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Re : Indes

Inde: Reliance annonce un bénéfice net en hausse de 12,8% au 4e trimestre
(24.04.2017 / 17:04:04)

Bombay (awp/afp) - Le conglomérat indien Reliance Industries a dépassé lundi les prévisions en annonçant un bénéfice net en hausse de 12,8% au quatrième trimestre, porté par des marges plus importantes de son coeur de métier, le raffinage pétrolier.

L'entreprise basée à Bombays détenue par l'homme le plus riche de l'Inde Mukesh Ambani a indiqué que son bénéfice net pour les trois mois finissant fin mars est monté à 81,51 milliards de roupies (1,26 md de dollars) contre 72,27 milliards de roupies durant la même période l'année dernière.

Ces chiffres ont dépassé les prévisions de 16 analystes de Bloomberg, qui avaient prévu un bénéfice net de 80,15 milliards de roupies.

"Le bénéfice opérationnel a été porté par la bonne performance de l'activité pétrochimique et la vigueur soutenue de l'activité de raffinage", a déclaré M. Ambani, dans un communiqué.

"Cette performance a été partiellement contrecarrée par des pertes du secteur pétrole et gaz en raison de la baisse des volumes et des faibles prix localement".

Selon Reliance, sa marge brute de raffinage - à savoir le bénéfice acquis par baril de brut - est montée à 11,5 dollars au cours du trimestre finissant en mars, soit une hausse par rapport aux précédents trimestres.

afp/rp

"Aussi vite que possible mais aussi lentement que nécessaire"

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Re : Indes

L’Inde devant la Chine en 2030

«L’explosion démographique est plus dangereuse que l’explosion nucléaire » … c’est ce qu’on peut lire à l’un des principaux carrefours de Delhi.  Avec cet avertissement en lettres lumineuses : « la population indienne atteindra bientôt 1,5 milliard ».

Un rapport récent du renseignement américain au Conseil des Nations fait apparaître que l’Inde sera la première puissance économique mondiale en 2030.

Pour ce qui est de la "puissance globale" (intégrant le PNB, la démographie, les dépenses militaires et la technologie), l’Inde affiche une croissance qui lui permettra de rivaliser avec l’Union européenne en 2030 et avec les Etats-Unis en 2045.
L’Inde se placera ainsi en deuxième position en 2050, juste derrière la Chine.  Notre monde n’aura plus la même physionomie (en 2060, l’Inde et la Chine concentreront la moitié de la production mondiale).

Delhi est en train de devenir la locomotive de l’économie indienne, au grand dam de Bombay. Même Bangalore, autodéclarée Silicon Valley de l’Inde, a été détrônée par Delhi ! On compte désormais davantage de start-up dans la capitale, et celles-ci y lèvent bien plus de fonds.

Avec plus de 19 millions d’habitants, la deuxième ville du monde après Tokyo, totalise un PIB de 82,5 milliards d’euros ... un monstre.     Demain, on parlera de Delhi comme de New York ou de Shanghai.


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Il faudra bien un jour arrêter de confondre ce qui se vend et ce qui est bien.    Bob Dylan
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Re : Indes

L'Inde sera la cinquième puissance économique mondiale dès 2018

L'Inde a enregistré la plus forte croissance des pays du G20 entre 2014 et 2016.  Elle est en passe de supplanter le Royaume-Uni et la France pour devenir la cinquième plus grande économie mondiale l'année prochaine.

Actuellement classée septième, l'Inde devrait passer à la cinquième place en 2018 et briguer la troisième place en 2032, selon cette étude. L'économie indienne a connu un plus bas au premier trimestre après que le Premier ministre Narendra Modi a décidé en novembre 2016 de retirer de la circulation les billets de banque de grande valeur et de lancer une réforme fiscale.

La croissance de son PIB a du coup baissé à 5,7% en glissement annuel au cours du trimestre finissant en juin avant de se reprendre légèrement à 6,3% sur un an au cours du trimestre finissant en septembre.

Une énergie peu chère et une révolution numérique tireront la croissance globalement, précise l'étude. La croissance mondiale sera dominée par l'Asie, dont l'Inde, la Chine et le Japon.

Les Etats-Unis, la plus grande économie mondiale, seront supplantés par la Chine en 2030, et l'Inde occupera la première place vers 2050.


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Il faudra bien un jour arrêter de confondre ce qui se vend et ce qui est bien.    Bob Dylan
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Re : Indes

https://www.letemps.ch/economie/indiama … fulgurante

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Re : Indes

Très intéressant, merci.
Ces derniers temps, je suis à la recherche d'infos sur l'inde.

Dernière modification par DiegoVega (19-04-2018 21:59:32)

« Méfiez-vous des demi-vérité, vous avez peut être mis la main sur la mauvaise moitié. »

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Re : Indes

Analyses
Marchés émergents: l’Inde, un marché intéressant
17.05.2018

La belle performance enregistrée par les marchés émergents (ME) en janvier semble déjà bien loin!

Luke Barrs, Head of Fundamental Equity Client Portfolio Management, EMEA, Goldman Sachs Asset Management (GSAM)

Depuis, la volatilité s’est nettement accentuée, les inquiétudes d’ordre macroéconomique liées à l’inflation, à la politique de la Réserve fédérale américaine et aux échanges commerciaux ayant pesé sur les marchés. Ainsi, bien que toujours positifs, les rendements depuis le début de l’année sont beaucoup plus modestes qu’il y a deux mois.

Nous continuons néanmoins de penser que cela offre un point d’entrée intéressant dans la classe d’actifs. Notre propos n’est pas de nier que ces inquiétudes macroéconomiques constituent un risque pour les ME, mais plutôt de faire valoir l’idée que ces risques sont intrinsèquement impossibles à prévoir.

Dans ces conditions, nos décisions d’investissement doivent reposer sur les fondamentaux, lesquels sont toujours solides dans les ME. En d’autres termes, nous restons convaincus que les ME sont à un stade précoce d’une longue phase de redressement alimentée par: i) une accélération de la croissance, ii) une reprise des bénéfices, et iii) des valorisations attrayantes.
Accélération de la croissance

La croissance économique des pays émergents s’accélère et devient plus synchronisée. Après avoir touché le fond suite au «Taper Tantrum» de 2013, les économies émergentes bénéficient aujourd’hui d’un contexte macroéconomique plus favorable. Les nombreuses années d’ajustement ont abouti à une amélioration des balances courantes, à des différentiels d’inflation très bas par rapport aux marchés développés (MD), à une sous-évaluation des monnaies et à une accélération de la croissance des PIB.

La reprise synchronisée de la croissance des PIB des ME depuis 2016 a entraîné un renversement de la tendance au resserrement du différentiel de croissance du PIB réel entre les ME et les MD, et les prévisions du FMI pointent vers un élargissement de l’écart au moins jusqu’en 2022. Comme le montre le graphique ci-dessous, historiquement, de tels rebonds du momentum dans les ME ont toujours été accompagnés d’une surperformance des actions des ME par rapport à celles des MD.

Corrélation historique entre la performance relative des actions des ME par rapport à celles des MD et le surplus de croissance du PIB des ME par rapport à celui des MD

De plus, la croissance à long terme des ME n’est plus tirée par les matières premières, mais par la consommation et la technologie, deux moteurs qui nous semblent bien plus durables. Ainsi, après avoir atteint un plus haut de 40% de l’univers des actions des ME en 2008, les secteurs des matières premières n’en représentent plus aujourd’hui que 15%. A l’inverse, à eux deux les secteurs de la consommation et de la technologie constituent maintenant plus de 40% des actions de cet univers.
Reprise des bénéfices

Les fondamentaux macroéconomiques favorables s’accompagnent d’une reprise des bénéfices des ME qui étaient tombés à des niveaux très bas. Pour la première fois depuis 2011, la contribution du rendement des capitaux propres (ROE) aux rendements totaux des ME en dollars est positive, et l’essentiel de la reprise est imputable à l’augmentation des marges et de la rentabilité. De plus, le momentum des bénéfices s’est inscrit en territoire positif pour la première fois depuis 2011. En effet, le MSCI EM a affiché des bénéfices supérieurs aux attentes du consensus, incitant les analystes sell-side à relever leurs prévisions pour 2018. L’entrée dans une phase de plusieurs années de hausse cyclique synchronisée des bénéfices nous semble fort probable.
Valorisations attrayantes

Le ratio cours/bénéfices (PER) du MSCI EM affiche actuellement une décote de l’ordre de 30% par rapport au S&P 500, soit un niveau attrayant au regard de la décote historique de 15%. Échaudés par plusieurs années de sous-performance, les investisseurs restent sous-exposés aux ME. Cependant, les flux vers ces marchés sont aujourd’hui importants et en hausse. Ainsi, les flux nets vers les ETF et les fonds communs de placement en actions des ME ont atteint plus de 80 milliards de dollars en 2017. L’afflux de capitaux vers les ME devrait, selon nous, se poursuivre étant donné la sous-exposition générale.
Inde: démographie, emploi et absence (supposée) de classe moyenne

Contribution à la croissance du PIB mondial – 2014 à 2050

Malgré les pressions qu’il a subies depuis le début de l’année, le marché indien reste selon nous le ME le plus attrayant dans une perspective de long terme. La démographie du pays a toujours été présentée comme un atout structurel, étayant l’idée que l’Inde pourrait devenir la deuxième économie mondiale d’ici 2050. L’idée que le travail est un facteur de croissance est bien ancrée; or, avec une population de plus de 1,2 milliard d’habitants, dont 65% de moins de 35 ans, l’Inde ne manque pas de main d’œuvre.

Toutefois, si cette démographie est source d’opportunités (on parle souvent de dividende démographique), elle est également porteuse de risques. En effet, si l’Inde ne réussit pas à créer assez d’emplois pour absorber les quelque 150 millions de personnes qui arriveront sur le marché du travail dans la prochaine décennie, elle pourrait se retrouver confrontée à de sérieux problèmes sociaux et budgétaires. Bien que le pays dispose d’une main d’œuvre relativement bon marché, aujourd’hui le secteur manufacturier ne représente pas plus de 10% environ des emplois, contre 28% au plus haut en Chine. Par ailleurs, l’idée s’impose de plus en plus que la production à bas coût ne sera bientôt plus le fruit d’une activité humaine, mais qu’elle sera réalisée par des robots et des machines. Et en ce sens, la démographie indienne n’apparaît plus vraiment comme un atout!

Part de la population en âge de travailler dans la population totale (%)

Il ne faut certes pas minimiser l’ampleur des défis, mais il convient de reconnaître qu’un certain optimisme s’est imposé face à la prise de conscience des problèmes par le gouvernement Modi et aux mesures qu’il a récemment mises en œuvre. Tout d’abord, l’essentiel du programme de réformes vise, soit directement, soit indirectement, à développer un secteur manufacturier viable. La campagne «Make in India», l’amélioration de la facilité à faire des affaires et la simplification de la fiscalité à travers la taxe sur les biens et services sont autant d’initiatives pour atteindre cet objectif. La décision de Narendra Modi de se rendre au Forum économique mondial de Davos (qui marquait la première participation d’un premier ministre indien depuis 1997) allait également dans ce sens. L’Inde a besoin d’investissements, notamment dans les infrastructures, et la volonté récente d’ouvrir pratiquement tous les pans de l’économie indienne aux investissements directs étrangers (IDE) est essentielle pour donner au pays un maximum de chances de capitaliser sur son dividende démographique. D’ailleurs, 85% des 63 milliards de dollars d’IDE reçus par l’Inde en 2017 se sont orientés vers le secteur manufacturier, et la tendance à la hausse des investissements dans le secteur manufacturier et les infrastructures devrait, selon nous, se poursuivre à l’avenir. Ceci devrait permettre à l’Inde non seulement de créer des emplois, mais aussi de répondre à la demande croissante de ses consommateurs.

Ensuite, il est de plus en plus clair que l’Inde est confrontée à un problème de compétences et de salaires plutôt qu’à un problème d’emploi. Le taux de chômage est actuellement inférieur à 5%, mais la majorité des travailleurs n’ont ni les compétences ni la formation nécessaires pour améliorer significativement leurs perspectives d’avenir ou leurs salaires. Le secteur manufacturier peut jouer un rôle clé à cet égard en offrant des emplois à faible qualification mieux payés. Il ne devrait cependant pas jouer un rôle aussi important qu’en Chine. Avec les progrès de l’automatisation et de la robotique, on peut raisonnablement considérer que le secteur manufacturier indien pourra absorber jusqu’à 20% de la main d’œuvre, mais il semble peu probable qu’il atteigne les près de 30% constatés en Chine. Les récents programmes de formation professionnelle et d’apprentissage visant à améliorer les compétences pourront contribuer à faire fructifier le dividende démographique, mais de manière un peu différente de ce qui s’est passé en Chine. Selon toute vraisemblance, l’économie indienne sera plus axée sur les services que la Chine, mais cela ne l’empêchera pas pour autant de bénéficier du même cercle vertueux de croissance tirée par la demande domestique.

L’optimisme ambiant a cependant été quelque peu écorné par certains articles récents critiquant l’état de l’économie indienne et avançant notamment que les entreprises investissant en Inde en pariant sur une forte hausse de la consommation pourraient déchanter étant donné la faible croissance de la classe moyenne dans le pays. Cette analyse a de quoi surprendre. En effet, les mesures et améliorations évoquées ci-dessus ne datent que des quatre dernières années. Leur impact sur la croissance, l’emploi et la création de richesse a certes jusque-là été limité, mais elles devraient, selon nous, avoir des effets positifs durables sur l’économie et la classe moyenne indienne. De plus, rien ne prouve que les perspectives de croissance de la classe moyenne soient limitées. Selon nos estimations, la classe moyenne indienne pourrait plus que doubler dans la prochaine décennie; ainsi, avec près de 500 millions de personnes sorties de la pauvreté, l’Inde aurait alors, de loin, la classe moyenne la plus importante du monde.

Les élections à venir provoqueront sans doute une certaine volatilité, mais le résultat ne devrait pas remettre en cause les avancées accomplies par le pays. L’Inde est très bien partie. Le parcours sera sans doute jalonné d’inquiétudes et de défis, mais aussi de belles opportunités!

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Re : Indes

300 millions de nouveaux comptes bancaires en Inde
20.07.2018

Porté par les réformes et la percée d’internet, le secteur financier en Inde se crée en ce moment un gigantesque réservoir de consommateurs. Le secteur bancaire privé est en première ligne pour en tirer bénéfice et poursuivre son développement.

Interview de Luke Barrs, responsable de l’équipe Fundamental Equity Client Portfolio Management pour la région EMEA chez Goldman Sachs Asset Management. Par Fabio Lopes pour SPHERE.



Comment le secteur financier est-il globalement structuré en Inde?

Le plus simple est probablement de diviser l’univers financier en trois segments: le secteur public des établissements bancaires étatiques, les banques du secteur privé et les sociétés financières non bancaires. Si les établissements étatiques détiennent encore deux tiers du marché, il est important de replacer cette situation dans son contexte: l’actuel groupe de banques du secteur privé n’est apparu qu’au cours des 25 dernières années, suite aux mesures de libéralisation économique prises au début des années 1990. Avant cela, le gouvernement contrôlait en réalité plus de 90% de l’activité bancaire en Inde.

Dans une optique d’investissement, nous avons toujours privilégié les banques du secteur privé à leurs homologues publiques. La plus grande confiance que nous avons placée dans ces établissements tient à leurs équipes de gestion plus performantes et plus expérimentées, à la gouvernance et aux pratiques de crédit plus saines, aux bilans plus solides et à l’historique d’acquisitions de parts de marché rentables.

Outre les banques traditionnelles, les sociétés financières non bancaires font également partie intégrante du système financier indien. Elles sont indispensables à l’amélioration de l’accès au crédit et au développement de l’inclusion financière, notamment parce qu’elles se concentrent sur des segments de la société traditionnellement non-bancarisés, comme les micros, petites et moyennes entreprises qui forment le coeur de l’entreprenariat et de l’innovation en Inde. L’autre domaine dans lequel les non bancaires ont développé un avantage concurrentiel manifeste est l’univers du crédit à la consommation.


Comment évolue le secteur financier et quel est l’impact de l’initiative de démonétisation du gouvernement?

Si l’objectif premier de la démonétisation était d’éradiquer la corruption, celle-ci a eu pour effet positif d’initier les consommateurs indiens aux nouvelles méthodes de paiement, PayTM en étant l’exemple le plus patent. Cette adoption presque forcée du e-wallet et des plateformes de paiement en ligne pourrait connaître un essor significatif à l’avenir. Ainsi, on estime que le nombre de transactions de paiement mobile en Inde devrait passer de 2,9 milliards l’an dernier à plus de 450 milliards en cinq ans et représenter, en valeur, plus de 4’000 milliards de dollars.

Si les paiements électroniques sont possibles depuis de nombreuses années en Inde, les méthodes traditionnelles, telles que les cartes de débit, n’ont pas décollé. Ceci s’explique avant tout par les coûts élevés de transaction que les détaillants répercutent normalement sur les consommateurs.

Même depuis le lancement par le gouvernement de la carte «RuPay», qui a sensiblement réduit les coûts des transactions électroniques, les coûts élevés que doivent supporter les détaillants pour installer des dispositifs de points de vente en a limité la pénétration.


L’évolution démographique constitue-t-elle aussi un important vecteur de changement?

La croissance de la pénétration d’internet, – notamment avec la mise en place de la couverture réseau 3G / 4G – a également soutenu l’essor du commerce de détail en ligne, même s’il n’en est qu’à un stade précoce de son développement. L’e-commerce représente moins de 7% du commerce de détail total, un niveau bien inférieur à celui de la Chine, où il est de près d’un tiers.

Non seulement les milléniaux consomment différemment, mais ils ne font pas non plus les mêmes achats. Ils affichent des priorités très différentes de celles de leurs parents, ce qui impacte leurs habitudes de consommation. Les générations précédentes accordaient généralement la priorité à l’amélioration de leur niveau de vie. Or, pour les milléniaux, ces priorités ont été supplantées par d’autres, telles que la santé, la beauté et les expériences, autant de thèmes pouvant offrir d’intéressantes opportunités d’investissement.


Qu’en est-il des segments plus traditionnels de la population?

Les efforts menés par l’Inde pour promouvoir l’inclusion financière lui ont permis de faire un considérable bond en avant au cours des cinq dernières années. Lancé en 2014, le «Pradhan Mantri Jan Dhan Yojana» – qui signifie littéralement «programme du Premier ministre pour la richesse du peuple» – avait pour vocation d’augmenter l’accès aux services financiers. Sur la base du programme d’identification biométrique universel – Aadhaar –, le gouvernement a été en mesure d’ouvrir des nouveaux comptes pour plus de 300 millions de personnes, ce qui signifie que plus de 80% des adultes en Inde disposent maintenant d’un compte bancaire.

Cette augmentation de l’accès aux comptes bancaires a également contribué à la mise en place d’une plateforme pour la croissance des cartes de débit RuPay soutenues par le gouvernement, précédemment mentionnées. Bien que leur utilisation soit encore faible par rapport aux paiements en espèces ou aux autres plateformes de paiement électronique, elles contribuent à soutenir l’inclusion financière à grande échelle en Inde étant donné qu’elles sont assorties d’une assurance accident gratuite.

En dépit de ces améliorations, l’accès au crédit peut encore s’avérer difficile pour beaucoup d’Indiens au sein des couches traditionnelles de la population. Nombre de banques hésitent à accorder des prêts aux personnes pauvres ou sans antécédents de crédit, ce qui est particulièrement le cas dans les zones rurales. L’apparition des NBFC, qui ont montré leur capacité à évaluer la solvabilité avec précision même en l’absence d’antécédents de revenus, a contribué à apporter une solution à ce problème.

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Re : Indes

Il faut être patient; très patient.

Les actions indiennes chutent alors que les craintes d'une hausse des taux font surface ; Wipro plonge

Les actions indiennes étaient en baisse dans les premiers échanges jeudi, après que des données aient montré que l'inflation de détail du pays s'est accélérée pour atteindre son plus haut niveau sur cinq mois en septembre, alimentant les craintes de nouvelles hausses de taux par la banque centrale.
L'indice NSE Nifty 50 a baissé de 0,19% à 17 090,50 à 0348 GMT, et le S&P BSE Sensex a baissé de 0,26% à 57 477,01.

L'inflation annuelle de détail du pays a bondi à 7,41 % le mois dernier, en raison de la flambée des prix des denrées alimentaires, et elle est restée au-dessus de l'objectif de la Reserve Bank of India pendant trois trimestres.

Les données sont également plus élevées que les 7,3 % prévus par les économistes dans un sondage Reuters, et plus élevées que l'impression du mois précédent de 7 %.

Parmi les actions, le grand groupe informatique Wipro Ltd a chuté de 5,6 % dans les premiers échanges après que le bénéfice trimestriel de la société ait manqué les estimations et qu'elle ait prévu une plus faible croissance séquentielle des revenus pour le trimestre de décembre dans un environnement macroéconomique difficile.

HCL Tech Ltd a augmenté de 3 % après que la société de services informatiques a relevé mercredi ses prévisions de croissance du chiffre d'affaires pour l'ensemble de l'année et a fait état d'une hausse de 7,1 % de son bénéfice pour le trimestre de septembre, grâce à une augmentation des nouvelles commandes.

Infosys Ltd, le grand rival de Wipro, a augmenté de 0,11 % avant la publication de ses résultats trimestriels plus tard dans la journée, au cours de laquelle il pourrait également annoncer une proposition de rachat d'actions.

Pendant ce temps, les investisseurs institutionnels étrangers ont vendu des actions pour une valeur nette de 5,42 milliards de roupies indiennes (65,91 millions de dollars) mercredi, tandis que les investisseurs nationaux ont acheté 853,2 millions de roupies, selon les données provisoires disponibles auprès du National Stock Exchange.

Dans l'Asie élargie, les actions ont suivi Wall street à la baisse jeudi, alors que les investisseurs ont pesé les risques de récession mondiale après que les minutes de la dernière réunion de la Réserve fédérale ont montré que les décideurs politiques ont convenu qu'ils devaient maintenir une position politique plus restrictive. [MKTS/GLOB]

Les participants au marché attendent maintenant les données sur les prix à la consommation aux États-Unis, prévues plus tard dans la journée.

https://www.zonebourse.com/actualite-bo … t=20221013

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Re : Indes

L'activité industrielle indienne atteint en avril son plus haut niveau depuis quatre mois en raison d'une demande robuste

En avril, l'activité industrielle indienne a progressé à son rythme le plus rapide en quatre mois, sous l'effet d'une croissance solide des nouvelles commandes et de la production, selon une enquête privée publiée lundi, signe d'une demande résistante et de perspectives encourageantes.

Les résultats de l'enquête suggèrent que l'Inde continuera à être l'une des économies majeures à la croissance la plus rapide malgré le ralentissement de la croissance mondiale qui a sapé l'élan dans plusieurs autres pays. [ECILT/WRAP]

L'indice des directeurs d'achat du secteur manufacturier compilé par S&P Global a augmenté à 57,2 le mois dernier par rapport à 56,4 en mars, restant au-dessus de la barre des 50 qui sépare la croissance de la contraction pour un 22ème mois et confondant les attentes d'un sondage Reuters qui prévoyait une baisse à 55,8.

"Reflétant une expansion robuste et plus rapide des nouvelles commandes, la croissance de la production a franchi une nouvelle étape en avril. Les entreprises ont également bénéficié de pressions relativement faibles sur les prix, de meilleures ventes internationales et d'une amélioration des conditions de la chaîne d'approvisionnement", a déclaré Pollyanna De Lima, directrice associée à l'économie chez S&P Global Market Intelligence, dans un communiqué accompagnant l'enquête.

"Il semble que les fabricants indiens disposent de nombreuses opportunités pour continuer à aller de l'avant. En plus d'avoir enregistré le plus fort afflux de nouveaux travaux en 2023 jusqu'à présent, les capacités ont été étendues grâce à la création d'emplois, et les achats d'intrants ont été augmentés."

Les nouvelles commandes et la production ont augmenté à leur rythme le plus rapide depuis décembre, ce qui a aidé les entreprises à reprendre les embauches en avril, après la première baisse en 13 mois en mars.

La demande étrangère a également progressé en avril à son rythme le plus rapide depuis quatre mois et l'optimisme s'est amélioré.

"Les fabricants sont certainement optimistes quant aux perspectives de croissance, l'optimisme s'étant amélioré par rapport au creux de huit mois enregistré en mars, grâce aux contrats en attente d'approbation, à l'augmentation des demandes des clients, aux initiatives de marketing et aux signes de résilience de la demande", a déclaré M. De Lima.

L'enquête a montré que les coûts des intrants ont augmenté à un rythme plus rapide en avril, bien que l'amélioration de la demande ait permis aux entreprises de répercuter une partie de ce fardeau sur les clients, ce qui suggère que l'inflation de détail ne devrait pas ralentir de manière significative de sitôt.

L'inflation devrait s'élever en moyenne à 5,3 % cette année fiscale et à 5,0 % l'année prochaine, restant ainsi bien au-dessus de l'objectif à moyen terme de 4,0 % de la Reserve Bank of India, selon un autre sondage Reuters.

https://www.zonebourse.com/cours/action … -43699500/