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Re : Secteur bancaire

n'étant pas assez spécialisé sur ces valeurs-là, si je crois en la montée des valeurs financières US,
je prendrais plutôt un ETF Banking US
exemple https://www.justetf.com/en/find-etf.htm … Financials (le 3ème de la liste présentant le plus de frais annuel)
ou bien alors un petit turbo sur GS ou JPM


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Il faudra bien un jour arrêter de confondre ce qui se vend et ce qui est bien.    Bob Dylan
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Re : Secteur bancaire

les banques vont elles si mal......infos françaises de ce matin....BNPParisbas  + de 7 milliards NET de benefice pour 2016 !!!!!!!

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Re : Secteur bancaire

@PhilM,
Exactement, mais si Trump supprime les contraintes sur les banques, c'est hélium à volonté, juste ne pas oublier de sortir avant la fin du grand bal.

J'hésite, j'hésite, qu'est-ce qui pourrait bien arrêter Trump??

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Re : Secteur bancaire

@MarcG,

Quel serait l'avantage d'un tracker? Si tu regardes le graph de BA,GS, Morgan, c'est tout le monde dans le même canal depuis 6 mois, la suite est une autre histoire, certes.

Un 'petit' turbo, tu rajoutes de l'hélium, meine nerven!

Birdie

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Re : Secteur bancaire

@Fagnes,
Mais faudrait savoir où BNP a fait ses bénefs, en France?

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Re : Secteur bancaire

@ tous,

pour ma part je n'ai plus une seule bancaire en portefeuille.
entre les italiennes sous perfusion, la dette grec qui va re rappeler à notre bon souvenir, je me demande si elles ne vont pas corriger.
Et, finalement, je me demande si Trump ne fait pas davantage de tort en annonçant la "fin" de la régulation après crise en recristallisant la méfiance des investisseurs.

cordialement

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Re : Secteur bancaire

Banques : le moment Kodak arrive

Anthony Jenkins, ancien dirigeant de Barclays souligne la possibilité que les banques ne deviennent plus pertinentes si elles ne parviennent pas à suivre le rythme de la transformation digitale et qu'ainsi elles soient obligées de faire face à une crise existentielle, à moins qu'elles ne prennent des mesures pour innover et se transformer.

Les opportunités produites par les technologies du grand livre numérique, comme la blockchain, pourraient entraîner des économies comprises entre 80 et 110 milliards de dollars.

"Nous sommes vraiment à l'aube d'une révolution axée sur la technologie des services financiers" a déclaré Anthony Jenkins à CNBC lors du Money 20/20 Europe à Copenhague. "Au fur et à mesure que les technologies se développeront, elles créeront une manière totalement différente de délivrer des services bancaires et financiers".

En 2015, l'ancien patron de Barclays a averti que les banques s'approchaient d'un «moment Uber» en raison des nouvelles technologies financières. Il a prédit que les services financiers verraient une diminution du personnel et des succursales "jusqu'à 50% au cours des 10 prochaines années". Aujourd'hui, il a mis en garde contre une menace similaire.

"Maintenant ... de plus en plus de banques deviennent sans importance pour leurs clients" a-t-il déclaré.

Un monde où les banques n'existent plus
Les cryptomonnaies comme le bitcoin, et même l'intelligence artificielle, ne sont que le début de la "transformation.
"Au fur et à mesure que ces technologies sont en train de se développer, nous pouvons imaginer une transformation totale du système bancaire, par exemple en utilisant une blockchain, dans un monde où les banques n'existent plus".

Oliver Bussmann, ancien directeur de l'information d'UBS, y fait écho en ajoutant que la blockchain transformait les finances en supprimant le besoin de tiers de confiance. "C'est un nouveau modèle d'entreprise émergent qui est décentralisé, où le tiers de confiance disparaît et cela a maintenant été introduit comme une équité, donc beaucoup de startups utilisent maintenant la cryptomonnaie pour obtenir un financement."


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Re : Secteur bancaire

Le crédit algorithmique

Petit à petit, le recours à des données non conventionnelles permet à des nouveaux entrants de servir une clientèle jusque alors exclue.

Comment déterminer la fiabilité financière d'une personne sollicitant un prêt si elle n'est pas entrée au préalable dans le circuit traditionnel du scoring ?  Une solution consiste à utiliser des informations de la vie courante et en déduire un niveau de risque grâce à des modèles algorithmiques.

Exemple avec l’application mobile Haraka qui demande à l'utilisateur un accès à son historique d'appels et de SMS, aux enregistrements de sa position GPS et à ses comptes de réseaux sociaux, pour mieux le connaître.
Grâce à toutes ces données, l'identité du demandeur est validée et son profil de risque est établi. S'il passe le test, qui ne prend que 2 minutes, il peut bénéficier d'un prêt d'un petit montant (par exemple l'équivalent de 10 euros), versé instantanément sur son porte-monnaie mobile. Si le remboursement se déroule bien, une somme plus élevée pourra être empruntée la fois suivante.

Des raffinements successifs sur les modèles d'analyse ont permis à la jeune pousse de passer progressivement d’un taux de défaut de 30% à moins de 12%.

Ce service semble, au premier abord, surtout adapté aux marchés émergents, ayant une forte pénétration de smartphones.


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Re : Secteur bancaire

K'Ching de la banque belge KBC (aka Les chatbots deviennent plus intelligents)

Bien qu'il soit loin d'être abouti (puisque, en particulier, il ne fait que prodiguer des recommandations et, à défaut de connexion directe aux systèmes de la banque, ne peut pas exécuter lui-même d'opérations), ce chatbot, motorisé par la technologie Watson d'IBM, contribue à une expérience personnalisée pour une cible de clients spécifique.

K'Ching est d'abord une application mobile destinée aux plus jeunes détenteurs de compte dans la tranche d'âge des 10-24 ans à laquelle s'adresse l'offre correspondante (sachant que les plus âgés ont à leur disposition l'application « standard » de KBC).  Sa conception est entièrement axée sur les attentes des adolescents, avec des mécanismes inspirés de leurs plates-formes favorites : affectation de photos et de surnoms aux contacts, possibilité de changer de thème graphique,…

Mais cette ambition requiert une attention particulière à un aspect du comportement « normal » des 15-17 ans qui en sont les principaux adeptes : leur langage et leur manière de communiquer – mélangé d'abréviations, d'expressions originales, d'emojis – différents de ceux de leurs aînés doivent non seulement pouvoir être compris mais également adoptés par l'automate lui-même pour inspirer confiance et fidélité.

En dépit de statistiques globales encore relativement modestes (120 000 questions posées par 24 000 clients en 8 mois, dans une version exclusivement en flamand, toutefois), le fait que de nombreuses conversations durent plus de 15 minutes semble valider l'approche de KBC … et les progrès rapides de l'intelligence artificielle en matière d'empathie avec les personnes, ce qui reste bien entendu le défi le plus critique de la mise en œuvre de chatbots dans la relation client et la clé de leur acceptation.


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Re : Secteur bancaire

Important pour un invest dans les financières....


Sur les marchés de capitaux, la banque d'investissement en mauvaise posture
(15.05.2018 / 19:30:00)

New York (awp/afp) - Les banques de financement et d'investissement (BFI) ne cessent de perdre du terrain sur les marchés de capitaux à la faveur d'autres acteurs comme les fonds spéculatifs, selon un rapport du Boston Consulting Group publié mardi.

Dans son ensemble, cet écosystème où se rencontrent les agents ayant besoin de financement et les investisseurs est en forme, son chiffre d'affaires ayant progressé en 2017 de 7% à 671 milliards de dollars, détaille le document.

Mais les revenus des BFI générés par le courtage des obligations, taux, devises et matières premières (FICC), le courtage des actions, et les activités sur le marché primaire (entrées en Bourse, fusions-acquisitions, émissions de dette), ont reculé (-3%) pour la cinquième année de suite. Ils ne représentent plus que 33% du chiffre d'affaires du secteur contre 48% en 2006.

Les autres acteurs tirant leur épingle du jeu sont les fonds d'investissement spéculatifs, les gestionnaires d'actifs et les sociétés de capital-investissement (+14% de chiffre d'affaires en 2017), les places boursières et les plateformes de négociations (+5%) et les sociétés spécialisées dans les analyses de données (+7%).

"Le rôle traditionnel de la BFI se réduit pour plusieurs raisons: la transparence accrue sur les marchés, l'internalisation par les gestionnaires d'actifs et fonds d'investissement spéculatifs de tâches jusque-là réalisées par les banques, et l'émergence de nouveaux acteurs investissant pour leur compte propre comme Virtu", un courtier spécialisé dans les échanges à haute fréquence, avance Gwenhaël Le Boulay, spécialiste du secteur chez Boston Consulting Group.

Dans le même temps, la rentabilité des BFI diminue en raison des coûts croissants liés à la réglementation et aux technologies.

Elles "se sont déjà beaucoup adaptées en réduisant leur coût, en modifiant leurs structures, en recourant à l'externalisation", remarque M. Le Boulay.

"Mais elles n'ont pas changé fondamentalement de modèle économique", ajoute-t-il en prônant entre autres le développement de plateformes de services financiers plus adaptées aux besoins des clients.

afp/rp

"Aussi vite que possible mais aussi lentement que nécessaire"

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Re : Secteur bancaire

Lancement du 1er réseau social néo-bancaire

Concrètement, Fintch est une application qui permet au grand public d'emprunter ou de prêter des fonds (micro-crédits), mais aussi d'ouvrir un compte, de disposer d'une carte MasterCard, et de payer ses achats dans le monde entier.

Une approche orientée réseau social et néo-banque
La plateforme Fintch met en relation des particuliers prêteurs ou emprunteurs et propose une alternative au circuit bancaire traditionnel.  Il est possible de demander un crédit en publiant une demande d'emprunt comprise entre 200 et 2 000 euros et remboursable entre 1 et 24 mois. Prêteurs et emprunteurs peuvent ensuite entrer en relation et échanger via la plateforme de messagerie instantanée, rendant le crédit plus humain et favorisant les rencontres.

Cette approche innovante qui s'articule autour de la mise en relation et de l'économie collaborative est une réelle innovation sur le marché et donne naissance à une véritable plateforme de crowdlending.


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