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Re : L'Europe et l'Euro

Les stats US décevantes poussent le Dollar en baisse, nouveau pic sur EUR/USD

Investing.com – Les statistiques manufacturières américaines de cet après-midi se sont révélées décevantes, ce qui pèse sur le Dollar, et renforce davantage la hausse de la paire EUR/USD.

L’indice PMI manufacturier du mois d’octobre a en effet affiché une baisse surprise à 55.7 points contre 55.9 anticipé et 55.9 précédemment.

L’ISM manufacturier a de son côté chuté plus que prévu, à 57.7 pour le mois d’octobre contre 59 anticipé et 59.8 le mois précédent. Le sous-indice de l’emploi s’est lui aussi révélé décevant, à 56.8 points contre 57.5 anticipé et 58.8 précédemment.

Face à ces chiffres, le Dollar a accentué la correction entamée hier soir, et qui a dominé l’évolution du billet vert aujourd’hui. Le Dollar Index vient ainsi de marquer un nouveau creux journalier à 96.11, contre 96.98 hier soir.

En conséquence, la paire EUR/USD poursuit de son côté sa hausse, avec un sommet à 1.1413 pour l’instant, testant une nouvelle fois la résistance psychologique de 1.14. Si la hausse se poursuit avec une cassure confirmée au-dessus de 1.1415, on pourra considérer qu’un retournement haussier plus durable est envisageable.

Le rapport NFP attendu demain a le potentiel pour permettre à l’Euro de confirmer ce retournement haussier, si toutefois les chiffres se révèlent décevants. Dans l'attente, la perpsective de cette publication majeure pourrait tempérer les ardeurs du marché, d'autant plus que la hausse dépasse désormais les 100 pips depuis hier soir, et que de sprises de bénéfices semblent possibles.

En cas de correction, les moyennes mobiles 100 et 200 heures seront les premiers supports à surveiller, actuellement à 1.1363 et 1.1396.

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Re : L'Europe et l'Euro

voilà qui a le mérite d'être clair :

Annuler les dette après la crise, "totalement impensable" pour Christine Lagarde

Christine Lagarde, la présidente de la Banque centrale européenne (BCE) a écarté ce jeudi sur France Inter l'idée d'annulation globale des dettes contractées par les Etats de la zone euro dans leur gestion coûteuse de la pandémie du coronavirus.

"Ça me paraît totalement impensable", a-t-elle déclaré en réponse à une question sur ce sujet.
Elle a par ailleurs souligné qu'il faudrait "beaucoup plus de temps" que deux, trois, cinq ou dix ans pour que les Etats de la zone euro sortent de cet endettement.

"Si dès la crise passée, la croissance revenue, on se met à resserrer tout de suite les politiques budgétaires et si on freine la croissance, on va retomber dans un écueil absolument à éviter", a dit la présidente de la BCE.

"Donc il faudra dans le temps, progressivement, procéder au remboursement des dettes et se remettre dans une pente plus stable et plus propice au bon équilibre des finances publiques, mais il ne faudra pas le faire de manière brutale."

"Aussi vite que possible mais aussi lentement que nécessaire"

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Re : L'Europe et l'Euro

EUR-USD la monnaie unique européenne en perdition face au dollar

La monnaie unique européenne avait fait une première incursion sous la barre très symbolique de un dollar à la mi-juillet avant de se relancer quelque peu. Néanmoins, à l'approche de la rentrée et alors que la réserve fédérale américaine continue de rester très dynamique sur ses remontées de taux d'intérêt, l'euro connaît une nouvelle phase de faiblesse.

Ce dernier enfonce une nouvelle fois le seuil de un dollar pour un euro et tombe à son plus bas niveau depuis 20 ans. Le différentiel de taux qui ne cesse de s'accroître entre les États-Unis et la zone euro explique en grande partie cette désaffection. Néanmoins, il faut aussi y voir les problèmes énergétiques à court terme, exacerbés avec la crise en Ukraine pour mesurer à quel point la zone euro se trouve aujourd'hui dans une situation très délicate. Si on rajoute à ça une banque centrale européenne qui est tétanisée par la remontée de taux, malgré l'inflation, en raison de l'endettement quasi insoutenable de nombreux états européens, le tableau est bien noir.

Alors si nous étions dans une économie fortement exportatrice, cela ne poserait pas de problèmes en nous rendant compétitifs, mais les déficits commerciaux explosent, à commencer par la France et cette monnaie faible ne va faire qu'aggraver le problème à court terme.

Surtout, on ne voit pas ce qui va permettre d'inverser le balancier et il y a fort à parier que l'euro touche logiquement de nouveaux plus bas dans les semaines qui viennent. Les 0,95$ pour un euro peuvent s'envisager sans difficulté.
https://www.abcbourse.com/analyses/eur_ … ollar-6019

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Re : L'Europe et l'Euro

+1 cool

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Re : L'Europe et l'Euro

... l'Euro numérique pourrait débarquer d'ici à cinq ans (avec l'aide d'Amazon, Worldline, Caixabank, Nexi, ...)

http://docanski.free.fr/boursomania/vie … 433#p64433


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Il faudra bien un jour arrêter de confondre ce qui se vend et ce qui est bien.    Bob Dylan
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Re : L'Europe et l'Euro

Livre et euro restent proches de leurs records abyssaux face au dollar

New York (awp/afp) - La livre sterling et l'euro se rapprochaient de nouveau lundi soir de leurs records abyssaux enregistrés ces dernières heures face au dollar, après un rebond technique qui n'aura été que de courte durée.

Vers 19H55 GMT, la devise britannique reculait de 1,44% face au billet vert, à 1,0702 dollar pour une livre. Elle avait établi un nouveau record absolu dans la nuit de dimanche à lundi, en plongeant jusqu'à 1,0350 dollar.

Quant à l'euro, il cédait 0,79%, à 0,9610 dollar pour un euro. La monnaie unique était elle descendue à 0,9554 dollar pour un euro, une première depuis mi-juin 2002.

Alors que les cambistes évoquaient avec de plus en plus d'insistance une possible réunion d'urgence de la Banque d'Angleterre (BoE), ils ont été douchés par la communication de la banque centrale britannique lundi.

La BoE a, en effet, renvoyé à la prochaine réunion de son calendrier, qui ne se tiendra que début novembre, dans plus d'un mois.

outefois, "des mesures d'urgence de la Banque d'Angleterre pourraient être une arme à double tranchant", a prévenu Adam Button, de ForexLive. "Cela tracerait une ligne dans le sable, mais cela pourrait aggraver la situation sur le marché de la dette et miner encore davantage l'économie."

Le rendement des emprunts d'Etat britanniques à 10 ans a encore décollé lundi, jusqu'à 4,25%, un sommet plus fréquenté depuis près de 14 ans.

Une nouvelle hausse de taux de la BoE en urgence pourrait ainsi mettre de l'huile sur le feu des taux, souligne Adam Button, et alourdir le coût de financement et d'emprunt des particuliers et des entreprises au Royaume-Uni.

Déjà en mauvaise posture depuis plusieurs semaines, la livre a sombré après la présentation vendredi par le nouveau gouvernement de la Première ministre Liz Truss de mesures budgétaires jugées trop coûteuses pour les finances d'un pays affaibli.

Côté euro, les investisseurs ont relevé la nouvelle baisse du moral des entrepreneurs en Allemagne, en septembre, la quatrième de suite, au plus bas depuis mai 2020.

"L'économie allemande est en train de tomber en récession", a commenté Clemens Fuest, président de l'IFO, qui publie cet indicateur.

A côté de cette situation particulièrement difficile en Europe, le dollar a touché lundi des sommets, jamais atteints depuis plusieurs années, face à une série de devises, notamment le dollar canadien, le yuan chinois ou le won sud-coréen.

https://www.zonebourse.com/actualite-bo … -41863595/

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Re : L'Europe et l'Euro

L’EURO NUMÉRIQUE D’ICI 5 ANS

L’euro numérique, c’est pour bientôt. Les cinq premières puissances économiques de la zone euro ont signé un document en faveur de la création d’une monnaie virtuelle européenne. La BCE pilote le projet et la Commission européenne devrait adopter une proposition législative dès le premier trimestre 2023 pour une introduction de l’e-euro en 2026 ou 2027.

En créant une version numérique de l’euro, les intéressés comptent lutter contre ce qu’ils considèrent comme une menace et une perte de souveraineté issue de la révolution numérique. Reste à savoir si les particuliers seront convaincus par cette monnaie qui se veut, sur le papier en tous cas, confidentielle, infalsifiable et sûre. D’aucuns y voient déjà la mort annoncée de la monnaie fiduciaire, autrement dit du liquide. Pour l’heure, les auteurs du document signé par les cinq puissances européennes prévoient toutefois de plafonner à 3 000 euros numériques le montant possédé par chaque citoyen, sans remettre en cause le cash. La Chine est à la pointe sur le sujet et mène déjà des tests dans de grandes métropoles, mais est-ce l’exemple à suivre ?


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Re : L'Europe et l'Euro

MarcG a écrit:

... l'Euro numérique pourrait débarquer d'ici à cinq ans (avec l'aide d'Amazon, Worldline, Caixabank, Nexi, ...)

http://docanski.free.fr/boursomania/vie … 433#p64433


avant de nous faire suivre cette info, les journalistes ont surement dû bien rire en apprenant que c'est, notamment, une grosse bigtech américaine qui va aider l'Europe à créer sa devise numérique


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Re : L'Europe et l'Euro

Euro numérique, où en sommes-nous?

En janvier 2020, la BCE a créé un groupe de travail pour l'introduction d'une monnaie numérique dans la zone euro, suivi d’une consultation publique pour mieux appréhender les attentes des citoyens en la matière.
La BCE doit lancer fin 2023 la phase de préparation de l'euro numérique.

Cette monnaie numérique attendue pour 2025.

Les projets de monnaies numériques d’acteurs privés comme Facebook (Libra) ou bien encore les crypto-monnaies connaissent un véritable engouement auprès des investisseurs. La BCE a souhaité se positionner pour ne pas perdre le contrôle de la politique monétaire et des systèmes de paiements.

Une alternative de moyen de paiement
L'euro numérique n’a pas vocation à se substituer à l’euro actuel. Mais la BCE estime qu’il est indispensable de proposer des alternatives de paiements aux circuits classiques.

En tant que complément de paiement, l'euro numérique ne signerait pas non plus l’arrêt du cash. Compléter les espèces par l’euro numérique est une évolution logique.

Un plafond de 3000€ par personne
La Banque centrale européenne (BCE) envisagerait de plafonner le portefeuille d’euros numérique à 3000€ pour chaque particulier pour éviter le phénomène de “Bank run” qui est une fuite des clients des banques vidant leurs comptes pour ne détenir que des euros digitaux, ce qui pourrait fragiliser les établissements bancaires.

Confidentialité des échanges
La question de la confidentialité des échanges est cruciale ... l’enquête de la BCE auprès du grand public avait démontré que l'absence de contrôle des échanges était une priorité des consommateurs ... préserver la confidentialité des données tout en luttant contre les activités illicites (blanchiment  d’argent, financement du terrorisme, …)

Nouveau rôle pour les banques
Ce seront les banques qui seront chargées de procéder à ces contrôles d'activités illicites. Les banques seraient donc chargées de distribuer l’euro digital aux consommateurs. Cet euro électronique, tout comme le cash, sera émis directement par la banque centrale. Les banques seront donc les intermédiaires entre les consommateurs et la BCE.

Des transactions avec et hors connexion.
L'euro numérique pourrait être utilisé à la fois offline et online. Pour le mode offline, un transfert d'euros numériques entre deux personnes pourrait se faire d'un téléphone mobile à l'autre, sans besoin de connexion. Le mobile serait ainsi l'équivalent d'un portefeuille. Évidemment, comme pour le cash contenu dans un portefeuille, celui qui perdrait son téléphone perdrait aussi les euros numériques chargés dans son téléphone.

Une application de l’eurosystème
Bien que le consommateur devrait accéder à son compte d'euro numérique via sa banque, il ne s'agirait pas d'un compte de la banque elle-même. La création d’une application de l'eurosystème serait en discussion en parallèle des applications bancaires existantes.


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Re : L'Europe et l'Euro

La Commission européenne a récemment dévoilé le cadre juridique du futur euro numérique, qui sera une version dématérialisée de la monnaie unique.
Bien que les détails précis du projet ne soient pas encore dévoilés, la BCE envisage une application grand public qui permettra des paiements sans contact et l'utilisation de QR codes.
Selon des spécialistes des monnaies numériques, l’un des principaux objectifs du projet est de stimuler la concurrence entre les monnaies.

À travers ce futur euro numérique, la BCE cherche à rester compétitive face aux autres devises et aux crypto-monnaies dont l’essor est grandissant.
La BCE attribue un rôle particulier au futur e-euro et le voit également comme un véritable instrument pour piloter l'économie.
Bien que cela ne soit pas explicitement mentionné, la Banque centrale souhaite tirer parti des avancées technologiques pour contrôler la monnaie et stimuler la consommation de manière ciblée.

Affaire à suivre…


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Re : L'Europe et l'Euro

La BNB a organisé une conférence sur son projet d’euro numérique.

La décision finale quant à son lancement sera probablement prise après les élections européennes de juin 2024 (lancement en 2028, au plus tôt).
Il s’agira d’un moyen de paiement électronique supplémentaire pour tous les Européens, aussi bien en ligne que dans les commerces et magasins.

L’euro numérique est émis par une banque centrale et non par une banque commerciale comme ING, BNP Paribas Fortis ou KBC.
À l’heure actuelle, seuls les billets/pièces sont émis par les banques centrales, mais comme les gens règlent de moins en moins en espèces, les banques centrales veulent développer une option numérique (qui sera contrôlé directement par la BCE).

Il sera lié à un compte bancaire auprès d’une banque commerciale (pas question pour les utilisateurs lambda d’avoir un compte à la BCE).
L’idée de départ était que les utilisateurs puissent placer jusqu’à 3 000 euros d’euros numériques sur leur compte, mais ce montant maximum n’est pas encore définitivement fixé. L’utilisateur choisit donc avec quel argent il veut payer : l’argent de la banque centrale (les euros numériques) ou l’argent qu’il a sur son compte dans une banque commerciale. Pour les petits montants, une forme d’anonymat sera possible, comme avec l’argent liquide.

Le marché européen des paiements est fragmenté (pas de méthode de paiement numérique unique pour l’ensemble de la zone euro), ainsi, un Belge ne peut pas payer partout au Portugal avec sa carte bancaire, par exemple.
Actuellement les paiements numériques passent par les réseaux américains Visa et MasterCard/Maestro => tous les frais sont reversés à ces sociétés américaines. Si la BCE développe son propre système de paiement, les revenus resteront ainsi en Europe.

Le particulier pourra utiliser gratuitement le service de base (comme effectuer des paiements numériques dans toute la zone euro). Pour le commerçant, le système sera moins cher que le système actuel, car la BCE travaillera avec son propre système de paiement (la BCE supportera elle-même une partie des coûts).
Les détracteurs considèrent qu’il s’agit d’un outil de surveillance des citoyens ordinaires mais la BCE et la Commission européenne affirment : « Nous concevrons cet euro numérique de manière à ce qu’il ne conserve aucune donnée et qu’il ne soit pas programmable* »

Par ailleurs, la Commission européenne souligne que les fonds publics numériques compléteront le système de paiement et ne remplaceront pas l’argent liquide.

* programmable signifierait que l’État pourrait contrôler la manière dont les utilisateurs dépensent leurs monnaies numériques


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