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Re : Chine

Chine: la croissance s'essouffle en 2016, malgré de vieilles recettes
(20.01.2017 / 11:25:00)

(synthèse)

Pékin (awp/afp) - La Chine a vu sa croissance s'essouffler à nouveau en 2016, malgré le recours à de vieilles recettes de relance --immobilier, dépenses publiques, endettement--, et la conjoncture devrait encore s'assombrir cette année pour le géant asiatique.

Le produit intérieur brut (PIB) de la deuxième économie mondiale a gonflé de 6,7% l'an dernier, sa plus faible croissance depuis 26 ans, a annoncé vendredi le Bureau national des statistiques (BNS).

Ce chiffre, dont la fiabilité est contestée, correspond à la prévision médiane des experts sondés par l'AFP et reste conforme aux anticipations du régime, qui visait une performance entre 6,5% et 7%.

La croissance chinoise avait déjà trébuché à 6,9% en 2015. Après une croissance de 6,7% sur chacun des trois premiers trimestres de 2016, la Chine a enregistré une légère accélération au quatrième (+6,8%).

Le régime communiste aura donc maintenu une relative stabilité sur l'année.

Certes, "mais au prix d'un gonflement des crédits de 16% sur l'année", s'inquiète Louis Kuijs, du cabinet Oxford Economics, notant que la dette chinoise, publique et privée, dépassait 260% du PIB fin 2016.

Cette embardée du crédit, favorisée par des taux accommodants, a alimenté un boom de l'immobilier et une envolée des prix des appartements dans les grandes villes.

MOTEURS GRIPPÉS

Parallèlement, soucieux d'éviter un atterrissage économique brutal, le gouvernement a musclé les dépenses publiques dans les infrastructures: les investissements en capital fixe ont progressé de 8,1% en 2016.

"Pour stabiliser la croissance, les autorités doivent encore financer des infrastructures via une relance budgétaire" et à coups de dette nouvelle, commente Yang Zhao, analyste de Nomura.

Sans toutefois enrayer l'essoufflement de la production industrielle: celle-ci a progressé de 6% sur un an en décembre, ralentissant plus qu'attendu, très en deçà du rythme d'environ 10% enregistré il y a encore deux ans.

L'industrie chinoise est plombée par de colossales surcapacités (sidérurgie, charbon, ciment) et hantée par des sociétés étatiques "zombies" surendettées.

Mais l'économie chinoise, qui représente 30% de la croissance mondiale, "gagne en qualité", plaide Ning Jizhe, porte-parole du BNS.

Pékin s'efforce effectivement de doper la consommation intérieure, les nouvelles technologies et les services, au détriment des industries traditionnelles et des exportations.

Plombées par un fléchissement de la demande mondiale et par le renchérissement de la main-d'oeuvre locale, les exportations chinoises ont plongé de 7,7% l'an dernier et pourrait souffrir d'éventuelles barrières douanières érigées par les Etats-Unis de Donald Trump.

"A mesure que les facteurs traditionnels de croissance se grippent, la consommation devient un moteur économique crucial", souligne Rajiv Biswas, analyste du cabinet IHS Global, cité par Bloomberg.

Les ventes de détail, baromètre de la consommation des ménages, ont gonflé le mois dernier de 10,9% sur un an, accélérant plus qu'anticipé. Leur robustesse explique le sursaut de la croissance au 4e trimestre.

Les achats sur internet ont, notamment, bondi de 26,2% en 2016, pour un montant (707 milliards d'euros) équivalant à 15% du total des ventes de détail.

Les services, dans leur ensemble, ont représenté 51,6% du PIB l'an dernier: c'est la deuxième année qu'ils représentent plus de la moitié de l'économie.

RELANCE BUDGÉTAIRE

Néanmoins, le rééquilibrage économique s'avère douloureux. Les fuites de capitaux s'intensifient (730 milliards de dollars en 2016 selon la banque Standard Chartered), et surtout les vieux stratagèmes de relance patinent.

Face au risque d'éclatement de la bulle immobilière, de nombreuses villes durcissent leurs restrictions sur les achats d'appartements --de quoi entraîner "un ralentissement des investissements dans le secteur", observe Louis Kuijs.

Et face à l'envolée des crédits et au danger de défauts de paiement en pagaille, "les autorités semblent insister davantage sur la réduction des risques financiers", ajoute-t-il.

"Pour empêcher le chômage de s'aggraver, la Chine a accepté une explosion de sa dette. Mais elle ne peut permettre qu'une telle croissance de l'endettement se poursuive éternellement", abonde auprès de l'AFP Michael Pettis, professeur à l'Université de Pékin.

Pékin devrait malgré tout maintenir son flot d'investissements dans les infrastructures "pour compenser le ralentissement de l'immobilier. Sans certitude que cela suffise à combler l'écart", prévient de son côté Yang Zhao.

Le panel d'experts sondés par l'AFP table pour 2017 sur une croissance économique de 6,5% seulement.

afp/jh

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Re : Chine

La preuve que les soit-disant mondialisation et "ouverture" du marché chinois sont autant d'illusions que d'escroqueries...


La Chine a 731 mio d'internautes, soit la population de l'Europe
(23.01.2017 / 07:36:00)

Pékin (awp/afp) - Le nombre d'internautes en Chine, déjà le plus élevé au monde, s'établissait fin décembre à 731 millions de personnes, soit l'équivalent de la population du continent européen, ont annoncé les autorités.

Au total, 53,2% des 1,37 milliard de Chinois sont désormais considérés comme des internautes, a indiqué dimanche dans un communiqué le Centre d'information sur l'internet (CNNIC), un organisme gouvernemental.

La Chine a ainsi gagné 43 millions d'utilisateurs d'internet en un an (+6,2%), a précisé le CNNIC -- soit presque autant que la population de l'Espagne.

Pékin bloque l'accès depuis la Chine à de nombreux sites internet étrangers: Facebook, Instagram, Google, YouTube, Dailymotion, Twitter ou encore des sites d'information. Les contenus publiés par les médias chinois et sur les réseaux sociaux locaux sont par ailleurs très étroitement surveillés. La rapidité de diffusion, le volume des informations et l'utilisation de logiciels permettent cependant parfois de devancer ou contourner la censure.

Pour autant, la Chine mise sur l'internet, les start-ups innovantes et l'explosion des ventes en ligne pour dynamiser le modèle de croissance économique du pays, dont les moteurs traditionnels (exportations, industries lourdes, production manufacturière) s'essoufflent. Pékin a lancé un ambitieux plan ("Internet plus") pour stimuler l'usage du web et l'essor des nouvelles technologies.

Illustration avec les paiements en ligne via smartphone: leur nombre d'utilisateurs a explosé en 2016 (+31,2%). Ces systèmes novateurs (WeChat Pay, Alipay, etc.) quasi-inconnus en Occident, s'imposent désormais partout en Chine et permettent de régler en quelques secondes un achat: des courses au supermarché, un billet de cinéma, un repas au restaurant, une facture d'électricité ou encore un voyage en taxi.

Au total, 67,5% des internautes chinois (469 millions) ont effectué un achat en ligne à l'aide de leur téléphone portable l'an passé, contre 57,7% en 2015, selon le CNNIC.

afp/al

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Re : Chine

Les Bourses de Hong Kong et Shanghai terminent en hausse
(25.01.2017 / 10:47:58)

Hong Kong (awp/afp) - La Bourse de Hong Kong a encore progressé mercredi, suivant la tendance des Bourses asiatiques et de Wall Street, alors que les inquiétudes sur la politique intérieure de Donald Trump semblent s'amenuiser, tandis que Shanghai progressait légèrement.

A Hong Kong, l'indice Hang Seng a gagné en clôture 0,43% (+99,26 points) à 23.049,12 points.

La Bourse de Shanghai a gagné 0,22% (+7,00 points) à 3.149,55 points.

L'indice composite de Shenzhen, deuxième Bourse chinoise, a grimpé de 0,40% (+7,59 points) à 1.904,04 points.

Après un début d'année mitigé pour les marchés, Wall Street a bondi mardi, avec une clôture à des niveaux record du S&P 500 et du Nasdaq, après que Donald Trump a donné son feu vert à la reprise de deux projets d'oléoducs.

Le magnat de l'immobilier a signé des décrets ouvrant la voie à la construction de l'oléoduc controversé Keystone XL, qui vise à transporter le pétrole canadien des sables bitumineux de l'Alberta (ouest) jusqu'aux raffineries américaines du golfe du Mexique, ainsi que d'un second, dans le Dakota du Nord.

Les promesses de relance publique du nouveau président conjuguées à celle d'une baisse de la fiscalité ont calmé les marchés et ont relégué au second plan les craintes sur la renégociation des accords de libre-échange voulue par Donald Trump.

"Le fait que l'économie américaine soit forte est positif pour l'économie mondiale, et en ce moment-même, les investisseurs ont le sentiment que le président Trump est en train d'essayer quelque chose de nouveau", a analysé Chihiro Ohta, stratégiste en chef basé à Tokyo de SMBC Nikko Securities.

A Hong Kong, l'action HSBC a pris 1,47% à 65,50 dollars de Hong Kong (HKD), Tencent 1,52% à 200,80 HKD et le géant de l'assurance AIA 0,74% à 47,80 HKD.

L'opérateur de casinos Galaxy Entertainment a gagné 2,39% à 36,45 HKD, le groupe pétrolier PetroChina 1,13% à 6,25 HKD et l'entreprise alimentaire Want Want 2,36% à 5,21 HKD.

En Chine continentale, les volumes d'échanges continuent à diminuer à deux jours de la semaine du Nouvel An chinois.

L'annonce de la banque centrale mardi sur l'augmentation des taux à moyen terme de 0,10 point a aussi pesé sur le sentiment des investisseurs.

"Cette annonce est perçue négativement, mais influence plus le marché obligataire que celui des actions", a expliqué à l'AFP Zhang Qi, analyste pour Haitong Securities.

"Les Bourses chinoises et de Hong Kong sont calmes avant les vacances. Nous avons eu un bon mois de janvier, les inquiétudes sur la dépréciation du yuan s'amenuisant", selon Ben Kwong, directeur exécutif de KGI Asia à Hong Kong, pour Bloomberg News.

Les marchés chinois fermeront vendredi pour une semaine, avant la réouverture le vendredi suivant, pour les célébrations du Nouvel An chinois, qui se trouvent être aussi les principales vacances du pays.

A Shanghai, les valeurs des métallurgistes ont augmenté. Aluminum Corp of China a gagné 3,32% à 4,98 yuans et Jiangxi Copper Co. 2,66% à 18,89 yuans.

A Shenzhen, le secteur des technologies a rebondi. Shenzhen Urovo Technology a pris 5,33% à 105,80 yuans et Eoptolink Technology 5,08% à 96,55 yuans.

dan/sm/ktr/ggy

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Re : Chine

Les Bourses de Hong Kong et de Shanghai continuent de grimper
(26.01.2017 / 10:46:15)

Hong Kong (awp/afp) - Les Bourse de Hong Kong et de Shanghai ont encore progressé jeudi, suivant la tendance mondiale et les niveaux record atteints par Wall Street.

A Hong Kong, l'indice Hang Seng a grimpé en clôture de 1,41% (+325,05 points) à 23.374,17 points.

La Bourse de Shanghai a gagné 0,31% (+9,62 points) à 3.159,17 points.

L'indice composite de Shenzhen, deuxième Bourse chinoise, a grimpé de 0,70% (+13,28 points) à 1.917,32 points.

Les marchés ont fortement rebondi cette semaine après un début d'année morose dominé par les incertitudes sur le respect des promesses de Donald Trump de relancer la croissance par des travaux publics, de baisser des taxes et de déréguler.

Après l'élection du 8 novembre, les investisseurs ont connu deux mois de frénésie d'achats avant d'adopter une attitude plus prudente.

Cependant, depuis sa prestation de serment, Donald Trump a multiplié la signature de décrets pour engager son programme destiné à relancer la croissance, notamment en donnant son feu vert à deux énormes projets d'oléoducs controversés.

A cela s'ajoute une série de prévisions optimistes de la part de grandes entreprises, comme Boeing ou United Technologies.

A New York, le Dow Jones a terminé mercredi au-dessus des 20.000 points pour la première fois de son histoire alors que le S&P 500 et le Nasdaq ont aussi clôturé à des niveaux record. Dans le même temps, les investisseurs semblent se détourner des obligations, valeurs sûres, pour se réorienter vers des placements aux rendements plus élevés.

"L'économie des États-Unis se porte bien, les résultats des entreprises sont bons et il semblerait que les politiques de M. Trump doperont l'économie", a expliqué à Bloomberg News, Mitsushige Akino, un responsable d'Ichiyoshi Investment Management Co., basé à Tokyo.

"Avec l'augmentation des rendements obligataires, nous assistons à une réorientation progressive des obligations vers les actifs à risque."

Le titre HSBC a grimpé de 1,83% à 66,70 dollars de Hong Kong (HKD), Tencent de 2,09% à 205,00 HKD et China Mobile de 1,61% à 88,20 HKD.

La compagnie pétrolière CNOOC a pris 2,27% à 9,90 HKD, l'opérateur de casinos Galaxy Entertainment 0,96% à 36,80 HKD et le fabricant de micro-ordinateurs Lenovo 1,99% à 5,13 HKD.

Les marchés chinois terminent en hausse alors que les vacances du Nouvel An chinois commencent demain. Les Bourses ne rouvriront que le vendredi suivant.

"La confiance des investisseurs revient avec la progression des marchés mondiaux. Les vacances sont la principale raison du faible volume d'échanges", a expliqué Zhang Qun, analyste chez Citic Securities.

Alors que les Bourses de Chine continentale seront fermées, les investisseurs resteront attentifs à la publication des données sur l'activité manufacturière et y chercheront des indices sur l'état de santé de la deuxième économie mondiale en ce début d'année.

Les actions des producteurs de cuivre ont progressé. A Shanghai, Jiangxi Copper Co. a gagné 10%, le maximum quotidien possible, à 20,78 yuans, tout comme Yunnan Copper Co. à la Bourse de Shenzhen, qui a atteint 15,65 yuans.

"A cause de l'augmentation du prix des métaux et des possibles futurs travaux d'infrastructures aux États-Unis, la demande de métaux va augmenter durant un certain temps", selon M. Zhang.

A la Bourse de Shanghai, les valeurs des métallurgistes ont augmenté. Nanjing Iron and Steel a gagné 6,96% à 3,69 yuans et Xining Special Steel 3,55% à 5,83 yuans.

dan/amj/ktr/ggy

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Re : Chine

Chine: l'activité manufacturière ralentit mais reste robuste
(01.02.2017 / 06:21:01)

Pékin (awp/afp) - L'activité manufacturière en Chine a légèrement ralenti en janvier mais reste robuste, selon un indicateur publié mercredi par le gouvernement, alors que se poursuit une relative stabilisation de la conjoncture dans la deuxième économie mondiale.

L'indice des directeurs d'achat (PMI) publié par le Bureau national des statistiques (BNS) s'est établi à 51,3 en janvier, contre 51,4 le mois précédent et 51,7 en novembre. Un chiffre supérieur à 50 marque une expansion de l'activité manufacturière et un indice inférieur à ce seuil signale une contraction. Les experts sondés par Bloomberg attendaient un chiffre de 51,2.

Cette baisse intervient alors que de nombreuses entreprises ont fermé provisoirement à la fin du mois de janvier, en raison des vacances du Nouvel an chinois. Les employés sont rentrés chez eux passer les fêtes, pendant une semaine voire plus.

Le PMI, un baromètre fondé entre autres sur les carnets de commandes des entreprises et jugé annonciateur de la conjoncture à venir, est très suivi par les marchés: l'industrie manufacturière, même sinistrée, reste un secteur crucial en Chine.

"C'est un bon chiffre", a indiqué à l'agence Bloomberg Iris Pang, analyste chez Natixis. Le niveau du PMI en janvier est selon elle lié aux bonnes performances de nouveaux secteurs manufacturiers (robots industriels, véhicules fonctionnant aux énergies nouvelles...).

"L'indice n'a baissé que légèrement par rapport à son niveau de novembre (51,7), un chiffre alors jamais atteint depuis deux ans, et continue d'indiquer que l'activité manufacturière est relativement forte", renchérit Julian Evans-Pritchard, du cabinet Capital Economics.

Sur fond de crédit bon marché à la suite de multiples assouplissements monétaires, le redressement du marché immobilier et de la construction a contribué à alimenter un rebond de l'activité manufacturière (fabrication de matériaux, meubles...).

"La question est surtout de savoir si la tendance actuelle sera durable", note M. Evans-Pritchard. "Nous ne pensons pas qu'elle le soit, étant donné à quel point la récente reprise est tributaire du soutien de politiques monétaires et budgétaires qui sont désormais en train d'être abandonnées".

La Chine est un moteur crucial de la croissance mondiale, mais son produit intérieur brut (PIB) a gonflé de seulement 6,7% en 2016, soit sa plus faible croissance depuis 26 ans. La deuxième économie mondiale a cependant enregistré une légère accélération sur les trois derniers mois de l'année (+6,8%).

La nouvelle année chinoise du Coq s'annonce par ailleurs incertaine. Le président américain Donald Trump a notamment menacé d'imposer des droits de douane prohibitifs aux produits importés de Chine, un pays qui reste très dépendant de ses exportations.

Pékin entend réorienter son économie, en dopant notamment la consommation intérieure et les nouvelles technologies au détriment des exportations, mais la transition s'avère difficile.

afp/fr

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Re : Chine

Chine: la banque centrale resserre sa politique monétaire
(03.02.2017 / 08:15:00)

Shanghai (awp/afp) - La banque centrale chinoise (PBOC) a annoncé vendredi un resserrement de sa politique monétaire en relevant d'un dixième de point ses taux courts sur le marché monétaire qui n'avaient pas augmenté depuis quatre ans.

Cette mesure, inattendue pour la plupart des analystes, confirme l'intention des autorités chinoises de lutter contre le gonflement du crédit, dans un contexte de bulle immobilière, et de défendre le taux de change du yuan.

Dans un communiqué, la PBOC a précisé que ses taux à 7, 14 et 28 jours augmentaient de 0,10 point à 2,35%, 2,5% et 2,65% respectivement. Il s'agit du premier relèvement depuis 2013 pour les taux à 7 et 14 jours, et depuis 2015 pour le taux à 28 jours.

Cette mesure survient à la réouverture des marchés financiers chinois fermés depuis une semaine pour cause de Nouvel an lunaire.

"Le geste d'aujourd'hui est important car il laisse à penser que la PBOC modifiera ses taux plus fréquemment en 2017", observe Raymond Leung, économiste du cabinet ANZ Research.

Le relèvement vise "à combattre les bulles spéculatives, de l'immobilier aux matières premières", estime Zhou Hao, économiste à la Commerzbank, cité par l'agence Bloomberg.

Pékin a engagé une délicate réorientation de son économie, soutenue l'an dernier par le crédit bon marché et l'immobilier, dont les prix ont flambé. La Chine a pu ainsi afficher une croissance économique de 6,7% en 2016, son taux le plus bas depuis 26 ans. Mais le risque d'éclatement de la bulle incite le régime communiste à resserrer le coût du crédit.

Parallèlement, les autorités tentent d'enrayer la fuite des capitaux, alors que les épargnants cherchent à l'étranger des placements rémunérateurs qu'ils ne trouvent plus dans le pays depuis la chute des marchés boursiers à l'été 2015. Cette fuite des capitaux entraîne à son tour une chute du yuan, la monnaie nationale tombée ces derniers mois à son plus bas niveau depuis huit ans face au dollar.

afp/lk