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Re : Le Bitcoin - cryptomonnaie...

@Birdie

Oui, l'humain vacille ?...

Sauf que...

... je ne suis pas certain du tout que les Etats et Banques Centrales seraient donnés 100 % vainqueur de la guerre avec les Cryptomonnaies...

En quoi les gens auront-ils le plus confiance à l'heure de la mondialisation à outrance ? Des devises d'états surendettés ou tyranniques ou faisant n'importe quoi pour ne pas payer leurs dettes ? (manipulation des taux et de l'inflation...) Ou en une ou plusieurs devises occultes mais circulantes et "garanties" (entre guillemets, je sais...) par la blockchain ou un processus géré par un ordinateur quantique ? L'or et sa valeur ont ils disparus après Bretton Woods ?....

La feodalité reposait sur les serfs, taillables et corvéables à merci et attaché au sol du Seigneur, jusqu'à ce qu'ils se révoltent et se libèrent, idem pour les esclaves... Quand les "dominés" peuvent s'échapper d'un territoire, les dominants perdent pieds...
Aujourd'hui la fortune mobilière est si facilement géographiquement délocalisable ou matériellement convertible ($, €, Y --> Bitcoins), la notion de "territoire", de sol national, disparaît à ce point, que le pouvoir des Etats s'effrite et n'est plus nécessaire à grand chose, pas même à protéger les gens (en quoi, par exemple, la Communauté Européenne ou nos pays nous ont ils protégé en quoi que ce soit de la mondialisation ?)......

Avec la révolution numérique, les gens auront le choix d'accorder leur confiance à qui ils veulent et les Etats, pas plus qu'ils ne sauraient jamais maîtriser Internet, ne sauront maîtriser la monnaie virtuelle....... La Chine interdit les cryptomonnaies, mais les chinois s'en passeront-ils ? Et qui dit que la Chine ne pâtira pas économiquement d'un choix aussi rétrograde ? ..... Les Gaafa ont (légalement) leur trésor de guerre ailleurs qu'aux US et que peut faire le gouvernement américain pour les influencer, à part leur faire les yeux doux ?....L'assiette fiscale, du coup, disparaît et on assiste à des resserrements toujours plus durs et toujours moins acceptés...Perte de pouvoir des Etats, là aussi.....

Depuis la Renaissance, le pouvoir financier, au fil des siècles, à oscillé entre Banquiers et Etats, comme un grand pendule de Foucault... L'Histoire repasse les plats à nouveau....Et quand on à le choix, le reste n'est plus qu'une question de Confiance.....

Bien à toi

Phil

Dernière modification par PhilM (30-09-2017 18:41:53)

"Aussi vite que possible mais aussi lentement que nécessaire"

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Re : Le Bitcoin - cryptomonnaie...

Les crypto-monnaies au coeur de la polémique

Etienne Wéry

Alors que la Chine vient de les interdire et que les USA rêvent de les réglementer, les ICO (Initial Coin Offerings) cartonnent sur internet. 300 millions de dollars levés en quelques mois. Tandis que les critiques du milieu financier fusent, le cours de la cryptomonnaie s'envole.

Vous connaissez sans doute les introductions en Bourse? Dans le jargon financier, on parle de IPO pour "Initial Public Offering". Le principe est simple: tout ou partie des actions d'une société seront désormais cotées sur un marché réglementé où elles pourront être achetées et/ou vendues.

Il y a deux motifs principaux pour aller en Bourse: d'une part, la société est en croissance et doit se financer, et d'autre part, les actionnaires existants ont envie de valoriser leurs actions. Très souvent, les deux motifs sont présents et mêlés: il y a certes un projet à financer, mais il y a aussi l'envie des actionnaires existants de faire un beau coup.

Une IPO est une opération extrêmement lourde, que ce soit sur le plan économique, juridique ou réglementaire. Les IPO sont tellement complexes qu'elles sont la plupart du temps hors de portée des start-ups: trop lourd, trop coûteux, trop rigide, trop lent.
IPO dans le virtuel

Avec le développement des cryptomonnaies - bitcoin et ethereum en tête - on assiste à l'émergence des ICO. C'est en quelque sorte une IPO dans l'univers virtuel, mais il y a plusieurs différences fondamentales.

L'ICO ne se déroule pas sur un marché réglementé, contrairement aux IPO. C'est, d'une certaine façon, une opération strictement privée: une société déclare sur internet sa volonté de lever des fonds en cryptomonnaie. De cette première caractéristique, fondamentale, en découlent deux autres.

Premièrement, le risque est réel, là où la lourdeur des IPO a pour but d'éviter d'offrir au public des sociétés qui ne sont saines qu'en apparence. On aurait tort, en revanche, d'en déduire que les ICO sont par définition suspectes. Cela signifie seulement que le cadre réglementaire mis en place pour les IPO est absent.

Deuxièmement, l'opération est plus souple, plus rapide. Qu'il s'agisse de la préparation ou de la réalisation, les choses se passent à grande vitesse. L'ICO elle-même ne dure parfois que quelques secondes, au cours desquelles des dizaines ou des centaines de millions de dollars sont récoltés.

Et ça marche! Il y a une, voire deux ICO chaque semaine sur internet. Coindesk a réalisé une analyse pour le premier trimestre 2017: les entrepreneurs de la blockchain ont levé 327 millions de dollars via des ICO, contre 295 millions de dollars auprès des circuits classiques.
Question quasi-philosophique

C'est la question qui agite le Landerneau financier: les cryptomonnaies sont-elles un univers impitoyable où tous les coups sont permis, peuplé de hackers et autres fraudeurs, destiné à financer le crime organisé et le terrorisme?

Nous n'allons pas trancher ici cette question quasi-philosophique. Nous nous limiterons à rappeler que les cryptomonnaies ne sont pas réglementées par une banque centrale ou un Etat. C'est à la fois leur force principale et leur faiblesse principale.

L'Homme étant ce qu'il est, l'absence de régulation engendre forcément un risque de fraude. Si je veux agresser quelqu'un, autant le faire sur un parking désert la nuit que devant un commissariat en pleine journée. C'est la même chose avec les cryptomonnaies.

Mais une autre caractéristique fondamentale des cryptomonnaies est d'être transparentes, dans le sens où la technologie sur laquelle elles reposent est fondée sur une surveillance de l'ensemble des participants au réseau. Il y a donc, par l'effet de cette surveillance croisée, un puissant frein à la fraude. Dans l'analogie du parking, celui-ci n'est pas vraiment désert: tous ses utilisateurs ont en permanence une caméra pointée dessus pour s'assurer que tout va bien.
Les ICO interdites?

La Chine vient récemment d'interdire purement et simplement les ICO. La SEC (gendarme américain des marchés financiers) propose d'assimiler la crypto-monnaie émise lors d'une ICO à des actions de l'entreprise, dans le but de retrouver un pouvoir de régulation. En Europe, les choses ne sont pas tranchées et les autorités des Etats membres ont parfois des approches divergentes.

Une chose est sûre: en ayant multiplié son cours par 3 en moins d'un an, le bitcoin attire toutes les attentions et les convoitises. Ce sera sans aucun doute un sujet amplement débattu dans les mois et les années qui viennent.

"Aussi vite que possible mais aussi lentement que nécessaire"

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Re : Le Bitcoin - cryptomonnaie...

Une autre chose est sûre, à mon sens, c'est que le jour où çà dégommera il y aura bcp de pigeons. Comment peut-on faire confiance à ce genre de truc ?

Bien le bonjour tout le monde smile ,
amicalement wink ,
demat

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Re : Le Bitcoin - cryptomonnaie...

Les banques centrales pourraient bientôt émettre des cryptomonnaies (pdt. UBS)
(04.10.2017 / 17:45:00)

Zurich (awp) - Le président d'UBS, Axel Weber, s'attend à ce que les banques centrales émettent leurs propres cryptomonnaies. Les premières devises numériques pourraient être émises en Asie, a dit le responsable mercredi à Zurich. Les technologies formant la base du bitcoin ("Distributed ledger"), l'intelligence artificielle et d'autres technologies pourraient transformer en profondeur le secteur bancaire.

M. Weber, ancien banquier central allemand, s'est cependant déclaré sceptique face au bitcoin, cette monnaie virtuelle ne présentant pas de valeur intrinsèque et n'étant donc pas adaptée comme placement de valeur. En tant que moyen de transaction virtuel, le bitcoin dispose cependant d'avantages sur le numéraire traditionnel, a-t-il ajouté lors d'une conférence au "Swiss Finance Institute" à Zurich.

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Re : Le Bitcoin - cryptomonnaie...

Le blockchain a le vent en poupe : catalyseur du changement ou processus évolutionnaire ?   (résumé d'une newsletter Rabobank)

L’ensemble du concept qui sous-tend les monnaies virtuelles reste assez nébuleux.

Quand vous achetez une maison et signez le compromis de vente, il s’en suit un tas de tracas administratifs, des rendez-vous chez le notaires et de complications liées aux paiements (banque, acompte, ...).  D’ici quelques  décennies, ces opérations se dérouleront probablement directement, par voie numérique et en toute transparence grâce au blockchain.

Un réseau décentralisé qui règle tout
Le blockchain facilite les opérations entre tiers. Les transactions s’effectuent par voie numérique et ne se concrétisent que lorsque toutes les parties ont donné leur feu vert. Chacun dispose d'une copie de toutes les transactions approuvées antérieurement, et est informé de chaque mouvement.

Pour les hackers, le blockchain n’est pas une bonne nouvelle. Tous les fichiers journaux étant conservés de manière décentralisée, ils doivent en effet parvenir à s'infiltrer dans plusieurs « blocs » pour modifier notamment des données de paiement. Et grâce aux notifications automatiques, une fraude éventuelle est rapidement détectée.

Plus rapide, moins cher et plus sûr
Outre l'exemple du notaire, citons les auteurs : ils n’auraient en principe plus besoin de la SABAM, et pourraient toucher leurs royalties directement via les diffuseurs de musique. Dans ces opérations relativement simples, ce sont toujours les « intermédiaires » qui disparaissent.

Le blockchain laisse entrevoir des possibilités dans des activités plus complexes/opaques, comme le secteur des soins: via une chaîne d’acteurs de la santé – de votre mutualité à votre infirmière à domicile en passant par l'hôpital – chacun peut accéder en permanence à vos données médicales. Votre médecin généraliste ne pourra enregistrer une nouvelle allergie dans le système que si les autres parties concernées donnent leur aval.

Les acteurs industriels, généralement plus réactifs que les pouvoirs publics, sont en train de numériser des processus complexes ... comme le port d’Anvers qui développe une solution de blockchain pour mieux sécuriser son transport de conteneurs. La chaîne logistique implique un nombre extrêmement élevé de parties qui n’ont pas toujours connaissance des opérations de chacun ; dorénavant, elles pourront identifier qui a transporté un conteneur donné vers quelle destination, réduisant le risque d'erreurs et permettant la lutte contre le détournement des conteneurs.

La monnaie virtuelle, un précurseur
Marchés boursiers : les actions parcourent généralement un long trajet passant par les banques, les courtiers, les bourses et les chambres de compensation.  Le blockchain rendra les étapes intermédiaires superflues.
Pour les transactions traditionnelles, aujourd'hui déjà, payer un tiers pour un service/produit fourni via un réseau décentralisé se fait avec une monnaie virtuelle comme le bitcoin.

Le bitcoin existe depuis déjà dix ans, mais reste confiné aux segments de niche. Le marché des actions ne disparaîtra pas soudainement si l’on en croit les spécialistes car la nature des plateformes actuelles du blockchain ne sont pas encore équipées pour se conformer à la réglementation financière, ni aux autorités de surveillance qui exigent un droit de regard
En outre, la croissance des « blocs » nécessite toujours plus de capacité de stockage et la faible vitesse de transaction pose problème : environ 7 transactions par seconde, ridicule en regard des 20.000 par seconde des sociétés de cartes de crédit.

La résolution de ces problèmes n’est qu’une question de temps, la technologie du blockchain est devenue incontournable dans le secteur financier.

Répartition des rôles en évolution
Bon nombre d’établissements financiers développent leur propre logiciel blockchain et des centaines de grandes banques se sont réunies au R3, un consortium international qui étudie la manière dont le blockchain modifiera leur fonction. Les banques ne se laisseront pas retirer le pain de la bouche sans broncher en conservant leur rôle d’intermédiaire. Certains voient même le rôle des banques évoluer vers celui de « blockchain integrator

» pour devenir fournisseurs de la plateforme que vous utilisez pour exécuter vos transactions numériques.

Même si l'heure est à l'expérimentation, le crowdfunding pourrait bien être l’une des premières applications du blockchain dans le secteur financier.  Bref, la majorité des experts s'accordent à dire que l’ère de l’euro, du dollar et du yen durera encore quelque temps. Il est donc très probable que vous verrez votre acte de vente notarié plus rapidement transformé en un smart contract que vous ne direz adieu à votre banque.

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Il faudra bien un jour arrêter de confondre ce qui se vend et ce qui est bien.    Bob Dylan
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Re : Le Bitcoin - cryptomonnaie...

Alors que le bitcoin débarque dans les produits dérivés ...

Créé en 2008 par Satoshi Nakamoto (dont l’identité n’est toujours pas confirmée), le Bitcoin a bientôt 10 ans et ne cesse d’exploser les compteurs depuis plusieurs semaines.
À l’origine, il s’agit d’un logiciel fondé sur la technologie blockchain qui permet d’échanger de la monnaie, de façon virtuelle, et d’enregistrer, de manière infalsifiable, tous les échanges réalisés depuis la première utilisation. Ainsi, le système blockchain rend l’utilisation des Bitcoins totalement transparente.

Le deuxième point fondamental du système Bitcoin (et des autres crypto-monnaies) est la décentralisation. En effet, ces monnaies ne reposent sur aucune structure gouvernementale existante, elles ne sont adossées à aucune monnaie et n’ont pas de valeur intrinsèque.  Le marché du bitcoin n’étant pas encadré, il a tendance à évoluer dans des proportions énormes.

Ainsi en janvier 2017 un bitcoin cotait 997 dollars. Aujourd’hui, il crève chaque jour des plafonds, d’abord à 10.000 dollars, puis 11.000 et depuis avant-hier les 15.000 dollars. Certains le voit même à 50.000 ou 60.000 dollars en 2018 !

Le bitcoin devient une monnaie à part entière, comme au Japon qui a autorisé des transactions dans la monnaie. Par ailleurs, les banques centrales devront se pencher sur la question du Bitcoin plus rapidement que prévu, étant donné le risque de spéculation qui existe sur ce produit. Enfin, de nouvelles utilisations du bitcoin, comme les ICO (initial coin offering), c’est-à-dire des levées de fonds en cryptomonnaie, voient le jour.

Autant de développements et d’utilisations variées qui font penser que le bictoin et ses acolytes (Ether, Litecoin, le Petro…) pourraient finalement être viables à terme et arriver sur le marché en faisant évoluer les habitudes. Aussi, pourquoi ne pas imaginer un jour que les prêteurs qui interviennent dans le crowdlending ne puissent pas prêter et être remboursés en bitcoin ?


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Re : Le Bitcoin - cryptomonnaie...

La consommation électrique du bitcoin est (très) problématique

Il y a unevestimation selon laquelle les opérations du réseau bitcoin absorbent l'équivalent de la consommation électrique du Maroc.

Selon toute vraisemblance, sans changement radical d'approche, le succès du bitcoin ne pourra que s'accompagner d'une croissance de la consommation électrique, incompatible avec les enjeux du XXIème siècle.

Le réseau informatique qui gère la cryptomonnaie est constitué d'une multitude de machines indépendantes qui, grâce à des calculs plus ou moins complexes et énergivores, garantissent l'immutabilité des transactions enregistrées, moyennant une rémunération qui prend, entre autres, la forme d'une commission.

Ainsi, la popularité du bitcoin tend logiquement à faire croître le nombre d'opérations et il apparaît un phénomène de concurrence qui porte naturellement une augmentation de tarif : la commission à payer pour valider un transfert augmente.

Le nombre de nœuds de calcul est aussi un facteur important de la confiance qui peut être accordée au bitcoin : il détermine le seuil de puissance qu'il faudrait mettre en œuvre pour « pirater » le système.

Celai induit une spirale de puissance informatique et de la consommation électrique associée, dont il paraît difficile de sortir sans remettre en cause le principe du bitcoin.


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Re : Le Bitcoin - cryptomonnaie...

Tether, solution pour combattre la volatilité des cryptomonnaies (banque centrale de l’économie décentralisée) ... ou pas

La volatilité du bitcoin est souvent citée comme la raison principale des sceptiques qui refusent la dénomination de «monnaie» à cette nouvelle classe d’actif numérique. La majorité des acteurs économiques ne pouvant tolérer le risque de change associé à ces actifs, une solution a émergé afin de limiter ces fluctuations : le Tether.

On l’appelle le «dollar numérique».  Le Terher est liée au cours de son homologue vert via un système de réserve ; ainsi, pour chaque unité de tether nouvellement issue, un dollar – bien tangible – doit être déposé sur un compte bancaire afin de garantir la convertibilité entre les deux entités (donc équilibre entre le cours du tether et celui du dollar).

Néanmoins …
Tether Limited, organe faisant office de «banque centrale» de l’économie décentralisée, est opérée par les mêmes individus que l’une des plus importantes plateformes d’échange de monnaies numériques, Bitfinex.   Bien qu’elle confirme posséder autant de dollars que de tethers en circulation, il est aujourd’hui impossible de savoir si celle-ci détient réellement ces réserves. Depuis le mois d’avril 2017, ce sont plus d’un milliard de nouveaux tethers qui ont été infusés.

De plus, Bitfinex s’est récemment vu confisquer et fermer sa ligne bancaire et a, dans la foulée, modifié ses conditions générales de sorte qu’il n’existe aujourd’hui plus d’obligation de la part de sa société sœur d’échanger des tethers contre des dollars…

Dernière modification par MarcG (09-01-2018 15:55:19)


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Re : Le Bitcoin - cryptomonnaie...

La hausse des cryptomonnaies , miroir du défaut des devises classiques...

Les autorités s’offusquent du succès des cryptomonnaies et critiquent leur volatilité. Pourtant, le dollar a perdu plus de 90% en un siècle. Qui ose parler de stabilité du pouvoir d’achat des monnaies papier?.....

https://www.letemps.ch/economie/2018/01 … -109977417

Dernière modification par PhilM (16-01-2018 10:16:45)

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Re : Le Bitcoin - cryptomonnaie...

Le patron de la bourse suisse demande la création d’un franc en cryptomonnaie

Un e-franc contrôlé par la BNS serait notamment bénéfique au commerce local car il doperait le recours aux paiements électroniques.

La Banque nationale suisse (BNS) devrait lancer sa propre cryptomonnaie. «Un e-franc sous le contrôle de la banque centrale créerait de nombreuses synergies, ce serait très bon pour l’économie»,

Les exemples de cryptomonnaies étatiques sont rares pour l’instant. La banque centrale de Suède, la Riksbank, fait figure de pionnière et doit introduire prochainement sa «e-couronne».


... la technologie blockchain, qui sert de base aux devises électroniques susmentionnées, dispose d’un important potentiel ...


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Re : Le Bitcoin - cryptomonnaie...

pour ceux qui sont la région montoise ou qui ne craignent pas un déplacement :

http://expositions.mundaneum.org/fr/con … tomonnaies


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Re : Le Bitcoin - cryptomonnaie...

Cryptomonnaies: 16 places japonaises créeront un organe d'autorégulation

TOKYO (Reuters) - Seize plate-formes japonaises homologuées et spécialisées dans les cryptomonnaies mettront sur pied un organe d’autorégulation afin de rétablir la confiance dans un nouveau segment du marché financier ébranlé par un vol de quelque 430 millions d’euros survenu en janvier.

L’organe invitera par la suite à s’affilier d’autres plate-formes dont l’homologation est en cours d’examen ou qui doit être demandée à l’avenir, ont annoncé les places vendredi dans un communiqué.

Il n’est pas précisé dans ce dernier quel sera le nom de cet organe et à quelle date son homologation sera sollicitée auprès du gouvernement japonais quoique des sources aient dit à Reuters que l’organe serait créé au printemps. Il n’y a pas davantage d’indications sur l’étendue de ses prérogatives.

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Re : Le Bitcoin - cryptomonnaie...

Le fisc s'intéresse de plus près aux Belges qui investissent dans les cryptomonnaies. De premiers dossiers ont été ouverts et d'autres pourraient suivre, rapportent De Standaard et Het Nieuwsblad vendredi. Trois dossiers sont à l'étude et un quatrième dossier a été classé sans suite par l'Inspection spéciale des impôts.

Qui spécule sur le marché des cryptomonnaies doit payer 33% de taxes sur les gains dégagés, et les déclarer dans la rubrique "revenus divers" de sa déclaration d'impôt. Ces règles ont été introduites en fin d'année passée. Mais il est difficile pour l'inspection de les mettre en oeuvre car la gestion des actifs en cryptomonnaies se fait via des plateformes étrangères opaques.

Cependant, le fisc a l'intention de renforcer ses contrôles en la matière. "C'est un monde où l'administration fiscale a tout à faire", affirme Francis Adyns, porte-parole du SPF Finances.

Dans le cas des trois enquêtes en cours, les informations fiscales des Belges ont été transmises par une administration étrangère. Mais l'inspection spéciale compte aussi bientôt s'adresser directement aux plateformes boursières pour obtenir des informations sur les Belges.

Cordialement,
Docanski

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Re : Le Bitcoin - cryptomonnaie...

Hashgraph, alternative crédible à la blockchain.

Certes, un registre distribué et infalsifiable permettant de transmettre des informations sans passer par un tiers de confiance montre sa pertinence ; mais la technologie de chaîne de blocs présente un certain nombre de défaillances. Pour valider une transaction, un "mineur" doit résoudre un problème mathématique complexe. Or ce travail de minage étant rémunéré (en cryptomonnaies), il est devenu un business en soi et la concentration du pouvoir entre quelques mains soulève (70% en chine ?) des risques en matière de sécurité et d'équité.

De par sa conception, la blockchain présente un problème de performance (le bitcoin est limité à 7 transactions par seconde ; alors que Visa gère 11 000 transactions par seconde).

Hashgraph repose sur le principe du "Gossip about gossip", c'est-à-dire du "commérage". A la base, tous les membres du réseau ont le même niveau d'information mais, pour passer une transaction, le système rajoute à chaque maillon une information supplémentaire à ce qu'a raconté la personne précédente et ainsi de suite.
Il ne nécessite pas de calcul massif et assure une efficacité optimale dans la validation des transactions. En termes de capacités, il est question de 250 000 transactions par seconde.

Hashgraph peut couvrir les usages dans les transactions financières et dans le partage de documents en ligne (assurant une traçabilité, historique de modifications...).

Néanmoins, Hashgraph n'est pas disponible en open source comme nombre de technologies de registre distribué.  Le téléchargement est soumis à l'approbation préalable d'une licence utilisateur ... ce qui n'empêche pas sa généralisation.

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Dernière modification par MarcG (28-03-2018 12:38:13)


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Re : Le Bitcoin - cryptomonnaie...

La Bourse SCX dédiée aux cryptomonnaies se lance en Suisse
(13.06.2018 / 12:30:00)

Zurich (awp) - La Suisse accueille un nouveau projet dans les cryptomonnaies avec une place d'échange dédiée. La Bourse SCX (Swiss Crypto Exchange) a été lancée mercredi et se distingue comme la "première plateforme de négoce suisse régulée" pour les devises électroniques et les produits de la technologie des chaînes de blocs. Les responsables veulent construire une passerelle avec le monde de la finance traditionnelle.

La technologie des chaînes de blocs apporte des améliorations substantielles à la place économique suisse, raison pour laquelle une plateforme de négoce "sûre et régulée" est d'une grande importance, précise la société mercredi. Cette offre permet de mettre fin à une lacune, a souligné à AWP le président Christian Katz, ancien responsable à la Bourse SIX.

Au-delà des nombreuses entreprises émettant depuis la Suisse des jetons en lien avec les levées de fonds en cryptomonnaies (ICO), il existe déjà une série d'autres acteurs, comme les sociétés de conseil ou les cabinets d'avocats spécialisés. "Une Bourse dédiée était le dernier élément manquant de la chaîne", explique M. Katz.

Concrètement, après inscription sur la plateforme, les investisseurs y relient leur portefeuille de cryptomonnaies (wallet). Ensuite, ils peuvent échanger leurs actifs avec les autres participants, les prix étant fixés selon la loi de l'offre et la demande.

Trois jetons disponibles

Sur SCX seront négociées des cryptomonnaies et des jetons issus d'ICO. Dans un premier temps, sont disponibles le Bitcoin, l'Ether et des jetons "Data" de la société Streamr, sise à Zoug et spécialisée dans l'échange de données. Deux autres jetons sont également échangés avec le "Basic Attention Token" (BAT) et le "XES" de la société liechtensteinoise Proxeus, qui veut faciliter les applications dans la technologie des chaînes de blocs.

Les initiants de cette nouvelle plateforme, orientée vers les investisseurs particuliers et institutionnels, mettent l'accent sur la transparence et la sécurité. Bien qu'en discussion avec l'Autorité fédérale de régulation des marchés financiers (Finma), la nouvelle Bourse n'y est pas soumise. Sur la plateforme seront échangés des jetons "de paiement" et "d'utilité", mais pas ceux "d'investissement", précise la société, reprenant la classification de la Finma.

SCX emploie 22 collaborateurs à Zurich et en Europe, son financement étant assuré par des actionnaires suisses et européens, majoritairement des entrepreneurs issus du secteur technologique.

tp/ol/al

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