31

Re : Economie et marchés : infos diverses

bonjour à tous,

parfois, des articles évoquent les fameux alpha et beta ...

je suis tombé par hasard sur une page qui reprend les corrélations entre indices :

https://www.macroaxis.com/invest/worldMarketCorrelation


par exemple, indices Chine et Suisse très peu corrélés


en cliquant sur "Run Custom Correlations" (juste au dessus dutableau à droite) je me suis amusé à comparer GOOG avec PG et on obtient un score de 0,9 ... donc très proche de 1 ; ils sont très liés, un peu étonnant quand même ...


.
Il faudra bien un jour arrêter de confondre ce qui se vend et ce qui est bien.    Bob Dylan
.

32

Re : Economie et marchés : infos diverses

Les mesures de soutien fiscal et les « Big Five » alimentent l’optimisme sur les bourses

7 août 20, G. Maris

Extraits :

désynchronisation entre les marchés financiers et l’économie réelle

réduction progressive de ce fossé grâce aux mesures de soutien fiscal

résultats trimestriels et soutien fiscal (Europe et US) entraînent la hausse du marché

hausses boursières principalement portées par les « Big Five » (Alphabet, Amazon, Apple, Facebook et Microsoft).
elles représentent environ 25 % du S&P 500 (+/- 13 fois le PIB de la Belgique)

se demander si la valorisation de ces entreprises ne commence pas à prendre des proportions injustifiées ... incertitudes entrainant le maintien d’une volatilité élevée

Le fonds de redressement européen et le paquet d’aide potentiel aux États-Unis sont positivement accueillis par les gestionnaires car ils permettent de réduire progressivement le fossé entre les marchés financiers et l’économie.

La recrudescence de cas de COVID-19 plaide cependant pour une certaine retenue (exposition légèrement plus prudente en actions).

C’est surtout en Europe que les gestionnaires voient des opportunités grâce au soutien fiscal annoncé, et plus spécifiquement dans le secteur des énergies renouvelables.  Le fonds de redressement est en effet la première étape vers une collaboration fiscale favorable au sein de l’Union. Cela devrait permettre à l’économie européenne de trouver de nouveaux axes de croissance.

Au sein des actions, la focalisation sur les thèmes de long terme a été maintenue : vieillissement, robotique, sécurité, nouvelle finance et lifestyle + cleantech (énergie durable et recyclage)

Le renforcement de l’euro (au détriment du dollar) est dû, d’une part, à la réduction du différentiel de taux entre l’Europe et les États-Unis, et d’autre part, aux mesures de soutien européennes.


.
Il faudra bien un jour arrêter de confondre ce qui se vend et ce qui est bien.    Bob Dylan
.

33

Re : Economie et marchés : infos diverses

"hausses boursières principalement portées par les « Big Five » (Alphabet, Amazon, Apple, Facebook et Microsoft).
elles représentent environ 25 % du S&P 500 (+/- 13 fois le PIB de la Belgique)

se demander si la valorisation de ces entreprises ne commence pas à prendre des proportions injustifiées ... incertitudes entrainant le maintien d’une volatilité élevée "


Comme d'habitude depuis plus de 5 ans donc ;-)
Se poser les mauvaises questions conduisant à ne pas être dedans..

"Aussi vite que possible mais aussi lentement que nécessaire"

34

Re : Economie et marchés : infos diverses

On sait maintenant pourquoi les valeurs technologiques américaines ont flambé depuis quelques semaines.
L'explication est toute simple.
Et une fois de plus, c'est le Financial Times qui l'a découverte.
Si Apple, les Gafam, le Nasdaq ont monté, c'est tout simplement qu'il y a eu un énorme acheteur.
Énorme.
On appelle cela a "whale" sur les marchés, une baleine.
ET CETTE BALEINE...
...s'appelle Softbank.
Le groupe japonais actionnaire, notamment d'Uber ou de WeWork.
Softbank a décidé de jouer la hausse des valeurs tech américaines.
Massivement.
Avec l'effet de levier des options, instruments financiers qui permettent de jouer une tendance avec une mise de fonds limitée.
Softbank a parié des milliards faisant exploser le marché des options à des niveaux qu'on n'avait pas vus depuis 20 ans.
On verra si Softbank a eu plus de nez qu'avec WeWork.

(MonFinancier.com - Marc Fiorentino)

Cordialement,
Docanski

35

Re : Economie et marchés : infos diverses

et Doc tu ne crois pas que cela pourrait faire un boum.... un jour et softbank pourrait devenir plus soft ....

amicalement

fagnes

36

Re : Economie et marchés : infos diverses

La montagne de dérivés deviendra vite ingérable, elle rajoute une vol pas possible qui va s'accentuer et les paquets inimaginables de cash déversés par les banques centrales vont alimenter tout cela.
Dès qu'une action va bouger elle va entraîner un effet de levier incroyable sur toute cette montagne et on imagine facilement les dérapages possible.

Que se passera-t-il lorsqu'un de ces gérants de fonds ou etfs ne sera plus à même, faute de liquidités, de mettre sa gestion à niveau ? Cela a failli arriver en mars et les banques centrales sont intervenues massivement pour contrôler la situation ... Mais si la montagne continue à grossir, le risque de perte d'adhérence pourrait créer de (très) grosses surprises....

Ni fonds ni etf's pour moi, les actions c'est déjà assez risqué ainsi...

"Aussi vite que possible mais aussi lentement que nécessaire"

37

Re : Economie et marchés : infos diverses

billet de Guy WAGNER publié il y a qq jours


extraits choisis



La conjoncture mondiale semble entamer une reprise fulgurante

Après la baisse d’activité historique au T2, la conjoncture mondiale semble entamer une reprise toute aussi fulgurante. Les énormes programmes de soutien des autorités politiques et monétaires ont engendré un rebond de la consommation des ménages en forme de « V » ...

La production industrielle demeure par contre à la traîne.

Aux Etats-Unis, l’inflation semble se normaliser.
Dans la zone euro, la faiblesse des prix s’est par contre poursuivie, l’inflation globale étant même passée en territoire négatif (de 0,4% en juillet à -0,2% en août).

Le président de la FED a dévoilé un changement de ses objectifs de politique monétaire. Au lieu de viser une inflation maximale de 2%, la banque centrale américaine a dorénavant comme objectif une inflation de 2 % en moyenne sur la durée, si besoin en laissant filer pendant "un certain temps" les prix à la hausse pour compenser des périodes d'inflation inférieures à l'objectif.
Ce changement de stratégie plaide en faveur de taux d’intérêt réels durablement négatifs.

Les marchés boursiers ont enregistré leur meilleur mois d’août depuis plus de 30 ans. L’indice MSCI All Country World Index Net Total Return exprimé en euros a augmenté de 4,9% au cours du mois. Emmenée par les géants du secteur de la technologie, la bourse américaine a été particulièrement performante, l’indice S&P500 clôturant fin août à 3500 points, un nouveau record historique. Sur l’ensemble du mois, le S&P500 aux EtatsUnis, le Stoxx Europe 600, le Topix au Japon et le MSCI Emerging Markets ont progressé respectivement de 7% (en USD), 2,9% (en EUR), 8,2% (en JPY) et 2,1% (en USD).

Le comportement au sein des marchés s’avère très disparate, la hausse se limitant de plus en plus à un nombre réduit de valeurs dites de croissance dont les niveaux de valorisation deviennent parfois difficilement justifiables.

Le dollar demeure faible. Après la baisse importante en juillet, le billet vert s’est encore légèrement déprécié en août, le taux de change euro dollar passant de 1,18 à 1,19 au cours du mois. L’annonce par la Réserve fédérale américaine de tolérer dorénavant des taux d’inflation temporairement supérieurs à 2% pourrait peser durablement sur le niveau de la première devise de réserve mondiale.

.


.
Il faudra bien un jour arrêter de confondre ce qui se vend et ce qui est bien.    Bob Dylan
.

38

Re : Economie et marchés : infos diverses

Reprise en K et valeurs de convenance dues à la perte de valeur de l'argent... le monde accélère en changeant vite et fort après chaque crise importante. La façon d'évaluer une action a aussi profondément changé...
A l'investisseur à s'adapter...

Comparaison sportive : si les actions étaient des coureurs cyclistes, vous miseriez sur Van Aert, Pogacar, Roglic, Evenepoel ou Bernal, ou vous miseriez sur Valverde, Cavendish, Christophe, Greipel, Froome ou Gilbert ?

Ben en Bourse c'est pareil et en effet, les prix, ne sont pas les mêmes... mais les résultats ne le seront pas non plus....

"Aussi vite que possible mais aussi lentement que nécessaire"

39

Re : Economie et marchés : infos diverses

une petite capsule vidéo de 1 minute

https://youtu.be/GJ8SNhTRBKg

Le Private Equity a-t-il perdu de son attractivité ?

Alternative intéressante pour une bonne diversification du portefeuille, le capital investissement, en direct ou à travers des fonds, a convaincu les investisseurs institutionnels ou professionnels depuis de nombreuses années déjà. Il est vrai que cette classe d’actifs très privée a su faire parler d’elle, même si son accès par le grand public reste limité, pour ne pas dire impossible. Des entreprises bien établies se sont faites racheter par des grandes maisons de Private Equity essentiellement afin d’être restructurées, réorientées et rendues profitables pour être revendues par la suite tout en générant une plus-value conséquente. D’autres fonds ont misé sur des start-ups, surtout technologiques, dont certaines se sont révélées être de véritables licornes.

Toutefois, cette évolution semble connaître un sérieux coup de frein. Selon le ‘Centre for Management Buy-Out Research, le premier semestre 2020 a connu une régression de 39 % des transactions en capital investissement en Europe par rapport à la même période 2019. Le nombre total de 205 transactions est même inférieur au plus bas de 207 transactions en 2009. Au niveau de la valeur de ces transactions, la régression est moins sensible et se chiffre à quelques 41 milliards EUR (-7 %) .

Quels secteurs ont été touchés par la crise sanitaire du Covid-19 ?
Près d’un tiers des transactions concernaient des sociétés actives dans les domaines de la technologie, des télécommunications et des médias. Ceci ne surprend pas, ces secteurs ayant été positivement impactés depuis le début de la crise sanitaire. Les autres secteurs ayant connu un impact positif sont ceux de la santé, de la logistique et des produits de grande consommation. Côté perdants, les secteurs de l’aviation et du tourisme, de l’Horeca et des loisirs en général ont été durement touchés et l’impact final reste encore difficile à évaluer.

Autre secteur pour lequel une évaluation de l’impact à moyen terme est difficile est celui de l’immobilier. Le déploiement quasi immédiat et à large échelle du télétravail a non seulement démontré une réaction rapide à un environnement nouveau, mais également la capacité d’adaptation technologique et humaine à cette situation nouvelle. Bon nombre de sociétés dans le secteur des services ont ainsi pu continuer leurs activités avec le constat in fine que la présence en permanence de l’ensemble de leurs effectifs n’était pas indispensable. Par conséquent, des surfaces de bureaux pourraient logiquement se libérer au fur et à mesure que les baux prendront fin. L’utilisation accrue du télétravail dans les années à venir aura bien évidemment d’autres répercussions, notamment sur les commerces locaux et la mobilité pour ne citer que celles-ci.

Qu’en est-il de l’avenir ?
En revanche, les sociétés actives dans les secteurs les plus sollicités à l’heure actuelle en tirent bien évidemment les bénéfices. Certaines de ces sociétés publient des résultats exceptionnels et les valorisations s’envolent. Il reste néanmoins extrêmement difficile d’évaluer la valeur réelle d’une société à moyen et long terme sur la simple base que celle-ci ait pu répondre très rapidement à une demande et des besoins immédiats. A titre d’exemple, on peut citer les sociétés industrielles, ayant changé leur chaîne de production d’origine pour se consacrer à la construction d’hôpitaux ou de production de matériel sanitaire en un temps record. Si de telles réactions à vif témoignent d’une grande agilité, avec prise de décision et mise en place rapides, elles ne peuvent toutefois constituer une vision pérenne à moyen ou long terme.   

Pour les secteurs les plus touchés par la crise, un investissement important relèverait actuellement bien plus d’un support à ce secteur que d’un pari calculé sur la reprise et le retour à une activité similaire, voire accrue au terme de la crise.

Tout ceci pourrait faire partie des explications pour lesquelles quelque 1 500 milliards USD de capitaux engagés dans le domaine du Private Equity restent non-investis. En d’autres termes, la demande de la part des investisseurs dépasse très largement l’offre du marché. Toutefois, les incertitudes créées par la crise d’une part, et les niveaux de valorisation dans certains secteurs d’autre part, remettent en cause ou retardent les décisions d’investissement.

En conclusion, le Private Equity semble connaître une phase d’attente, ce qui n’entrave en rien l’esprit d’entrepreneuriat de ce secteur. Il est vrai qu’il est bien plus confortable de se trouver en quête de bons investissements ayant à disposition des sommes considérables que le contraire. De plus, les fonds de Private Equity pourraient s’avérer être de précieux partenaires financiers dans la mise en œuvre des grandes initiatives de relance des instances gouvernementales dont la plupart font de la transition écologique et durable un thème central.


.
Il faudra bien un jour arrêter de confondre ce qui se vend et ce qui est bien.    Bob Dylan
.

40

Re : Economie et marchés : infos diverses

NEW YORK, 18 novembre (Reuters) - L'endettement mondial devrait atteindre un niveau sans précédent de 277.000 milliards de dollars (233.400 milliards d'euros) à la fin de l'année en raison des montants colossaux empruntés par les Etats et les entreprises pour faire face à la crise du coronavirus, conclut l'Institute of International Finance (IIF) dans une étude publiée mercredi.

L'IFF, qui regroupe plus de 400 banques et institutions financières du monde entier, estime que la dette globale avait déjà augmenté de 15.000 milliards de dollars fin septembre, à 272.000 milliards, une progression imputable pour près de la moitié aux Etats, principalement développés.

La dette globale des pays développés a ainsi bondi à 432% du produit intérieur brut (PIB) à la fin du troisième trimestre contre environ 380% fin 2019.

Pour les pays émergents, ce ratio était proche de 250% fin septembre, et de 335% pour la Chine.

"Il y a d'importantes incertitudes sur la manière dont l'économie mondiale pourra se désendetter à l'avenir sans conséquences négatives importantes pour l'activité économique", estime l'IIF.

Aux Etats-Unis, la dette totale (publique et privée) devrait atteindre 80.000 milliards de dollars en fin d'année, soit quelque 9.000 milliards de plus qu'à fin 2019.

Dans la zone euro, la dette a augmenté de 1.500 milliards de dollars sur les neuf premiers mois de l'année pour atteindre 53.000 milliards fin septembre.

Les plus fortes augmentations du ratio d'endettement du secteur non-financier ont été enregistrées au Liban, en Chine, en Malaisie et en Turquie, précise l'étude.

D'ici la fin de l'an prochain, ajoute l'IIF, quelque 7.000 milliards de dollars d'obligations et d'emprunts syndiqués de pays émergents arriveront à échéance, dont 15% sont libellés en dollars américains, or la baisse des recettes fiscales de ces pays rend le remboursement de ces dettes "beaucoup plus coûteux" malgré la faiblesse globale des taux d'intérêt.

41

Re : Economie et marchés : infos diverses

.

Janus Henderson Investment a mis en ligne une vidéo de 3 minutes au sujet des perspectives 2021 :  Market GPS Outlook 2021

https://video.janushenderson.com/view/htWW9hykpuk#/

.

Dernière modification par MarcG (19-01-2021 11:37:52)


.
Il faudra bien un jour arrêter de confondre ce qui se vend et ce qui est bien.    Bob Dylan
.

42

Re : Economie et marchés : infos diverses

.

ce qui suit concerne les US ... j'ai trouvé que c'était intéressant donc je partage


Grahique : du T3 2019 au T3 2020, les actifs des 50% les moins riches ont plus fortement progressé que ceux des autres catégories.
D’une part, l’effet de richesse tient largement à la revalorisation des actifs immobiliers qui représentent 52% du patrimoine pour les 50% du bas, contre seulement 17% pour le décile du haut. D’autre part, il y a un freinage de l’endettement des ménages.
(ne pas minimiser l’importance des mesures de soutien dans l’évolution de l’épargne : environ 15% des ménages avaient principalement épargné leur premier chèque de stimulus)

La structure de consommation des ménages a été totalement bouleversée l’an dernier : les dépenses en biens (40% du total) sont en hausse de 7.2% sur un an, tandis que les dépenses en services affichent un repli de 6.8%.

Les premiers indices de demande en janvier sont encourageants. Les ventes de véhicules individuels (+2.5% m/m) sont au plus haut depuis un an. Les ventes de poids lourds, un proxy de l’investissement des entreprises, repassent en croissance positive (+7.9% sur un an).

Post's attachments

Image1.png
Image1.png 9.99 kb, file has never been downloaded. 

You don't have the permssions to download the attachments of this post.

.
Il faudra bien un jour arrêter de confondre ce qui se vend et ce qui est bien.    Bob Dylan
.

43

Re : Economie et marchés : infos diverses

au sujet des Géants chinois ("sont-ils pires que les GAFA ?")


JULIEN NOCETTI, Chercheur associé à l’Institut français des relations internationales (IFRI).

Il y a une cohérence de la stratégie chinoise en matière d’intelligence artificielle.
Dans le projet des nouvelles «routes de la soie», vous avez un volet numérique tout à fait substantiel qui passe par l’implantation de data center et l’installation de réseaux de fibre optique à travers l’Asie, le Moyen-Orient et jusqu’en Europe. […] C’est mille milliards de dollars de projets annoncés en la matière qui sont censés exporter le modèle économique et politique de Pékin. L’objectif est de contrôler, à terme, les infrastructures et, par extension, les données.


.
Il faudra bien un jour arrêter de confondre ce qui se vend et ce qui est bien.    Bob Dylan
.

44

Re : Economie et marchés : infos diverses

Coolblue envisage une introduction en bourse
Coolblue se prépare à une cotation boursière. Selon certaines sources, les banques qui l’accompagnent ont déjà été nommées. L’entreprise profite de la pandémie corona. Le chiffre d’affaires a augmenté de 34% l’an dernier à 2 milliards d’euros. L’EBITDA est passé de 48 millions à 114 millions d’euros. Coolblue est une entreprise technologique prospère du sol néerlandais. La société d’investissement HAL détient 49 % de la chaîne de magasins en ligne. En plus de la boutique en ligne, Coolblue s’est de plus en plus concentré sur la prestation de services au cours des dernières années. (

45

Re : Economie et marchés : infos diverses

Cool(blue langue) pour HAL mais je cherchais à me renforcer sur la valeur qui a du coup bien monté... Je vais patienter.