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Re : Marché des Devises

L'euro monte nettement face à un dollar affaibli par Trump
(17.05.2017 / 20:08:27)

New York (awp/afp) - L'euro progressait nettement mercredi face à un dollar affaibli par les polémiques politiques aux Etats-Unis, où le président Donald Trump est accusé d'avoir tenté de mettre fin à une enquête du FBI en plus d'avoir révèlé des secrets aux Russes.

Vers 18H00 GMT (20H00 HEC), l'euro valait 1,1153 dollar contre 1,1084 dollar mardi vers 21H00 GMT. L'euro battait de nouveau des records depuis novembre face au billet vert.

La devise européenne baissait face à la monnaie nipponne, à 123,89 yens pour un euro contre 125,34 yens mardi soir.

Le billet vert aussi perdait du terrain face à la devise japonaise, à 111,08 yens pour un dollar contre 113,07 yens la veille au soir.

Le dollar pâtissait mercredi du "délitement continu de la hausse liée à Trump, à la lumière des informations politiques venant de Washington", a commenté David Gilmore de Foreign Exchange Analytics.

Alors que l'élection de Donald Trump en novembre avait fait grimper le billet vert, l'accumulation de polémiques autour du président américain renvoyait le dollar à son plus bas face à l'euro depuis lors.

"Le dollar est vulnérable à tout ce qui pourrait se mettre sur la route du président Trump pour faire progresser son programme pro-croissance", a confirmé Joe Manimbo de Western Union dans une note.

Dernière révélation en date, un article du New York Times publié mardi soir avance que le président américain avait demandé en février de mettre un terme à une enquête du FBI concernant son conseiller à la sécurité nationale de l'époque.

Cela est venu s'ajouter au limogeage la semaine dernière du directeur du FBI James Comey par le président américain, par ailleurs accusé de s'être montré trop bavard avec des diplomates russes.

"Les récents développements pourraient détourner le gouvernement américain de certaines de ses initiatives comme des réformes fiscales et budgétaires", a estimé Nick Bennenbroek de Wells Fargo dans une note.

De son côté, l'euro pouvait bénéficier de la perspective rassurante d'une inflation dans la zone euro confirmée à 1,9% pour avril, soit juste en dessous de l'objectif de la Banque centrale européenne (BCE).

"Des chiffres solides venant du bloc de 19 pays ont souligné la perspective d'un ajustement éventuel du langage de la BCE lors de son Conseil des gouverneurs le mois prochain afin de refléter une tendance moindre en faveur d'une politique d'assouplissement monétaire", a commenté Omer Esiner de Commonwealth Foreign Exchange dans une note.

Vers 18H00 GMT, la livre britannique reculait face à la monnaie unique européenne, à 86,10 pence pour un euro et montait face au billet vert, à 1,2953 dollar après avoir atteint un sommet depuis septembre.

La monnaie suisse se stabilisait face à l'euro, à 1,0924 franc pour un euro, et montait face au dollar, à 0,9795 franc pour un dollar, restant proche de son niveau le plus fort depuis six mois.

La devise chinoise valait 6,8784 yuans pour un dollar à 15H20 GMT, à son plus fort depuis plus d'un mois, contre 6,8867 yuans mardi à 15H05 GMT.

L'once d'or s'échangeait pour 1.257,40 dollars au fixing du soir, contre 1.234,20 dollars au fixing de mardi soir.

Cours de mercredi Cours de mardi

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18H00 GMT 21H00 GMT

EUR/USD 1,1153 1,1084

EUR/JPY 123,89 125,34

EUR/CHF 1,0924 1,0926

EUR/GBP 0,8610 0,8580

USD/JPY 111,08 113,07

USD/CHF 0,9795 0,9857

GBP/USD 1,2953 1,2918

lla/jdy

"Aussi vite que possible mais aussi lentement que nécessaire"

212

Re : Marché des Devises

L'euro baisse un peu face au dollar, la livre reste robuste
(18.05.2017 / 18:15:13)

Londres (awp/afp) - L'euro reprenait son souffle face au dollar jeudi au lendemain d'une forte hausse, tandis que la livre britannique s'installait autour de 1,30 dollar, et que le réal brésilien baissait fortement, le tout sur fond de risques politiques.

Vers 16H00 GMT (18H00 HEC), l'euro valait 1,1129 dollar, contre 1,1157 dollar mercredi vers 21H00 GMT. Vers 01H05 GMT jeudi, l'euro est monté à 1,1172 dollar, son niveau le plus élevé depuis l'annonce le 9 novembre de la victoire de Donald Trump dans la course à la présidence des États-Unis.

La monnaie unique baissait également face à la monnaie nipponne, à 123,41 yens pour un euro contre 123,80 yens mercredi soir.

Le billet vert aussi perdait du terrain face à la devise japonaise, à 110,87 yens pour un dollar contre 110,96 yens la veille au soir.

Les cambistes étaient focalisés jeudi sur des secousses politiques sur le continent américain: aux États-Unis mais aussi au Brésil.

"Le Brésil retombe dans une crise (liée à un nouveau scandale) de corruption, concernant son président nouvellement élu, Michel Temer, après la destitution de la présidente Dilma Rousseff l'année dernière", a souligné Ipek Ozkardeskaya, analyste chez London Capital Group.

Dans ce contexte, le réal brésilien est tombé jeudi à 3,4109 réais pour un dollar, son niveau le plus faible depuis mi-décembre et en baisse de 8% par rapport à son niveau de fin d'échanges mercredi.

Et "même s'il n'est pas aussi prononcé que mercredi, un sentiment de malaise plane toujours au-dessus des marchés", car comme Donald Trump a été le principal moteur des mouvements depuis l'élection présidentielle de novembre, "toute menace sur sa présidence n'augure rien de bon pour les marchés mondiaux", a observé Connor Campbell, analyste chez Spreadex.

Le dollar restait ainsi sous la pression des déboires du président américain, accusé d'avoir révélé des informations classifiées aux Russes et tenté de mettre fin à une enquête du FBI (la police fédérale américaine).

Alors que l'élection de Donald Trump en novembre avait fait grimper le billet vert (qui avait atteint début janvier un sommet en 14 ans face à l'euro), porté notamment par la perspective d'une réforme fiscale et d'une hausse des dépenses d'infrastructure, l'accumulation de polémiques autour du président américain a depuis fortement pesé sur le dollar.

"Il ne faut pas se méprendre en voyant la hausse du dollar (face à l'euro et au yen) jeudi, une histoire aussi grave impliquant le président des États-Unis ne va pas disparaître de sitôt", a estimé David Madden, analyste chez CMC Markets.

Et ces inquiétudes politiques ont fait baisser ces derniers jours la probabilité d'une hausse des taux d'intérêt de la Réserve fédérale américaine (Fed) en juin, action qui était encore vue en début de semaine par les marchés comme quasi assurée.

Une hausse des taux d'intérêt rendrait le billet vert plus rémunérateur et donc plus attractif pour les investisseurs. Tout élément tendant à semer le doute sur le fait qu'une telle action est imminente pèse ainsi sur le dollar.

L'accès de faiblesse du billet vert face aux autres grandes devises mondiales profitait à la livre britannique, qui évoluait jeudi à des sommets depuis septembre.

La livre avait déjà été soutenue la veille par l'annonce d'une légère baisse du taux de chômage au Royaume-Uni.

Mais elle a "fini par crever le plafond de 1,30 dollar" après l'annonce d'un rebond bien plus marqué qu'attendu des ventes au détail en avril, a noté Ipek Ozkardeskaya.

Pour Craig Erlam, analyste chez Oanda, "la livre va rester à la merci des nouvelles liées au Brexit mais, si les mois à venir sont plus calmes sur ce front et que les données continuent leur bonne performance, elle pourrait remonter en direction de 1,35 dollar".

Vers 16H00 GMT, la livre britannique montait face à la monnaie unique européenne, à 85,55 pence pour un euro, comme face au billet vert, à 1,3010 dollar pour une livre, grimpant même vers 10H30 GMT à 1,3048 dollar, son niveau le plus élevé depuis fin septembre.

La monnaie suisse montait face à l'euro, à 1,0869 franc pour un euro, et face au dollar, à 0,9764 franc pour un dollar, son niveau le plus fort depuis le 9 novembre.

La devise chinoise a terminé en baisse face au dollar, à 6,8892 yuans pour un dollar à 15H25 GMT contre 6,8784 yuans mercredi à 15H20 GMT, quand elle avait atteint son niveau le plus fort en fin d'échanges depuis fin mars.

L'once d'or a fini à 1.255,90 dollars au fixing du soir, contre 1.257,40 dollars mercredi.

Cours de jeudi Cours de mercredi

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16H00 GMT 21H00 GMT

EUR/USD 1,1129 1,1157

EUR/JPY 123,41 123,80

EUR/CHF 1,0869 1,0918

EUR/GBP 0,8555 0,8605

USD/JPY 110,87 110,96

USD/CHF 0,9764 0,9786

GBP/USD 1,3010 1,2967

acd/js/tes

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213

Re : Marché des Devises

L'euro grimpe face à un dollar lesté, le réal reste affaibli
(19.05.2017 / 18:14:56)

Londres (awp/afp) - L'euro grimpait vendredi face à un dollar toujours sous la pression d'inquiétudes politiques aux États-Unis, tandis que le réal brésilien restait affaibli par un scandale de corruption qui rattrape le président du Brésil.

Vers 16H00 GMT (18H00 HEC), l'euro valait 1,1189 dollar, contre 1,1105 dollar jeudi vers 21H00 GMT et 1,1157 dollar mercredi soir. L'euro est même monté vendredi vers 14H45 GMT à 1,1197 dollar, un nouveau sommet depuis le 9 novembre.

La monnaie unique montait également face à la monnaie nipponne, à 124,74 yens pour un euro contre 123,83 yens jeudi soir.

Le billet vert se stabilisait face à la devise japonaise, à 111,49 yens pour un dollar contre 111,51 yens jeudi soir.

"La tempête politique autour du président américain Donald Trump perdure et continue d'accroître la pression sur le dollar", a observé Chris Saint, analyste chez Hargreaves Lansdown.

Ainsi, la montée de l'euro vendredi est à attribuer à la baisse du dollar, a souligné David Madden, analyste chez CMC Markets.

Le billet vert s'était quelque peu ressaisi jeudi face à l'euro, marquant une pause après avoir enchaîné des plus bas face à l'euro depuis la victoire de Donald Trump à l'élection présidentielle américaine.

Comme l'a relevé David Madden, profiter d'un accès de faiblesse pour acheter un actif "fonctionne bien quand les perspectives économiques et politiques semblent positives".

Mais étant donné les incertitudes qui entourent Donald Trump, le "VIX", surnommé indice de la peur, n'a pas tant baissé que ça, ce qui implique que le niveau d'inquiétude sur les marchés reste élevé et tant que cela sera le cas, il serait sage de résister à la tentation d'acheter du dollar pour le moment car le scandale à Washington est toujours là, a estimé M. Madden.

Les révélations se sont enchaînées depuis l'éviction brutale la semaine dernière du patron du FBI James Comey par le président Donald Trump.

"Un scandale politique de cette ampleur va continuer à planer au-dessus de M. Trump pendant un certain temps, et même s'il ne débouche sur rien, le processus pour en sortir sera long", ce qui va continuer à perturber les courtiers, a prévenu M. Madden.

Mais "la monnaie dont tout le monde parle est le réal brésilien", la devise ayant dégringolé jeudi en raison d'une résurgence du risque politique au Brésil, a relevé Naeem Aslam, analyste chez Think Markets.

"Quand un scandale politique éclate dans un pays émergent, il déclenche une violente réaction sur le marché des changes", a noté Chris Saint.

Le réal brésilien avait dégringolé à l'ouverture des échanges jeudi, perdant jusqu'à environ 8% dans les premières minutes d'échanges pour tomber à 3,3409 réals pour un dollar, son niveau le plus faible depuis mi-décembre.

Le réal, qui avait fini jeudi à 3,3758 réals contre 3,3191 réals mercredi soir, tentait de se reprendre vendredi mais restait affaibli, valant vers 16H00 GMT, 3,2739 réals.

De graves accusations de corruption pèsent sur le président Michel Temer, qui a remplacé en fin d'année dernière la présidente destituée Dilma Rousseff, et les appels à sa démission se sont multipliés.

De son côté, la livre britannique parvenait à maintenir ses gains, s'installant autour de 1,30 dollar pour une livre, après avoir profité la veille de l'accès de faiblesse du dollar et d'un bon indicateur sur les ventes au détail au Royaume-Uni en avril pour atteindre un sommet depuis fin septembre à 1,3048 dollar.

Vers 16H00 GMT, la livre britannique baissait face à la monnaie unique européenne, à 85,95 pence pour un euro, mais montait face au billet vert, à 1,3018 dollar pour une livre.

La monnaie suisse baissait face à l'euro, à 1,0915 franc pour un euro, mais gagnait du terrain face au dollar, à 0,9754 franc pour un dollar, atteignant même vers 14H45 GMT 0,9740 franc, son niveau le plus fort depuis le 9 novembre.

La devise chinoise a terminé en légère hausse face au dollar, à 6,8850 yuans pour un dollar à 15H30 GMT contre 6,8892 yuans jeudi à 15H25 GMT.

L'once d'or a fini à 1.252 dollars au fixing du soir, contre 1.255,90 dollars jeudi.

Cours de vendredi Cours de jeudi

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16H00 GMT 21H00 GMT

EUR/USD 1,1189 1,1105

EUR/JPY 124,74 123,83

EUR/CHF 1,0915 1,0882

EUR/GBP 0,8595 0,8581

USD/JPY 111,49 111,51

USD/CHF 0,9754 0,9799

GBP/USD 1,3018 1,2942

acd/js/tes

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214

Re : Marché des Devises

L'euro monte face à un dollar toujours lesté
(22.05.2017 / 18:19:38)

Londres (awp/afp) - L'euro montait lundi face à un dollar toujours affaibli par des inquiétudes politiques persistantes aux États-Unis, la monnaie unique recevant par ailleurs un coup de pouce de propos de la chancelière allemande Angela Merkel.

Vers 16H00 GMT (18H00 HEC), l'euro valait 1,1233 dollar, contre 1,1207 dollar vendredi vers 21H00 GMT. La monnaie unique est montée vers lundi vers 13H55 GMT à 1,1264 dollar, son niveau le plus élevé depuis la victoire de Donald Trump à l'élection présidentielle américaine le 9 novembre dernier.

La monnaie unique montait également face à la monnaie nipponne, à 124,83 yens contre 124,70 yens vendredi soir.

Le billet vert baissait face à la devise japonaise, à 111,13 yens contre 111,27 yens vendredi.

Le dollar avait commencé la semaine en montant un peu face à l'euro, mais "cette hausse n'a pas duré longtemps" lundi du fait de propos de la chancelière allemande Angela Merkel, a relevé Fawad Razaqzada, analyste chez Forex.com.

Mme Merkel "a déclaré que l'euro est trop faible et qu'elle tient la BCE (Banque centrale européenne) pour responsable du surplus commercial record de l'Allemagne", mettant la pression sur le président de l'institution Mario Draghi et ces collègues pour qu'ils resserrent la politique monétaire en zone euro, a expliqué M. Razaqzada.

Un resserrement monétaire en zone euro rendrait l'euro plus rémunérateur et donc plus attractif pour les investisseurs.

Le billet vert avait débuté la nouvelle semaine "sur une note positive après avoir enregistré sa pire semaine en neuf mois", a noté Ipek Ozkardeskaya, analyste chez London Capital Group.

Le billet vert a souffert la semaine dernière d'un regain d'inquiétude en raison d'un nouveau scandale politique impliquant le président américain Donald Trump, accusé d'avoir révélé des informations classifiées aux Russes et tenté de mettre fin à une enquête du FBI (la police fédérale américaine).

L'ex-directeur du FBI James Comey, limogé il y a deux semaines par Donald Trump, a accepté d'être entendu lors d'une audition publique au Sénat américain, ont annoncé vendredi les chefs de la puissante commission du Renseignement.

"Le dollar a effacé tous les gains enregistrés suite à la victoire de Donald Trump à l'élection présidentielle américaine, ce qui met en lumière qu'il n'y a plus aucun optimisme" lié aux mesures de baisses d'impôts et aux promesses d'augmentation des dépenses d'infrastructure et intégré aux cours, a estimé Lee Hardman, analyste chez Bank of Tokyo-Mitsubishi UFJ.

Les cambistes restaient par ailleurs attentifs aux indicateurs macroéconomiques, alors que l'économie américaine a connu un début d'année mitigé.

Ils attendaient ainsi la publication vendredi de la deuxième estimation du produit intérieur brut (PIB) américain pour le premier trimestre ainsi que celle de l'indice de confiance des consommateurs pour mai.

Avant cela, ils décortiqueront les minutes de la dernière réunion de politique monétaire de la Réserve fédérale américaine (Fed) attendues mercredi à 18H00 GMT.

Les cambistes sont particulièrement attentifs aux commentaires des responsables de la Fed car, dans un contexte d'indicateurs un peu moins bons qu'attendu ces derniers mois, ils cherchent à affiner leurs prévisions pour le calendrier des prochaines hausses de taux auxquelles la banque centrale américaine prévoit de procéder.

Une hausse en juin était pour les marchés une quasi certitude avant les récentes secousses politiques.

Vers 16H00 GMT, la livre britannique perdait du terrain face à la monnaie unique européenne, à 86,36 pence pour un euro, atteignant même vers 13H55 GMT 86,51 pence, son niveau le plus faible depuis fin mars. La livre perdait aussi du terrain face au billet vert, à 1,3008 dollar pour une livre, après être montée la semaine dernière au-dessus de 1,30 dollar pour la première fois en huit mois.

La monnaie suisse baissait face à l'euro, à 1,0934 franc pour un euro, et se stabilisait face au dollar, à 0,9731 franc pour un dollar, après avoir atteint vers 13H55 GMT 0,9692 franc, son niveau le plus fort depuis le 9 novembre.

La devise chinoise a terminé en petite baisse face au billet vert, à 6,8864 yuans pour un dollar à 15H00 GMT contre 6,8850 yuans vendredi à la même heure.

L'once d'or a fini à 1.258,85 dollars au fixing du soir, contre 1.252 dollars vendredi.

Cours de lundi Cours de vendredi

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16H00 GMT 21H00 GMT

EUR/USD 1,1233 1,1207

EUR/JPY 124,83 124,70

EUR/CHF 1,0934 1,0904

EUR/GBP 0,8636 0,8596

USD/JPY 111,13 111,27

USD/CHF 0,9731 0,9729

GBP/USD 1,3008 1,3038

acd/js/jpr

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Re : Marché des Devises

L'euro baisse un peu face au dollar après un sommet en six mois
(23.05.2017 / 18:17:21)

Londres (awp/afp) - L'euro baissait un peu face au dollar mardi, reprenant son souffle après un nouveau sommet en six mois mais restait aidé par un regain d'optimisme sur la zone euro face à un le billet vert toujours affaibli.

Vers 16H00 GMT (18H00 HEC), l'euro valait 1,1204 dollar, contre 1,1239 dollar lundi vers 21H00 GMT. L'euro est monté vers 07H35 GMT à 1,1268 dollar, un nouveau sommet depuis la victoire de Donald Trump à l'élection présidentielle américaine le 9 novembre dernier.

La monnaie unique européenne se stabilisait face à la monnaie nipponne, à 125,03 yens pour un euro contre 125,10 yens lundi soir.

Le billet vert tentait de se reprendre face à la devise japonaise, à 111,67 yens pour un dollar contre 111,30 yens la veille.

"Les indicateurs en zone euro s'améliorent, l'inflation accélère et les incertitudes politiques s'atténuent (alors) la pression sur la BCE (Banque centrale européenne) pour qu'elle resserre sa politique monétaire s'accroît", a commenté Fawad Razaqzada, analyste chez Forex.com.

Derniers indicateurs encourageants en date et publiés mardi, le moral des entrepreneurs en Allemagne a bondi en mai, dépassant nettement les pronostics des économistes, et la croissance de l'activité privée dans la zone euro a continué au même rythme en mai qu'en avril, se maintenant à son plus haut niveau depuis six ans.

Ces données ont "montré une poursuite de l'amélioration" de l'économie de l'Union monétaire, l'Allemagne restant le principal moteur de croissance dans la région, a souligné Craig Erlam, analyste chez Oanda.

Après avoir débuté la semaine sur quelques prises de bénéfices, la monnaie unique européenne avait repris sa hausse lundi à la suite de commentaires de la chancelière allemande Angela Merkel, qui a pointé du doigt la politique très accommodante de la Banque centrale européenne, qui a pour but de relancer l'inflation et la croissance mais pèse de fait sur un euro qu'elle juge trop faible.

Mais Lee Hardman, analyste chez Bank of Tokyo-Mitsubishi UFJ, reste "réticent à adhérer au scénario haussier (sur l'euro) étant donné qu'il y a peu de preuves d'une accélération de l'inflation sous-jacente (une mesure privilégiée par la BCE, ndlr) en zone euro" ce qui implique que tout resserrement de la politique monétaire ultra-accommodante de la BCE ne se fera pas rapidement mais progressivement.

De son côté, le dollar restait sous la pression des inquiétudes liées aux scandales qui entourent le président américain Donald Trump.

Enquête sur les liens de l'équipe Trump avec la Russie, limogeage du directeur du FBI (la police fédérale américaine) James Comey, révélation par le président d'informations classifiées aux Russes: jour après jour, Donald Trump semble de plus en plus empêtré dans des affaires très médiatisées.

Les cambistes seront particulièrement attentifs mardi à des commentaires de responsables de la Réserve fédérale américaine (Fed) car, dans un contexte d'indicateurs un peu moins bons qu'attendu ces derniers mois, ils cherchent à affiner leurs prévisions pour le calendrier des prochaines hausses de taux auxquelles la banque centrale américaine prévoit de procéder.

Une hausse en juin était pour les marchés une quasi certitude avant les récentes secousses politiques.

La livre sterling était par ailleurs quelque peu sous pression après un attentat à Manchester qui a fait 22 morts. "L'esprit des investisseurs britannique était bien évidemment ailleurs", a relevé Connor Campbell, analyste chez Spreadex.

EUR la suite de cette attaque, la Première ministre conservatrice Theresa May et son rival travailliste Jeremy Corbyn ont décidé mardi de suspendre leur campagne en vue des élections législatives du 8 juin.

Vers 16H00 GMT, la livre britannique se reprenait face à la monnaie unique européenne, à 86,31 pence pour un euro, après avoir atteint vers 10H25 GMT 86,75 pence, son niveau le plus faible en deux mois. La livre sterling baissait un peu face au billet vert, à 1,2977 dollar pour une livre.

La monnaie suisse montait face à l'euro, à 1,0908 franc pour un euro, et se stabilisait face au dollar, à 0,9740 franc pour un dollar.

La devise chinoise a terminé en petite hausse face au billet vert, à 6,8852 yuans pour un dollar à 15H30 GMT contre 6,8864 yuans lundi à la même heure.

L'once d'or a fini à 1.259,90 dollars au fixing du soir, contre 1.258,85 dollars lundi.

Cours de mardi Cours de lundi

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16H00 GMT 21H00 GMT

EUR/USD 1,1204 1,1239

EUR/JPY 125,03 125,10

EUR/CHF 1,0908 1,0939

EUR/GBP 0,8631 0,8647

USD/JPY 111,67 111,30

USD/CHF 0,9740 0,9733

GBP/USD 1,2977 1,2998

acd/jbo/pb

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216

Re : Marché des Devises

L'euro baisse un peu face à un dollar revigoré
(24.05.2017 / 17:58:47)

Londres (awp/afp) - L'euro baissait un peu mercredi face à un dollar qui a repris un peu de vigueur en attendant la publication du compte-rendu de la dernière réunion de la Réserve fédérale américaine (Fed).

Vers 16H00 GMT (18H00 HEC), l'euro valait 1,1174 dollar, contre 1,1181 dollar mardi vers 21H00 GMT et 1,1239 dollar lundi soir. L'euro était monté mardi en début d'échanges européens à 1,1268 dollar, un nouveau sommet depuis la victoire de Donald Trump à l'élection présidentielle américaine le 9 novembre dernier.

La monnaie unique européenne gagnait un peu de terrain face à la monnaie nipponne, à 125,23 yens contre 125,02 yens mardi soir.

Le billet vert aussi montait face à la devise japonaise, à 112,07 yens contre 111,82 yens mardi soir.

"Cela a pris quatre jours, mais les marchés américains ont réussi à effacer les pertes enregistrées depuis la forte baisse de mercredi dernier, les investisseurs se focalisant plus sur le succès du (premier) déplacement de Donald Trump à l'étranger que sur ses déboires à domicile", a commenté Michael Hewson, analyste chez CMC Markets.

Après plusieurs étapes au Proche-Orient, le président américain a rencontré mercredi le pape François au Vatican avant de se rendre à Bruxelles.

"Le report de l'audition de l'ancien directeur du FBI James Comey, initialement prévue mercredi, semble aussi être un soulagement bienvenu, mais cela ne fait que repousser le problème", a prévenu M. Hewson.

Le billet vert avait souffert la semaine dernière d'un regain d'inquiétude en raison d'un nouveau scandale politique impliquant Donald Trump, accusé d'avoir révélé des informations classifiées aux Russes et tenté de mettre fin à une enquête du FBI.

L'ancien directeur de la police fédérale américaine, limogé par Donald Trump il y a deux semaines, a accepté d'être entendu lors d'une audition publique au Sénat américain, mais celle-ci n'aura pas lieu avant le 30 mai.

Ces inquiétudes avaient notamment fait légèrement baisser la probabilité d'une hausse des taux directeurs de la Réserve fédérale américaine (Fed) en juin, qui est de nouveau mercredi une quasi certitude pour les observateurs.

Une hausse des taux de la Fed rend le billet vert plus rémunérateur et donc plus attractif pour les investisseurs qui cherchent à effectuer des achats à bon compte dans l'attente d'une telle action.

Dans ce contexte, les cambistes optaient tout de même pour la prudence mercredi alors que doivent être publiées vers 18H00 GMT les minutes de la dernière réunion du Comité de politique monétaire de la Fed (FOMC).

Lors du précédent relèvement de ses taux en mars, la Fed avait indiqué qu'elle comptait procéder à deux hausses supplémentaires cette année, les cambistes chercheront ainsi tout indice dans les minutes de la réunion de début mai permettant d'affiner le calendrier des hausses.

"Les courtiers sont de plus en plus convaincus que l'on va voir une hausse de taux en juin, la deuxième cette année, mais la question est de savoir quelle direction la Fed prendra par la suite", a noté Craig Erlam, analyste chez Oanda.

L'euro était de son côté sous pression suite à l'échec des discussions sur la dette grecque en début de semaine, a relevé Ipek Ozkardeskaya, analyste chez London Capital Group.

En outre des commentaires prudents du président de la Banque centrale européenne (BCE) Mario Draghi pesaient sur la monnaie européenne.

"Certains courtiers voyaient les récents bons indicateurs économiques en zone euro comme le signe que la banque centrale pourrait resserrer un peu sa politique monétaire accommodante mais M. Draghi se satisfait de la laisser telle quelle", a observé David Madden, analyste chez CMC Markets.

Vers 16H00 GMT, la livre britannique baissait face à la monnaie européenne, à 86,36 pence pour un euro, comme face au billet vert, à 1,2937 dollar pour une livre.

La monnaie suisse se stabilisait face à l'euro, à 1,0918 franc pour un euro, et baissait face au dollar, à 0,9771 franc pour un dollar.

La devise chinoise a terminé en baisse face au billet vert, à 6,8901 yuans pour un dollar à 15H30 GMT contre 6,8852 yuans mardi à la même heure.

L'once d'or a fini à 1.252,55 dollars au fixing du soir, contre 1.259,90 dollars mardi.

Cours de mercredi Cours de mardi

----------------------------------

16H00 GMT 21H00 GMT

EUR/USD 1,1174 1,1181

EUR/JPY 125,23 125,02

EUR/CHF 1,0918 1,0914

EUR/GBP 0,8636 0,8627

USD/JPY 112,07 111,82

USD/CHF 0,9771 0,9761

GBP/USD 1,2937 1,2960

acd/jpr

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217

Re : Marché des Devises

L'euro baisse un peu face à un dollar revigoré par un indicateur
(01.06.2017 / 18:02:10)

Londres (awp/afp) - L'euro baissait jeudi face à un dollar revigoré par des créations d'emploi dans le secteur privé américain bien meilleures qu'attendu, tandis que la livre britannique restait chancelante à une semaine d'élections législatives au Royaume-Uni.

Vers 16H00 GMT (18H00 HEC), l'euro valait 1,1210 dollar, contre 1,1242 dollar mercredi vers 21H00 GMT.

La monnaie européenne gagnait du terrain face à la monnaie nipponne, à 124,75 yens pour un euro contre 124,50 yens mercredi soir.

Le billet vert aussi montait face à la devise japonaise, à 111,28 yens pour un dollar contre 110,75 yens la veille.

Les créations d'emploi dans le secteur privé américain en mai sont "une grosse surprise positive", avec 253.000 nouveaux emplois nets après 174.000 emplois (chiffre révisé) en avril, ce qui a fait s'accélérer la hausse du dollar et "a accru les chances d'une hausse des taux" de la Réserve fédérale américaine (Fed) en juin, a observé Colin Cieszynski, analyste chez CMC Markets.

Les analystes s'attendaient à 180.000 créations d'emplois le mois dernier et ces chiffres étaient vus comme de bon augure pour la publication vendredi du rapport officiel mensuel sur l'emploi et le chômage dans la première économie mondiale.

Les cambistes y guetteront la confirmation des solides créations d'emplois ainsi qu'un éventuel nouveau repli du taux de chômage et surtout de tout signe pointant un renforcement, qui peine à se matérialiser, de la croissance de salaires.

Mais les gains du billet vert restaient limités, le couple euro-dollar restant cantonné dans une fourchette étroite autour de 1,1200 dollar pour un euro.

Ces dernières semaines, les indicateurs américains ont peint un tableau mitigé de l'économie des États-Unis, ce qui a alimenté la prudence des investisseurs sur les perspectives de la politique monétaire de la Fed.

En effet, si les cambistes s'attendent majoritairement à une hausse des taux d'intérêt de la Fed lors de la prochaine réunion de son Comité de politique monétaire (FOMC) les 13 et 14 juin, ils sont plus circonspects sur la trajectoire des taux après cette date, ce qui tend à peser sur le dollar.

"Le manque de direction politique aux États-Unis est probablement la principale raison de la faiblesse actuelle du dollar" car "sans le guidage habituel de la Maison Blanche, les investisseurs cherchent une direction du côté des indicateurs", a observé Konstantinos Anthis, analyste chez ADS Securities.

Mais les regards des cambistes restaient braqués sur le Royaume-Uni, à une semaine d'élections législatives.

Comme l'a relevé Kathleen Brooks, analyste chez City Index, "si l'attention (des investisseurs) va se porter sur la rafale d'indicateurs de ce début de mois, la politique est source d'inquiétudes".

Ainsi, "la livre reste à la merci de sondages montrant que l'avance de (la Première ministre) Theresa May se réduit", a souligné Craig Erlam, analyste chez Oanda.

Mercredi, un tel sondage, qui avait montré pour la première fois depuis le début de la campagne la possibilité de voir les Conservateurs perdre leur majorité au Parlement, avait lourdement pesé sur la livre sterling.

La livre s'était par la suite un peu reprise mais restait sous pression dans l'attente du scrutin du 8 juin.

Vers 16H00 GMT, la livre britannique tentait de se reprendre face à la monnaie européenne, à 86,92 pence pour un euro, après avoir atteint vers 09H55 GMT 87,55 pence, son niveau le plus faible depuis mi-mars. La livre sterling se stabilisait face au billet vert, à 1,2897 dollar pour une livre, après être tombée la veille à 1,2769 dollar pour une livre, son niveau le plus faible en près de six semaines.

La monnaie suisse baissait face à l'euro, à 1,0890 franc pour un euro, comme face au dollar, à 0,9713 franc pour un dollar.

La devise chinoise a de nouveau terminé en forte hausse face au billet vert, à 6,8083 yuans pour un dollar à 15H30 GMT, son niveau le plus fort en fin d'échanges depuis le 10 novembre 2016, contre 6,8120 yuans mercredi à la même heure.

L'once d'or a fini à 1.264,85 dollars au fixing du soir, contre 1.266,20 dollars mercredi soir.

Cours de jeudi Cours de mercredi

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16H00 GMT 21H00 GMT

EUR/USD 1,1210 1,1242

EUR/JPY 124,75 124,50

EUR/CHF 1,0890 1,0882

EUR/GBP 0,8692 0,8720

USD/JPY 111,28 110,75

USD/CHF 0,9713 0,9680

GBP/USD 1,2897 1,2892

acd/js/nth

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218

Re : Marché des Devises

L'euro monte face à un dollar lesté par l'emploi américain
(02.06.2017 / 17:59:43)

Londres (awp/afp) - L'euro grimpait vendredi face à un dollar lesté par un net ralentissement des créations d'emplois aux États-Unis en mai malgré une nouvelle petite baisse du taux de chômage.

Vers 16H00 GMT (18H00 HEC), l'euro valait 1,1278 dollar, contre 1,1211 dollar jeudi vers 21H00 GMT. L'euro est monté vers 12H45 GMT à 1,1282 dollar, son niveau le plus haut depuis le 9 novembre, date de la victoire de Donald Trump à l'élection présidentielle américaine.

La monnaie européenne baissait face à la monnaie nipponne, à 124,55 yens contre 124,89 yens pour un euro jeudi soir.

Le billet vert aussi perdait du terrain face à la devise japonaise, à 110,44 yens pour un dollar contre 111,40 yens la veille au soir.

"Le dollar a plongé et les rendements obligataires baissé après que le point sur le marché du travail aux États-Unis a déçu les investisseurs", a observé Neil Wilson, analyste chez ETX Capital.

Le taux de chômage est tombé en mai à son plus bas niveau en 16 ans, à 4,3%, mais ce sont les créations d'emplois qui se sont révélés bien inférieures aux attentes des investisseurs, avec 138.000 nouveaux emplois nets contre 185.000 attendus et 174.000 en avril.

"Les espoirs nés avec les chiffres ADP de l'emploi privé se sont vite évaporés", a relevé Connor Campbell, analyste chez Spreadex.

Selon les chiffres publiés jeudi par la société ADP, les créations d'emploi dans le secteur privé aux États-Unis avaient fortement progressé en mai, à 253.000 nouveaux emplois.

"Ce rapport est plutôt faible, suffisamment pour rendre les investisseurs prudents mais pas assez pour modifier les prévisions à court terme pour les taux d'intérêt américains", a expliqué M. Wilson.

Ainsi, une hausse des taux en juin devrait toujours être à l'ordre du jour, a abondé James Smith, analyste chez ING.

Pour la majorité des observateurs, une hausse des taux de la Réserve fédérale américaine (Fed) est une quasi certitude lors de la prochaine réunion de son Comité de politique monétaire (FOMC) qui se tiendra les 13 et 14 juin.

Mais au-delà de cette date la trajectoire des taux est plus floue, notamment si la hausse des salaires reste faible. Cette faiblesse risque pour Michael Hewson, analyste chez CMC Markets, de réduire la probabilité de nouvelles hausses avant décembre.

"L'instabilité politique à Washington (du fait de scandales touchant la présidence de Donald Trump) a déjà mis un terme aux gains du dollar, de ce fait une diminution de l'optimisme des cambistes sur une action de la Fed sur ses taux après juin" devrait peser sur le billet vert, a prévenu Lukman Otunuga, analyste chez FXTM.

Par ailleurs, les cambistes restaient attentifs aux mouvements de la livre britannique à six jours d'élections législatives au Royaume-Uni.

La livre a connu un accès de faiblesse cette semaine, tombant à des plus bas depuis mi-mars face à l'euro et près de six semaines face au dollar, après la publication d'un sondage montrant une réduction de l'avance des Conservateurs de la Première ministre Theresa May sur le parti travailliste de Jeremy Corbyn.

Vers 16H00 GMT, la livre britannique baissait face à la monnaie européenne, à 87,41 pence pour un euro, atteignant même vers 14H00 GMT 87,67 pence, son niveau le plus faible depuis mi-mars. La livre peinait à se reprendre face au billet vert, à 1,2900 dollar pour une livre.

La monnaie suisse montait face à l'euro, à 1,0866 franc pour un euro, atteignant même vers 15H25 GMT 1,0862 franc, son niveau le plus fort en près d'un mois. Elle grimpait aussi face au dollar, à 0,9635 franc pour un dollar, atteignant même vers 15H20 GMT 0,9632 franc, son niveau le plus fort depuis le 9 novembre.

La devise chinoise a terminé en petite baisse face au dollar, à 6,8100 yuans pour un dollar à 15H30 GMT contre 6,8083 yuans jeudi à la même heure, quand elle avait atteint son niveau le plus fort en fin d'échanges en près de sept mois.

L'once d'or a fini à 1.274,95 dollars au fixing du soir - avant de monter à 1.279,26 dollars, son niveau le plus fort en un mois et demi - contre 1.264,85 dollars jeudi.

Cours de vendredi Cours de jeudi

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16H00 GMT 21H00 GMT

EUR/USD 1,1278 1,1211

EUR/JPY 124,55 124,89

EUR/CHF 1,0866 1,0893

EUR/GBP 0,8741 0,8704

USD/JPY 110,44 111,40

USD/CHF 0,9635 0,9716

GBP/USD 1,2900 1,2881

acd/tes

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219

Re : Marché des Devises

L'euro baisse face au dollar, prises de bénéfices avant la BCE
(05.06.2017 / 18:15:31)

Londres (awp/afp) - L'euro baissait face au dollar lundi, après avoir atteint son plus haut niveau depuis près de sept mois, les cambistes optant pour la prudence avant la réunion de politique monétaire de la Banque centrale européenne (BCE) et des élections législatives au Royaume-Uni.

Vers 16H00 GMT (18H00 HEC), l'euro valait 1,1250 dollar, contre 1,1283 dollar vendredi vers 21H00 GMT.

La monnaie européenne perdait également du terrain face à la monnaie nipponne, à 124,31 yens contre 124,61 yens pour un euro vendredi soir.

Le billet vert se stabilisait face à la devise japonaise, à 110,51 yens pour un dollar contre 110,44 yens la veille au soir.

"Après plusieurs jours de forte hausse, l'euro est reparti à la baisse dans l'attente de la réunion monétaire de la Banque centrale européenne", les cambistes engrangeant quelques bénéfices, a observé Michael Hewson, analyste chez CMC Markets.

La réunion de la BCE jeudi sera d'une grande importance, car "ces dernières semaines, la monnaie unique a bénéficié d'une amélioration des finances de la zone euro et de la faiblesse du dollar", a relevé Konstantinos Anthis, analyste chez ADS Securities.

Tandis que l'inflation reste plus faible que l'objectif de la BCE, "il sera très intéressant de voir si (le président de l'institution) Mario Draghi dira quelque chose pour tenter de faire baisser la devise" afin de donner un coup d'accélérateur à la hausse des prix, a noté M. Anthis.

Mais le billet vert peinait à se reprendre et restait sous pression lundi après que "les chiffres moins bons qu'attendu de l'emploi (aux États-Unis) en mai ont accentué (vendredi) le mouvement de vente" qui frappe le dollar cette année, a observé Lee Hardman, analyste de Bank of Tokyo-Mitsubishi UFJ.

Le billet vert était tombé vendredi face à l'euro à 1,1285 dollar pour un euro, son niveau le plus faible depuis le 9 novembre, date de la victoire de Donald Trump à l'élection présidentielle américaine, à la suite de la publication de créations d'emplois bien inférieures aux attentes.

Ces chiffres décevants "ont réduit les attentes sur la poursuite et l'ampleur des relèvements de taux de la Fed (Réserve fédérale américaine), même si une hausse est toujours prévue ce mois-ci", a expliqué M. Hardman.

Le Comité de politique monétaire de la Fed (FOMC) se réunira les 13 et 14 juin.

Les cambistes étaient par ailleurs prudents à trois jours d'élections législatives au Royaume-Uni.

"Une victoire confortable pour (la Première ministre) Theresa May aux législatives britanniques allègerait un peu de la pression sur la livre, mais une prise de contrôle du gouvernement du Parti travailliste aurait un impact sur la façon dont le pays aborde le Brexit, ce qui pèserait lourdement sur la livre", a estimé Konstantinos Anthis.

Les sondages ont montré ces derniers jours que l'avance des conservateurs au pouvoir sur les travaillistes diminuait, entraînant une volatilité accrue sur la livre.

En attendant, l'attentat de Londres, qui a fait sept morts et des dizaines de blessés samedi soir, avait peu d'impact sur une livre déjà affaiblie par les incertitudes politiques.

Vers 16H00 GMT, la livre britannique tentait de se reprendre face à la monnaie européenne, à 87,10 pence pour un euro - après avoir atteint en début d'échanges asiatiques 87,73 pence, son niveau le plus faible en trois mois - comme face au billet vert, à 1,2915 dollar pour une livre.

La monnaie suisse se stabilisait face à l'euro, à 1,0865 franc pour un euro, après avoir atteint vers 10H55 GMT 1,0849 franc, son niveau le plus fort en un mois. Le devise baissait face au dollar, à 0,9658 franc pour un dollar.

La devise chinoise a terminé en hausse face au dollar, à 6,8040 yuans pour un dollar à 15H30 GMT, son niveau le plus fort en fin d'échanges en sept mois, contre 6,8100 yuans vendredi à la même heure.

L'once d'or a fini à 1.279,95 dollars au fixing du soir, contre 1.274,95 dollars vendredi. Lundi vers 12H15 GMT, le prix de l'once de métal jaune est monté à 1.283,54 dollars, son niveau le plus fort en cinq semaines, du fait d'un regain d'inquiétude géopolitique à la suite de la rupture des relations entre des États du Proche-Orient (dont l'Arabie saoudite, les Émirats arabes unis et l'Égypte) et le Qatar qu'ils accusent de soutenir le "terrorisme".

Cours de lundi Cours de vendredi

----------------------------------

16H00 GMT 21H00 GMT

EUR/USD 1,1250 1,1283

EUR/JPY 124,31 124,61

EUR/CHF 1,0865 1,0859

EUR/GBP 0,8710 0,8754

USD/JPY 110,51 110,44

USD/CHF 0,9658 0,9624

GBP/USD 1,2915 1,2889

acd/js/pre

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220

Re : Marché des Devises

Il y a qq jours ... déclarations de Anujeet Sareen de Legg Mason / Brandywine Global :

"L'inflation dans les pays émergents est en train de ralentir fortement alors que le politiques monétaires sont restées très conservatrices d'un point de vue historique, avec pour conséquence des taux réels qui offrent désormais une protection dans le cas où l'économie globale ne s'améliorerait plus."

"L'économie américaine n'a plus rien de spécial, avec une production industrielle à l'arrêt depuis 3 ans, notamment en raison de la force du billet vert.  Il est probable de voir le dollar se replier à nouveau durant les 2 prochaines années."


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Il faudra bien un jour arrêter de confondre ce qui se vend et ce qui est bien.    Bob Dylan
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221

Re : Marché des Devises

Kamakshya Trivedi: «L'euro va encore s'apprécier» ... Analyse des devises mondiales.... (Le Temps, d'ajd...)

Responsable de la stratégie sur les changes auprès de Goldman Sachs, Kamakshya Trivedi prévoit une légère baisse du dollar. Le stratège, qui n'a pas cru à l'idée d'un dollar fort à l'élection de Donald Trump, pense que les avoirs en euros des fonds souverains sont au plus bas

Kamakshya Trivedi, responsable de la stratégie sur les changes et sur les marchés émergents auprès de Goldman Sachs, ne s’attend pas à voir la Suisse sortir des taux négatifs au moins avant 2020. Le stratégiste estime le franc encore surévalué. Rencontré lors de son passage à Zurich, il s’exprime sur ses favoris en 2018.

Le Temps: Beaucoup d’observateurs prévoyaient qu’une politique basée sur le principe «America First» se traduirait par une hausse du dollar. Pourquoi en est-il autrement?

Kamakshya Trivedi: Ce n’est pas une surprise totale. Si la politique de Donald Trump en faveur d’une «America First» est bonne pour la croissance américaine et pour les matières premières mondiales, elle ne peut pas être négative pour le reste du monde. Historiquement, une économie américaine en bonne santé est un atout pour l’économie mondiale.

D’ailleurs, Donald Trump n’a jamais été favorable à une hausse du billet vert. Son agenda économique destiné à faire revenir aux Etats-Unis l’emploi industriel parti sous d’autres cieux n’est guère possible avec un dollar très fort. Nous n’avons jamais été acquis à l’idée d’une hausse de la monnaie américaine en réponse à l’élection de Donald Trump.

Qu’attendez-vous du dollar en 2018?

Il devrait être stable à l’égard des autres monnaies et en légère baisse par rapport à l’euro et d’autres monnaies des marchés émergents. Ce scénario résulte de notre prévision d’une accélération de l’économie dans le reste du monde. Celle-ci dépassera 4% parce qu’elle sera synchronisée.

Pour la première fois depuis la crise financière, presque toutes les régions du monde sont en phase de croissance. Durant la reprise américaine, l’économie mondiale était freinée par la zone euro qui subissait une crise de la dette publique, puis c’était au tour de la Chine de montrer une croissance plus modeste. Le dollar s’est apprécié lorsque les Etats-Unis étaient les seuls à croître significativement.

    Je ne m’attends pas à une récession l’année prochaine. Par contre, le risque de correction des marchés financiers s’est accru.

Au début des années 2000, la croissance mondiale était déjà synchrone, mais elle s’est terminée par la crise financière. Quel est le plus grand risque aujourd’hui? Une récession ou une surchauffe?

L’étude de l’histoire économique nous amène à constater qu’une récession survient soit en réponse à l’accumulation de déséquilibres économiques, à l’image du subprime ou du crédit aux Etats-Unis en 2008, soit parce que la croissance est «tuée par la Fed» en essayant de lutter contre l’inflation, pour reprendre l’expression de Rudiger Dornbusch.

Ces deux risques me paraissent très peu probables aujourd’hui. L’inflation demeure basse, même si elle grimpe légèrement. La hausse des prix sous-jacents (hors énergie et alimentation) ne devrait pas dépasser 2% à la fin 2018 aux Etats-Unis, dans la zone euro ou au Japon. Il n’y a donc aucune raison pour la Fed de relever les taux directeurs à un point où son action provoque une contraction. Nous prévoyons quatre hausses de taux directeurs en 2018 aux Etats-Unis et à nouveau quatre en 2019.

Nous ne constatons pas non plus de déséquilibres majeurs dans l’économie. La reprise a commencé il y a neuf ans, mais elle a démarré à partir d’un niveau extrêmement bas. Je ne m’attends pas à une récession l’année prochaine. Par contre, le risque de correction des marchés financiers s’est accru.

Ce risque est-il plus élevé dans les actions ou dans les obligations?

Les risques existent aussi bien dans les actions que dans les obligations, simplement du fait qu’aucune correction significative n’est survenue depuis très longtemps. Depuis environ 400 jours, les actions américaines n’ont pas baissé de 5%. Par contre, dans les émergents, les niveaux laissent encore une marge d’appréciation.

Que faudrait-il en attendre sur les changes?

S’il s’agit d’une correction sur les actions se traduisant par une réduction de la propension au risque de la part des investisseurs (risk off), les monnaies refuges en profiteraient, comme le franc.

La Banque centrale européenne devrait, selon votre institut, attendre encore plus longtemps que ne le pense le consensus avant de relever ses taux. Dès lors, le différentiel d’intérêt ne devrait pas favoriser l’euro. Pourquoi Goldman Sachs prévoit pourtant une légère hausse de l’euro?

Le différentiel d’intérêts est important, mais ce n’est pas le seul critère à prendre en compte. Entre 2003 et 2006, la Fed a relevé les taux à 17 reprises. L’écart de taux s’est accru par rapport à la zone euro et au Japon, mais l’euro s’est renforcé.

A long terme, la corrélation entre le différentiel de taux et la monnaie est plutôt l’exception. D’autres flux de capitaux sont aussi importants, comme celui des actions, ou les investissements des fonds souverains. Nous pensons d’ailleurs que l’euro est sous-représenté dans les réserves des principaux acteurs. Les avoirs en euros des fonds souverains ne sont pas très loin du niveau le plus bas depuis la crise de la dette de la zone euro.

Quelles banques centrales ou fonds souverains pourraient acheter davantage d’euros? Les asiatiques?

Les banques centrales de pays émergents asiatiques ont diminué leurs parts de réserves en euros entre 2012 et 2015, mais elles pourraient augmenter en réponse à une plus grande stabilité politique et économique.

La période actuelle est exceptionnelle en termes de taille des bilans des banques centrales. Si la Fed réduit son bilan au rythme attendu, cela prendra vingt ans pour une normalisation. Qu’en pensez-vous?

Les banquiers centraux ont eux-mêmes déclaré que leur bilan restera supérieur à la moyenne historique. N’attendons pas de normalisation au niveau d’avant la crise à court ou moyen terme. La Fed ne vend pas ses obligations, simplement elle ne renouvelle pas celles qui arrivent à échéance.

Pour les banquiers centraux aussi, c’est une expérience unique d’avoir de tels bilans. Ils prendront soin d’avancer prudemment sur la voie de la normalisation. Mais cela ne signifie pas qu’il n’y aura pas de chocs. Les banques centrales ont déjà averti qu’il faudra nous attendre au maintien de bilans plus étoffés que la moyenne.

Quel est le niveau correct de l’euro?

Nous pensons que sa valeur juste est de 1,30 contre le dollar, mais qu’il finira l’année à 1,20 (1,18 actuellement).

Quel sera son comportement à l’aune des prochaines élections italiennes?

Plus on s’approchera du vote et plus l’inquiétude augmentera. Après la hausse de l’euro de ces derniers mois, une correction est donc possible, mais je pense que les investisseurs institutionnels en profiteraient pour accroître leurs positions parce qu’ils restent sous-pondérés en euros. A moins bien sûr que les élections se traduisent par un choc pour les marchés, comme un gouvernement composé de populistes désirant sortir le pays de la zone euro, ce que nous ne prévoyons pas.

En Italie, ce n’est pas parce que le gouvernement change que la politique est modifiée. Est-ce possible que, cette fois, il en aille autrement?

Si un représentant eurosceptique entrait vraiment au gouvernement, il y aurait un risque de baisse de l’euro. Ce n’est pas notre scénario, ni celui que l’on peut déduire des sondages.

Une banque proposait récemment un scénario selon lequel un gouvernement italien populiste pourrait former une coalition avec les pays d’Europe de l’Est pour modifier la politique économique de l’UE dans le sens voulu par les eurosceptiques et opposé à l’axe franco-allemand. Qu’en pensez-vous?

Cela semble irréaliste à mes yeux, même si tout est possible. L’establishment italien a tout à gagner à continuer de coopérer avec Bruxelles.

Quelle est votre opinion sur le franc et sa relation à l’euro?

Le franc restera fortement corrélé à l’euro. L’économie suisse est très intégrée à la zone euro. Nous pensons que le franc va baisser par rapport à l’euro, parce que sa politique monétaire restera plus longtemps accommodante que celle de la BCE. Nos critères indiquent aussi une surévaluation du franc d’environ 10% par rapport à l’euro.

Quand les taux d’intérêt deviendront-ils positifs en Suisse?

Certainement pas avant 2020. Les taux directeurs européens ne seront pas positifs avant cette date. Or, la BNS attendra encore plus longtemps que la BCE.

Quelle est votre monnaie préférée au sein des pays émergents?

Le rand sud-africain dispose de l’un des plus forts potentiels de hausse en raison de la transition politique qui devrait se traduire par un gouvernement plus proche des préoccupations du marché, de la sous-évaluation de la monnaie, de la baisse de l’inflation et de l’accélération de la croissance en 2018. Nous aimons aussi le won coréen, la roupie indonésienne, le dollar canadien, en Europe, le zloty polonais et la monnaie tchèque, et en Amérique latine, les monnaies brésilienne, chilienne et mexicaine.

    La croissance économique pardonne bien des péchés. Et si elle s’accompagne de bas taux d’intérêt, les marchés ignorent ce qu’ils considèrent comme du bruit géopolitique

La géopolitique semble traverser de profonds changements. Les Etats-Unis se retirent par exemple du Moyen-Orient. Pourquoi les changes semblent-ils ignorer cette transformation?

La croissance économique pardonne bien des péchés. Et si elle s’accompagne de bas taux d’intérêt, les marchés ignorent ce qu’ils considèrent comme du bruit géopolitique. A long terme, c’est peut-être important pour les changes si les changements sont profonds. Mais l’horizon des investisseurs est souvent à court terme. En Afrique du Sud, le changement politique aura un impact sur les taux de change. Le Chili est un autre exemple.

Votre principale différence avec le consensus concerne le yen. Beaucoup le voient s’apprécier sensiblement, alors que vous le voyez baisser. Pourquoi?

Le yen est sous-évalué par rapport à la parité du pouvoir d’achat, mais le critère clé aujourd’hui, c’est la volonté exprimée par la Banque du Japon de contrôler la courbe des taux d’intérêt. Elle cherche à peser sur les taux même si d’autres pays les poussent à la hausse. Le consensus suppose que la Banque du Japon modifiera sa politique plus tôt que nous. Je pense qu’elle ne changera pas en 2018.

    La livre sterling est un peu bloquée entre la discussion sur le Brexit et la hausse de l’inflation. Je pense que la monnaie continuera de s’affaiblir

En cas de choc externe, les banques centrales, n’ayant pas encore normalisé leur politique, n’auront aucun moyen de réagir. Est-ce problématique?

La BCE, par exemple, a déjà expliqué qu’elle conservait une marge de manœuvre. Elle peut de nouveau accroître ses achats d’obligations. D’autres instituts monétaires peuvent le faire. La discussion est vive entre experts sur la réaction possible des banques centrales à de futurs chocs. Ben Bernanke a publié une étude à ce sujet, proposant un régime au sein duquel les banques centrales viseraient non pas un objectif d’inflation strict mais un système hybride. Les banques centrales sont tout à fait conscientes du problème.

Quel est votre scénario pour la livre sterling et le Brexit?

Nous pensons que l’on trouvera un accord pour la phase transitoire jusqu’en 2020 ou plus tard, puis un accord séparé. La livre sterling est un peu bloquée entre la discussion sur le Brexit et la hausse de l’inflation. Je pense que la monnaie continuera de s’affaiblir vis-à-vis de l’euro.

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Re : Marché des Devises

Cryptomonnaies : les remous de la faillite de FTX frappent d'autres plateformes

New York (AFP) -- Plusieurs plateformes de cryptomonnaies ont dû suspendre certains retraits ces derniers jours, victimes de la faillite de leur concurrent FTX, dont les ramifications ne cessent de s'étendre.

Dernier en date, jeudi, la perle française Coinhouse, qui a confirmé à l'AFP avoir bloqué les sorties sur son livret crypto, présenté comme un produit d'épargne en cryptomonnaies.

Dans une série de tweets, la plateforme a expliqué que certains sites partenaires à qui elle avait prêté des fonds avaient eux-mêmes interrompu les retraits pour leurs clients.

Un effet domino traverse ainsi le secteur, car parmi les partenaires de Coinhouse figurait notamment Genesis. Ce dernier avait confié des cryptomonnaies à Alameda, sorte de bras spéculatif de FTX, poussé au dépôt de bilan vendredi dernier.

Coinhouse a évoqué "des tensions globales sur le marché crypto et une pression sur les liquidités".

Même son de cloche du côté de Gemini, le vaisseau amiral des frères Winklevoss, popularisés par la genèse de Facebook et le film "The Social Network".

Le groupe, également piégé par la défaillance de Genesis, a dû geler son programme Gemini Earn, qui permet, lui aussi, de placer ses cryptomonnaies, prêtées ensuite à d'autres contre rémunération.

"La semaine qui vient de s'écouler a marqué une séquence incroyablement difficile et stressante pour notre industrie", a décrit Gemini, sur Twitter.

Selon le site CoinDesk, avant de fermer le robinet, Gemini avait enregistré, en 24 heures seulement, près de 600 millions de dollars de retraits contre moins de 100 millions de dépôts, un grave déséquilibre dû à la nervosité des utilisateurs, qui redoutent la contagion.

Quant à BlockFi, autre acteur de poids, il a lui figé l'ensemble de sa plateforme, qui gérait, fin juin, environ 3,9 milliards de dollars, répartis sur plus de 650.000 comptes.

"Nous avons une exposition significative à FTX", a reconnu BlockFi, dont plusieurs médias américains ont indiqué qu'il envisageait de déposer le bilan.

"C'est très inquiétant, parce que nous n'avons pas encore vu l'échelle de la contagion", commente Francesco Melpignano, directeur général de Kadena Eco, spécialisée dans la blockchain (registre qui répertorie toutes les transactions d'une plateforme).

Pour lui, le séisme FTX et ses répliques dépasse, en ampleur, celui créé au printemps par l'implosion de la devise numérique Terra, qui avait entrainé vers le fond plusieurs sites d'échanges, notamment Celsius.

Il compare même la faillite de FTX à celle de Lehman Brothers, qui avait semé la panique sur les marchés et emmenée avec elle plusieurs banques.

Dans un entretien vidéo au Wall Street Journal, la directrice financière de Coinbase, l'un des géants du secteur, a estimé que le système crypto tout entier n'était pas en danger.

"Mais il va falloir plusieurs jours ou semaines pour réaliser la contagion qu'a provoqué cet événement et comprendre qui était exposé", a expliqué Alesia Haas.

- "Les crypto vont se remettre" -

Beaucoup relèvent que les accidentés du choc FTX ont en commun avec ceux de la saga Terra au printemps d'être des plateformes centralisées, dont le modèle ressemble à des sociétés financières traditionnelles.

Ils "ont tiré avantage de la technologie de la blockchain pour créer des modèles qui n'étaient pas viables, dans le but de s'enrichir", affirme Daniel Keller, co-fondateur de Flux, un écosystème virtuel qui possède sa propre cryptomonnaie.

Pour lui, l'avenir de la blockchain et des cryptos tient en un mot, "décentralisation", élément fondateur de cet univers, qui doit permettre de se passer d'intermédiaires.

Francesco Melpignano abonde et souligne que les plateformes décentralisées "ont résisté à cet effondrement" consécutif à la défaillance de FTX, tout comme elles étaient "sorties indemnes des précédentes crises".

"Je pense que les crypto vont se remettre", anticipe Sylvia Jablonski, de Defiance ETFs, dont un des fonds est investi dans le secteur. "Il y a tellement d'usages possibles pour la blockchain. (...) C'est un système trop énorme pour que cela disparaisse."

Si l'anxiété persiste dans le monde des cryptomonnaies, la semaine écoulée aura, en revanche, démontré à quel point les marchés financiers traditionnels étaient hermétiques aux tribulations des devises numériques.

"Certaines actions (de sociétés cotées du secteur) ont été impactées, (...) mais cela ne joue pas sur la stabilité du système financier", analyse Sylvia Jablonski.

Elle voit d'ailleurs plutôt dans la séquence une manifestation de l'attrait des investisseurs pour des marchés régulés, face à une industrie des cryptomonnaies sans supervision.

Agefi-Dow Jones The financial newswire

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Re : Marché des Devises

Vers un « déclin de plusieurs années » ? Le rallye du dollar touche bel et bien à sa fin

article complet et graphique sur https://fr.businessam.be/declin-dollar- … ises-euro/

Publié le Vendredi 24 février 2023

2022 était une année synonyme de puissance absolue pour le dollar, face à de nombreuses autres devises. Une double peine, de l’autre côté, pour les pays qui importent des biens payés en dollars. Mais le vent tourne : le dollar est parti pour une période de baisse de plusieurs années.

Pourquoi est-ce important ?
La hausse des taux d'intérêt, commencée plus tôt aux États-Unis qu'ailleurs, a boosté le dollar l'année dernière. Mais ces taux pourraient, à terme, être une épine dans le pied du dollar.

L’année dernière, le dollar avait atteint son niveau le plus élevé en plus de 20 ans. Yen, yuan, livre, euro… toutes les autres monnaies étaient en perte de vitesse par rapport au roi dollar.
L’euro est même passé en dessous de la parité. Depuis, il a regagné un peu de terrain, se négociant à 1,06 dollar pour un euro, à l’heure d’écrire ces lignes.

Conséquence : de nombreux produits à échelle internationale (comme le pétrole) sont négociés en dollars. Ces produits deviennent donc plus chers pour les pays qui importent, simplement car leur monnaie vaut moins. Dans un contexte d’inflation, c’est une double peine. Une douleur aussi pour les pays qui ont des dettes en dollars, et pour les pays en voie de développement.

L’essentiel : le dollar va perdre du terrain.
Le carburant du dollar, ce sont les hausses des taux d’intérêt de la Fed, commencées plus tôt qu’ailleurs dans le monde, l’année dernière. Mais elles seront également son frein, à l’avenir.

Le dollar a en réalité déjà commencé à perdre du terrain, depuis la fin de l’année dernière. Mais la désinflation semble avoir ralenti aux États-Unis, en janvier. Le marché s’attend désormais à plus de hausses des taux, ce qui donne un second souffle au dollar en ce moment.
C’est que la fin de la hausse des taux est tout de même proche aux États-Unis, même s’il peut y avoir deux ou trois hausses de plus que prévu. Et au moment où la Fed appuie sur pause, les autres banques centrales vont continuer à élever les taux. Pareil lorsque la Fed commencera à baisser les taux : les autres taux seront en hausse ou en pause.
C’est pour cela que le dollar devrait baisser par rapport aux autres monnaies, à moyen et long terme.

Un retour de l’activité en Chine créera de la demande pour le yuan, qui peut ainsi gagner de l’avance sur le dollar.
Une autre menace se profile pour le roi dollar, en Asie. L’Arabie Saoudite a déjà émis l’idée d’accepter des yuans pour son pétrole. La Chine, premier importateur de pétrole au monde, essaie aussi de convaincre les Émirats arabes unis d’emboîter le pas. Pareil pour l’Inde avec ses roupies.


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Il faudra bien un jour arrêter de confondre ce qui se vend et ce qui est bien.    Bob Dylan
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Re : Marché des Devises

10/03/2023

APRÈS UN CALME ÉTRANGE, RUDE SECOUSSE SUR LE DOLLAR
le Dollar a littéralement dévissé ce vendredi à partir de 14H30 et la publication du NFP : il a chuté en quelques minutes de -1,2% avant de se reprendre marginalement.

Le Dollar Index a plongé jusque vers 101,05 avant de se redresser vers 104,35

Le billet vert n'avait (étrangement) pas bronché avant cela, malgré le stress provoqué par la Silicon Valley Bank (déclarée en faillite ce 10/3) et Silvergate, spécialisée dans les cryptos et qui jetterait l'éponge.

La détente des taux US a fait grimper l'Euro jusque vers 1,0687 avant une accalmie vers 1,0670 ce vendredi.

Et ce n'est pas le plus spectaculaire : le Dollar chute de -0,9% face au yen, -1,1% face à la Livre et -1,3% face au CHF.


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Il faudra bien un jour arrêter de confondre ce qui se vend et ce qui est bien.    Bob Dylan
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