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Les Bourses européennes prudentes en l'absence d'activité
(05.06.2017 / 18:48:51)

PARIS (awp/afp) - Les Bourses européennes ont terminé en recul lundi, les investisseurs, peu nombreux en cette journée fériée dans plusieurs pays européens, privilégiant la prudence à quelques jours d'une réunion de la BCE.

"Les volumes sont extrêmement faibles et certaines places européennes, comme Francfort, sont fermées en ce jour férié, ce qui réduit d'autant l'activité", a résumé auprès de l'AFP Daniel Larrouturou, directeur général délégué de Diamant bleu Gestion.

"Le marché manifeste une certaine prudence dans l'attente de la réunion de la Banque centrale européenne jeudi, mais également des législatives en Grande-Bretagne le même jour et en France dimanche", a-t-il ajouté.

S'il est attendu que la BCE maintienne ses taux directeurs à leurs niveaux actuels, les investisseurs sont à l'affût de toute indication sur une possible inflexion à venir de la politique ultra accommodante de l'institution monétaire.

Outre Francfort, la Bourse suisse était également fermée en raison du lundi de Pentecôte.

L'Eurostoxx 50 a reculé de 0,34%.

La Bourse de Paris a cédé 0,66% à 5.307,89 points.

Le secteur pétrolier a fini en recul, Total perdant 0,79% à 45,82 euros et TechnipFMC 0,68% à 25,70 euros.

Société Générale a cédé 0,57% à 47,03 euros. Le groupe a annoncé vouloir introduire en Bourse 20% du capital d'ALD, une opération valorisant sa filiale de location de véhicules longue durée entre 5,7 et 7 milliards d'euros.

TF1 a été soutenu par un relèvement de sa recommandation à "acheter" contre "neutre" auparavant par Goldman Sachs (+2,07% à 11,83 euros).

A Londres, l'indice FTSE-100 a reculé de 0,29% à 7.525,76 points.

La hausse de la livre a pénalisé les groupes internationaux comme GSK (-0,88% à 1.691,00 pence) et le spécialiste de la restauration collective Compass (-0,89% à 1.675,00 pence).

Le secteur minier a également été malmené à l'image de BHP Billiton (-1,69% à 1.165,00 pence) et Rio Tinto (-1,36% à 3.113,00 pence) "alors que les craintes d'une offre trop abondante pèsent une fois encore sur les cours du minerai de fer et du cuivre", selon Michael Hewson, analyste chez CMC Markets.

Les compagnies pétrolières ont gagné un peu de terrain, avec BP (+0,28% à 464,05 pence) et Royal Dutch Shell (action "B" +0,21% à 2.140,00 pence), sans trop souffrir de la faiblesse des cours du brut face aux tensions entre le Qatar et ses voisins du Golfe.

Enfin, les valeurs liées aux transports et aux loisirs se sont nettement repliées après l'attentat de Londres. Le gestionnaire de parcs d'attraction Merlin Entertainments a perdu 2,42% à 524,00 pence, le croisiériste Carnival 1,66% à 5.050,00 pence et les compagnies aériennes IAG 2,55% à 592,00 pence et EasyJet 3,24% à 1.344,00 pence.

L'indice FTSE Mib de la Bourse de Milan a perdu 0,99% à 20.721 points.

Brembo a été la seule valeur dans le vert (+1,30% à 14,02 euros).

Mediaset a subi la plus forte baisse (-3,51% à 3,46 euros), derrière Recordati Ord, (-3,14% à 36,71 euros) et Banco BPM (-2,73% à 2,784 euros).

La Bourse de Madrid a reculé de 0,19% à 10.884,7 points, souffrant de la chute de Banco Popular, qui a plongé de 18,16% sur la séance et vaut désormais seulement 0,34 euro.

Les investisseurs s'inquiètent de l'incertitude entourant l'avenir de l'établissement, en plein flou sur son éventuel rachat par une autre banque espagnole.

Banco Santander, première banque espagnole, a perdu 0,17% à 5,81 euros, mais BBVA est resté dans le vert (+0,19% à 7,25 euros) tout comme Bankia (+0,41% à 4,13 euros).

Les valeurs énergétiques ont connu les plus fortes hausses, à l'instar d'Iberdrola (+0,63% à 7,19 euros) et Acciona (+0,80% à 84,57%). ACS a également progressé (+0,49% à 35,79 euros).

L'indice PSI 20 de la Bourse de Lisbonne a perdu 0,74% à 5.278,13 points, pénalisé par le secteur énergétique.

L'électricien EDP a reculé de 2,25% à 3,17 euros et le gestionnaire de réseau électrique REN a cédé 0,74% à 2,83 euros. Le groupe pétrolier et gazier Galp Energia a lâché 0,66% à 13,63 euros.

A l'inverse le groupe de BTP Teixeir a Duarte a grignoté 0,50% à 0,40 euro.

L'indice AEX de la Bourse d'Amsterdam a reculé de 0,44% à 524,44 points.

L'assureur NN Group a chuté de 3,72% à 31,03 euros et le groupe de technologies Galapagos de 2,70% à 73,99 euros.

Shell a grimpé de 0,50% à 24 euros.

A Bruxelles, l'indice Bel20 a cédé 0,38% à 3.900,35 points.

bur-LyS/eb

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Les Bourses européennes dans le rouge après le tir nord-coréen
(29.08.2017 / 12:59:59)

Paris (awp/afp) - Les Bourses européennes reculaient nettement mardi, inquiètes après un tir nord-coréen de missile balistique qui a survolé le Japon et pénalisées par un euro toujours plus fort, qui a franchi le seuil de 1,20 dollar pour la première fois depuis janvier 2015.

Mardi vers 11H30 (09H30 GMT), les principales Bourses européennes cédaient entre 1 et près de 2%: -1,55% à Paris, -1,37% à Londres, -1,93% à Francfort.

"La Corée du Nord a lancé sa pire provocation en vingt ans en tirant un missile balistique au-dessus du Japon et jusqu'à l'Océan Pacifique, sapant les efforts américains de ramener Kim Jong-Un à la table des négociations", a expliqué Mike van Dulken, analyste chez Accendo Markets.

"La situation nord-coréenne est devenue plus sérieuse, et les opérateurs de marché adoptent une stratégie d'aversion au risque", a relevé dans une note David Madden, un analyste de CMC Markets.

Ce tir de missile balistique mardi au-dessus du Japon constitue une escalade majeure qui a alarmé la communauté internationale et suscité une réaction cinglante de Tokyo.

Le Conseil de sécurité de l'ONU se réunira en urgence à la demande de Washington et Tokyo, le Premier ministre japonais Shinzo Abe dénonçant une "menace grave et sans précédent".

Dans ce contexte, l'or, considéré comme une valeur refuge, était au plus haut depuis neuf mois, montant même jusqu'à 1.326,16 dollars vers 08H00 GMT, un sommet depuis novembre 2016 correspondant à l'élection de Donald Trump. Une hausse qui profitait en Bourse aux actions des groupes miniers producteurs d'or.

Autre valeur refuge, le yen, qui avait atteint lundi un plus haut en quatre mois en cours de séance asiatique, demeurait ferme.

LES VALEURS BANCAIRES TOUCHÉES

Mais sur les marchés, "un autre facteur pourrait s'avérer plus préoccupant en séance", soulignaient les analystes du courtier Aurel BG: la montée de l'euro.

La devise européenne a dépassé mardi matin le seuil de 1,20 dollar pour la première fois depuis janvier 2015, face à un dollar affaibli par les inquiétudes suscitées par la Corée du Nord mais aussi les inondations monumentales causées par la tempête Harvey aux Etats-Unis.

L'euro profitait déjà depuis vendredi d'un discours du président de la Banque centrale européenne (BCE) Mario Draghi, lors d'un symposium des banquiers centraux à Jackson Hole (Etats-Unis), qui a conforté dans leur opinion les cambistes les plus optimistes pour les perspectives de la monnaie unique européenne, déjà soutenue depuis plusieurs mois par les bons indicateurs macroéconomiques publiés en zone euro.

Vers 11H30 (09H30 GMT), la Bourse de Francfort subissait les plus grosses pertes (-1,93%). Toutes les valeurs du Dax étaient dans le rouge, les investisseurs s'inquiétant notamment de la hausse de l'euro qui pourrait être dommageable à l'économie allemande très exportatrice.

Par secteur, sur les places financières, les valeurs bancaires européennes fléchissaient nettement particulièrement affectées par le mouvement d'aversion au risque consécutif au tir nord-coréen.

La Bourse suisse, où des géants bancaires sont également cotés, cédait 1,12%.

La place de Madrid se repliait de 1,35%, celle d'Amsterdam de 1,55%.

Les compagnies pétrolières subissaient l'impact de l'ouragan Harvey qui a touché la région phare de production de l'or noir, perturbant l'industrie pétrolière américaine.

afp/jh

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Re : Les Bourses européennes au jour le jour...

Depuis le début de l'année et la mise en application de Mifid 2, parfois les transactions sont rejetée pour un prix incorrect.

Le pas de cotation autorisé varie en fonction de la fourchette de prix et en fonction du nombre moyen de transactions quotidienne que vous ne connaissez pas.

Ce tableau, vous aidera à déterminer le pas de cotation à appliquer.

Pas de cotation

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Re : Les Bourses européennes au jour le jour...

Autre problème lié à MIFID 2:
Beaucoup de produits relativement courant ne sont pas disponible actuellement notamment chez Degiro par manque de documentation selon leur helpdesk.  Sans autre explication.
Ces mêmes produits sont disponible par contre chez Binck?
Cette directive me semble créer beaucoup de problèmes et être encore un caprice de fonctionnaire européen surpayé et en surnombre.  :mad:
Au final les banques vont répercuter le coût sur le client.

« Méfiez-vous des demi-vérité, vous avez peut être mis la main sur la mauvaise moitié. »

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Re : Les Bourses européennes au jour le jour...

Ce que chaque mouton apprend rapidement n’a toujours pas été assimilé, semble-t-il, par un autre animal moutonnier: l’investisseur.

Toujours apeuré ou méfiant, il s’abandonne à des sauts de cabri lorsque des voix crient au loup en voyant la Bourse se mettre à tanguer temporairement. Il devrait pourtant le savoir : les indices des marchés boursiers regagneront les quelques pour cent perdus tôt ou tard, parfois plus vite qu’on ne l’imagine.

Le coup de rabot sur les Bourses marque une modification du climat d’investissement. Une situation qui n’a rien de dramatique en soi. Mais qui indique que nous évoluons vers une phase classique de haute conjoncture où l’inflation reprend son rôle d’ennemi public n°1 et n’est plus en tête de liste des souhaits les plus ardents des banquiers centraux.

Un tel scénario s’accompagne d’une hausse des taux d’intérêt à long terme, parce qu’ils doivent désormais inclure également une prime de risque pour compenser la plus grande incertitude sur le front de l’inflation. En tout cas aux États-Unis, où les marchés attendent à présent fébrilement chaque publication des indicateurs de l’inflation.
Cette évolution est dans l’ordre des choses: c’est même la phase économique qui s’est manifestée le plus fréquemment au cours des cent dernières années. Elle est seulement devenue moins prévisible, ce qui est de nature à accroître la volatilité sur les marchés financiers. Ne fût-ce que parce que la perspective de taux d’intérêt (sensiblement) plus élevés oblige les Bourses du monde entier à prêter davantage attention à l’évolution spécifique des bénéfices des entreprises individuelles. La poussée de fièvre des taux à long terme pourrait toutefois n’être que passagère tant la menace inflationniste semble manquer de nouvelles munitions.  L’écart croissant entre les taux d’intérêt américains et leurs correspondants européens devrait d’ailleurs renforcer le cours du dollar US par rapport à l’euro.

Mais l’attente de chaque nouvelle fournée de chiffres sur l’évolution réelle des prix alimente le climat d’incertitude. Un tel scénario est courant sur le plan historique, mais les investisseurs ont été habitués pendant des années à un long fleuve tranquille, lorsque les marchés d’actions étaient continuellement poussés à la hausse par la perspective de faibles taux d’intérêt à long terme, des injections massives de liquidités par les banques centrales et la progression générale des résultats des entreprises, boostés par la croissance économique qui avait commencé en 2012.

Le bond soudain des indices VIX et VSTOXX annonce également une volatilité accrue, mais l’ampleur de la hausse de ces indicateurs relatifs respectivement aux États-Unis et à l’Europe est exubérante pour reprendre un qualificatif qui a eu son heure de gloire pour désigner les excès boursiers. Ce bond spectaculaire résulte sans doute des nombreuses positions « short » qui ont dû être couvertes en toute hâte, mais qui n’ont pas, en soi, d’incidence directe sur les valorisations boursières.

Les investisseurs interprètent une hausse de l’indice VIX ou de la volatilité VSTOXX comme le signe avant-coureur de faibles performances boursières ; cette mesure des fluctuations futures sur les Bourses américaines et européennes est l’un des facteurs servant à déterminer le poids idéal des actions dans un portefeuille. Les investisseurs professionnels ont donc tendance à raboter la pondération des actions dans les portefeuilles, ce qui provoquera, pendant une période limitée, des hauts et des bas sur les Bourses.

Les cours des actions seront soumis en effet à deux pressions contraires. Une positive, résultant de la publication de résultats d’entreprise relativement favorables (de manière générale) et de la prise de conscience progressive que la hausse des taux d’intérêt à long terme ne sera pas d’une trop grande ampleur. Et une négative, exercée par les opérations de vente des gestionnaires de fonds qui continueront à ajuster à la baisse leurs positions en actions. Le redressement des indices boursiers (qui suivra sans aucun doute) se réalisera donc par à-coups.

Parmi les autres paramètres déterminant l’évolution boursière, le rythme du resserrement monétaire américain est désormais suivi d’encore plus près. Ainsi, la publication le 2 février dernier des chiffres de la hausse des salaires, ceux-là mêmes qui ont donné le coup d’envoi de la culbute boursière, a augmenté dans un premier temps les probabilités de relèvements du taux directeur américain en 2018, menaçant de ralentir inutilement la croissance économique. Mais ces probabilités sont retombées ensuite plus ou moins à leur niveau initial: une quasi-certitude en mars, suivie par une nouvelle hausse de 25 points de base en juin (avec une probabilité de 52 %) ou en août (58 %), avec un dernier resserrement en décembre (à nouveau une probabilité de 52%). Un tel scénario ne devrait pas faire peur à l’investisseur moyen. Mais toute accélération du tempo indiquerait que le rythme de l’inflation est supérieur aux attentes actuelles, ce qui se traduirait par une hausse des taux d’intérêt à long terme.

Dans l’allocation d’actifs, les actions demeurent globalement surpondérées alors que la détention d’obligations à long terme se justifie de moins en moins. Au niveau de la sélection des actions, les valeurs européennes ont toujours la préférence, mais les titres d’entreprises américaines ou de certains marchés émergents conservent une place de choix compte tenu de leur potentiel de croissance à long terme.

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Les tensions commerciales pèsent sur les actions

PARIS (Reuters) - Les principales Bourses européennes s'enfoncent dans le rouge lundi à mi-séance et Wall Street devrait les y rejoindre, le regain de tension entre la Chine et les Etats-Unis sur le front du commerce limitant le goût des investisseurs pour les actifs risqués.

L'indice paneuropéen FTSEurofirst 300 abandonne 0,89%, l'EuroStoxx 50 de la zone euro 1% et le Stoxx 600 0,87%.
Les futures sur indices new-yorkais signalent une ouverture de Wall Street en baisse de 0,5% à 0,6%.

Les indices européens avaient déjà fini la semaine en baisse vendredi après l'annonce par Washington de droits de douane de 25% sur 50 milliards de dollars d'importations en provenance de Chine.   Pékin n'a pas tardé à riposter, en décidant d'imposer des tarifs douaniers de 25% sur 659 produits américains d'une valeur totale de 50 milliards de dollars.

"Les marchés d'actions baissent un peu partout parce que les investisseurs craignent de plus en plus une guerre commerciale.  On assiste à l'escalade des tensions entre les Etats-Unis et la Chine et aucun accord entre les deux ne se dessine. Aucun des deux ne veut céder et les investisseurs sont coincés au milieu".

En Europe, les secteurs les plus sensibles aux tensions commerciales sont délaissés. L'indice Stoxx de l'automobile abandonne ainsi 1,64%.


DRAGHI VA PARLER

Sur le front du pétrole, le baril de Brent est reparti à la hausse pour repasser 74 dollars mais la prudence reste de mise à quatre jours de la réunion des pays de l'Opep vendredi à Vienne, qui pourrait déboucher sur une modification de leur politique commune de production.

Les investisseurs suivront de près les débats du Forum annuel de la BCE à Sintra, au Portugal, qui se tient jusqu'à mercredi. Ils espèrent obtenir plus de précisions sur l'arrêt projeté d'ici la fin de l'année du programme de rachats d'actifs de la banque centrale.

Le président de la BCE, Mario Draghi, s'exprimera à 19h00 GMT avant une nouvelle intervention prévue mardi à 08h00 GMT.

Sur le marché des changes, l'euro se stabilise autour de 1,1610 dollar.

Le dollar est de son côté pratiquement inchangé face à un panier de devises de référence, se maintenant à proximité d'un pic de sept mois touché vendredi.


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Bousculés par la guerre commerciale, les marchés européens peinent à choisir un
(29.06.2018 / 18:11:15)

cap

PARIS (awp/afp) - Sans cesse bousculés par la guerre commerciale menée par les États-Unis, les marchés européens peinent à s'orienter et avec l'entrée en vigueur de nouvelles taxes prévue la semaine prochaine, ils risquent de continuer à naviguer à vue.

"Les marchés sont toujours à la merci d'un tweet du président américain ou d'un communiqué de son département du Commerce", relève auprès de l'AFP Jean-Louis Mourier, un économiste de Aurel BGC.

"La semaine prochaine, Donald Trump devrait encore donner le la", en particulier avec l'application le 6 juillet des taxes annoncées par l'administration américaine, estime également auprès de l'AFP Lara Nguyen, directrice du conseil en investissements financiers chez Milleis Banque.

"Si les États-Unis passent effectivement à l'acte, les marchés risquent de ne pas beaucoup apprécier, car cela induira un ralentissement pour toutes les zones géographiques", selon elle.

Mi-juin, les États-Unis ont annoncé de nouvelles taxes, destinées, selon eux, à compenser cette fois le vol de la propriété intellectuelle et de technologies américaines. 34 milliards d'importations chinoises doivent ainsi être taxées à partir du 6 juillet, pour des marchandises "contenant des technologies très importantes sur le plan industriel".

Pékin a dans la foulée affirmé que des importations américaines dont des produits agricoles, notamment le soja, et des voitures, seraient taxées pour le même montant à la même date.

"Les investisseurs redoutent que cette guerre commerciale, qui pour l'instant est surtout sur le terrain de la communication, finisse par affecter les entreprises, même si pour le moment leurs profits ne sont pas atteints", analyse M. Mourier.

"Si les mesures doivent aller plus loin, ajoute-t-il, cela peut notamment toucher la croissance du secteur technologique, qui a largement contribué à la performance des marchés américains ces dernières années".

Vendredi, les marchés européens se sont toutefois octroyé une petite pause, l'accord trouvé sur la question migratoire par l'Union européenne ayant permis d'oublier le temps d'une séance le conflit commercial et de finir le semestre dans le vert.

"Pour tenir, les marchés vont aussi se raccrocher aux résultats d'entreprises" pour le premier semestre, qui vont bientôt être publiés d'abord aux États-Unis, avant d'arriver en Europe à la fin du mois, anticipe pour sa part Mme Nguyen.

emploi américain

La macroéconomie ne sera pas en reste, avec la publication du compte-rendu de la dernière réunion de la Réserve fédérale américaine, qui devrait toutefois réserver peu de surprises, ainsi que de nombreuses statistiques américaines.

Le rapport mensuel sur l'emploi aux États-Unis en juin est notamment à l'agenda d'une semaine qui sera écourtée avec la fête nationale du 4 juillet où Wall Street sera fermée.

"Même si en deux tweets, l'impact de ces chiffres peu être largement dépassé, ils seront quand même intéressants à l'heure où les banques centrales commencent à s'intéresser aux tensions inflationnistes", note M. Mourier.

En matière d'indicateurs, la semaine écoulée a aussi apporté pas mal d'éléments.

A Francfort, le baromètre Ifo du moral des entrepreneurs allemands en juin a reculé, traduisant les craintes liées aux mesures protectionnistes américaines, dans un pays où les sociétés exportatrices sont nombreuses, et celles générés par les difficultés politiques d'Angela Merkel.

A ce sujet, les investisseurs surveilleront la décision dimanche du très conservateur parti bavarois CSU d'imposer ou non un refoulement des migrants arrivant en Allemagne déjà enregistrés dans un autre pays de l'UE, après l'accord trouvé au sommet européen, une mesure qui peut potentiellement provoquer l'éclatement de la coalition.

Mais dans l'ensemble de la zone euro, "les indices PMI ont surpris positivement, notamment grâce aux services", observe Mme Nguyen.

"De fait, le contexte économique reste porteur: avec 2,5% de croissance en 2017 et 2,3% attendus en 2018, la dynamique ralentit, mais les niveaux restent élevés", poursuit-elle. Et les bénéfices des entreprises européennes sont attendus en progression de 9,7% en 2018", autant d'éléments qui permettent, selon elle, de "garder un biais positif" sur les actions européennes pour le moment, même si les incertitudes politiques perdurent.

bur-abx/lem/tq/pb

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46 titres de qualité sous-évalués en Europe selon MorningStar: http://www.morningstar.fr/fr/news/16862 … urope.aspx

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L'aversion au risque va rester au menu des marchés européens
(26.10.2018 / 18:26:47)

PARIS (awp/afp) - Après une nouvelle semaine de tourmente, les Bourses européennes devraient continuer à faire preuve de défiance dans un environnement politique et économique toujours incertain, et scruter de près les résultats d'entreprises, en quête d'une meilleure visibilité.

"A court terme, nous observons un renouveau de volatilité lié à un nombre d'incertitudes toujours trop important pour que le marché puisse rebondir de façon durable", a observé auprès de l'AFP Marco Bruzzo, directeur général délégué de Mirabaud Asset Management.

Mais "indépendamment de la tendance, les mouvements sur les marchés sont amplifiés par la forte réduction des liquidités" depuis le début de l'année, a expliqué pour sa part Didier Saint-Georges, membre du comité d'investissement chez Carmignac.

La cote parisienne a de nouveau été fortement chahutée cette semaine, voyant toutes ses tentatives de rebond rapidement déboutées, dans le sillage des turbulences de son homologue américaine. Repassée sous les 5.000 points mardi, elle a perdu plus de 2% sur la semaine et signé vendredi un plus bas depuis fin février 2017.

La Bourse de Francfort, avec un Dax en recul de plus de 3% sur la semaine, n'a pas non plus été épargnée, tout comme Londres (-2,04%).

"Que ce soit l'Italie, le Brexit, la guerre commerciale aux Etats-Unis ou le ralentissement en Chine", les sujets de préoccupations ne manquent pas, selon M. Bruzzo, d'autant que "les résultats des sociétés européennes ont été en moyenne inférieurs aux attentes".

La Commission européenne a rejeté mardi le projet de budget de l'Italie pour 2019, fustigeant "une déviation claire, nette, assumée et, par certains revendiquée" par rapport aux règles européennes.

Une semaine après Moody's, qui a dégradé d'un cran la note de la dette souveraine de l'Italie, c'est au tour de l'agence Standard & Poor's de rendre son verdict ce vendredi soir, ce qui pourrait encore assombrir le moral des investisseurs.

Et la confiance affichée jeudi par le président de la Banque centrale européenne (BCE) n'a pas suffi à rassurer le marché. Malgré les incertitudes autour du budget italien, Mario Draghi a fait montre d'une certaine sérénité, confirmant la stratégie de durcissement monétaire progressif de l'institution et de maintien des taux au plus bas.

Jeudi, ce sera au tour de la Banque d'Angleterre (BoE) d'être sous les feux de la rampe, avec la publication de son rapport trimestriel sur l'inflation et de sa décision de politique monétaire. La BoE ne devrait toutefois pas toucher à son taux directeur pour l'instant, se montrant prudente avant un Brexit aux allures toujours incertaines.

Discours prudent des entreprises

Au-delà des postures affichées par les politiques sur la place publique, "le véritable enjeu pour l'Italie réside, me semble-t-il, dans le fait qu'une économie très endettée peut très bien perdurer aussi longtemps qu'il y a de la croissance", a mis en avant M. Saint-Georges.

Or "clairement, le Brexit ne va pas être favorable à la croissance donc tout ce qui va contribuer à un ralentissement économique risque d'exacerber les problématiques d'endettement", a-t-il détaillé.

Reflet de cet essoufflement, la croissance de l'activité privée a atteint en octobre son plus bas niveau en zone euro depuis deux ans, selon l'indice PMI publié mercredi.

La semaine prochaine, ce sont les chiffres d'inflation et de PIB en Europe qui focaliseront l'attention, tandis que les données sur l'emploi américain et l'activité manufacturière en Chine devraient également être scrutées de près.

Dans ce contexte de défiance, les réactions négatives aux publications trimestrielles ont été exacerbées et les valeurs défensives, à l'image d'Essilor, recherchées pour leur vertu de résistance face à la tendance baissière du marché.

"Malgré des valorisations qui semblent aujourd'hui attractives, le marché reste nerveux quant à un ralentissement pour les douze mois à venir, et donc sanctionne extrêmement lourdement des sociétés qui publient en ligne voire un peu en dessous des attentes, à l'image de Valeo et Atos", a souligné M. Bruzzo.

D'autant que dans un environnement où la "volonté de réduire le risque" prédomine, "les entreprises ont tenu un discours un peu plus prudent", a complété le spécialiste.

Ce fut aussi le cas aux Etats-Unis où, d'après M. Saint-Georges, "les résultats n'ont pas été très encourageants", notamment ceux d'Amazon et Alphabet (Google) qui ont déçu.

"Nous commençons à observer une convergence vers un diagnostic de ralentissement économique aux Etats-Unis, qui montrerait que l'effet Trump commence à s'estomper", a-t-il jugé.

Or, "avant que le marché puisse repartir, il faudrait d'abord une forme de stabilisation, ce qui viendra des éléments géopolitiques et macroéconomiques davantage que de la microéconomie", a pronostiqué M. Bruzzo.

bur-jra/fka/th

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Re : Les Bourses européennes au jour le jour...

"... les mouvements sur les marchés sont amplifiés par la forte réduction des liquidités" depuis le début de l'année ..."
Il a vu cela dans quel film, l'âne à listes de Carmignac ? Il n'y en a jamais eu autant que cette année ! roll
Ceci étant, les flux de liquidités se déplacent actuellement en masse et c'est en grande partie l'origine de la volatilité.
Il faut constater aussi que les mouvements violents des cours, essentiellement à la baisse, ne sont pas faits pour rassurer les investisseurs qui placent désormais des "stops" à tout va, technique dangereuse car ils provoquent des mouvements en cascade ... dont profitent les fonds spéculatifs et les vendeurs à découvert.
Il est un fait, aussi, que les incertitudes politiques (Italie, guerre commerciale, pays émergents politiquement instables) influencent sérieusement les décisions prises par les investisseurs dont un certain nombre a diminué son exposition aux marchés dans l'attente de jours meilleurs.
Ces investisseurs attendent désormais le "signal" d'une accalmie puis d'un rebond qui permettraient de revoir leur copie et profiter de cours dont certains ont très largement sous-estimé la valeur d'entreprises qui ne méritent pas de telles sanctions. Au point que certaines d'entre elles affichent aujourd'hui des PER inférieurs à 10 !

Cordialement,
Docanski

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Re : Les Bourses européennes au jour le jour...

Les perspectives se dégradent dans la zone euro, quelles conséquences pour la BCE?
Par Investing.com (David Wagner/Investing.com)Aperçu des marchésIl y a 5 heures (14/12/2018 15:03)

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Les perspectives économiques européennes semblent s’assombrir de plus en plus, et cette semaine aura fourni encore plusieurs indices renforçant ces craintes.

La réunion de la BCE de jeudi a à ce sujet surpris par sa tonalité dovish. Le président de la BCE Mario Draghi a en effet estimé qu’en ce qui concerne l’économie, « la balance des risques se déplace à la baisse ».

La Banque Centrale a en conséquence abaissé ses prévisions de croissance pour 2018 et 2019, citant des risques tels que le protectionnisme, la volatilité des marchés financiers, ou les incertitudes politiques.

Ces inquiétudes de la BCE, qui avaient déjà été prises au sérieux par le marché hier, comme en a témoigné la baisse de l’Euro-Dollar, ont pris un tout autre sens aujourd’hui, en ayant été confirmées par des indices PMI européens décevants.

Que ce soit pour la France, l’Allemagne ou la Zone Euro, les indices PMI manufacturiers et des services sont ressortis sous le consensus pour le mois de décembre, sur des creux de plusieurs années.

Notons qu’une mention spéciale revient à la France, avec un PMI des services à 49.6 points, au plus bas depuis avril 2016, alors que le consensus anticipait 54.8 points, des résultats très fortement décevants qui sont sans doute en grande partie liés à la crise de gilets jaunes.

Justement, à propos de la France, les mesures annoncées par le président Macron lundi pourraient causer quelques problèmes, en aggravant la situation budgétaire de la France, déjà très fragile.

Delà, il n’y a qu’un pas avant d’imaginer la France se retrouver dans un cas similaire à celui de l’Italie, avec des dérapages budgétaires qui pourraient entrainer l’UE à menacer également la France de sanctions.
Quelles conséquences pour la politique de la BCE et l’évolution de l’EUR/USD ?

La croissance ralentit dans la zone euro, et la plupart des indices tendent à laisser penser que cette tendance va se poursuivre.

Pour l’instant, la BCE continue à déclarer qu’elle maintiendra ses taux au plus bas « jusqu’à après l’été 2019 », ce que le marché interprète en estimant que la BCE procèdera à la première remontée de son taux directeur en septembre-décembre 2019.

Cependant, si le ralentissement de la croissance dans la zone euro persiste, la BCE pourrait changer ses plans, et l’indiquer au marché en modifiant son langage et ses indications au sujet du timing de la première hausse des taux, et ce potentiellement dès sa prochaine réunion.

D’ailleurs, on notera que l’agence de notation Fitch Rating a publié une analyse au début de la semaine, dans laquelle elle estime que la BCE ne remontera pas ses taux avant 2020.

Dans ce cas, il faudrait s’attendre à des conséquences fortement baissières pour l’EUR/USD.

L’écart de taux (et les anticipations concernant cet écart) entre la Fed et la BCE est en effet un des facteurs les plus fondamentaux qui influencent la paire EUR/USD à long terme, et si le marché anticipe que la BCE va repousser plus que prévu la première hausse des taux, l’Euro-Dollar devrait être sanctionné.

Cependant, la situation économique se dégrade également aux Etats-Unis, et si la Fed décide dans cette situation de ralentir ses hausses de taux en 2019, l’impact d’une BCE qui repousse sa première hausse de taux plus que prévu pourrait se révéler au final limité sur EUR/USD.

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Re : Les Bourses européennes au jour le jour...

Cnico

ralentissement croissance dont un des reflets par ex. en France pour le telethon ils n'ont récolté que 69 millions contre 76 l'année dernière.....tout ce tient !!!!!

bon we

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Re : Les Bourses européennes au jour le jour...

"Depuis 2001, les actions belges ont affiché une rentabilité largement inférieure à celle des obligations d’État belges.
À très long terme, la bourse belge a performé deux fois moins bien que la moyenne mondiale.
Contrairement à ce que la plupart des gens pensent et à ce qui passe ailleurs dans le monde, il valait mieux détenir des obligations d’État belges que des actions cotées sur notre bourse depuis le début de ce siècle. Les obligations ont en effet procuré un rendement moyen de 5,5% par an (après inflation), alors que les actions n’ont rapporté que 3,3% (dividendes inclus) toujours en moyenne annuelle."
(Echo de la bourse)

Edifiant !

Cordialement,
Docanski

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Re : Les Bourses européennes au jour le jour...

Ça ne me surprend pas vraiment
Vous savez ce que je pense du bel20

Dernière modification par Manu75 (05-03-2021 10:15:05)

Je suis responsable de ce que j'écris,
mais pas de ce que les gens veulent ou croient comprendre smile

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Re : Les Bourses européennes au jour le jour...

deja avec la taxation sur dividende des actions belges  ,ça n'attire pas