241

Re : Pétrole

Le pétrole baisse lourdement après des chiffres décevants aux USA
(19.04.2017 / 20:47:54)

New York (awp/afp) - Les cours du pétrole ont fortement baissé mercredi sous le coup de chiffres sur l'offre américaine jugés globalement défavorables, dans un contexte de doutes sur les perspectives du marché mondial.

Le prix du baril de "light sweet crude" (WTI), référence américaine du brut, a perdu 1,97 dollar à 50,44 dollars sur le contrat pour livraison en mai au New York Mercantile Exchange (Nymex).

"Le pétrole chute après une baisse moindre que prévu des stocks de brut aux Etats-Unis", a mis en avant dans une note Matt Smith, de ClipperData.

Après la publication en cours de séance des chiffres hebdomadaires sur l'offre par le département américain de l'Energie (DoE), avec effectivement un déclin jugé peu marqué des réserves de brut, les cours se sont orientés dans le rouge et n'ont cessé d'accélérer leur chute jusqu'à la clôture.

Plutôt que les chiffres sur les réserves de brut, "ce sont les chiffres sur l'essence qui ont constitué l'élément déclencheur à la baisse", a pour sa part jugé Bob Yawger, de Mizuho Securities.

Alors que les stocks d'essence reculaient systématiquement depuis plus de deux mois et que les analystes s'attendaient à nouveau à une baisse, ils ont rebondi de deux millions de barils.

"Et quand on creuse, il y a d'autres éléments inquiétants comme le chiffre sur la production", a poursuivi M. Yawger.

La production américaine ne cesse d'avancer depuis des mois et elle a de nouveau observé une hausse de 17.000 barils par jour (bj) la semaine dernière, se rapprochant dangereusement de ses plus hauts niveaux historiques.

Les compagnies locales ont manifestement profité de la brèche ouverte par la mise en place depuis janvier de plafonds de production chez d'autres pays que les Etats-Unis, en premier lieu les membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep).

"En d'autres termes, l'Opep n'a abaissé sa production que pour voir celle des Etats-Unis probablement battre un record", a ironisé M Yawger.

jdy/lla//jpr

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242

Re : Pétrole

Le pétrole en léger rebond, l'Arabie Saoudite tente de rassurer les marchés
(20.04.2017 / 18:40:51)

Londres (awp/afp) - Les cours du pétrole remontaient légèrement jeudi en fin d'échanges européens, les efforts de l'Arabie Saoudite pour convaincre les marchés de l'efficacité de l'accord de l'Opep ne convainquant pas tout à fait les investisseurs.

Vers 16H20 GMT (18H20 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juin valait 53,04 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 11 cents par rapport à la clôture de mercredi.

Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour le contrat de mai, dont c'est le dernier jour d'utilisation comme contrat de référence, gagnait 3 cents à 50,47 dollars.

Alors que les cours avaient signé un fort recul mercredi pour une troisième séance consécutive de baisse, l'Arabie Saoudite, premier exportateur de pétrole, a évoqué un prolongement de l'accord de limitation de la production.

L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et ses partenaires se sont engagés fin 2016 à limiter leurs extractions au premier semestre 2017, ce qui permettrait d'entamer les réserves mondiales et de rééquilibrer le marché.

"Nous pourrions être amenés à prolonger pour atteindre l'objectif (...) du niveau des stocks" dans les pays consommateurs, a déclaré Khaled al-Faleh, ministre de l'Energie, lors d'un forum sur l'énergie à Abou Dhabi.

Comme l'Arabie Saoudite est la figure de proue de l'Opep, "une extension de l'accord est désormais presque assurée, mais reste à définir le calendrier de cette extension. Il y a un risque que l'on passe à un système de revue de l'accord tous les trois mois, plutôt que tous les six mois", a noté Olivier Jakob, analyste chez Petromatrix.

Les pays membres de l'accord craignent en effet de perdre trop de part de marché aux producteurs privés. Les groupes indépendants américains, en particulier, dont les gisements de pétrole non conventionnel sont particulièrement coûteux à exploiter, ont profité de la hausse des prix pour relancer de plus belle leur activité.

"On peut penser que c'est l'Opep elle-même qui est en partie à l'origine de la désillusion des investisseurs, puisque sa stratégie de communication a largement relevé les attentes du marché", ont écrit les experts de Commerzbank.

"L'Opep ressemble à un magicien qui maintient l'attention du public sur ses mains - sa politique de production - alors que le vrai tour se produit ailleurs - l'offre extérieure à l'Opep", ont-ils conclu.

bur-js/gib

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243

Re : Pétrole

Le pétrole baisse nettement, le marché rattrapé par le doute
(21.04.2017 / 21:12:47)

New York (awp/afp) - Les cours du pétrole ont nettement baissé vendredi, une vague de pessimisme envahissant le marché à l'issue d'une semaine déjà marquée par un regain de doutes quant aux chances d'une résorption de l'offre mondiale.

Le prix du baril de "light sweet crude" (WTI), référence américaine du brut, a cédé 1,09 dollar à 49,62 dollars sur le contrat pour livraison en juin au New York Mercantile Exchange (Nymex), dont c'était le premier jour comme contrat de référence.

A Londres, le prix du baril de Brent de la mer du Nord a reculé de 1,03 dollar à 51,96 dollars sur le contrat pour livraison en juin à l'Intercontinental Exchange (ICE).

"On est sous pression", a résumé Phil Flynn, de Price Futures Group. "Le marché est vraiment en train de baisser après avoir témoigné de son incapacité à monter sur de bonnes nouvelles."

Les analystes remarquaient que les cours, qui avaient précédemment eu tendance à monter malgré le manque de données concrètes, reculaient maintenant en dépit de déclarations encourageantes cette semaine du côté de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et y voyaient un changement de sentiment général chez les investisseurs.

Les monarchies du Golfe, qui dominent le cartel, ont fait part de leur intention de prolonger des plafonds de production mis en oeuvre depuis le début d'année par l'ensemble de l'Opep ainsi que des partenaires comme la Russie.

- Production américaine -

"Les marchés du pétrole restent vulnérables à de fortes pertes, car les craintes d'une offre trop abondante continuent de peser sur les prix", a résumé Lukman Otunuga, analyste chez FXTM.

"L'Opep a beau affirmer que ses baisses de production stabilisent le marché, la reprise de l'activité du pétrole de schiste aux Etats-Unis réduisent à néant les efforts du cartel", a-t-il expliqué.

La production américaine ne cesse de repartir et, sur le sujet, les investisseurs ont encore pris connaissance vendredi d'une augmentation du nombre de puits en activité aux Etats-Unis, selon le décompte du groupe hebdomadaire Baker Hughes.

Avec cinq puits en plus, "ce n'est qu'une petite hausse, ce n'est pas si marquant", a minimisé M. Flynn, avançant que la perspective incertaine de l'élection présidentielle française pouvait peser sur l'ensemble du marché.

Reste que c'est bien l'offre américaine qui a paru donner le signal de départ de la dégringolade du marché cette semaine avec les chiffres publiés mercredi par le département de l'Energie (DoE) sur l'offre américaine.

"La semaine a manifestement été marquée par cette surprise (...) sur les réserves mercredi", a résumé Matt Smith, de ClipperData.

Les cours avaient chuté après l'annonce par le DoE d'une baisse hebdomadaire moindre qu'attendu des stocks américains de brut, d'un rebond inattendu des réserves d'essence et d'une nouvelle avancée de la production.

"Pour le moment, le marché attend de voir les stocks américains baisser de façon conséquente et ce n'est tout simplement pas le cas", a conclu M. Smith.

bur-jdy/lla/nth

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244

Re : Pétrole

Le pétrole repart en petite baisse dans un marché hésitant
(24.04.2017 / 18:15:59)

Londres (awp/afp) - Les cours du pétrole repartaient en petite baisse lundi en fin d'échanges européens, dans un marché ballotté entre inquiétudes liées à la hausse de la production américaine et espoirs d'une prolongation de l'accord de limitation de l'offre de l'Opep.

Vers 16H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juin valait 51,56 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 40 cents par rapport à la clôture de vendredi.

Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour la même échéance cédait 42 cents à 49,20 dollars.

Alors que les cours de l'or noir avaient tenté de se reprendre pendant la première moitié des échanges européens, ils sont repartis en légère baisse à l'ouverture du marché américain, souffrant de la hausse du nombre de puits de forage en activité aux États-Unis publiée en fin de semaine dernière par l'entreprise parapétrolière Baker Hughes, ont relevé des analystes.

Les cours du baril de brut sont ainsi tombés vers 14H45 GMT à 51,42 dollars à Londres et 49,03 dollars à New York, de nouveaux plus bas en près d'un mois, accentuant un recul alimenté la semaine dernière par la révision à la hausse des prévisions de production du Département américain de l'Énergie (DoE).

La vigueur de la production américaine pesait d'autant plus dans un contexte d'offre mondiale surabondante.

Mais la baisse des cours était freinée par les tentatives de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et de ses partenaires -- qui limitent leur production depuis le début de l'année -- de rassurer les marchés.

Les cours s'étaient en effet repris lundi après que le comité technique de l'Opep a recommandé une extension de six mois de l'accord.

Le comité technique, mis en place pour observer les baisses de production des pays participants et estimer si ces efforts conduisent à la baisse des réserves mondiales souhaitées, n'a pas de pouvoir décisionnaire.

"Si l'Opep renouvelle son accord, les réserves des pays de l'OCDE devraient retrouver leur moyenne sur cinq ans au deuxième semestre de l'année", ont commenté les analystes de Société Générale.

Ces derniers continuent de miser sur une hausse des prix à moyen terme, un renouvellement de l'accord compensant selon eux la hausse de production américaine, où les pétroliers américains ont relancé leurs coûteuses exploitations de pétrole non conventionnel.

js-acd/tes

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Re : Pétrole

Le pétrole termine en baisse, souffrant toujours des stocks
(24.04.2017 / 21:31:49)

New York (awp/afp) - Les cours du pétrole ont terminé en baisse lundi à New York, les investisseurs continuant à s'inquiéter du haut niveau des stocks mondiaux malgré les efforts de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep).

Le prix du baril de "light sweet crude" (WTI), référence américaine du brut, a reculé de 39 cents à 49,23 dollars sur le contrat pour livraison en juin au New York Mercantile Exchange (Nymex).

A Londres, le prix du baril de Brent de la mer du Nord a reculé de 36 cents à 51,60 dollars sur le contrat pour livraison en juin à l'Intercontinental Exchange (ICE).

"C'est la poursuite de l'humeur négative consécutive aux chiffres des stocks, particulièrement d'essence," la semaine précédente, a commenté Bart Melek de TD Securities.

Le maintien à des niveaux élevés des réserves mondiales de produits pétroliers, notamment américaines, malgré les baisses des extractions engagées par l'Opep et d'autres pays producteurs font douter d'une résorption prochaine de l'excès d'offre.

"Plus qu'un quelconque virage, la baisse du marché a plus à voir avec une correction de l'excès d'optimisme et de l'excès de spéculations antérieurs", a relativisé Tim Evans de Citi dans une note.

Après un excellent début avril, les prix du brut ont commencé leur recul la semaine dernière tandis que l'Opep tentait, en vain, de donner des gages au marché sur une prolongation des accords de limitation de la production, au delà de leur période initiale de six mois qui doit s'achever en juin.

Dernier élément en date, "un comité de l'Opep a dit que six mois (de plus) étaient nécessaires", a rapporté Gene McGillian de Tradition Energy.

Le comité technique, mis en place pour observer les baisses de production des pays participants et estimer si ces efforts conduisent à la diminution souhaitée des réserves mondiales, n'a pas de pouvoir décisionnaire. Sa recommandation a été vue comme un indice mais n'a pas eu d'impact décisif sur les prix.

"Ce n'est plus vraiment une surprise, puisque les influents pays du Golfe avaient exprimé leur soutien à une prolongation de la réduction convenue", ont expliqué les analystes de Commerzbank dans une note.

- Position russe attendue -

Une décision pourrait être prise au cours de la réunion semestrielle du cartel pétrolier qui doit se tenir le 25 mai à Vienne, siège du cartel.

"Tant qu'ils ne prononcent pas fermement et officiellement, le marché reste sceptique", a commenté Bart Melek.

D'autant plus que les analystes s'interrogent sur la position ambigüe de la Russie, principal producteur non membre de l'Opep à s'être joint aux quotas du cartel.

"Le ministre russe de l'Energie Alexandre Novak a évité de faire une déclaration non-équivoque vendredi (...). Nous continuons à être sceptiques sur l'engagement la Russie dans une prolongation de la réduction de la production", ont commenté les experts de Commerzbank.

Les réserves de pétrole sont notamment été gonflées par une reprise des extractions aux Etats-Unis depuis l'automne, où les compagnies pétrolières ne sont pas tenues par les quotas destinés à limiter l'offre.

La vigueur de la production américaine ne semble pas près de se tarir à en croire la nouvelle augmentation hebdomadaire du nombre de puits en activité aux Etats-Unis constatée vendredi par le groupe privé Baker Hughes et qui fait figure d'indicateur avancé des extractions.

lla/jdy/az

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Re : Pétrole

Le pétrole termine en légère hausse mais reste déprimé
(25.04.2017 / 20:49:09)

New York (awp/afp) - Les cours du pétrole ont légèrement progressé mardi à New York, ne parvenant guère à sortir de la torpeur dans laquelle ils sont plongés depuis mi-avril face à des stocks qui tardent à diminuer.

Le prix du baril de "light sweet crude" (WTI), référence américaine du brut, a pris 33 cents à 49,56 dollars sur le contrat pour livraison en juin au New York Mercantile Exchange (Nymex).

"On est dans le marasme depuis plus d'une semaine tandis que l'Opep (Organisation des pays exportateurs de pétrole) est incapable de rééquilibrer le marché, ce qui pèse sur les prix", a déclaré Matt Smith de ClipperData.

Le cartel pétrolier, associé à 11 autres producteurs de brut, a mis en place en janvier des quotas de production dans l'objectif de mettre un terme à la surabondance de l'offre qui pénalise les cours mais les effets de ces mesures ne sont pour l'instant pas visibles sur les réserves mondiales, et notamment américaines, qui restent à des niveaux élevés.

A ce sujet, le Département américain de l'Energie (DoE) publiera mercredi peu après l'ouverture à New York ses chiffres sur les réserves arrêtées au vendredi 21 avril et d'ici là les prix de l'or noir restent "sous pression" selon l'expression de Michael Hewson, analyste chez CMC Markets.

Les analystes tablent sur une baisse de 1,75 million de barils des réserves de brut, une hausse de 500.000 barils des réserves d'essence, et une baisse de 1 million de barils des réserves de produits distillés (fioul, gazole), selon la médiane d'un consensus compilé par Bloomberg.

Le niveau de la production américaine a nettement progressé depuis l'automne, contrecarrant les baisses des extractions de l'Opep et de ses alliés, et sera observé de près.

De son côté, le cartel pétrolier a envoyé des signes favorables à une prolongation des quotas de production sans que cela ne fasse remonter des prix du pétrole déprimés après un très bon début avril.

L'Opep et ses partenaires se réuniront fin mai à Vienne et devront alors déterminer si l'accord sera renouvelé.

De nombreuses interrogations se font jour sur la volonté et la capacité de la Russie, principal producteur hors Opep à avoir réduit sa production, à poursuivre cet effort au delà de mi-2017.

"Le ministre russe de l'Energie ne s'est pas prononcé pour ou contre un renouvellement de l'accord. La Russie a également détrôné l'Arabie Saoudite comme premier exportateur de pétrole vers la Chine", ont noté les analystes de PVM.

bur-lla/jdy/cj

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Re : Pétrole

Le pétrole stable après des données mitigées sur les réserves américaines
(26.04.2017 / 18:09:40)

Londres (awp/afp) - Les cours du pétrole se stabilisaient mercredi en fin d'échanges européens après la publication hebdomadaire des données officielles du Département américain de l'Energie (DoE), une baisse des stocks de brut compensant l'envol de ceux d'essence.

Vers 16H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juin valait 52,02 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 8 cents par rapport à la clôture de mardi.

Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour la même échéance gagnait 24 cents à 49,80 dollars.

Les prix de l'or noir, qui ont atteint mardi leur plus bas niveau en un mois, à 51,30 dollars pour le Brent et à 48,87 dollars pour le WTI, limitaient leur baisse du début de séance.

Les réserves américaines de brut ont reculé de 3,6 millions de barils la semaine achevée le 21 avril, alors que les analystes tablaient sur une baisse de 1,75 million de barils, selon un consensus compilé par Bloomberg.

Les données du DoE ont apporté un peu de soutien au marché du pétrole, "mais la hausse des réserves d'essence inquiète, car elle reflète un intérêt modéré de la demande américaine alors que la saison de la conduite démarre", a commenté Enrico Chiorando, analyste chez Love Energy.

Les réserves d'essence ont bondi de 3,4 millions de barils, alors que les analystes prévoyaient une hausse de seulement 500.000 barils.

"L'inquiétude des marchés sur les réserves des pays de l'OCDE se justifie, et le rééquilibrage des réserves mondiales semble perturbé", ont résumé les analystes de PVM.

L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et ses partenaires ont tenté d'accélérer le rééquilibrage en limitant leur production sur les six premiers mois de l'année, une mesure qui pourrait être renouvelée lors de la prochaine réunion du cartel, le 25 mai à Vienne.

Mais les producteurs américains ont profité de la hausse des prix pour relancer leurs coûteuses extractions de pétrole non conventionnel, ce qui limite l'effet de l'accord.

js/nth

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Re : Pétrole

Le pétrole ouvre en nette baisse à New York, les inquiétudes sur l'offre
(27.04.2017 / 15:36:34)

dominent

New York (awp/afp) - Les cours du pétrole ont ouvert en nette baisse jeudi à New York, les inquiétudes concernant une offre trop abondante, notamment américaine, reprenant le dessus.

Vers 13H20 GMT, le prix du baril de "light sweet crude" (WTI), référence américaine du brut, perdait 1,05 dollar à 48,57 dollars sur le contrat pour livraison en juin au New York Mercantile Exchange (Nymex).

"Au cours de la nuit on a eu des informations indiquant que la Libye avait fait repartir un de ses champs pétroliers et il y a des informations venant d'Iran, d'un des responsables du pétrole, sur une augmentation significative de leur niveau de production", a rapporté Gene McGillian de Tradition Energy

La production de pétrole sur le champ pétrolier libyen d'al-Sharara avait été suspendue début avril après la fermeture d'un oléoduc par des protestataires, dans un pays en proie à une guerre civile et qui peine à faire repartir sa production de brut.

Tout comme l'Iran, la Libye est exemptée de réduire sa production par l'accord conclu au sein de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et entré en vigueur en janvier, même si elle est membre du cartel.

Surtout, l'augmentation de la production aux Etats-Unis, annoncée mercredi par des chiffres hebdomadaires du département américain de l'Energie (DoE) continuait d'inquiéter le marché.

"Le rapport de la veille poussait plutôt à la baisse et j'ai été surpris que les prix se maintiennent comme ils l'ont fait", a commenté Kyle Cooper de IAF Advisors.

La nouvelle hausse de la production avait alors été éclipsée par la baisse plus marquée que prévu des stocks de brut.

Jeudi, cela revenait au centre des préoccupations des analystes, car la hausse des extractions met à mal les efforts de réduction de l'offre engagés par l'Opep et onze autres pays.

En plus de cela, les réserves d'essence ont progressé la semaine précédente suscitant des inquiétudes sur la demande de ce dérivé du pétrole au moment où commence la saison durant laquelle les automobilistes ont tendance à plus utiliser leur véhicule aux Etats-Unis.

Les cours ont nettement chuté dans les échanges électroniques un peu plus d'une heure avant l'ouverture à New York sans que les analystes ne s'accordent à en expliquer la cause.

lla/az

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Re : Pétrole

Le pétrole monte un peu au terme d'une semaine de baisse
(28.04.2017 / 21:17:22)

New York (awp/afp) - Les cours du pétrole ont un peu monté vendredi, à l'issue d'une semaine terne qui a vu la production aux Etats-Unis revenir au centre des préoccupations du marché.

Le prix du baril de "light sweet crude" (WTI), référence américaine du brut, a gagné 36 cents à 49,33 dollars sur le contrat pour livraison en juin au New York Mercantile Exchange (Nymex).

A Londres, le prix du baril de Brent de la mer du Nord a pris 29 cents à 51,73 dollars sur le contrat pour livraison en juin à l'Intercontinental Exchange (ICE).

"Ce n'est pas grand chose au regard de la récente glissade", a commenté Kyle Cooper de IAF Advisors.

Le brut n'a baissé que de 0,58% sur la semaine à New York mais avait encaissé une forte chute la semaine précédente, qui l'avait fait repasser sous la barre symbolique des 50 dollars.

Depuis la fin de l'été, la production aux Etats-Unis a augmenté de près de 10%, les extractions de pétrole de schiste redevenant rentables grâce à la reprise des cours. Celle-ci est liée à l'annonce d'une limitation de la production de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep).

Cette tendance ne semble pas près de faiblir, à en croire le nombre de puits en activité qui a encore progressé, selon le décompte hebdomadaire publié vendredi par le groupe privé Baker Hughes, un indicateur avancé de la production.

Ces considérations sur la production américaine sont revenues au centre du jeu au moment où le doute s'instillait sur une éventuelle prolongation des baisses des extractions mises en place par l'Opep associée à onze autres pays.

- Hypothétique prolongation -

Les restrictions des extractions, mises en place en janvier, doivent durer jusqu'à fin juin, mais dès à présent les investisseurs se concentrent sur leur éventuelle extension, leur impact sur l'excès d'offre dont souffre le marché ayant jusque là semblé mitigé.

"Les représentants de l'Opep ont fait (jeudi) des déclarations parfois contradictoires au sujet d'une extension de la réduction de la production", ont estimé dans une note les analystes de Commerzbank.

L'Opep et ses partenaires, au premier rang desquels la Russie, doivent prendre une décision définitive sur le sujet lors d'un sommet fin mai à Vienne.

Le secrétaire général de l'Opep a cherché à rassurer et s'est dit "confiant" jeudi de l'avancée des discussions mais les analystes évoquait notamment l'Irak, qui sans remettre en cause le principe le principe d'une prolongation, réclamerait des niveaux de production supérieurs.

Autre ombre planant sur le marché, la production libyenne pourrait augmenter à la faveur de la reprise de l'activité du champ pétrolier d'al-Sharara d'une capacité de 200.000 barils par jour et dont l'activité avait cessé à cause de la fermeture d'un oléoduc.

Bien que membre de l'Opep, ce pays en proie à une guerre civile avait été exempté de baisser sa production car il cherche désespérément à la faire repartir.

Dans l'immédiat, "on a eu un rapport de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) qui a montré un respect important" des limites fixées par le cartel et ses partenaires, a relevé Jason Schenker de Prestige Economics.

L'Opep a annoncé vendredi que ses membres et les pays engagés à ses côtés sont parvenus à un taux de conformité aux quotas de 98% en mars, soit une augmentation de 4 points par rapport au mois précédent.

lla/jdy/nth

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Re : Pétrole

Le pétrole baisse face aux craintes d'une production élevée
(01.05.2017 / 21:06:39)

New York (awp/afp) - Les cours du pétrole ont baissé lundi face à des signes laissant craindre une reprise de la production en Libye comme aux Etats-Unis, à un moment où les investisseurs voudraient voir des preuves d'une résorption de l'offre.

Le prix du baril de "light sweet crude" (WTI), référence américaine du brut, a concédé 49 cents à 48,84 dollars sur le contrat pour livraison en juin au New York Mercantile Exchange (Nymex).

A Londres, le cours du baril de Brent de la mer du Nord, a reculé de 53 cents à 51,52 dollars sur le contrat pour livraison en juin à l'Intercontinental Exchange (ICE), les échanges étant considérablement réduits par un jour férié pour le 1er mai.

"La principale raison, c'est l'annonce que la production libyenne revient autour de 700.000 barils par jour (bj), même si cela ne représente jamais que la moitié du niveau auquel elle se trouvait à une époque", a mis en avant James Williams, de WTRG.

La compagnie publique libyenne a même annoncé que la production avait dépassé 760.000 bj à la suite, notamment, du redémarrage du gisement d'al-Sharara, l'un des sites les plus touchés par la guerre civile qui frappe le pays.

A ce niveau, la production du pays retrouve "son plus haut niveau depuis décembre 2014", a écrit Tim Evans, de Citi.

Or, "toute reprise durable de la production (...) libyenne limite les effets des baisses de production engagées par l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et ralenti le rythme auquel se rééquilibre le marché mondial", a-t-il poursuivi.

L'Opep et d'autres pays, en premier lieu la Russie, s'imposent depuis janvier des plafonds de production dans le but affiché de réduire la surabondance mondiale et relancer les cours.

Autre épine dans le pied de l'Opep, "les compagnies américaines continuent à faire repartir les puits en activité", a avancé Bart Melek de TD Securities.

- Indicateurs mitigés -

Etabli par le groupe Baker Hughes, ce décompte hebdomadaire a encore fait état vendredi d'une hausse du nombre de puits actifs aux Etats-Unis, à un moment où la production américaine ne cesse déjà d'accélérer.

Même si les cours n'y avaient guère réagi dans l'immédiat avant le week-end, "cette hausse continue empêche les prix d'avancer", a jugé M. Williams. "Ce n'est pas une petite hausse du nombre de puits actifs qui va faire s'écrouler le marché... Mais cela bloque la progression des cours."

Les analystes sont nombreux à attribuer cette progression à la brèche ouverte par les quotas assumés par l'Opep et certains craignent que le cartel perde sa motivation à les appliquer à force de voir les compagnies américaines gagner en parts de marchés.

"En fin de compte, tout ces éléments sont liés à la crainte que le marché mondial ne rebondisse pas, d'autant que l'Opep reste très ambigüe sur la prolongation des plafonds de production au-delà de la mi-2017", a résumé M. Melek.

Pour le moment, les observateurs estiment toutefois dans leur grande majorité que le cartel devrait annoncer une extension des accords à l'occasion de son sommet de la fin mai.

Par ailleurs, si le marché se concentre largement sur les perspectives d'offre, la demande porte aussi son lot "d'inquiétudes liées à une série de statistiques mitigées à travers le monde", a ajouté Matt Smith, de ClipperData, dans une note.

L'activité dans le secteur manufacturier aux Etats-Unis a ralenti son rythme de progression en avril, même si elle est restée en territoire positif, et, en Chine, elle a accéléré mais à un rythme moindre que prévu.

jdy/lla/jpr

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Re : Pétrole

Le pétrole baisse nettement, marché largement méfiant sur l'offre
(02.05.2017 / 20:49:29)

New York (awp/afp) - Les cours du pétrole ont nettement baissé mardi, sans aucun soutien de chiffres mitigés sur la production de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), le marché restant largement déprimé par manque d'éléments concrets sur une réduction de l'offre.

Le prix du baril de "light sweet crude" (WTI), référence américaine du brut, a cédé 1,18 dollar à 47,66 dollars sur le contrat pour livraison en juin au New York Mercantile Exchange (Nymex).

"Les cours du pétrole n'arrivent pas à se sortir de leur déprime, à un moment où les signes d'un rééquilibrage du marché mondial restent irréguliers", a écrit Matt Smith, de ClipperData.

Le marché, qui avait déjà mal commencé la semaine la veille, a accéléré sa baisse en fin de séance dans un contexte marqué par les interrogations sur l'avenir de plafonds de production mis en oeuvre depuis janvier par l'Opep et d'autres pays.

Non seulement le marché ne sait toujours pas si ces accords seront prolongés après la mi-2017, même si beaucoup d'analystes jugent acquise cette extension, mais "une fois de plus, leur efficacité est remise en question", a rapporté John Kilduff, d'Again Capital.

A cet appui, il évoquait les chiffres mensuels sur l'offre du cartel, remarquant que certains membres, comme les Emirats arabes unis et l'Angola, avaient vu leurs productions respectives repartir en hausse.

Certes, "l'ensemble de la production de l'Opep a légèrement baissé en avril, à 31,9/32 millions de barils par jour (bj)", a reconnu dans une note Tim Evans, de Citi.

Mais c'est surtout à cause de la chute de l'offre libyenne à la suite des effets de la guerre civile et "on a appris que la production y avait rebondi ces derniers jours", a rappelé M. Evans, la compagnie publique du pays ayant annoncé lundi qu'elle avait retrouvé ses niveaux de 2014.

Dans ce contexte peu engageant dans l'immédiat, les investisseurs restent attentifs aux Etats-Unis, dont la production ne cesse d'augmenter puisque les compagnies locales ne sont pas liées aux accords de l'Opep et de ses partenaires.

D'un côté, "il y a des signes comme quoi les réserves hebdomadaires de brut ont beaucoup baissé" aux Etats-Unis, a avancé Carl Larry, de Oil Larry.

Le département de l'Energie (DoE) publiera mercredi ses chiffres sur le sujet et les économistes tablent sur un recul des réserves de brut de 3,25 millions de barils, selon un consensus compilé par l'agence Bloomberg.

Mais ils s'attendant aussi à une hausse des stocks d'essence d'un million de barils et à une progression de des produits distillés de 1,5 million de barils.

jdy/lla/boc

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Re : Pétrole

Le pétrole finit en légère hausse mais la déprime persiste
(03.05.2017 / 21:06:22)

New York (awp/afp) - Les cours du pétrole ont fini en légère hausse mercredi après des chiffres hebdomadaires mitigés sur l'offre américaine, qui n'ont pas suffi à franchement sortir le marché d'une déprime perceptible depuis la fin avril.

Le prix du baril de "light sweet crude" (WTI), référence américaine du brut, a gagné 16 cents à 47,82 dollars sur le contrat pour livraison en juin au New York Mercantile Exchange (Nymex).

A Londres, le cours du baril de Brent de la mer du Nord a monté de 33 cents à 50,79 dollars sur le contrat pour livraison en juillet à l'Intercontinental Exchange (ICE).

"Le marché reste incontestablement à un bas niveau", a résumé Andy Lipow, de Lipow Oil Associates, expliquant la situation par des inquiétudes générales sur une production élevée.

Déjà plutôt en retrait fin avril, les cours ont très mal commencé la semaine, notamment face à une reprise de la production libyenne, et restent proches de leurs plus bas niveaux depuis un mois dans un contexte de doutes sur les chances d'une résorption de l'offre mondiale.

A ce sujet, le département de l'Energie (DoE) a publié mercredi ses chiffres hebdomadaires sur l'offre américaine et, s'ils sont toujours très suivis par les investisseurs, ils ne sont guère apparus déterminants pour les cours malgré l'annonce a priori favorable d'une baisse des stocks de brut.

"Les données du jour sont plutôt neutres", ont commenté les analystes de DNB. "La baisse des réserves de brut est moindre que ce qu'espéraient les marchés, probablement parce que les importations sont plus élevées qu'on ne l'attendait."

Parmi les éléments plus favorables, les raffineries américaines fonctionnent toujours à un rythme élevé en dépit d'un petit ralentissement, ce qui permet d'espérer une bonne demande pour le brut.

- La Russie regardée -

"C'est la fin de leur saison de maintenance", a souligné M. Lipow. "On peut s'attendre à ce que les raffineries utilisent une quantité sans précédent de brut lors des prochains mois, ce qui contribuerait à réduire la surabondance mondiale."

Pour l'heure, c'est bien le niveau élevé des réserves mondiales de pétrole qui pousse les investisseurs à la défiance, notamment parce qu'ils jugent insuffisants les effets de quotas mis en oeuvre depuis janvier par les membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et d'autres producteurs.

En s'imposant des plafonds de production, les pays signataires ont certes réduit dans l'ensemble leur propre offre mais ils semblent aussi avoir encouragé une reprise de l'activité des compagnies américaines.

"Si les cours déclinent depuis deux semaines, c'est largement parce que l'on est déçus que le marché ne se soit pas rééquilibré plus vite", a écrit Tim Evans, de Citi.

"Mais on peut penser que le problème, ce n'est pas la réalité concrète du marché mais certaines attentes qui étaient trop optimistes", a-t-il nuancé.

Selon lui, même en prenant en compte les accords signés par l'Opep, il était illusoire de s'attendre à un rééquilibrage avant la mi-2017.

C'est, d'ailleurs, la date actuellement prévue pour l'expiration de ces quotas même si les observateurs s'attendent largement à l'annonce d'une prolongation lors du sommet du cartel fin mai.

"Ce qui sera bienvenu, c'est si la Russie continue à participer", Moscou n'étant pas membre de l'Opep mais ayant accepté de rejoindre les quotas, a conclu M. Evans. "Mais c'est probable. Vu le récent accès de faiblesse des cours, elle n'aura pas de mal à accepter l'idée qu'il faut en faire plus."

bur-jdy/lla/az

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Re : Pétrole

Le pétrole chute au plus bas de 2017, la défiance devenant générale
(04.05.2017 / 21:04:09)

New York (awp/afp) - Malgré l'absence d'actualité déterminante concernant l'or noir jeudi, les cours pétroliers se sont effondrés au plus bas de l'année, sur la lancée d'un mouvement de défiance entamé deux semaines plus tôt face à une offre toujours élevée.

Le prix du baril de "light sweet crude" (WTI), référence américaine du brut, a cédé 2,30 dollars à 45,52 dollars à New York sur le contrat pour livraison en juin au New York Mercantile Exchange (Nymex), un niveau auquel il n'avait plus fini en clôture depuis novembre.

"Le marché s'écroule vraiment", a commenté Gene McGillian, de Tradition Energy. "Tant que l'on n'aura pas l'annonce d'un accord sur des baisses de production, les investisseurs vont tirer les cours vers le bas."

Les cours, sur une pente descendante depuis la fin avril, ont chuté encore plus brutalement, les investisseurs semblant attendre de plus en plus impatiemment l'annonce d'une prolongation des plafonds de production appliqués depuis janvier par de nombreux producteurs.

Ces quotas, que s'imposent depuis janvier les membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et des pays comme la Russie, ne sont actuellement censés courir que jusqu'à la mi-2017.

"Les cours sont vulnérables à une baisse à court terme puisque l'on n'a toujours pas confirmé la prolongation de ces baisses de production", a reconnu dans une note Tim Evans, de Citi.

"Mais on peut rester largement confiant quant au fait qu'un accord sera conclu à temps pour le sommet de l'Opep du 25 mai", a-t-il nuancé, ne voyant dans la dépréciation des cours qu'une chute ponctuelle et une occasion de passer à l'achat à bon prix.

Pour l'heure, néanmoins, l'affaissement du marché témoigne de la défiance généralisée des investisseurs sur le manque d'effet concret de ces baisses de production.

"On en arrive à la conclusion qu'après quatre mois de mise en oeuvre de ses accords, on n'assiste à aucune amélioration conséquente au niveau des réserves mondiales", autrement dit les stocks ne se résorbent pas, a regretté M. McGillian.

Mais si les observateurs s'accordent à évoquer ce contexte de doutes, ils peinaient à expliquer ce qui avait accentué le mouvement de baisse jeudi.

"Je n'ai pas vu d'actualité marquante qui plombe en soit" le marché, a reconnu Mike Lynch, de SEER.

jdy/lla/LyS

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Re : Pétrole

Le pétrole poursuit sa dégringolade en Asie
(05.05.2017 / 06:53:44)

Singapour (awp/afp) - Les cours du pétrole poursuivaient vendredi leur dégringolade en Asie, perdant plus de 2,5% au lendemain d'une forte chute liée, déjà, aux inquiétudes face à la surabondance de l'offre.

Vers 04H30 GMT, le baril de light sweet crude (WTI), référence américaine du brut, pour livraison en juin, reculait de 1,33 dollar, soit 2,92% à 44,19 dollars dans les échanges électroniques en Asie.

Le baril de Brent, référence européenne, pour livraison en juin, cédait 1,28 dollar, soit 2,65% à 47,10 dollars.

A en croire les analystes, les investisseurs se montrent particulièrement inquiets face à l'augmentation de la production aux Etats-Unis, au Nigeria et en Libye au moment où la prolongation des baisses de production décidées par l'Opep et ses partenaires n'est pas du tout acquise.

Les prix de l'or noir sont depuis trois ans plombés par une offre largement excédentaire.

Pour tenter de soutenir les prix, l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et plusieurs autres pays n'appartenant pas au cartel comme la Russie ont décidé de baisses de production.

Ces quotas ne sont actuellement censés courir que jusqu'à la mi-2017 et les pays concernés doivent décider de leur éventuelle prolongation.

La hausse de la production nigériane et libyenne et celle des schistes américains a "totalement contrebalancé l'accord de baisse de production de l'Opep, a observé dans une note à ses clients Jeffrey Halley, analyste chez OANDA.

"Bien que les délégués de l'Opep aient cherché à rassurer les marchés sur le fait que la prolongation des baisses de production devrait se matérialiser, les marchés se concentrent sur la possibilité d'une non prolongation", a observé Jingyi Pan, analyste chez IG.

el/jac/juf

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Re : Pétrole

Le pétrole rebondit sans effacer une semaine difficile
(05.05.2017 / 21:16:28)

New York (awp/afp) - Les cours du pétrole ont monté vendredi, les investisseurs réalisant quelques achats à bon compte au sortir d'une semaine marquée par une chute du marché face à un regain de doutes sur son prochain rééquilibrage.

Le prix du baril de "light sweet crude" (WTI), référence américaine du brut, a gagné 70 cents à 46,22 dollars sur le contrat pour livraison en juin au New York Mercantile Exchange (Nymex).

A Londres, le cours du baril de Brent de la mer du Nord a gagné 72 cents à 49,10 dollars sur le contrat pour livraison en juillet à l'Intercontinental Exchange (ICE).

"Plus qu'autre chose, le marché reprend son souffle après une très forte baisse depuis le début de la semaine", a résumé Carl Larry, de Oil Outlook and Opinions. "On dirait que l'on a trouvé un plancher et que l'on cherche maintenant à déterminer dans quelle direction aller."

Déjà déprimés depuis la fin avril, les cours se sont effondrés de quelque 7% depuis le week-end, les investisseurs se montrant de plus en plus défiants face au manque de signes concrets de résorption de l'offre mondiale.

- Trop d'espoirs -

"Cette semaine, l'évolution des cours a été cruciale", a résumé Matt Smith, de ClipperData. "On est passé sous des seuils symboliques, ce qui a déclenché de nouvelles vagues de baisse."

Les analystes prenaient bien garde de ne pas déjà voir un rebond durable dans la hausse des cours de vendredi, évoquant surtout des achats à bon compte.

"Peut-être que l'on a obtenu du soutien de bons chiffres sur l'emploi aux Etats-Unis", a tout de même avancé M. Larry.

Le taux de chômage aux Etats-Unis est tombé en avril à son plus faible niveau en dix ans et l'économie a créé plus de 200.000 emplois, selon des chiffres publiés vendredi.

"Cela pourrait faire augmenter la demande, en premier lieu d'essence", a jugé M. Larry.

Au niveau de l'offre, l'actualité était a priori moins engageante, puisque le groupe privé Baker Hughes a, comme c'est devenu la règle depuis des mois, annoncé une nouvelle hausse hebdomadaire des puits en activité aux Etats-Unis à un moment où la production ne cesse déjà d'accélérer.

Les compagnies américaines semblent largement profiter de la brèche ouverte par les membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et d'autres pays, qui s'imposent depuis janvier des plafonds de production, et, au final, les stocks mondiaux peinent toujours à reculer.

"Peut-être que règne toujours un reste de déception quant à un supposé échec de l'Opep à revenir pleinement en cinq mois sur trois ans de surabondance accumulée", a ironisé dans une note Tim Evans. "Mais c'est la conséquence d'attentes irréalistes plutôt que de véritables manquements de la part de l'Opep."

Comme beaucoup d'analystes, il ne doutait par ailleurs guère que l'Opep annoncerait, à l'occasion de son sommet de fin mai, une prolongation de ces plafonds qui ne sont actuellement prévus que jusqu'à la mi-2017.

Mais, si la récente chute des cours donne un argument à l'Opep pour poursuivre ses efforts de rééquilibrage du marché, elle "risque de lancer une chasse au coupable entre ses participants", contre-productive pour trouver un accord, a prévenu Olivier Jakob, de Petromatrix.

bur-jdy/jpr

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