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Re : Matières premières en général

Comme beaucoup de minières elle a subi de plein fouet la baisse des matières premières.
En 2012-2013 Sherritt à du se séparer de ses activités dans le charbon qu'elle a vendu en enregistrant une perte et à dû mettre fin à un de ses projets de mine de nickel en Indonésie.

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Re : Matières premières en général

Merci PVBE pour cette société que je ne connaissais pas.
Cela peut être intéressant de l'acheter pour jouer le theme de la voiture électrique. Après, cela reste une action très speculative. Ce n'est certainement pas un placement de bon père de famille. smile smile
C'est un coup de poker à la Nyrstar langue

Sherrit à une enorme perte cumulée 266 millions cad après 9 mois. Presque 2 milliard de dettes. Les coûts de production ont chuté et le volume de production augmente. Le prix du nickel est en augmentation.  On risqué une ak dans le futur.

Bonne soirée à vous,

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Re : Matières premières en général

PVBE a écrit:

Comme beaucoup de minières elle a subi de plein fouet la baisse des matières premières.
En 2012-2013 Sherritt à du se séparer de ses activités dans le charbon qu'elle a vendu en enregistrant une perte et à dû mettre fin à un de ses projets de mine de nickel en Indonésie.

Bonjour Patrick,

Aurais tu des infos concernant la dernière levée de fonds réalisée par Sherritt ?

Merci d'avance

Je suis responsable de ce que j'écris,
mais pas de ce que les gens veulent ou croient comprendre smile

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Re : Matières premières en général

@Manu,

Il y a eu une augmentation de capital de $132 millions clôturée le 25/1 au prix de 1,4$ par action, auquel s'ajoute un demi-warrant par action.

Les warrants liés au prix du cobalt peuvent être exercés pendant 36 mois au prix de 1,95$ par actions.

Les warrants permettent d'acquérir entre 1 et 1,25 action se rapport est déterminé chaque mois sur base du prix du cobalt durant les 3 mois précédents, plus le prix du cobalt est élevé plus le rapport est élevé, actuellement se rapport est de 1 pour un prix de référence du cobalt de 33,97$. Le rapport le plus élevé 1,25 sera atteint avec un prix de référence supérieur ou égal à 55$.

Le cours est de 1,15cad actuellement, les investisseurs exerceront leurs warrants s’ils pensent que Sherritt vaut plus de 1,95CAD

Dernière modification par PVBE (11-02-2018 15:37:06)

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Re : Matières premières en général

Merci pour la réponse rapide.

Quid pour ceux qui étaient actionnaires avant l'annonce,
On ne nous à rien proposé à l'heure actuelle....

Encore une Ak réservé à ....certains  ?

Je suis responsable de ce que j'écris,
mais pas de ce que les gens veulent ou croient comprendre smile

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Re : Matières premières en général

Oui, en pratique réservé aux résidents Canadiens.

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Re : Matières premières en général

Bon, ça va devenir un placement long terme.

Merci pour ces précisions
Cordialement
Manu

Dernière modification par Manu75 (11-02-2018 23:17:31)

Je suis responsable de ce que j'écris,
mais pas de ce que les gens veulent ou croient comprendre smile

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Re : Matières premières en général

bonjour je suis tombé ce matin sur un vieil article de ETF Strategy sur le sujet des "roll-optimized commodities" index

https://www.etfstrategy.co.uk/ishares-l … etp-82315/


Je trouve le sujet intéressant mais j'avoue que je ne comprends pas tout bien ... quelqu'un a-t-il déjà pratiqué ou en connait-il assez pour vulgairser celà en 4 ou 5 lignes ?


Est-ce que s'exposer à un large panier de matières premières de la sorte serait une bonne idée ?  Sur 5 ans, la perf est quand même down


On comprend facilement ce qu'est le rolling dans le cas de futures qui expirent, mais c'est nettement moins clair quand il s'agit de faire des bénef ou limiter les pertes avec les notions de contango et backwardation ...



(c'est quoi la différence entre CMDT (iShares DJ/UBS Roll Select Commodity) et GSG (iShares S&P Dynamic Roll Commodity) ?)

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Dernière modification par MarcG (23-02-2018 11:13:11)


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Il faudra bien un jour arrêter de confondre ce qui se vend et ce qui est bien.    Bob Dylan
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Re : Matières premières en général

Hausse des matières premières et résultats toujours en vedette

PARIS (Reuters) - Les Bourses européennes évoluent en ordre dispersé à mi-séance jeudi, sous la double influence de la hausse des cours des matières premières et des résultats de sociétés, qui devrait aussi influencer Wall Street, attendue en repli.

À Paris, le CAC 40 gagne 0,16% à 5.388,73 points à 10h45 GMT, au plus haut depuis le 2 février. À Francfort, le Dax cède 0,08% tandis qu’à Londres, le FTSE 100 avance de 0,07%.

L’indice paneuropéen FTSEurofirst 300 est en hausse de 0,04%, l’EuroStoxx 50 de la zone euro en repli de 0,02% et le Stoxx 600 progresse de 0,03%, au plus haut depuis le 28 février.

Les futures sur indices new-yorkais signalent une ouverture de Wall Street en légère baisse. Mercredi, le Standard & Poor’s 500 a enregistré de justesse (+0,08%) sa troisième hausse consécutive mais le Dow Jones a cédé 0,16% avec la chute de 7,53% d’IBM.

Sur le marché pétrolier, le Brent a atteint 74,44 dollars le baril, un niveau sans précédent depuis novembre 2014, porté par la baisse des stocks aux Etats-Unis et par les informations de Reuters selon lesquelles l’Arabie saoudite souhaiterait voir les cours atteindre 80 voire 100 dollars.

Du côté des métaux de base, les sanctions américaines contre des groupes et des hommes d’affaires russe continuent d’alimenter les craintes de tension sur l’offre mondiale: le cours de l’aluminium (+3,02%) a atteint son plus haut niveau depuis 2011, celui de l’alumine un plus haut historique.

LE RENDEMENT À DEUX ANS AMÉRICAIN AU PLUS HAUT DEPUIS 2008
Le nickel (+3,01%) évolue quant à lui au plus haut depuis six ans et demi, soutenu par des rumeurs prêtant aux Etats-Unis la volonté de sanctionner Nornickel, deuxième producteur mondial. Quant au minerai de fer, il bondit de 6,5%.

Cette tendance générale à la hausse rapide des prix des matières premières (l’aluminium a pris 30% en deux semaines, le nickel près de 20%) est évidemment de nature à alimenter les tensions inflationnistes, ce qui favorise la remontée des rendements obligataires.

Celui des bons du Trésor américain à deux ans, à 2,4275%, est au plus haut depuis 2008, et son équivalent allemand a atteint, à -0,537%, son plus haut niveau depuis le 16 mars.

Les rendements longs ne sont pas en reste, le dix ans allemand évoluant lui aussi sur des plus hauts d’un mois tandis que l’américain se rapproche de 2,9%.

“Au moment où le printemps se décide à faire une apparition très attendue (...), il semble que les nuages noirs chargés de différends commerciaux, de tensions sur les technologiques et de géopolitique se sont dissipés, au moins provisoirement”, écrit Craig Nicol, responsable de la stratégie macro de Deutsche Bank dans une note.

“La hausse des actions, le resserrement des spreads de crédit, la baisse de la volatilité et l’aplatissement des courbes de rendements semblent revenir au premier plan.”

Sur le marché des changes, le dollar est pratiquement stable face à un panier de devises de référence et l’euro cède quelques fractions face au billet vert, autour de 1,2365.

PUBLICIS BRILLE APRÈS SES RÉSULTATS, UNILEVER SOUFFRE
Aux valeurs en Europe, Publicis, en hausse de 7,41%, affiche la meilleure performance du Stoxx 600 et s’achemine vers sa plus forte progression sur une séance depuis 2008 après le rebond de son chiffre d’affaires au premier trimestre, sa croissance organique ayant atteint 1,6% alors que le marché l’attendait à 0,9%.

Le géant français de la publicité entraîne avec lui son éternel rival britannique WPP, qui prend 4,21% et permet au compartiment européen des médias (+1,24%)de se hisser en tête du classement des plus fortes hausses sectorielles du jour.

Vivendi prend en outre près de 2% après l’annonce du lancement des études sur une possible introduction en Bourse d’Universal Music Group (UMG), sa filiale de musique considérée comme la pépite du groupe.

Egalement entourés après leurs chiffres trimestriels, Schneider (+1,98%) et ABB (+4,79%) tirent le secteur de l’industrie (+0,56%).

En tête du SBF 120 parisien, le spécialiste des semi-conducteurs Soitec bondit de 13,82% après avoir relevé sa prévision de marge brute d’exploitation (marge d’Ebitda) annuelle.

A la baisse, Unilever abandonne 1,94%, le repli le plus marqué de l’EuroStoxx 50; si le chiffre d’affaires du premier trimestre est conforme aux attentes et les objectifs sont confirmés, certains analystes s’inquiètent pour la capacité du groupe à augmenter ses prix.

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Re : Matières premières en général

La hausse du prix des matières premières inquiète les entreprises américaines
(06.05.2018 / 08:00:30)

NEW YORK (awp/afp) - La hausse des prix du pétrole, des métaux et les menaces de guerre commerciale sont un souci pour les entreprises américaines qui viennent d'annoncer leurs résultats pour le premier trimestre, augmentant les craintes d'inflation dans un contexte de marché de l'emploi déjà étroit.

Arconic, qui s'est séparée il y a 18 mois du fabricant d'aluminium Alcoa pour se spécialiser dans la fourniture de matériaux composites pour les industries automobiles et aéronautiques, a ainsi révisé à la baisse ses prévisions de bénéfice pour l'année. L'entreprise est victime de la hausse des prix de ce même aluminium, visé par des droits de douanes de 10% imposés par l'administration Trump et des sanctions contre le producteur russe Rusal.

La compagnie aérienne American Airlines, de son côté, constate que les prix du pétrole ont grimpé "très vite" ce qui l'a également amenée à une révision à la baisse des anticipations de bénéfice pour l'année.

Kraft Heinz (condiments, soupes) mentionne pour sa part des pressions sur les prix du transport, des emballages et de l'essence, tout en maintenant ses prévisions alors que Mondelez (snacks, biscuits) souffre de l'augmentation des prix du cacao.

Une hausse plus forte que prévu de l'inflation inquiète, car elle amènerait la Banque centrale américaine à remonter ses taux plus rapidement, ce qui aurait pour conséquence de ralentir l'économie américaine et mondiale.

La Fed a toutefois donné un peu de mou lors de sa dernière réunion en indiquant qu'elle laisserait les prix augmenter un peu plus que 2% (l'objectif qu'elle s'est fixé) avant de réagir, une politique qualifiée de "symétrique". Mais elle prévoit toujours de remonter ses taux encore au moins deux fois cette année.

-Marge pour augmenter les prix-

Jim Corridore, analyste chez CFRA Research, précise que l'inflation "n'est pas ce qui [les] inquiète le plus", soulignant que les entreprises profitent actuellement de ventes en progrès et de l'impact de la réforme fiscale entrée en vigueur en décembre.

"Pour l'instant, cela ne nous inquiète pas plus qu'auparavant, mais c'est quelque chose qu'il faut surveiller", souligne-t-il.

Patrick O'Hare, de Briefing.com, estime toutefois que "le risque d'une accélération des pressions inflationnistes augmente", en raison en partie de la hausse des coûts du travail, même si celle-ci reste encore mesurée comme l'ont montré les chiffres de l'emploi publiés vendredi.

"Les entreprises qui font état de la hausse du coût des matières premières ont le choix soit de les assumer en réduisant leurs marges bénéficiaires, soit de les répercuter sur leurs clients", souligne-t-il. "Si elles choisissent la deuxième option, alors leurs clients les répercuteront sur les leurs et ainsi de suite, ce qui aboutira à une inflation plus généralisée".

3M, le fabricant d'adhésifs et de matériel médical et de bureau, juge ainsi qu'une forte demande pour ses produits lui laisse encore de la marge pour augmenter ses prix.

Un rapport de la Banque mondiale publié en avril a conclu que les prix des matières premières devraient augmenter "plus que prévu" en 2018, notamment pour le pétrole, les métaux et les céréales.

La banque Goldman Sachs juge, elle, que les matières premières connaissent une trajectoire haussière du fait d'une longue période de sous-investissement, mais que les acteurs du marché retardent actuellement leurs achats pour ne pas les effectuer au pic de la hausse.

Le PDG d'American Airlines Doug Parker a ainsi indiqué que la compagnie attendait de voir si l'augmentation des prix du pétrole perdurait avant de la répercuter sur le prix de ses billets.

Pour le constructeur automobile Ford, le surcoût lié à la hausse du coût des matières premières devrait être de l'ordre de 1,5 milliard de dollars cette année.

"Nous allons voir deux années d'augmentations assez fortes", a indiqué le directeur financier Bob Shanks, soulignant que cette prévision ne prenait pas en compte les tarifs douaniers sur l'acier et l'aluminium imposés par l'administration Trump en mars. Mais celle-ci "a dans l'ensemble déjà été prise en compte par les marchés", estime-t-il.

jmb/dg/jld/lo/LyS

"Aussi vite que possible mais aussi lentement que nécessaire"

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Re : Matières premières en général

Pénurie de papier, prix en hausse, les revenus des producteurs de pâtes à papier et de papiers sont orientés à la hausse.

Lisez mon article: L'industrie du papier s'écrit en vert

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Re : Matières premières en général

Bonjour dans le secteur du papier il y a aussi Sequana.
Son cours est massacré, probablement pour des raisons de difficultés financières.
Pc be connais tu Sequana? Penses-tu que cela pourrait être un acteur dans lequel investir pour miser sur le rebond du papier.
Manu possède des scab. Mais le titre a déjà bien monté.
Merci pour ton avis

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Re : Matières premières en général

Séquana ne produit pas la matière 1ère la pulpe de papier à partir du bois, mais fabrique du papier.
Il subit donc la hausse de la pulpe de papier sans pourvoir entièrement répercuter cette hausse sur ses clients.

Svenska Cellulosa SCA AB est bien positionné mais plutôt cher, il est encore classifié dans 'Personal & Household Products & Services' alors que la scission avec les produits d’hygiène à eu lieu il y a près d'un an, SCA devrait être classifié dans 'Paper & Forest Products'.

Pour profiter de la hausse de prix, il faut se positionner dans l'amont sur les producteurs de pulpes de papier.

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Re : Matières premières en général

Bonjour

effectivement, SCA-B à scindé ses activités
-Essity concernant les produits d'hygiène  sous les marques bien connues,  Lotus, Tork, Okay, Nana, Tena,...
-SCA-B concernant la partie '' Sylviculture, pate à papier, pellets, ...)

j'avais liquidé les Essity obtenue lors de la scission du tire et racheté des SCA-B, je ne regrette pas ce choix le titre à bien performé, tout comme le secteur

Pour info il existe ce tracker sectoriel WOOD (pourquoi faire compliqué smile .
voici le lien afin de pouvoir vous faire une opinion sur ce tracker

https://www.ishares.com/us/products/239 … restry-etf

mais il est peut etre tard pour entrer au niveau actuel.

Je suis responsable de ce que j'écris,
mais pas de ce que les gens veulent ou croient comprendre smile

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Re : Matières premières en général

La chute des matières premières, un avertissement pour l’Afrique

Si la baisse des cours des principaux métaux n’affecte pas, pour l’instant, la plupart des pays du continent, elle leur rappelle la nécessité de diversifier leurs économies.

LE MONDE Le 30.08.2018 à 12h06 • Mis à jour le 30.08.2018 à 12h08  ((extrait))

Les chiffres ont de quoi inquiéter : – 27 % pour le zinc, – 16 % pour le platine et – 11 % pour l’or.

Depuis le début de l’année, les cours des principaux métaux subissent une baisse importante. Sur les trois derniers mois, il en va de même pour le cobalt (– 29 %) et le cuivre (– 11 %), dont l’Afrique est un fournisseur mondial.

Comment l’Afrique du Sud, premier pays minier du continent, peut-elle faire face ? Quel est l’impact pour la République démocratique du Congo (RDC), qui produit 60 % du cobalt mondial ? Quelles sont les conséquences pour la Zambie et la Guinée, exportatrices de cuivre pour la première et de bauxite pour la seconde ?

Une chute qui doit être relativisée
La chute, si elle est bien réelle, doit d’abord être relativisée. « Les prix ont baissé par rapport à un point haut récent atteint en 2017, mais ils restent supérieurs aux niveaux bas de 2016 ».

Ainsi, le cours moyen du cuivre en 2018 est de 6 816 dollars (5 835 euros) la tonne, soit 11 % au-dessus du chiffre moyen de 2017.
De même, le prix de l’aluminium demeure supérieur à 2 000 dollars la tonne et celui du cobalt à 60 000 dollars la tonne, des niveaux historiquement élevés.


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Il faudra bien un jour arrêter de confondre ce qui se vend et ce qui est bien.    Bob Dylan
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