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Re : Pétrole

Le baril de pétrole se rapproche dangereusement de sa résistance à 45,15 $ !
Si ce support cède, la glissade vers 41,9 $ est un scénario plausible voire seulement intermédiaire !

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Cordialement,
Docanski

272

Re : Pétrole

2017/07/10 @afp

Saudi Aramco défend les hydrocarbures, « au coeur du mix-énergétique »

Malgré le développement des véhicules électriques et la montée en puissance des énergies renouvelables, le monde aura besoin de pétrole et de gaz encore pendant des décennies, a défendu lundi Amin H. Nasser, président de la compagnie Saudi Aramco.

« La hausse de la demande pour toutes les sources d’énergie, avec le pétrole et le gaz au coeur du mix-énergétique sera une réalité pour encore des décennies », a déclaré M. Nasser lors du Congrès mondial de pétrole à Istanbul.

M. Nasser a dénoncé « la croyance croissante que le monde peut prématurément se passer de ressources fiables et prouvées comme le pétrole et le gaz ».

...

Malgré l’accord conclu fin 2016 entre les pays membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et certains autres pays producteurs, dont la Russie, le prix du baril d’or noir peine à remonter au-dessus des 50 dollars.

Il a indiqué que Saudi Aramco prévoyait d’investir 300 milliards de dollars dans les prochaines années pour renforcer ses positions dans le pétrole et le gaz, même si la compagnie, dont une partie du capital sera ouvert l’an prochain, compte investir dans des technologies bas carbone comme le solaire ou la capture et le stockage de carbone.


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Il faudra bien un jour arrêter de confondre ce qui se vend et ce qui est bien.    Bob Dylan
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Re : Pétrole

Le futur nébuleux de l'or noir

Le pétrole fait face à la concurrence d’autres sources d’énergie et à la multiplication des producteurs non conventionnels. Ainsi qu’à l’avènement de la voiture électrique…

C’est plutôt une bonne affaire pour le consommateur. Le propriétaire d’une voiture, par exemple. Ou celui qui doit veiller à ce que sa cuve à mazout soit remplie à l’approche de l’hiver. La déprime des prix pétroliers, déclenchée en juin 2014, joue les prolongations. Elle donne du pouvoir d’achat. Lorsque le baril de Brent avait atteint, en 2008, un pic historique de 146 dollars, il fallait débourser au moins 1 euro par litre de gasoil de chauffage. Aujourd’hui, ce tarif tourne aux alentours de 0,55 euro. Faites-le compte pour une commande portant sur 3.000 litres…

Pour l’industrie énergivore, comme certains secteurs de la chimie, le reflux des cours du pétrole est une bonne nouvelle. Tout comme d’ailleurs pour les pays importateurs de pétrole, qui voient leur balance commerciale s’améliorer. Du fait de la liaison du prix du gaz à celui du pétrole, les consommateurs qui ont opté pour cette énergie comptent encore parmi les chanceux.

Ces bénéficiaires des prix soldés du pétrole vont-ils pour autant pouvoir se frotter les mains bien longtemps? Certains l’affirment. D’autres sont moins catégoriques.

100 millions de mb/j!

On sait que la part du pétrole dans l’offre totale d’énergie primaire a tendance à baisser d’année en année Elle est passée de 46% en 1973, l’année de la crise pétrolière, à 31% en 2014. Mais là ne réside toutefois pas la raison de la baisse de son prix. Le pétrole compte d’ailleurs toujours "pour une grande part de l’offre d’énergie primaire, suivi du charbon (29%) et du gaz naturel (21%), signale l’Agence internationale de l’énergie (AIE), qui fournit ces précisions sur son site officiel.

Grâce à l’Asie surtout, sa consommation ne cesse de grimper. La demande de pétrole mondiale approchait les 84,5 millions de barils par jour (mb/j) en 2004. L’AIE prévoit qu’elle s’élèvera à 98 millions de mb/j pour l’ensemble de cette année. Un niveau légèrement inférieur à celui de l’offre, mais en hausse de 1,4 mb/j par rapport à 2016. Pour 2018, l’AIE table sur 99,4 millions de mb/j.

La barre des 100 millions de mb/j n’est plus hors de portée. Cette perspective, mais surtout le fait que la demande de pétrole affiche un trend haussier depuis plusieurs années, devraient suffire pour penser que les prix bas que nous connaissons en ce moment ne devraient pas s’éterniser. Ils pourraient repartir à la hausse. Après être remonté d’un plancher de 27 dollars en janvier 2016 à 57 dollars au tout début de cette année, le prix du baril de brut vient pourtant de retomber sous les 50 dollars après six mois de baisse d’affilée, entre janvier et juin.

Schiste et sables bitumineux

Qu’est-ce qui peut bien donc contrarier la remontée des prix du pétrole? Le problème, c’est qu’outre la concurrence que lui infligent les autres sources d’énergie, le pétrole doit faire face à une multiplication des producteurs dans le monde. Il y a 20 ans d’ici, les 14 pays exportateurs de pétrole réunis au sein de l’Opep dominaient le marché de l’offre au niveau mondial. Leur part de marché était d’environ 40%. Il leur était de ce fait plutôt aisé d’intervenir dans l’orientation des prix. "L’Opep, ça marchait bien quand le baril marginal des pays de l’OCDE était en mer du Nord, donc à 50, 60, ou 70 dollars en coûts de production", explique Thierry Bros, chercheur à l’Oxford Institute for Energie Studies, cité par l’AFP. "Mais quand le concurrent est beaucoup moins cher, ça ne marche plus." Avec une production de 32,55 mb/j en juin, contre 32,25 mb/j en mai, l’Opep ne détient plus actuellement qu’un peu plus de 30% du marché de l’offre.

Le cartel créé en 1960 fait face aujourd’hui à une série de producteurs de schiste aux Etats-Unis, qui arrivent à dégager des volumes importants et à afficher une capacité à baisser rapidement les coûts. "Le point mort se situe désormais probablement à 35 dollars le baril, contre 80 dollars en 2014", estime Jean-Pierre Durante, responsable de la recherche appliquée chez Pictet W.M. Le nombre de leurs plateformes a grimpé de 45%, à 765, rien que depuis le début de cette année, selon le décompte hebdomadaire établi par le groupe de services parapétroliers Baker Hughes, il y a 8 jours. Ces producteurs de schiste ont permis, aux Etats-Unis, de porter la production à 9,4 mb/j en juin. L’Arabie saoudite, qui conserve les prix de production les plus bas au monde et qui est le plus gros producteur au sein de l’Opep, avait pompé 10,02 mb/j le mois passé.

Les producteurs de schiste ne sont pas les seuls "adversaires" des membres de l’Opep. Les compagnies actives dans les sables bitumineux s’emploient aussi à accroître leur production. Selon le cabinet IHS Energy, la production de pétrole à partir des sables bitumineux de l’ouest du Canada devrait augmenter de 720.000 barils par jour d’ici 2020, pour atteindre 3,12 mb/j. À côté de ces producteurs non conventionnels, on ajoutera les découvertes de gisement faites par les acteurs plus "classiques". Comme le Mexique qui vient d’annoncer deux grosses trouvailles contenant 1 milliard de barils chacune!

La voiture électrique se fait menaçante

L’avènement de la voiture électrique constitue une autre menace à long terme pour les prix pétroliers. L’Opep la prend désormais très au sérieux. Elle vient de multiplier par 5 ses prévisions pour les ventes de ce type d’automobiles. Les producteurs indépendants, tels qu’Exxon et BP, revoient aussi à la hausse leurs estimations. Tandis qu’Exxon prévoit qu’il y aura 100 millions de véhicules électriques sur nos routes en 2040, l’Opep en attend plutôt 266 millions. Selon une toute récente étude réalisée par Bloomberg New Energy Finance, "cette catégorie de voitures est censée réduire la demande de pétrole de 8 mb/j d’ici 2040, soit l’équivalent de la production actuelle combinée de l’Iran (3,7 mb/j) et de l’Irak (4,3 mb/j)". Selon l’AIE, le pétrole représente encore, à ce jour, "plus de 92% de la consommation énergétique du secteur des transports".

Alors que sa croissance est appelée à ralentir dans les prochaines années, la demande de pétrole n’arrivera pas à absorber ces surplus d’offre. Pour provoquer une montée durable des prix du pétrole, il reste aux producteurs à se mettre autour d’une table et à s’accorder sur une réduction de la production de pétrole. Ce que l’Opep a fait en novembre 2016 avec le soutien de la Russie, qui n’est pas membre du cartel. Mais tout cela sans réel impact sur les prix du brut.

L’Opep doit-elle réduire davantage sa production? "Cela reviendrait à aider les producteurs américains de schiste", avertit l’ancien ministre du Pétrole du Qatar. La solution serait-elle plutôt d’inonder le marché de pétrole, s’interrogent certains? " Si les membres de l’Opep le voulaient, ils pourraient augmenter sensiblement leur production et ils détruiraient tous les autres producteurs", explique Sarah Emerson, présidente du cabinet Energy Security Analysis (USA), citée par l’AFP. "Mais cela réduirait fortement leurs revenus. Ils ne choisissent pas cette solution par crainte de la réaction de leur population."

La question de l’équilibre entre l’offre de pétrole et sa demande risque d’être ouverte pour longtemps. Et de rendre difficiles les prévisions d’une hausse durable des prix du baril. Pour l’heure, les stratégistes ont tendance à réduire leurs estimations. Ceux suivis par Bloomberg entrevoient un prix médian de 49,07 dollars pour le baril de Brent en 2017, de 50,75 dollars en 2018 et de 52,47 dollars en 2019.

http://nsa37.casimages.com/img/2017/07/23/17072311134676872.png

274

Re : Pétrole

l'IPO d'Aramco sera-t-elle le plus grand flop de l'histoire ? ......

"Aussi vite que possible mais aussi lentement que nécessaire"

275

Re : Pétrole

Pour info

http://www.lalibre.be/actu/internationa … 263f1876d4

les indices stagnent voir reculent, le pétrole pourrait continuer à progresser.

cordialement

276

Re : Pétrole

@tous,
Je ne comprends pas, voir article,: cette année cad d'août 2016 à fin juillet 2017, RWE est passé de 15,31 à 17,51, ça ne fait pas 50% de progression?
Même si tout fait d'accord avec secteur électrique, mais alors Drillisch en DE a ma préférence.

Amicalement

Birdie

Dernière modification par Birdie (31-07-2017 12:34:55)

277

Re : Pétrole

PS par ailleurs RWE c'est aussi la distribution de gaz, et ils ont encore qqs centrales à charbon, même si essaient de s'en défaire.

278

Re : Pétrole

@Birdie,

cette année c'est à partir du premier janvier , elle était à 11,81 je pense cela fait donc bien + 50%. Ma préférée c'est Innogy en DE aussi.

279

Re : Pétrole

@Maxime,
Ah, Ok, je comprends. Innogy est aussi active en GB? N'importe comment, je vois mal comment on va consommer moins d'électricité dans les années à venir.

280

Re : Pétrole

@Birdie,

elle est active un peu partout en europe : https://iam.innogy.com/en/about-innogy/ … /locations

Pourquoi en GB particulièrement?

Surtout avec les voitures tout électrique à partir de 20?? On va reconstruire des centrales nucléaires wink

Dernière modification par Maxime (31-07-2017 21:06:51)

281

Re : Pétrole

Le seuil des 60 dollars pour le baril de Brent est-il tenable à terme?

Tandis que la production de pétrole diminue et que la demande augmente, le prix du Brent a gagné 31% durant l’été, à 58,50 dollars.

Il avait retrouvé son niveau du début de cette année (57 dollars) la semaine passée. Le voilà à présent en passe de franchir la barre des 60 dollars, un niveau que l’on n’avait plus connu depuis deux ans. Le baril de Brent pompé dans la mer du Nord ne cesse de reprendre du poil de la bête depuis le début de l’été dernier. En trois mois, le prix de cette énergie fossile porte à un peu plus de 30% sa remontée!

Plusieurs éléments expliquent le redressement des prix du pétrole. Il y a l’accord de limitation de la production pétrolière, intervenu en novembre dernier au sein de l’Opep et qui court jusqu’à fin mars 2018. En août, la production de l’Opep qui réunit 14 pays exportateurs, avait totalisé 32,71 millions de barils par jour. Soit 1,43 mb/j en moins qu’au moment de la signature de l’accord, auquel s’étaient joints des pays non-membres tels que la Russie.

Aux Etats-Unis, qui ne sont pas non plus membres de l’Opep, les événements climatiques récemment survenus ont affecté une partie de sa production pétrolière. Pas plus tard qu’hier, le producteur d’énergie de schiste Chesapeake a indiqué qu’il s’attend à une baisse de 15% de sa production au 3e trimestre en partie à cause de l’ouragan Harvey. De son côté, Baker Hugues, le groupe spécialisé dans les services fournis aux producteurs d’énergie, a indiqué avoir observé que le nombre de puits de pétrole de schiste américains (744) a reculé de 11 unités ces 2 dernières semaines.

À ces éléments, on ajoutera encore la menace de la Turquie de bloquer les oléoducs situés sur son territoire et qui assurent l’exportation de 85% de la production de pétrole du Kurdistan irakien (650.000 barils). Last but not least, la baisse du dollar a aussi contribué à la hausse des prix du brut.

L’avis des courtiers

Dans le même temps, la demande pour cette énergie fossile augmente. Selon les prévisions du cabinet de consultants Pira Energy Group cités par Reuters, la reprise de la croissance de la demande de pétrole dans les pays développés et une consommation solide en Chine, contribueraient à expliquer une hausse de 1,88 mb/j de la demande en 2017 par rapport à 2016. Pira prévoit que la hausse de la demande reste soutenue l’année prochaine et atteigne encore 1,78 mb/j avec l’accélération de la demande indienne.

Pour autant, le rally des prix pétroliers n’est pas appelé à se poursuivre encore bien longtemps. Réunis le week-end dernier à Singapour, beaucoup de courtiers ont dit partager ce point de vue. "Au-delà de 60 dollars, le prix du baril sera un incitant puissant pour les producteurs de schiste à accroître leur production", explique Chris Bake du courtier indépendant Vitol Group. Analyste auprès d’AlphaValue SAS, Alexandre Andlauer pense que ce secteur produira probablement 400.000 b/j en plus dans les 4 prochains mois.

Le pétrole de schiste constitue la plus grande menace pour des prix élevés durables. Les précédents mouvements haussiers pour les prix du pétrole ont toujours été anéantis par les producteurs de schiste, rappelle Bloomberg.

Les actions en retard

À observer l’évolution des cours des actions des compagnies pétrolières sur les Bourses, les investisseurs semblent commencer à croire au redressement des cours du brut. Peu sensible jusqu’il y a peu à l’ascension des cours du pétrole, le compartiment des valeurs pétrolières tente en effet un rattrapage. Il reste toutefois de la marge. Tandis que le cours du baril a regagné 31% depuis le 21 juin, l’indice Stoxx 600 des groupes pétroliers monte de 4,1% à peine. Il ramène à 5,2% ses pertes depuis janvier. Sur le seul mois de septembre, cet indice est, après le Stoxx 600 auto (+ 10%), le plus performant (+ 6,9%).
Le retard accusé par les actions sur le prix du baril, s’explique par la crainte que les cours du pétrole resteront incertains au cours des prochains mois. Jason Kenney, analyste auprès de la banque Santander, estime que le secteur pétrolier en Bourse traversera des périodes de volatilité dans les 3 à 6 mois à venir. Il prévoit pour le baril de Brent des prix compris entre 50 et 60 dollars.

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Re : Pétrole

Cnico a écrit:

Pétrole : que faire après la décision de l’Opep ?

...
En spéculatif, vous pouvez jouer ce thème en achetant, avec parcimonie, Deinove et Global Bioenergies. Dans ce contexte, le petit recycleur de résidus pétroliers, Ecoslops, est également susceptible de rebondir.
cLe Revenu)


En décembre dernier, Claude évoquait Ecoslops.  Cette valeur prend 4% ce matin sur le CAC ... voici une petit vidéo : https://vimeo.com/118482154

Qu'en pensez-vous ?


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Il faudra bien un jour arrêter de confondre ce qui se vend et ce qui est bien.    Bob Dylan
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Re : Pétrole

break-even pétrole

ci-joint un visuel présentant la moyenne des prix d'équilibre pour les puits de pétrole

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Dernière modification par MarcG (14-01-2018 12:27:27)

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Re : Pétrole

Bonjour
Et quand on voit les prix de l'énergie issue du renouvelable baisser.
On comprend mieux la réduction de la production pour conserver la rentabilité.
Cordialement

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Re : Pétrole

Le pétrole profite de l'appétit pour le risque des marchés

Londres (awp/afp) - Les prix du pétrole montaient mardi en cours d'échanges européens pour la troisième séance consécutive, le marché épongeant les pertes de la semaine précédente alors que les investisseurs reprenaient goût pour le risque.

Vers 11H40 GMT (12H40 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mai valait 65,76 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 22 cents par rapport à la clôture de lundi.

Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour le contrat d'avril prenait 29 cents à 62,86 dollars.

Lundi, les prix avaient grimpé en partie en raison d'une perturbation de la production en Libye, mais la reprise à plein régime de l'activité dans le pays n'a pas pénalisé les cours.

"La hausse des prix est principalement due à l'enthousiasme des marchés" pour les actifs à risque, ont estimé les analystes de Commerzbank.

Les prévisions de l'Agence internationale de l'Energie (AIE) sur le marché du pétrole n'ont ainsi pas découragé les investisseurs.

Pourtant, "selon les données de l'AIE, les réserves mondiales devraient augmenter en 2019 et en 2020, même si l'Opep poursuit son accord de baisse de la production", a commenté Olivier Jakob, analyste chez Petromatrix.

L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) s'est associée fin 2016 à dix autres producteurs pour limiter leurs extractions et permettre au marché de se rééquilibrer.

Mais la hausse des prix que cet effort a entraîné a dopé la production des entreprises privées non engagées dans cet accord, avec notamment un envol de la production américaine.

Les marchés prendront connaissance mercredi des données de l'Agence américaine d'information sur l'Energie (EIA) sur les stocks de brut des Etats-Unis.

"Comme toujours, les chiffres de l'API (fédération professionnelle de l'American petroleum institute, ndlr) précèderont ceux de l'EIA mercredi soir et pourraient donner une direction au marché", a noté Michael van Dulken, analyste chez Accendo Markets.