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Re : Pétrole

Le brut revient aux plus bas de l'année

L'or noir avait été suspendu pendant la majeure partie de la grosse vente d'actions cette semaine, mais a fortement diminué ces dernières heures, passant de  plus de 2%  à 56 dollars le baril. Les futures sur le Nasdaq sont en  baisse de 2,5% et le S & P 500 à  1,6% .

317

Re : Pétrole

Après avoir fait tout son possible pour faire monter le prix du pétrole en début d'année et en 2017, Trump fait tout son possible pour faire chuter le prix du pétrole depuis début septembre.  Aurait-il vendu ses call et acheter des put sur le pétrole en septembre?  Avec lui, la manipulation passe au niveau des informations d'état.  Ces derniers temps les informations sur l'offre et la demande de pétrole ne me semble pas fiable.  Nous sommes passés de $76 le baril le 3/10 à $53.85 aujourd'hui.  Cette baisse va à un moment ou un autre faire baisser l'offre.  (ou est passé le prix de revient du pétrole de schiste?)

« Méfiez-vous des demi-vérité, vous avez peut être mis la main sur la mauvaise moitié. »

318

Re : Pétrole

Les prix du pétrole reprennent tendance à la baisse
Publié le 22 novembre 2018 à 21:12 |

(ABM FN Dow Jones) Le prix d'un baril de pétrole a repris jeudi sa tendance à la baisse après un jour plus tôt des données les plus récentes de l'Energy Information Administration des États-Unis mercredi a montré que les stocks de pétrole brut aux États-Unis la semaine dernière pour la neuvième semaine de rose rangée.

Dans la semaine terminée le 16 Novembre stocks ont augmenté de pétrole brut de 4,9 millions de barils à 446,9 millions de barils. Les stocks d'essence ont chuté de 1,3 million à 225,3 millions de barils, tandis que les réserves de pétrole et de carburant diesel avec 0,1 million de barils a diminué à 119,2 millions de barils. L'utilisation des capacités des raffineries a augmenté de 90,1 à 92,7 pour cent. Était auparavant prévu 91,1 pour cent.

« Une » étonnamment forte « hausse de 4,9 millions de barils a alimenté les préoccupations des investisseurs, » analystes de Commerzbank ont rapporté.

Les deux STI prix du Brent a fluctué au cours de la journée de négociation à proximité du plus bas niveau en un an.

Les marchés américains étaient fermés jeudi pour Thanksgiving Day, et le vendredi il y a une séance de négociation raccourcie. « Il semble y avoir pas de fin à la tendance à la baisse dans un avenir proche, cela exige une déclaration claire de l'OPEP qu'il est prêt à réduire de manière significative la production, » l'analyste de la banque a ajouté.

L'OPEP et ses alliés, y compris la Russie, ont indiqué plus tôt ce mois-ci qu'ils créeraient une réduction de la production commune. L'entente aurait en interne a conclu un accord pour réduire sa production le mois prochain, bien que l'ampleur du ralentissement n'a pas été approuvée.

Le président américain Donald Trump Heef Arabie Saoudite a mis sous pression pour essayer de pousser les prix du pétrole par la production plus juste. Trump a remercié le pays producteur de pétrole mercredi via Twitter, ce qui rend le prix du pétrole est sous pression. Un jour plus tôt Trump dégrossi avec le gouvernement saoudien dans l'affaire du journaliste assassiné Jamal Khashoggi.

« Il reste à voir si l'Arabie saoudite réduira la production et donc la main protectrice de Trump va repousser », a déclaré Commerzbank.

Les contrats à terme de janvier pour un baril de West Texas Intermediate pétrole brut ont affiché jeudi vers 21h00 1,4 pour cent à 53,85 dollars par baril sur le New York Mercantile Exchange.

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Re : Pétrole

Pétrole : retour fracassant à la réalité

Une ambiance particulière flotte sur les marchés pétroliers, qui sont littéralement passés d’une tendance haussière incontestée et incontestable à un puissant bear market qui s’exprime à travers une baisse de plus de 25% des prix du baril depuis le début du mois d’octobre.
Cette situation inédite pousse les opérateurs à la réflexion, d’autant plus qu’une majorité d’analystes tablait il y a encore quelques semaines sur un rééquilibrage du marché, voire un déficit d’offre en raison du "retrait" iranien, tout en visant un prix du baril proche de 100 USD d’ici la fin de l’année.

Les fondamentaux sont revenus sur le devant de la scène, dynamitant les thèses de l’imminence d’un choc pétrolier. Le sentiment de marché a été violemment ébranlé, en passant d’une crainte de pénurie à des inquiétudes de surabondance. Dans les grandes lignes, ce retournement est à mettre sur le compte d’un gonflement de la production de l’OPEP, qui tente de compenser une offre iranienne qui ne faiblit pas (ou peu), d’une offre américaine opulente portée par les « shale oil » de plus en plus compétitifs et d’une croissance de la demande incertaine, victime collatérale d’un essoufflement de la croissance mondiale et des guerres commerciales.

Dans ce contexte, les problématiques liées au manque chronique d’investissement dans les appareils productifs sont reléguées au second plan. Le Royaume saoudien essaie tant bien que mal d’éteindre l’incendie et tente de réunir un consensus au sein du cartel et de ses partenaires autour d’une remise en place des quotas de production d’au moins un million de barils par jour. Toutes les attentes sont ainsi braquées sur la prochaine réunion de l’OPEP, qui se tiendra les 6 et 7 décembre prochain. La volatilité ne devrait pas retomber d'ici ce rendez-vous et les mouvements pourraient rester erratiques.

De l’autre côté de l’atlantique, le rythme des exportations de brut américain peine à suivre celui imposé par la production, entraînant une forte augmentation des stocks de pétrole, qui progresse pour la neuvième semaine consécutive de près de 53 millions de barils. Conséquence notable, le spread Brent – WTI s’est considérablement élargi.

Techniquement, en données hebdomadaires, la cassure des 72 USD a entrainé un violent retournement de tendance, à l’image du retournement des moyennes mobiles à 20 et 50 semaines. La tendance apparait désormais fragilisée, synonyme d’une mainmise des vendeurs sur le marché. La correction initiale a ramené les cours au contact d’un support majeur à 62 USD, coïncidant avec la moyenne mobile à 100 périodes. Cette plage de prix, si elle échouait à contenr les velléités baissières, verrait les cours déraper jusqu’à 55 USD.

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Re : Pétrole

Le pétrole tente un rebond, mais Trump maintient la pression

(Boursier.com) - Les prix du pétrole tentent de remonter ce lundi, le baril de
brut WTI se redressant de 1,3% à 51,1$ (contrat de janvier) et le baril de
Brent s'accordant 1,9% à 60,1$. Pourtant, le Président américain Donald Trump
maintient la pression sur le réseau social Twitter : "C'est tellement bien que
les prix du pétrole chutent (merci Président T). Ajoutez cela, l'équivalent
d'une importante Réduction d'Impôt, à nos autres bonnes nouvelles Economiques.
L'inflation baisse (écoutez-vous la Fed?) !"

En attendant d'éventuelles coupes dans la production en décembre, l'Arabie
saoudite a produit encore très abondamment en novembre, selon une source
industrielle citée par Reuters. La production pétrolière du Royaume aurait même
atteint un record historique en novembre. La source de Reuters affirme que la
production saoudienne serait ressortie entre 11,1 et 11,3 millions de barils
par jour en novembre. Il est évidemment un peu tôt pour un bilan mensuel, mais
la tendance serait claire.

L'offre surabondante a déséquilibré le marché et fait brutalement chuter les
prix du pétrole ces dernières semaines. De plus, les sanctions américaines
contre l'Iran se révèlent moins importantes que prévu, ce qui gonfle encore
l'offre.

Des sources de Reuters au sein de l'industrie pétrolière saoudienne signalent
que le pays désire un prix du baril supérieur à 70$. Khaled al-Faleh, le
ministre saoudien de l'Energie, a expliqué ce mois que l'offre globale de
pétrole pourrait excéder la demande de plus d'un million de barils par jour
l'an prochain. Ainsi, l'OPEP devrait agir pour rééquilibrer le marché, a
indiqué le dirigeant...

Les cours s'étaient effondrés vendredi soir, le ministre saoudien de l'Energie
ayant indiqué que le Royaume avait pompé environ 10,7 millions de barils par
jour en octobre, ce qui correspondait déjà à un record. Ces déclarations
avaient accentué la crainte d'un excès d'offre en 2019, et le cours du baril de
brut léger américain (WTI) avait plongé vendredi soir de 7,7%, à 50,4$ sur le
Nymex, pour le contrat à terme de janvier, retombant au plus bas depuis 14
mois. Le baril de Brent de la Mer du Nord chutait pour sa part au plus bas
depuis 13 mois.

L'Opep et ses alliés doivent se réunir le 6 décembre prochain à Vienne afin de
discuter d'une possible réduction de leur production l'an prochain, pour
enrayer la chute des cours. L'Arabie saoudite, leader du cartel, se heurte
cependant à la réticence de la Russie. Par ailleurs, les Etats-Unis vont
continuer d'augmenter l'an prochain leur production de pétrole de schiste, ce
qui menace d'annuler les efforts de l'Opep...

Les cours sont revenus au plus bas depuis plus d'un an, et les deux variétés
de pétrole ont désormais plongé de plus de 30% (-33% pour le WTI, -30% pour le
Brent) depuis leurs sommets de début octobre, il y a moins de 8 semaines.

321

Re : Pétrole

Pétrole : le WTI s'enfonce sous les 50 dollars
(Boursier.com) - Le repli se poursuit pour le baril de pétrole avec un WTI qui
vient de descendre sous la barre des 50 dollars pour la première fois depuis
plus d'un an. Les mêmes causes produisant les mêmes effets, le brut reste
pénalisé par une offre surabondante et une consommation qui commence à tanguer
à l'image de la situation aux Etats-Unis où les réserves de pétrole ont
augmenté pour la dixième semaine consécutive.

Poutine se satisfait des prix actuels

A la veille du G20 à Buenos Aires, et à quelques jours d'une réunion de l'Opep
et de ses alliés à Vienne, Vladimir Poutine a déclaré que les prix actuels
étaient "absolument bons", tandis que le ministre saoudien de l'Energie a
indiqué que le royaume était confiant sur le fait que le cartel et ses
partenaires pourraient parvenir à un accord pour stabiliser le marché.

"Les commentaires de Poutine ont laissé entendre que la Russie pourrait ne pas
rejoindre ses collègues producteurs pour réduire la production", affirme à
Bloomberg, Sungchil Will Yun, analyste produits de base chez HI
Investment&Futures à Séoul. "Dans le même temps, nous avons des stocks de brut
américain en expansion et ils ne risquent pas de diminuer dans un proche
avenir".

Trump aussi !

Les propos du président russe font écho à ceux de Donald Trump qui s'est
plusieurs fois réjoui de la chute des prix de l'or noir au cours des dernières
semaines.

Des cours au plus bas depuis octobre 2017

Le baril de brut léger américain pour livraison janvier 2019 perd actuellement
1,5% à 49,6 dollars dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile
Exchange, au plus bas depuis octobre 2017. Le baril de Brent de la mer du Nord
pour livraison février cède de son côté 1,9% à 58$. Depuis leur sommet de début
octobre, les cours de l'or noir ont dévissé de plus de 30%!

322

Re : Pétrole

L'OPEP tient une nouvelle journée de négociations approfondies
7 décembre 2018 6h07 HE| Par: Yoel Minkoff , SA News Editor

L'OPEP a entamé une nouvelle journée de négociations sur les restrictions à la production de pétrole après la clôture d'un sommet jeudi sans aucun accord, la Russie ayant résisté à la réduction d'un million de bpj demandée par l'Arabie saoudite.

Autres points de blocage: l’Iran, actuellement soumis aux sanctions américaines, ne voit aucune possibilité de réduire sa production.

Les ministres de l'OPEP discutent également de dérogations pour la Libye, le Venezuela et le Nigéria, qui s'opposent à une réduction de l'offre.

Contrats à terme bruts -0,4% à 51,27 $ / bbl.

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Re : Pétrole

Pétrole : il est trop tôt pour dire si la décision de l'Opep+ sera suffisante selon l'IEA

(Boursier.com) - L'Agence internationale de l'énergie estime qu'il est trop tôt pour dire si la réduction de production de pétrole annoncée la semaine dernière par l'OPEP et ses alliés sera suffisante pour équilibrer les marchés mondiaux.

"Le temps nous dira dans quelle mesure le nouvel accord de production sera efficace pour rééquilibrer le marché pétrolier", affirme l'agence basée à Paris, qui conseille la plupart des grandes économies du monde en matière de politique énergétique. "Les stocks se sont accumulés avec la possibilité d'une offre excédentaire significative l'année prochaine".

Les prévisions de production hors Opep fortement réduites

Dans son rapport mensuel, l'IEA s'attend désormais à ce que la production de brut, hors OPEP, augmente de 1,5 million de barils par jour en 2019, soit 22% de moins que les 1,9 mbj estimés dans le rapport du mois dernier. Outre la baisse de la production de la Russie, l'agence explique que la croissance de l'offre extérieure à l'OPEP, qui est alimentée par l'industrie américaine du
schiste bitumineux, est notamment freinée par le fait que la construction de pipelines et d'autres infrastructures ne parvient pas à suivre l'augmentation de l'exploitation dans le bassin Permien et la formation de Bakken. La décision du gouvernement de la province canadienne de l'Alberta d'obliger les producteurs de pétrole à réduire leur offre explique également cette révision.

Une demande mondiale toujours attendue en croissance de 1,4 mbj

L'IEA n'a en revanche pas touché à ses prévisions concernant la demande mondiale d'or noir. Elle table toujours sur une hausse de 1,4 mbj l'an prochain. "Une partie du soutien apporté par la baisse des prix sera compensée par une croissance économique mondiale plus faible, en particulier dans certaines économies émergentes".

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Re : Pétrole

Brut -4%; tombe pour la troisième séance consécutive

18 décembre 2018 04:56 HE| Par: Yoel Minkoff , SA News Editor
Le pétrole a encore dégringolé de 4% pendant la nuit, en baisse pour une troisième session consécutive, en raison des stocks gonflés et des prévisions de production record aux États-Unis et en Russie, associées à une forte vente sur les marchés boursiers mondiaux.

L'OPEP et d'autres producteurs de pétrole ont convenu ce mois-ci de réduire leur production de 1,2 million de barils par jour, mais ces réductions ne se produiront pas avant le mois prochain. Ce montant ne représente qu'environ 1% de la demande mondiale.

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Re : Pétrole

Le pétrole diminue ses pertes mais reste en baisse

Londres (awp/afp) - Les cours du pétrole restaient en baisse mardi en cours d'échanges européens mais effaçaient une partie de leurs pertes après avoir touché plus tôt dans la journée des plus bas depuis fin 2017.

Vers 15H00 GMT (16H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février valait 58,50 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 1,11 dollar par rapport à la clôture de lundi.

Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour janvier perdait 1,33 dollar, à 48,55 dollars, une heure après son ouverture.

Vers 09H05 GMT, les prix sont tombés à 57,20 dollars pour le Brent et à 47,84 dollars pour le WTI, des niveaux plus vus depuis respectivement octobre 2017 et septembre 2017. Le WTI était déjà tombé à un plus bas en 15 mois lundi.

"La stabilisation du marché du pétrole fait déjà partie de l'histoire et l'effet de la réduction de la production annoncée par l'Opep s'est entièrement évaporé", ont annoncé les analystes de Commerzbank.

Confrontée à une chute des cours, l'Organisation des pays exportateurs de pétrole s'est mise d'accord début décembre avec ses partenaires, dont la Russie fait partie, pour réduire sa production d'environ 1,2 million de barils par jour (mbj) à partir de janvier.

Mais lundi, "la Russie a rapporté que sa production de brut avait pour le moment atteint un niveau record de 11,42 mbj en décembre", ont expliqué les analystes de Commerzbank.

Selon eux, cette information a accru les doutes sur le fait que le pays soit capable de réduire sa production à partir de janvier, comme cela a été décidé avec l'Opep.

De plus, "la chute généralisée des marchés actions du fait des inquiétudes persistantes sur la croissance économique" mondiale entraîne des "craintes de révisions à la baisse de la croissance de la demande de pétrole", a souligné Tamas Varga, analyste pour PVM.

Mercredi, les analystes se tourneront vers les données hebdomadaires sur les réserves américaines, qui seront publiées par l'Agence américaine d'information sur l'Energie.

Pour la semaine achevée le 14 décembre, les analystes tablent sur une baisse de 3,25 millions de barils des stocks de brut, sur une hausse de 1,5 million de barils de ceux d'essence et de 250.000 barils de ceux de produits distillés, selon la médiane d'un consensus établi par Bloomberg.

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Re : Pétrole

Enquête de la Fed: le sentiment des membres de la direction de l'énergie devient négatif pour la première fois depuis 2016
3 janvier 2019 19h22 HE| Par: Carl Surran , SA News Editor

Les perspectives des dirigeants américains du secteur pétrolier et gazier sont devenues négatives pour la première fois depuis le premier trimestre 2016, le point bas du dernier effondrement du pétrole, selon une enquête de la Réserve fédérale américaine de Dallas.

Alors que l'opinion des dirigeants est tombée de 47 au quatrième trimestre à 47 au cours du trimestre précédent, l'enquête a également montré que l'activité pétrolière et gazière au Texas et dans les États voisins était en train de chuter d'un score de 43,3 au troisième trimestre à une légère progression de 2,3 au quatrième trimestre.

Les sociétés de services, qui gèrent le forage et la fracturation hydraulique dans les champs, étaient plus baissières que les sociétés d’exploration et de production.

Néanmoins, les dirigeants prévoient que le brut américain clôturera l’année à environ 60 USD / baril , ce qui représenterait une amélioration de 30% par rapport aux prix actuels. Seulement 9% ont déclaré prévoir un prix inférieur à 50 USD / b pour l'année.

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Re : Pétrole

Pétrole brent : Les prix du pétrole baissent encore après la relance de la guerre commerciale

(BFM Bourse) - Les investisseurs s'attendent à une demande mondiale en berne pour l'or noir, alors que les relations commerciales se tendent de nouveau entre les Etats-Unis et la Chine.

L'or noir n'échappe pas à la sinistrose des marchés. Les prix du pétrole baissaient lundi en cours d'échanges européens, tirés par les craintes liées aux tensions commerciales, et ce malgré une offre quelque peu réduite.

Vers 13h05, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre valait 61,20 dollars à Londres, en baisse de 1,11% par rapport à la clôture de vendredi. A New York, le baril américain de WTI pour livraison en septembre valait 55,12 dollars contre 55,66 à la clôture vendredi, soit une baisse de 0,97%.

Jeudi dernier, à l'annonce de la mise en place en septembre de nouvelles taxes douanières sur les importations chinoises par les Etats-Unis, le baril de WTI avait déjà connu (avec une baisse de près de 8%), sa plus forte chute en une journée depuis 2015.

Les tensions commerciales entre la Chine et les États-Unis "ont un impact visible sur les prix du pétrole" a expliqué Carsten Fritsch, analyste chez Commerzbank. Le président américain Donald Trump a en effet relancé jeudi la guerre commerciale contre Pékin, en annonçant son intention d'étendre des droits de douane supplémentaires à la quasi-totalité des importations en provenance de Chine à compter du 1er septembre. Selon des informations de presse, le gouvernement chinois a demandé à ses entreprises publiques de suspendre l'achat de produits agricoles américains, ce que le gouvernement a réfuté. Ce regain de tensions a fait chuter lundi le yuan à un niveau plus vu depuis une décennie.
Des perspectives de demande mondiale en berne

Comme l'a rappelé M. Fritsch, les États-Unis et la Chine sont les deux plus gros consommateurs de pétrole, donc "un ralentissement économique causé par de nouveaux droits de douane punitifs n'épargnera surement pas les prix du pétrole".

Selon Stephen Brennock, analyste chez PVM Reports, quelques éléments auraient pu aider à faire monter le cours de l'or noir, tels que la fermeture du champ de pétrole de Sharara en Libye après le sabotage d'un oléoduc, ou encore une baisse plus forte qu'attendu des stocks américains la semaine dernière.

Mais ces éléments "faisaient pâle figure à coté des perspectives assombries de la demande mondiale", a-t-il souligné.

328

Re : Pétrole

Les contrats à terme sur Pétrole Brut ont reculé durant la séance américaine

Investing.com - Les contrats à terme sur Pétrole Brut ont reculé durant la séance américaine ce Mardi.

Sur le New York Mercantile Exchange, Les contrats à terme sur Pétrole Brut pour livraison en Septembre s'échangeaient à 53,76 dollars le baril au moment de la rédaction de l'article, en baisse de 1,70%.

Plus tôt, le baril s'échangeait lors d'une session baissière à dollars. Le pétrole Brut était susceptible de trouver un support à 53,45 dollars et une résistance à 58,82 dollars.

L'Futures indice du dollar US, qui suit les performances du billet vert face à six autres principales devises, a progressé de 0,16% pour s'échanger à 97,465 dollars.

Ailleurs sur l'ICE, Le pétrole Brent pour livraison en Octobre a reculé de 1,20% et s'échangeait à 59,09 dollars le baril tandis que l'écart entre la valeur des contrats sur Le pétrole Brent et Le pétrole Brut s'établit à 5,33 dollars le baril.

329

Re : Pétrole

Pétrole : l'AIE réduit encore ses prévisions, les perspectives sont "fragiles"

(Boursier.com) - L'Agence internationale de l'énergie se veut prudente, très prudente. Dans son rapport mensuel, elle explique que les perspectives de la demande mondiale de pétrole sont "fragiles" dans un contexte de signes
croissants de ralentissement économique, et ce alors que la croissance de la consommation au cours des cinq premiers mois de l'année est tombée à son plus bas niveau depuis une décennie. La consommation mondiale n'a en effet augmenté
que de 520.000 barils par jour entre janvier et mai, soit environ la moitié du niveau observé l'année précédente, et le plus faible depuis 2008.

"La situation devient encore plus incertaine : le différend commercial entre les États-Unis et la Chine n'est toujours pas réglé et de nouveaux droits de douane doivent être imposés en septembre", affirme l'agence basée à Paris. "Les perspectives sont fragiles et risquent davantage d'être révisées à la baisse qu'à la hausse".

Dans ce contexte, l'AIE a encore réduit ses estimations de croissance de la demande de brut pour 2019 de 100.000 barils par jour, à 1,1 mbj, soit un tauxde croissance d'environ 1,1%. Les estimations pour 2020 ont été revues à la baisse de 50.000 barils par jour à 1,3 million de barils par jour.

Malgré l'incertitude ambiante, l'agence estime que la consommation augmentera de 1,6 million de barils par jour au second semestre, soit près de trois fois le rythme observé au premier semestre.

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Re : Pétrole

Les prix du pétrole baissent encore

(ABM FN-Dow Jones) Les contrats à terme sur le pétrole à New York ont baissé jeudi pour la deuxième journée consécutive, après que la guerre commerciale entre les Etats-Unis et la Chine ait continué d'alimenter les inquiétudes concernant un ralentissement mondial de la croissance susceptible de freiner la demande de pétrole.

L'avenir du baril de pétrole brut West Texas Intermediate de septembre à septembre a reculé de 1,4% à 54,47 dollars le baril sur le New York Mercantile Exchange. Le Brent est devenu 2% moins cher.

Le prix du gaz naturel, en revanche, a fortement augmenté, après que les stocks commerciaux américains de carburant aient peu augmenté la semaine dernière. Les prévisions météorologiques plus clémentes ont été favorables à la demande prévue.

"Le marché pétrolier se négocie sur la peur", selon des analystes Phil Flynn de Price Futures, les statistiques économiques floues sur la mer semblent indiquer que la demande de pétrole pourrait ralentir.

Les chiffres de la demande réelle indiquent toutefois que le retard est exagéré et "nous pouvons compter sur une stimulation économique accrue", a déclaré Flynn. "En bout de ligne: soyez patient. Ne paniquez pas. Regardez les opportunités."