseurs restent attentifs à la politique américaine, même si les cours n'ont finalement guère souffert de l'attitude ambiguë du président Donald Trump sur une éventuelle sortie des Etats-Unis de l'accord de libre-échange nord-américain (Aléna).

"Le marché a eu peur mercredi, car on entendait dire que le gouvernement Trump était en train de rédiger un décret de sortie", a écrit M. Strickler. "Mais les responsables de l'administration ont ensuite assuré que l'idée, c'était de renégocier le traité."

C'est après un entretien téléphonique avec le Premier ministre canadien, Justin Trudeau, et le président mexicain, Enrique Pena Nieto, que Donald Trump a tranché pour l'heure la question, au moment où le risque de sortie inquiète des agriculteurs qui ne veulent pas perdre leurs deuxième et troisième clients derrière la Chine.

Le boisseau de maïs (environ 25 kg) pour livraison en juillet, le contrat le plus actif, s'échangeait vendredi à 3,6550 dollars, contre 3,6375 dollars en fin de semaine précédente.

Le boisseau de blé pour juillet, lui aussi le plus actif, valait 4,3175 dollars, contre 4,2100 dollars auparavant.

Le boisseau de soja pour juillet, là encore le plus échangé, coûtait 9,5350 dollars, contre 9,6075 dollars précédemment.

jdy/lla/tes

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Re : Alimentaires et Agricoles

Alimentaires: Le café se reprend, le sucre et le cacao encaissent
(05.05.2017 / 16:52:20)

Londres (awp/afp) - Le café a rebondi cette semaine après sa chute des 15 jours précédents, tandis que le cacao et le sucre sont resté proches de leurs plus bas de l'année.

- Ruée vers un robusta abordable -

Les prix du café ont nettement rebondi sur la semaine après leur accès de faiblesse depuis la mi-avril.

"La baisse du prix du robusta ne se justifiait pas, car la production sera moins élevée cette année. Il semblerait que des investisseurs aient simplement engrangé leurs bénéfices" après les gains de 2016, ont commenté les analystes de Capital Economics.

La récolte de robusta ne devrait pas suffire à répondre à la demande, ce qui fait grimper les prix et entraîne ceux de l'arabica, qui devient à son tour plus attractif.

"Les spéculateurs ont sauté sur l'occasion de la baisse des prix, et ce sont eux qui expliquent la hausse de la semaine. La demande industrielle reste modérée", a commenté Jack Scoville, analyste chez Price Futures Group.

- Le cacao broie du noir -

Les cours du cacao, qui ont atteint leurs plus bas en cinq ans à Londres et en dix ans à New York fin avril, évoluent depuis deux semaines sans direction forte.

"La production de cacao est attendue en nette hausse cette année, et les investisseurs ne croient plus à une hausse des prix", ont résumé les analystes de Capital Economics.

Alors que le cacao avait approché en juillet de ses plus hauts historiques, des récoltes proches de leurs records en Côte d'Ivoire et au Ghana, principaux producteurs mondiaux, menacent d'inonder un marché où la demande a reculé avec la hausse des prix.

"Les investisseurs attendent de voir la demande gonfler quand la baisse des prix se traduira en gain de pouvoir d'achat pour les consommateurs, mais pour l'instant, le prix du chocolat tient bon", a commenté Jack Scoville.

- Le sucre patine sur son plus bas en un an -

Les cours du sucre ont peiné à repartir après leur chute de la semaine précédente, la tonne de sucre blanc atteignant même jeudi 441,60 dollars à Londres, son plus bas depuis un peu plus d'un an.

"Le marché reste pessimiste dans l'ensemble, car une récolte plus abondante que celle de l'année dernière est attendue", a expliqué Jack Scoville.

Les cours du sucre avaient fortement grimpé en 2016, profitant notamment d'une deuxième année consécutive de déficit de l'offre mondiale.

"Les marchés européens et indiens ont des réserves qui s'amenuisent, donc les prix sont soutenus dans ces deux régions", a-t-il cependant remarqué.

"Nous atteignons un niveau tellement bas qu'il va commencer à redevenir intéressant pour les investisseurs financiers", a commenté Tom Kujawa, analyste chez Sucden.

Sur le Liffe de Londres, la tonne de ROBUSTA pour livraison en juillet valait 2.003 dollars vendredi à 14H30 GMT, contre 1.921 dollars le vendredi précédent à 13H30 GMT. Sur l'ICE Futures US de New York, la livre d'ARABICA pour livraison en juillet valait 133,00 cents, contre 129,65 cents sept jours auparavant.

A Londres, la tonne de SUCRE BLANC pour livraison en août valait 444,20 dollars, contre 451,10 dollars le vendredi précédent. A New York, la livre de SUCRE BRUT pour livraison en juillet valait 15,50 cents, contre 15,75 cents sept jours auparavant.

A Londres, la tonne de CACAO pour livraison en juillet valait 1.457 livres sterling, contre 1.458 livres sterling le vendredi précédent. A New York, la tonne pour livraison en juillet valait 1.862 dollars, contre 1.861 dollars sept jours plus tôt.

js/acd/az

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Re : Alimentaires et Agricoles

Chicago hebdo: les cours agricoles montent, soutenus par des intempéries aux USA
(05.05.2017 / 20:53:15)

Ajoute cours à la clôture et variations hebdomadaires

CHICAGO (awp/afp) - Les cours du blé, du maïs et du soja ont monté cette semaine à Chicago, soutenus par les risques que les intempéries aux Etats-Unis font planer sur les récoltes à venir.

"Cette semaine la majeure partie de l'attention s'est concentrée sur les conditions météorologiques inhabituelles dans le centre des Etats-Unis qui ont touché chacune des céréales", a commenté Bill Nelson de Doane Advisory.

Le blé d'hiver, dont la récolte doit commencer dans environ deux mois, a dû affronter des chutes de neige dans l'ouest du Kansas (centre des Etats-Unis), la principale région de production de cette céréale.

"Les températures froides font peser un risque sur la production de grains et les chutes de neige importantes risquent de coucher les épis au sol et de créer une situation où il leur serait difficile de se redresser", a expliqué Bill Nelson.

L'ampleur de ces dégâts potentiels a toutefois été relativisée en cours de semaine notamment par une tournée de trois jours d'une organisation du secteur, le Wheat Quality Council, destinée à évaluer l'état des cultures dans le Kansas.

"Il faudra plusieurs semaines pour démêler le vrai du faux", a commenté Dewey Strickler de Ag Market Watch dans une note.

Les investisseurs recevront un premier indicateur sur le sujet, lundi après la clôture, avec l'évaluation de l'état des cultures du département américain de l'Agriculture (USDA), la première depuis les chutes de neige.

Des précipitations dans la région du centre des Etats-Unis se sont ajoutées à cela et ont par endroit inondé les sols, ce qui a également pu affecter les semis de blé de printemps de maïs et de soja.

"Des pluies excessives peuvent empêcher les agriculteurs de semer et il faudra plusieurs jours pour que les champs sèchent... s'il ne pleut pas de nouveau", a commenté Bill Nelson.

Dans les zones où les semis avaient déjà été effectués, l'eau stagnante risque de noyer les jeunes plants et cela pourrait forcer les agriculteurs à semer à nouveau.

Là aussi, il était trop tôt pour évaluer les conséquences de ces intempéries et leur impact sur les cultures sera largement déterminé par la météo dans les jours et semaines à venir.

"Les inondations dans le Midwest vont probablement faire augmenter les surfaces plantées en soja", a estimé Dewey Strickler.

Les semis de soja s'effectuent plus tardivement que ceux de blé de printemps ou de maïs et les agriculteurs empêchés de planter à temps pourraient se retourner vers l'oléagineux plutôt que d'avoir des rendements trop faibles. Les surfaces destinées au soja cette année sont déjà estimées à un niveau particulièrement élevé.

Cette perspective n'a pour l'instant pas pesé sur les cours de l'oléagineux, qui ont paru évoluer dans le sillage de ceux du blé.

"Il est trop tôt pour parler d'un basculement des surfaces", ont estimé les courtiers d'Allendale dans une note.

En tout état de cause, les cours agricoles ont résisté cette semaine à la dégringolade des prix du pétrole et de l'ensemble des matières premières.

La semaine prochaine, les investisseurs auront les yeux tournés vers le traditionnel rapport mensuel sur l'état de l'offre et de la demande de l'USDA, dit Wasde.

Le boisseau de maïs (environ 25 kg) pour livraison en juillet, le contrat le plus actif, a terminé vendredi à 3,7075 dollars, contre 3,6650 dollars en fin de semaine précédente (+1,16%).

Le boisseau de blé pour juillet, lui aussi le plus actif, valait 4,4225 dollars, contre 4,3225 dollars auparavant (+2,31%).

Le boisseau de soja pour juillet, là encore le plus échangé, coûtait 9,7300 dollars, contre 9,5625 dollars précédemment (+1,75%).

lla/jpr

"Aussi vite que possible mais aussi lentement que nécessaire"