1

Sujet : Constructeurs aéronautiques

Bonjour,

Suite aux contrats signés pour la vente de rafales, j'ai cherché les sous traitant pouvant bénéficier des contrats.
J'ai trouvé ceci pour ceux que cela pourrait intéresser.
Safran : quelle contribution à bord du Rafale ?
Dans le mouvement de la rafale de commandes de l'avion de chasse français Rafale, Safran en profite pour communiquer sur ses contributions à son équipement. Ainsi pour la propulsion, Snecma conçoit, développe et produit les moteurs M88 qui propulsent le biréacteur dans ses versions Air et Marine. Ce moteur intègre des technologies de pointe, notamment des disques de compresseur aubagés monoblocs (DAM), des aubes de turbine haute pression monocristallines, des disques en métallurgie des poudres, des revêtements céramiques, ainsi que des pièces en composite fournies par Aircelle et des tuyères en composites thermostructuraux fabriquées par Herakles.

Hispano-Suiza conçoit, développe et produit notamment le système de transmission de puissance du moteur M88 et le relais d'accessoires, et Sagem fournit les calculateurs numériques à pleine autorité (FADEC) du moteur. Dans le domaine des équipements aéronautiques, Messier-Bugatti-Dowty fournit les trains d'atterrissage, les roues et freins carbone, l'ensemble des systèmes de freinage, d'orientation et d'extension-rétraction des trains, ainsi que la génération hydraulique. L'ensemble des câblages de l'appareil est produit par Labinal Power Systems. Le Rafale est équipé de sièges éjectables SEMMB - filiale commune 50/50 de Safran et de Martin Baker Aircraft (Royaume-Uni). Pour l'avionique, Sagem fournit le système de navigation inertielle à gyrolaser, les gyroscopes des commandes de vol électriques.

Pour les armements, Sagem propose également le système AASM (Armement Air-Sol-Modulaire) 'Hammer' pour équiper l'avion de combat omnirôle développé et construit par Dassault Aviation.

En clôture, l'action Safran cède 0,15% à 65,15 euros. Elle est en hausse de 27% depuis le 1er janvier. Thales gagne 0,3% à 54,43 euros et Dassault Aviation est ferme à 1.198 euros.

Thales : ses équipements comptent pour 25% de la valeur du Rafale

Thales, qui est membre du GIE Rafale aux côtés de Dassault Aviation et de Snecma (Groupe Safran) , se félicite de la sélection de l'avion de combat omnirôle Rafale par les forces aériennes qataries. La cérémonie de signature officielle pour l'acquisition de 24 Rafale s'est tenue aujourd'hui, à Doha, en présence du Cheikh Tamin ben Hamad Al Thani (Emir du Qatar), François Hollande (Président de la République française), d'Eric Trappier (PDG de Dassault Aviation), et de Patrice Caine (PDG de Thales).

Thales équipe le Rafale de systèmes lui offrant une capacité multi-senseur tels que le RBE2 AESA, premier radar de combat européen à balayage électronique à antenne active, le système de guerre électronique SPECTRA, l'optronique, le système de communication, navigation, identification, l'avionique et les systèmes de génération et conversion électrique. Ces équipements représentent environ 25% de la valeur totale du Rafale.

"Thales est particulièrement heureux de ce nouveau succès du Rafale qui témoigne de la confiance de nos clients dans le savoir-faire industriel et la haute technologie des entreprises de défense qui conçoivent cet avion de combat omnirôle. Présent depuis trente ans au Qatar auquel il fournit de nombreux systèmes dans le domaine de la défense, de la sécurité, de l'aéronautique et du transport, Thales tient à remercier les autorités qataries de cette confiance renouvelée", commente Patrice Caine, Président-directeur général de Thales.

Au total, 24 Rafale ont été commandés par le Qatar. Les équipements de Thales représentent 25% de la valeur du Rafale. 7.000 salariés travaillent sur le Rafale chez Dassault Aviation, Thales, Safran et dans les 500 entreprises sous-traitantes.

2

Re : Constructeurs aéronautiques

.

depuis qq semaines, on entend pas mal parler des projets aéronautiques ou spaciaux : LMT rachète Aerojet Rocketdyne, lancement réussi pour SpaceX, Blue Origin qui veut envoyer des touristes dans l'espace dqnd qq mois, création de l'ETF ARKX, lancement d'une fusée à partir d'un Boeing pour Virgin Galactic ...

est-ce que certains suivent çà de près ?

connaissez vous les trackers UFO et/ou ROKT ?

Un investissement me tenterait bien ... vos avis m'intéressent


.

Dernière modification par MarcG (20-01-2021 11:27:14)


.
Il faudra bien un jour arrêter de confondre ce qui se vend et ce qui est bien.    Bob Dylan
.

3

Re : Constructeurs aéronautiques

Oui, je suis ce secteur.. le secteur vol spatial sera à mon avis au devant de la scène dans pas longtemps..

Cela commence déja à frétiller tout doucement...

Elon Musk parle de manière informelle à introduire SpaceX en Bourse..

Pour le moment, je suis principalement VirginGalactics (SPCE) dont le cours a déja bien monté : +32% en 1 mois et +102% sur 1 an...

4

Re : Constructeurs aéronautiques

même si les gains ont déjà été bons pour certaines valeurs, je pense aussi que le meilleur pourrait être à venir

très intéressant aussi ... si on regarde les 10 premières positions des 2 trackers que je mentionne

d'ailleurs, je suis curieux de voir les positions de ARKX, qui pourrait notamment contenir une SPAC spécialisée (+ spéculatif donc)


.
Il faudra bien un jour arrêter de confondre ce qui se vend et ce qui est bien.    Bob Dylan
.

5

Re : Constructeurs aéronautiques

SPCE à 14 usd en prémarket.

opportunité ?

Je suis responsable de ce que j'écris,
mais pas de ce que les gens veulent ou croient comprendre smile

6

Re : Constructeurs aéronautiques


outre Virgin Galactic qui est cotée en bourse, il y a la fameuse Space-X qui fait l'actu (désolé si c'est un peu long ;=()



La dynamique fulgurante de l’entreprise fondée en 2002 par Elon Musk a été largement entretenue par une baisse toujours plus poussée des coûts de lancement. Mais jusqu’à quel point cette stratégie reste concurrentielle à long terme?

L'entreprise s’est imposée comme la référence dans le domaine des lanceurs, grâce aux fusées réutilisables Falcon. C’est d’ailleurs à bord d’une telle fusée que Thomas Pesquet s’est envolé vers la station spatiale internationale (ISS) le 23 avril dernier.

De plus, SpaceX a été choisi par la NASA il y  un mois pour construire l’atterrisseur du programme Artemis, qui doit ramener les États-Unis sur la Lune avant la fin de cette décennie. Même si le contrat est provisoirement suspendu suite à des litiges avec les principaux concurrents de l’appel d’offre émis par la NASA – ce module sera adapté de la future fusée Starship, actuellement développée pour servir les ambitions martiennes de Musk, et dont le dernier vol d’essai, le 5 mai dernier, a fait les gros titres.

Ainsi, SpaceX s’est imposé sur le marché des vols commerciaux et a permis aux américains de ne plus dépendre de la Russie pour envoyer des astronautes dans l’espace.

Forte baisse des coûts
C’est en faisant fortement baisser les coûts de lancement que SpaceX s’est imposé, jusqu’à prendre 65 % du marché des lancements commerciaux en 2018. Alors que ceux-ci ont longtemps stagné autour de 10 000 dollars pour envoyer un kilogramme de charge utile en orbite basse, la fusée Falcon 9 permet désormais d’atteindre un coût d’environ 3000 dollars par kilogramme, soit environ trois fois moins.

Le lanceur lourd Falcon Heavy devrait permettre d’atteindre un coût encore inférieur, autour de 2300 dollars par kilogramme. À titre de comparaison, la future Ariane 6, dont le premier lancement est prévu pour 2022, vise 4500 dollars par kilogramme… et partira donc avec un sérieux désavantage.

Plusieurs facteurs expliquent cet écart. SpaceX tire parti d’un design simplifié, avec un lanceur réduit à deux étages et un unique moteur polyvalent utilisé en dix exemplaires sur Falcon 9. La société produit aussi ses fusées en série, sur un même site, afin d’optimiser ses coûts logistiques.

SpaceX table également sur une politique commerciale offensive en affichant, sur le marché international, des prix très inférieurs à ce qu’elle facture aux agences gouvernementales américaines pour leurs lancements. Ce soutien via la commande publique a contribué à placer l’entreprise californienne en tête du marché des vols commerciaux et a permis aux États-Unis de retrouver un accès indépendant à l’espace pour leurs astronautes.

Une réutilisabilité ultra-médiatisée
Si la future Ariane 6 rappelle qu’il est possible de diviser les coûts de lancement par deux sans réutilisabilité, les efforts de SpaceX dans ce domaine sont emblématiques. Les images du premier étage se posant après avoir accompli sa tâche ont fait le tour du monde en 2018 et en 2016.

Actuellement, SpaceX réutilise le premier des deux étages des fusées Falcon, ainsi que leur coiffe. La réutilisabilité permet de répartir les coûts de construction sur un grand nombre d’utilisations. Il existe cependant un plancher en-dessous duquel les coûts ne peuvent pas descendre, en raison notamment des opérations de nettoyage des moteurs et de reconstruction du second étage, qui représentent environ un tiers du coût initial de la fusée.

Elle implique aussi une diminution significative de la masse utile pouvant être lancée, d’environ 40 % en orbite basse pour Falcon 9. Les coûts de lancement en orbite basse sur Falcon 9 devraient être d’environ 1800 dollars par kilogramme après une dizaine de réutilisations, et tendre vers 1500 dollars par kilogrammes avec l’augmentation du nombre de réutilisations.

Cela ne semble pas irréaliste puisque SpaceX vient de faire voler le même étage inférieur pour la dixième fois. La réutilisation d’un étage pour un vol habité comme celui de Thomas Pesquet confirme d’ailleurs la confiance dans cette technologie. En considérant que l’augmentation du nombre de vols de Falcon 9 permettra à SpaceX de diminuer ses coûts de construction, le prix d’un lancement pourrait encore être divisé par deux.

SpaceX développe également Starship, un lanceur super-lourd pouvant emmener une centaine de tonnes de charge utile en orbite basse, complètement réutilisable, et destiné à envoyer des humains sur Mars – le grand rêve de Musk. Par analogie avec Falcon 9, il serait possible d’atteindre 1200 dollars par kilogramme pour l’orbite basse après dix réutilisations de Starship, sans tenir compte de l’amortissement des coûts de développement du lanceur.

Musk promet pourtant d’aller bien au-delà, en atteignant seulement quelques dizaines de dollars par kilogramme. Il compte pour cela sur deux leviers : faire baisser drastiquement les coûts de construction et réutiliser chaque lanceur plusieurs centaines de fois chaque année. À supposer que cela soit possible, il nous semble qu’il sera néanmoins difficile de descendre sous la barre des 500 dollars par kilogramme.

Quelles conséquences?
Mais, in fine, quelle sera l’influence de cette baisse des coûts d’accès à l’espace? Que ce soit sur le marché des gros satellites ou pour les missions habitées vers la Lune, le lancement ne représente qu’une faible part du coût total du projet, largement dominé par les coûts de développement et de construction. Il n’est donc pas évident que l’impact sera significatif. En revanche, la polyvalence de Starship pourrait en faire un lanceur utilisable pour des applications très variées.

Historiquement, le développement d’un lanceur dédié a représenté 40 % des coûts du programme Apollo, et le développement du lanceur SLS –  le lanceur spatial super-lourd américain développé par la NASA depuis 2011 – est estimé à 30 milliards de dollars, soit 30 % du coût total du nouveau programme lunaire Artemis.

Mais disposer d’un lanceur très polyvalent, capable de se poser sur la Lune et sur Mars, mais également de desservir les orbites basse et géostationnaire, représenterait donc un potentiel significatif de réduction des coûts de développement pour un large ensemble de missions et de destinations.

Pleinement opérationnel à la fin de cette décennie, tirant bénéfice de sa participation probable au retour des États-Unis sur la Lune, Starship pourrait ainsi devenir un élément incontournable pour la suite de l’exploration spatiale.

Quelle sera la place de l’Europe dans ce nouvel environnement très concurrentiel?  Le futur lanceur Ariane Next, présenté comme le futur rival européen à SpaceX et prévu pour succéder à une Ariane 6, pourra-t-il combler le retard et relancer l’Europe sur le marché des vols commerciaux? Au vu des enjeux, nul doute que les prochains tests du Starship continueront d’être scrutés avec attention.

Dernière modification par MarcG (19-05-2021 10:42:47)


.
Il faudra bien un jour arrêter de confondre ce qui se vend et ce qui est bien.    Bob Dylan
.

7

Re : Constructeurs aéronautiques

si vous voulez enchérir, c'est ici smile

https://www.blueorigin.com/

Je suis responsable de ce que j'écris,
mais pas de ce que les gens veulent ou croient comprendre smile

8

Re : Constructeurs aéronautiques

Taxis volants en Europe : beau potentiel        (résumé d'une info publié le 29 juin 2021)


j'évoquai ce sujet dans un post en février : http://docanski.free.fr/boursomania/vie … 285#p60285


=> la mobilité est un véritable enjeu, et les entreprises liées pourraient se faire beaucoup de pognon ... il faudra quand même choisir les bonnes actions sur lesquelles miser wink 


4,2 milliards d’euros : c’est ce que pourrait générer le marché des taxis volants d’ici 2035 en Europe, selon un rapport de l’Agence européenne de la sécurité aérienne (AESA). Elle vient de donner son premier feu vert au constructeur allemand Volocopter pour tester ses aéronefs électriques.

3 jours plus tôt, l’entreprise a fait voler en situation réelle deux appareils, dont le taxi volant VoloCity (équipé de 18 moteurs et neuf batteries) pouvant transporter deux personnes dont un pilote pour un vol à 110 km/h, avec une altitude de 400 à 500 mètres et une autonomie de 35 km.

L’agence européenne s’attend à traiter « un grand nombre de demandes, venant du monde entier, dans les mois à venir ».

Si l’objectif principal avancé est le désengorgement du tissu routier des grandes villes et des transports en commun, les eVTOL (Electric Vertical Take-Off and Landing) permettraient également de transporter plus rapidement les blessés vers des hôpitaux, de livrer plus rapidement des médicaments ou encore de proposer des livraisons bien plus rapides sur de longues distances ou dans des zones reculées.

La start-up californienne Archer a, par exemple, reçu une commande d’un milliard de dollars de la compagnie aérienne américaine United Airlines pour l’achat d’une centaine de taxis volants. Pour ce faire, Archer a conclu un partenariat avec Stellantis visant à planifier la production à grande échelle. Son premier appareil, baptisé Maker peut voler à 240 km/h sur des distances allant jusqu’à 100 km.  À New York, par exemple, le trajet de 27 km entre l’aéroport international John F. Kennedy et Manhattan coûterait entre 50 et 70 dollars et prendrait environ cinq à sept minutes, contre 60 à 90 minutes en voiture.  De l’autre côté du Pacifique, la société chinoise EHang développe un taxi volant autonome pour les années à venir pour le transport de personnes et de marchandises.  En Corée, Hyundai a conclu un partenariat avec Uber pour construire des taxis volants.

Le marché générera 90 000 emplois en Europe. La start-up allemande Lilium Jet a déjà finalisé des contrats pour la construction de deux aéroports urbains pour taxis volants, après avoir levé 1 milliard d’euros de fonds à cet effet. L’entreprise envisage désormais son entrée en bourse et prévoit de construire dix aéroports urbains en Floride.

En octobre 2020, la France a lancé un appel à manifestations d’intérêt (AMI), pour lequel ont été retenus Airbus, Safran, la start-up française Ascendance Flight Technologies, Dassault Falcon Services ou encore l’école d’ingénieurs Estaca.

Lorsque l’eVTOL ne transporte qu’un seul passager sur une distance de moins de 35 km, la voiture thermique émet moins de CO2 que la voiture volante.  Pour compenser les émissions importantes, essentiellement dues à la phase de décollage de la voiture volante, il faudrait donc parcourir une distance relativement longue et transporter suffisamment de passagers. « Non seulement les eVTOL ont une vitesse de pointe beaucoup plus élevée et ne sont pas ralentis par les bouchons, mais ils peuvent emprunter des itinéraires plus directs et ainsi parcourir moins de kilomètres »


.
Il faudra bien un jour arrêter de confondre ce qui se vend et ce qui est bien.    Bob Dylan
.

9

Re : Constructeurs aéronautiques

Une nouvelle façon d’aller dans l’espace  (sic)   ... Le lancement spatial par centrifugeuse

Imaginez une sorte de fronde géante, avec un satellite en guise de projectile : SpinLaunch développe un système de lancement cinétique reposant sur une centrifugeuse massive sous vide, capable d’envoyer un objet dans l’espace à une vitesse pouvant atteindre 8000 km/h. Son objectif est de proposer les services de lancement orbital les moins chers au monde pour l’industrie des petits satellites.
On parle d’un énorme bras rotatif conférant une vitesse hypersonique avant de libérer l’objet en une fraction de seconde … puis, à environ 61 km d’altitude, l’engin démarre un moteur qui lui permet d’atteindre une vitesse orbitale de 28 000 km/h.

De quoi se réduire largement les coûts de carburant et de se passer des fusées d’appoint (utilisées par SpaceX et Blue Origin) ramenant le prix d’un lancement à moins de 500 000 $ (là où les lancements « traditionnels » génèrent des coûts compris entre 5 et 100 millions de dollars).

Le premier test de l’accélérateur suborbital de la start-up (fondée en 2014) a été effectué avec succès le 22 octobre dernier.  Une trentaine d’essais sont prévus en 2022 (avec une variété de véhicules et de vitesses de lancement) ; SpinLaunch espère proposer les services de son système de lancement hors normes à des clients d’ici 2024.

En 2019, elle a signé un contrat avec le département américain de la Défense. À ce jour, elle a levé un financement total de 110 millions de dollars depuis sa création, auprès de gros investisseurs tels que Google Ventures ou Airbus Ventures
https://www.youtube.com/watch?v=JAczd3m … chABGAE%3D


.
Il faudra bien un jour arrêter de confondre ce qui se vend et ce qui est bien.    Bob Dylan
.

10

Re : Constructeurs aéronautiques

Alice – Le premier avion entièrement électrique au monde

Une excitante et fantastique grande nouvelle ! Ça nous donne même des frissons. Cette année, DHL Express a commandé pas moins de 12 avions cargo entièrement électriques. Notre nouvel avion, « Alice », est le premier avion électrique au monde et prendra son envol pour la première fois à la fin de cette année.

DHL Express est le leader mondial de la logistique et nous plaçons la barre très haut depuis de nombreuses années. En tant qu’entreprise leader, il est de notre responsabilité de réduire l’empreinte carbone de nos activités. C’est pourquoi DHL investit massivement dans des solutions écologiques. Les vélos électriques, les voitures électriques et aussi un tout nouveau CityHub à Anvers ne sont que quelques exemples de notre approche verte. L’achat d’avions électriques était donc une étape logique de notre stratégie. Être neutre en CO2 d’ici 2050 n’est pas seulement notre défi, c’est également notre objectif… et notre Alice pourra certainement nous permettre de l’atteindre.

«Il est impossible d’échapper à une logistique durable à l’avenir. Aujourd’hui, nous décidons du monde dans lequel nous et nos enfants vivrons dans 30 ans. Et nous nous engageons à apporter une contribution substantielle pour en faire un monde encore meilleur» explique Frank Appels, PDG du groupe Deutsche Post DHL.

Des performances particulièrement adaptées aux vols européens

Non seulement cet avion ne nécessite qu’un seul pilote dans le cockpit, mais il peut également transporter jusqu’à 1200 kg. C’est un beau nombre de colis DHL ! Grâce aux progrès technologiques, le temps de recharge par heure de vol est limité à 30 minutes. Ces avions électriques peuvent donc être chargés pendant le débarquement et l’embarquement de tous vos colis. Cela réduit les pertes de temps et permet de respecter nos délais serrés.

En outre, Alice peut couvrir une distance de 815 kilomètres, un vol de l’aéroport de Bruxelles à la belle Venise, par exemple. Elle peut également être déployée partout où des avions équipés de moteurs à piston ou à turbine sont actuellement utilisés. Ses moteurs électriques avancés comportent moins de pièces mobiles que les avions ordinaires, ce qui réduit les coûts de maintenance. Donc Alice n’apporte que des avantages.

«Nous croyons fermement en un avenir où la logistique ne produit pas d’émissions. C’est pourquoi nos investissements visent toujours à réduire notre empreinte carbone. Le transport électrique jouera un rôle crucial dans la mise en place de processus logistiques propres et dans la réalisation de notre objectif global de durabilité, à savoir des voyages aériens sans émissions» ajoute Jonh Pearson, CEO de DHL Express.

DHL Express et Eviation

Eviation est un fabricant international d’avions électriques basé à Seattle.

« L’avion Alice apporte une réponse à la popularité croissante des achats en ligne et des livraisons instantanées. Il permet également à DHL de mener des opérations non polluantes, silencieuses et peu coûteuses. Par conséquent, les communautés en bénéficieront également », déclare Eviation.

De plus, Alice peut être utilisée pour le transport de marchandises et de passagers. En bref, une très bonne nouvelle pour la lutte contre le réchauffement climatique.


.
Il faudra bien un jour arrêter de confondre ce qui se vend et ce qui est bien.    Bob Dylan
.

11

Re : Constructeurs aéronautiques

voici une video sur le sujet du New Space   https://www.youtube.com/watch?v=Y3v21jn8xIU&t=632s

conférence organisée par sciences.be, animée par Sophie Van Eck (astrophysicienne, ULB) avec notamment les interventions intéressantes de Roland Lehoucq (astrophysicien – CEA-Saclay)

si vous n'avez pas envie de regarder 1h30 de vidéo, voici déjà qq éléments :

New space, réinvention de l'usage de l'espace, concept venu essentiellement des États-Unis et qui vient du fait que les industries spatiales commerciales, donc privées, travaillent au développement de business models rentables pour avoir un accès à l'espace, un accès qui soit un peu plus low cost.

Traditionnellement l'espace était plutôt cantonné à des tâches scientifiques, politiques ou stratégiques ; il y avait les agences spatiales (américaine, européenne, russe, …) qui faisaient de la recherche spatiale ou qui intervenaient dans l'espace.  Mais la vision gouvernementale s'est essoufflée (il y avait peut-être autre chose à faire dans l'espace que les activités scientifiques ou de télécommunication ou militaire)

Donc voilà que le new space arrive avec des acteurs de la Silicon Valley, les Gafa, ou de nouveaux acteurs étatiques qui n'avaient jusqu'alors jamais fait de spatial précédemment.

Il y a toujours eu des partenariats publics privés mais il y a eu un tournant en 1998 quand la NASA a commencé à utiliser des lanceurs privés.  Donc, de plus en plus d'acteurs privés sont intervenus dans le spatial ces dernières années.
Les méthodes changent notamment vers le cost killing et vers la réflexion en termes d'objectifs commerciaux et de retombées économiques
La réduction du nombre de tests se fait au détriment de la fiabilité et ceci est compensé par la redondance (par exemple, on peut se permettre d'envoyer énormément de nano-satellites peu fiables ; si l'un tombe en panne ça ne sera pas très grave).
Aussi, il y a le fait d’utiliser de nouvelles technologies et l’intensification des algorithmes.
On est passé d'un environnement essentiellement subsidié (recherche de l'excellence) à un environnement de marché qui vise essentiellement une recherche de rentabilité => changement de philosophie et véritable saut technologique.

On parlera premièrement des méga constellations (ou flottes) de satellites ; on parlera également d'une autre activité qui se développe qui concerne le transport d'équipage (donc assuré par des partenaires privés) mais également de tourisme spatial et, partant, de l'arrivée de lanceurs réutilisables (ce qui permet de réduire les coûts). Il est aussi question de l'exploitation des ressources minières spatiales (différents pays se préparent déjà à cette éventualité future).


.
Il faudra bien un jour arrêter de confondre ce qui se vend et ce qui est bien.    Bob Dylan
.

12

Re : Constructeurs aéronautiques

(CercleFinance.com) - Boeing a assuré lundi que les besoins à long terme en pilotes commerciaux, en techniciens de maintenance et en personnel navigant allaient demeurer élevés au cours des 20 prochaines années.

Selon les dernières estimations communiquées par l'avionneur américain, l'industrie aéronautique commerciale devrait recruter quelque 2,1 millions de personnes d'ici à 2041.

Hors Russie, cette nouvelle estimation représente une révision à la hausse de plus de 3% par rapport à ses dernières prévisions, qui dataient de l'an dernier.

Dans le détail, le groupe américain pense que la globalité du secteur aura besoin de 602.000 pilotes de ligne, de 610.000 agents d'entretien des appareils et de 899.000 membres de cabine.

La Chine, l'Europe et l'Amérique du Nord représenteront à eux trois plus de la moitié de cette demande de personnel.

Pour mémoire, Boeing dit prévoir un quasi-doublement du marché mondial des livraisons d'avions sur les deux prochaines décennies, à 47.080 appareils à horizon 2041.

https://www.abcbourse.com/marches/boein … nel_571407

13

Re : Constructeurs aéronautiques

... de Blue Origin à Blue Ring ...

Le projet Blue Ring est une initiative de Blue Origin, la société spatiale fondée par le milliardaire Jeff Bezos. Il s’agit d’une plateforme spatiale conçue pour fournir des services logistiques dans l’espace.

Blue Ring est capable de soutenir une variété de missions dans l’orbite terrestre moyenne jusqu’à la région cislunaire (autour de la Terre jusqu’à la limite de l’orbite de la Lune) et au-delà. La plateforme offre des services de bout en bout qui englobent l’hébergement, le transport, le ravitaillement, la relais de données, et la logistique, y compris une capacité de “cloud computing” dans l’espace.

Blue Ring peut accueillir des charges utiles de plus de 3000 kg et offre des capacités sans précédent et une flexibilité de mission. Le projet est développé par une nouvelle unité commerciale de Blue Origin appelée In-Space Systems.

En outre, Blue Origin a également annoncé un autre projet, Orbital Reef, en collaboration avec Sierra Space. Il s’agit d’une station spatiale privée qui pourrait servir de parc commercial à usages multiples dans l’espace. Cette station spatiale pourrait être utilisée par des entreprises ou des acteurs publics pour diverses activités, allant du tournage de films à l’hébergement d’un hôtel spatial, en passant par la mise à disposition d’un laboratoire pour les scientifiques souhaitant mener des expériences dans l’espace.


.
Il faudra bien un jour arrêter de confondre ce qui se vend et ce qui est bien.    Bob Dylan
.