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Re : Chine

Le yuan au plus bas depuis 8 ans, équation compliquée pour Pékin
(15.11.2016 / 11:20:00)

(développement)

Pékin (awp/afp) - Le yuan est tombé mardi au plus bas depuis huit ans face à un dollar revigoré: un regain de pression qui bouscule les ambitions de Pékin et complique la tâche de la banque centrale chinoise face au risque d'une guerre commerciale transpacifique.

La banque centrale chinoise (PBOC) a fixé mardi à 6,8495 yuans pour un dollar, en baisse de 0,30% par rapport à la veille, le taux-pivot autour duquel le yuan est autorisé à fluctuer face au dollar (dans une fourchette de 2%). C'est un plus bas depuis septembre 2008. Il y a un mois, ce pivot s'établissait encore à 6,7 yuans.

Dans la foulée, la monnaie chinoise a poursuivi de plus belle son repli des derniers jours, chutant de 0,26% à la mi-journée, avant de terminer à 6,8530 yuans pour un dollar (-0,18%).

Le régime communiste continue d'encadrer et de soutenir sa monnaie mais ne peut faire abstraction des pressions du marché.

Le récent plongeon du renminbi (autre nom du yuan) s'explique avant tout par le vigoureux rebond du dollar au lendemain de la victoire de Donald Trump à l'élection présidentielle américaine... et par les objectifs du milliardaire populiste.

"Pour l'instant, c'est surtout du côté du dollar que ça se passe", confirme à l'AFP Michael Every, analyste de Rabobank.

Les cambistes se concentrent sur les ambitions du président élu en termes d'investissements publics et de réductions d'impôts, y voyant un gage de croissance. Le billet vert reste aussi dopé par le relèvement probable en décembre des taux d'intérêt par la Réserve fédérale américaine (Fed).

Ironie de l'histoire: Donald Trump avait volontiers accusé durant sa campagne Pékin de sous-évaluer le yuan pour doper ses exportations au détriment des intérêts américains... quand bien même la Chine intervient massivement pour au contraire soutenir sa devise.

Or, "le yuan aura largement de quoi descendre encore plus bas si le président Trump s'engage dans des plans de relance massifs et des mesures protectionnistes", commente Michael Every, prédisant une glissade à 7 yuans pour un dollar.

- Fuites de capitaux -

De quoi compliquer la donne pour la banque centrale chinoise.

Celle-ci joue déjà les équilibristes entre la relance d'une économie morose, la libéralisation progressive des marchés financiers et les efforts de "stabilisation" du yuan pour encourager son usage international.

Depuis une dévaluation de 5% orchestrée en août 2015 par le gouvernement, le renminbi reste sous très forte pression en raison de colossales fuites de capitaux hors du pays.

Avec l'élection de Donald Trump, la perspective de placements encore plus rémunérateurs aux Etats-Unis pourrait gonfler cette hémorragie de capitaux: outre les relèvement des taux d'intérêt, la perspective de dépenses publiques accrues, source d'inflation, fait grimper nettement les taux d'emprunt aux Etats-Unis.

La Chine est "dans l'incertitude", car "il reste à voir quelle politique Trump mettra véritablement en oeuvre", tempère Alan Oster, chef économiste de la banque NAB à Pékin.

Un Parti républicain peu favorable à une débauche de dépenses fédérales pourrait bloquer au Congrès américain une partie de ses projets, remarque-t-il.

Pour autant, Pékin pourrait durcir encore ses restrictions sur les mouvements financiers, quitte à étouffer ses ambitions affichées d'ouverture progressive des marchés de capitaux.

"Le volume d'échanges sur le yuan reste actuellement très élevé, ce qui coïncide habituellement avec un gonflement des sorties de capitaux et une pression à la baisse" sur le cours, observe Jason Daw, de la Société Générale.

"La PBOC préfère freiner le rythme de dépréciation du yuan, mais la propre évolution du dollar restera un facteur décisif", prévient-il, prédisant un bond du billet vert à 7,10 yuans courant 2017.

Face au renchérissement du dollar et aux menaces protectionnistes de Donald Trump --qui a promis des droits de douane prohibitifs sur les importations chinoises--, la Chine pourrait laisser sa monnaie reculer sous la simple pression du marché --un moyen de compenser le choc pour ses exportations.

Le géant asiatique pourrait également, d'un autre côté, profiter de l'isolationnisme prôné par Trump, estime Guan Tao, ex-responsable de l'administration chinoise des changes, cité par Bloomberg.

"Le besoin (pour les investisseurs) de diversifier davantage les devises de leurs actifs se fera sentir", note-t-il. "Ce serait une opportunité pour le yuan", après son entrée en septembre parmi les devises de référence du Fonds monétaire internationale (FMI).

afp/al

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Re : Chine

Les Bourses chinoises en hausse, espérant un accord sur le pétrole
(22.11.2016 / 11:01:00)

Hong Kong (awp/afp) - La Bourse de Hong Kong a fermé mardi en hausse de 1,43% et Shanghai a gagné 0,94%, dans le sillage de Wall Street, tirées par les valeurs de l'énergie qui capitalisent sur les espoirs d'un accord pour réduire la production de pétrole.

A Hong Kong, l'indice composite Hang Seng a progressé de 320,29 points, à 22.678,07 points.

L'indice composite shanghaïen a gagné 30,20 points, à 3.248,35 points, dans un volume d'échanges de 292,5 milliards de yuans (39,97 milliards d'euros).

La Bourse de Shenzhen, deuxième place de Chine continentale, a elle fermé sur une hausse de 0,89%, soit 18,94 points, à 2.137,88 points, dans un volume d'échanges de 371,3 milliards de yuans (50,74 milliards d'euros).

Wall Street avait terminé lundi à des niveaux jamais atteints, soutenue par un bond des cours du pétrole.

Les cours du brut continuaient leur ascension mardi matin, les investisseurs nourrissant l'espoir croissant d'un accord entre l'Opep et la Russie pour réduire la production et soutenir les cours.

Les membres de l'Opep se sont donnés jusqu'à leur sommet du 30 novembre pour finaliser leur décision prise fin septembre de réduire leur production, un effort auquel pourrait se joindre la Russie, important producteur non membre du cartel.

"Les acteurs du marché se positionnent en vue de prix plus élevés, et le pétrole sera autour de 50 ou 55 dollars le baril s'il y a un accord", a souligné auprès de l'agence Bloomberg News Giovanni Staunovo, analyste chez UBS Group AG à Zurich. "Les membres de l'Opep suscitent beaucoup d'attentes et prennent trop de risques pour laisser échapper un accord", selon cet analyste.

Profitant de ce climat d'optimisme, le géant de l'énergie CNOOC a pris 5,24% à 10,24 dollars de Hong Kong, PetroChina 3,85% à 5,40 HKD et China Shenhua Energy 3,69% à 16,28 HKD.

La banque HSBC a progressé mardi de 1,48% à 61,70 HKD, Ping An Insurance a gagné 2,03% à 42,65 HKD et Sun Hung Kai Properties 1,59% à 102,00 HKD.

A Hong Kong, les investisseurs gardent aussi les yeux tournés vers les Etats-Unis, la politique économique de l'ancienne colonie britannique étant étroitement liée à celle de Washington, et s'interrogent sur les choix à venir de Donald Trump en matière économique.

Le président élu a notamment affirmé lundi que, au premier jour de son mandat, il engagerait le retrait des Etats-Unis du traité commercial transpacifique (TPP), signé en 2015 par 12 pays de la région à l'exclusion de la Chine.

Le secteur de l'énergie a progressé également à Shanghai, comme PetroChina (+2,54% à 7,67 yuans) et China Petroleum and Chemical (+1,39% à 5,09 yuans).

"Les investisseurs recherchent les valeurs pétrolières après le récent rebond des cours mondiaux du pétrole et la hausse des prix du gaz naturel sur le marché intérieur", a commenté à l'AFP Zhang Qun, analyste chez Citic Securities.

"La stabilisation des données économiques et les bénéfices meilleurs que prévu des entreprises au troisième trimestre soutiennent la confiance des investisseurs", a-t-il ajouté.

Les valeurs de la sidérurgie ont été elles aussi en forte hausse: à Shenzhen, Sansteel Minguang a atteint la hausse maximum autorisée de 10% à 10,09 yuans, et à Shanghai, Liuzhou Iron and Steel a bondi de 9,90% à 4,55 yuans.

afp/rp

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Re : Chine

L'usage du yuan continue de s'effriter dans les transactions internationales
(23.11.2016 / 15:15:00)

Pékin (awp/afp) - L'usage du yuan dans les paiements internationaux a continué de s'effriter en octobre, et se voit désormais dépassé par l'euro dans les opérations financières commerciales, a annoncé Swift, nouveau signe de désaffection face à la forte dépréciation de la monnaie chinoise.

Le renminbi (autre nom du yuan) a été utilisé le mois dernier dans 1,67% des paiements transfrontaliers dans le monde, contre 1,86% en août, a indiqué la société financière Swift dans un rapport publié mercredi.

La "monnaie du peuple" retombe donc au sixième rang des devises les plus utilisées, trébuchant à nouveau derrière le dollar canadien. En valeur, les paiements en yuans ont chuté de plus de 22% sur un mois.

Certes, ce repli pourrait s'expliquer en partie par les longs congés nationaux chinois de début octobre, qui paralysent le pays pendant une semaine, estiment les experts de Swift.

Pour autant, dans la "finance commerciale traditionnelle", le yuan n'a pas non plus la cote: sa part dans ces transactions --qui recouvrent les lettres de crédit, encaissements et opérations d'escompte bancaire-- s'est écroulée à 4,61%, contre 8,66% il y a trois ans.

En octobre 2013, le renminbi avait été propulsé au deuxième rang des devises les plus actives pour ce type de transactions, loin derrière le dollar américain (80% du total), mais dépassant l'euro.

Depuis, le vif essoufflement de la croissance chinoise et les fragilités de l'économie mondiale ont plombé les échanges commerciaux --et le yuan a vu son étoile rapidement se ternir: en valeur, les opérations financières commerciales effectuées en yuans se sont effondrées de 66% depuis octobre 2013.

Ces performances décevantes interviennent sur fond de dépréciation persistante du remnbinbi: il a dégringolé à son plus bas niveau depuis huit ans face à un dollar revigoré par la victoire électorale de Donald Trump aux Etats-Unis.

Le régime communiste continue certes d'encadrer sa monnaie, qui fluctue autour d'un taux pivot déterminé quotidiennement, mais il ne peut faire abstraction des pressions du marché.

Or, le yuan devrait s'enfoncer encore, à mesure que le dollar se raffermit en perspective d'un relèvement des taux d'intérêt américains: de quoi pousser investisseurs et entreprises à se tenir à l'écart.

D'autant que, depuis une brutale dévaluation de 5% en août 2015, le renminbi reste sous la pression de colossales fuites de capitaux hors du pays.

Pékin ne ménage pourtant pas ses efforts pour doper son statut et en faire une devise de référence: le yuan a ainsi intégré en octobre les droits de tirage spéciaux, l'unité de compte du Fonds monétaire international.

afp/rp

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Re : Chine

Nouveau repli de la monnaie chinoise, se rapproche des 7 yuans pour un dollar
(24.11.2016 / 07:18:00)

Pékin (awp/afp) - La Chine, pressée par l'affaiblissement continu de sa monnaie face à l'ascension du billet vert, a abaissé jeudi le cours de référence de la devise au-dessus de 6,9 yuans pour un dollar pour la première fois en huit ans, contre 6,8 yuans il y a 10 jours.

La banque centrale (PBOC) a fixé à 6,9085 yuans pour un dollar le taux-pivot autour duquel le renminbi (autre nom du yuan) est autorisé à fluctuer, dans une marge de plus ou moins 2%.

C'est le reflet d'une dépréciation accélérée: le 11 novembre, ce taux-pivot était de 6,81 yuans pour un dollar. Mi-octobre, il s'établissait encore à 6,7 yuans.

Le régime communiste continue certes d'encadrer étroitement sa devise, la PBOC pouvant régler le cours de référence. Mais l'institution ne peut pas faire abstraction des massives pressions du marché.

De fait, le plongeon du yuan s'explique avant tout par un vigoureux rebond du dollar, d'abord dopé par la victoire électorale de Donald Trump puis, surtout, par la perspective d'un relèvement imminent des taux d'intérêt de la Réserve fédérale américaine (Fed).

Une telle décision renforcerait l'attractivité du dollar auprès d'investisseurs en quête d'actifs plus rémunérateurs.

A mesure que le dollar s'envolait face aux grandes devises, le yuan -- logiquement -- n'a cessé de s'enfoncer face au billet vert, reculant à des niveaux plus vus depuis 2008.

Jeudi à la mi-journée, sur le marché des changes intérieur, la monnaie s'échangeait à 6,9194 yuans pour un dollar, en baisse de 0,4% par rapport à la clôture de mercredi.

"Il n'y a pas de raison fondamentale pour que le yuan fasse autre chose que reculer", a commenté auprès de l'AFP Michael Every, responsable de la recherche sur les marchés d'Asie-Pacifique pour Rabobank.

Les mesures protectionnistes que promet le futur président américain Donald Trump pourraient frapper la Chine et pénaliser davantage le yuan. Surtout, la monnaie pâtit toujours de colossales fuites de capitaux hors de Chine et de la conjoncture morose du géant asiatique.

"La croissance (économique) chinoise est artificiellement soutenue par l'endettement et des dépenses publiques non soutenables, les fuites de capitaux se poursuivent, les taux américains vont être relevés, et la Chine pourrait être pénalisée par des taxes douanières prohibitives (aux Etats-Unis)", énumère M. Every.

Après une soudaine dévaluation de 5% en août 2015, Pékin avait expliqué avoir établi un nouveau mode de calcul du pivot pour mieux refléter les mouvements du marché.

Cependant, la PBOC avait ensuite abondamment puisé dans les réserves de changes chinoise pour enrayer la baisse du yuan en intervenant massivement sur le marché, et Pékin n'a cessé de vanter la "stabilité" de sa monnaie avec l'ambition d'en faire une devise internationale de référence.

afp/al

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20

Re : Chine

Bourses: la plateforme Shenzhen-Hong Kong lancée le 5 décembre
(25.11.2016 / 13:30:00)

Shanghai (awp/afp) - Les échanges sur la plateforme de connexion boursière entre la place de Shenzhen, la deuxième de Chine continentale, et celle de Hong Kong, débuteront le 5 décembre, ont annoncé vendredi les autorités de régulation de ces deux marchés.

Vanté par Pékin comme une étape cruciale dans l'ouverture des marchés financiers chinois, le "Hong Kong-Shenzhen Connect" permettra aux investisseurs de chacune des deux Bourses d'acheter des actions cotées sur l'autre marché.

Il offrira aux investisseurs étrangers un accès inédit aux pépites technologiques chinoises cotées à Shenzhen, dont des fleurons de l'industrie électronique comme le fabricant de smartphones ZTE, de l'internet, de l'immobilier (Vanke) ou encore de l'assurance (Ping An).

Le mécanisme, dont la mise en place avait été retardée après l'effondrement spectaculaire mi-2015 des Bourses chinoises, copie le fonctionnement de la plateforme d'échanges existant déjà depuis deux ans entre Shanghai et Hong Kong.

Le lancement a été dévoilé simultanément par la commission des opérations de Bourse de Hong Kong (SFC) et son homologue, le régulateur chinois des marchés financiers (CSRC).

"Cette connexion étendue va renforcer encore davantage l'accès réciproque entre les Bourses de Hong Kong et de Chine continentale", s'est félicité le président de la SFC, Carlson Tong, tout en insistant sur des "mécanismes" censés "préserver l'intégrité des deux marchés" et toute déstabilisation.

Lancé en 2014, le "Shanghai-Hong Kong Connext" se voulait une étape majeure dans l'ouverture progressive des marchés chinois: les Bourses de Shanghai et de Shenzhen, du fait de sévères restrictions maintenues par Pékin sur les mouvements de capitaux, demeurent largement isolées du reste du monde.

Le "Connect" permettait donc, pour la première fois, à des investisseurs étrangers d'acheter, en passant par l'ex-colonie britannique, des actions de sociétés cotées en Chine continentale.

Hong Kong est un territoire chinois disposant d'une large autonomie dont la place financière est très étroitement connectée aux marchés internationaux.

Cette seconde plateforme permettra aux courtiers étrangers d'échanger les titres de 863 sociétés cotées à Shenzhen. Dans l'autre sens, elle élargit à 101 petites entreprises les titres hongkongais que peuvent acquérir des résidents de Chine populaire.

Mais la nécessité d'avoir un capital d'au moins 500.000 yuans dans son portefeuille d'actions devrait, en pratique, continuer d'exclure la grande majorité des boursicoteurs chinois.

Les transactions transfrontalières via le "Hong Kong-Shenzhen Connect" seront autorisées dans la limite d'un quota quotidien total de 23,5 milliards de yuans (3,2 milliards d'euros).

Un niveau très supérieur à l'appétit escompté des investisseurs des deux bords, de l'avis des experts, dont certains estiment que ce mécanisme "symbolique" n'aura que peu d'impact sur les échanges, faute d'une ouverture plus large et plus complète des marchés de capitaux chinois.

afp/al

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Re : Chine

Les méga-acquisitions chinoises dans le collimateur de Pékin (médias)
(29.11.2016 / 06:39:00)

Pékin (awp/afp) - La Chine va restreindre drastiquement les acquisitions réalisées par ses entreprises à l'étranger, en visant les opérations supérieures à 1 milliard de dollars, afin de juguler les colossales fuites de capitaux hors du pays, indiquaient mardi plusieurs médias.

Désireux de refroidir la frénésie acheteuse des entreprises chinoises à travers le monde, Pékin veut en outre leur interdire la plupart des investissements de plus de 10 milliards de dollars, a rapporté l'agence Bloomberg, citant des sources proches du dossier.

De même, le gouvernement s'opposera à toutes les acquisitions supérieures à 1 milliard de dollars qui sortiraient des "activités fondamentales" du groupe chinois concerné. Enfin, les entreprises d'Etat se verraient interdire tout investissement immobilier de plus de 1 milliard de dollars à l'étranger.

Ces restrictions seront prochainement communiquées et devraient rester en vigueur "jusqu'à septembre 2017" -- tout en laissant la possibilité d'un feu vert pour d'exceptionnelles "acquisitions stratégiques", selon Bloomberg.

Ces mesures étaient également rapportées mardi par le quotidien hongkongais South China Morning Post, qui se référait à des minutes de la banque centrale.

De son côté, la NDRC (organe de planification économique) a publié lundi soir un communiqué affirmant que le gouvernement central "examinera et vérifiera les projets d'investissements à l'étranger en fonction des lois et règlements", mais sans fournir de détails.

Ce coup de frein semble à contre-courant du mot d'ordre de Pékin exhortant ses entreprises à se développer à l'international pour s'emparer de nouveaux débouchés et technologies.

Le géant asiatique est devenu en 2015 exportateur net de capitaux, avec des investissements à l'étranger de 145 milliards de dollars, en hausse de plus de 18%. Le montant devrait doubler cette année.

Aucun secteur n'est oublié, du football au divertissement, et nombre d'investissements dans l'industrie dépassent le milliard de dollars. Début 2016, le géant public de la chimie ChemChina avait annoncé le rachat l'agrochimiste suisse Syngenta pour 43 milliards de dollars en numéraire.

Mais la priorité semble désormais pour le régime communiste d'enrayer la massive hémorragie de capitaux hors de Chine, qui exerce une formidable pression à la dépréciation sur le yuan.

Signe de l'ampleur du problème, les réserves de devises étrangères du pays ont chuté de presque 46 milliards de dollars en octobre, Pékin puisant abondamment dedans pour défendre sa monnaie.

D'après le SCMP, l'autorité municipale shanghaïenne en charge des changes a averti les banques que tous les paiements réalisés vers l'étranger et supérieurs à 5 millions de dollars devraient être préalablement approuvés par le gouvernement central.

afp/jh

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Re : Chine

@PhilM,

Ben c'est clair, non, ils veulent que les Chinois investissent en Chine? Peut-être ont-ils tiré la leçon de ce qui s'est passé dans la plupart des pays européens: des multinationales qui font des bénefs hors Europe, et une industrie en berne en Europe même?
(sauf en Suisse, DE, Norvège (et encore eux, ils ont géré leurs revenus du pétrole)

Amicalement

Birdie

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Re : Chine

Tout à fait Birdie... l'Europe ne nous a pas protégé de la mondialisation, elle nous a amplifié la mondialisation, au mépris des intérêts des européens aux-mêmes.... Ce sont des inciviques....

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Re : Chine

L'Europe ne prend plus de décisions depuis longtemps selon moi. Nous sommes devenus la vache à lait des states et nos "dirigeants" n'ont plus aucune fierté. Ce que l'Europe représente, c'est un marché qui rapporte très gros que vont disputer l'Asie aux states...
Triste réalité d'un continent dont les guerres internes auront causé sa perte.

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Re : Chine

@FrançisB

L'expérience m'a appris qu'il ne fallait jamais croire dans les paroles des politiciens et ce, de n'importe quelle tendance politique.
Cela se traduit aussi au niveau national, tous les joyaux belges sont ou seront vendus pour rien.
Le fractionnement actuel de notre pays est la conséquence uniquement de nos politicards.
Riche pays qui se paye le luxe d'avoir 6 gouvernements (51 ministres)!
Quand les states éternuent, en Europe nous avons une bronchite avec 40° de température

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Re : Chine

@Cnico

Assez d'accord avec vous! De plus, j'ajouterais que le pays manque cruellement de pragmatisme, ce qui n'est pas le cas de tous les pays occidentaux.

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Re : Chine

Chine: l'activité manufacturière accélère en novembre
(01.12.2016 / 06:35:00)

Pékin (awp/afp) - L'activité manufacturière en Chine a continué d'accélérer en novembre, se maintenant à son rythme de progression le plus rapide depuis plus de deux ans, une stabilisation cependant extrêmement fragile.

L'indice des directeurs d'achat (PMI) publié jeudi par le Bureau national des statistiques (BNS) s'est établi à 51,7 le mois dernier, au plus haut depuis juillet 2014, contre 51,2 en octobre et 50,4 en septembre.

Un chiffre supérieur à 50 marque une expansion de l'activité manufacturière dans la deuxième économie mondiale, alors qu'un indice inférieur à ce seuil signalerait une contraction du secteur.

Ce baromètre, fondé entre autres sur les carnets de commandes des entreprises et jugé annonciateur de la conjoncture à venir, est très suivi par les marchés: l'industrie manufacturière, même sinistrée, reste un secteur crucial en Chine.

Sur fond de crédit bon marché, à la suite de multiples assouplissements monétaires, le redressement du marché immobilier et de la construction a alimenté ces derniers mois le vif rebond de l'activité (fabrication de matériaux, meubles...).

"La bonne dynamique du secteur a aussi été entretenue par la forte dépréciation du yuan ces derniers mois", qui améliore la compétitivité des entreprises, souligne Yang Zhao, analyste de Nomura.

Mais cette embellie pourrait s'avérer de courte durée: "le récent refroidissement du marché immobilier ne s'est pas encore répercuté sur les investissements" et l'activité manufacturière, avertit M. Zhao.

"Le plus gros de la reprise est tiré par les mesures de relance, dont les effets devraient rapidement s'estomper", abonde Julian Evans-Pritchard, du cabinet Capital Economics.

Selon lui, une forte correction se profile dans le secteur immobilier, après l'adoption par une vingtaine de grandes villes de restrictions sur les prêts et achats d'appartements, destinées à refroidir la fièvre du marché. Les ventes ont déjà commencé à accuser le coup.

Après être tombée l'an dernier au plus bas depuis un quart de siècle, la croissance économique de la Chine a continué de s'essouffler début 2016 avant de se stabiliser au troisième trimestre, à la faveur d'une colossale bulle immobilière et de dépenses publiques accrues dans les infrastructures.

Mais les firmes industrielles restent minées par la baisse de la demande internationale, que reflète l'effondrement des exportations chinoises et le gonflement de leurs capacités excédentaires de production.

De son côté, le cabinet de recherche Caixin Insight Group, qui publie ses propres statistiques en se concentrant sur les petites ou moyennes entreprises, a fait état jeudi d'un PMI manufacturier de 50,9 pour novembre.

C'est un recul notable par rapport au niveau de 51,2 enregistré en octobre, qui représentait un sommet depuis 27 mois: un repli de mauvais augure selon les experts. D'autant que les entreprises ont continué de sabrer dans leurs effectifs "pour réduire leurs coûts", selon Caixin.

"La divergence avec le PMI gouvernemental suggère que les grandes entreprises étatiques (qui pèsent plus lourd dans le chiffre officiel) sont celles qui profitent le plus du rebond" et des largesses de l'Etat, observe M. Evans-Pritchard.

A l'inverse, la dégradation de l'indice PMI calculé par Caixin montre la fragilité des plus petites entreprises et du secteur privé. Les indices mesurant la production réelle et les nouvelles commandes ont notamment tous deux reculé le mois dernier.

"Les fondements de la croissance ne sont pas encore suffisamment solides et les investisseurs doivent se montrer vigilants face au risque d'un retournement de tendance imminent", avertit Zhong Zhengsheng, analyste du cabinet CEBM compilant les données pour Caixin.

afp/fah

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Re : Chine

La Chine doit "mettre en pratique" sa défense du libre-échange (Pascal Lamy)
(02.12.2016 / 13:30:00)

Pékin (awp/afp) - Face aux Etats-Unis, l'Union européenne et la Chine s'engagent à promouvoir l'ouverture des échanges commerciaux, mais il est temps que Pékin "mette en pratique son discours", a estimé vendredi l'ex-directeur de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) Pascal Lamy.

Après l'élection de Donald Trump, l'UE et la Chine "deviennent les principaux acteurs internationaux défendant l'ouverture des échanges commerciaux", a commenté M. Lamy, lors d'une conférence à l'Université du Peuple dans la capitale chinoise.

"Mais il faudrait que les mots soient suivis, davantage qu'auparavant, par des réformes d'ouverture des échanges: Pékin en parle beaucoup, il est temps de passer à l'action. Maintenant", a-t-il insisté, dans ce discours en anglais à l'Institut d'études financières Chongyang.

Pascal Lamy, alors commissaire européen au Commerce, avait présidé aux négociations ayant permis l'entrée de la Chine dans l'OMC en 2001. M. Lamy avait lui-même pris la tête en 2005 de l'OMC.

La Chine avait intégré l'organisation sans le statut d'économie de marché, avec toutefois l'assurance de l'obtenir 15 ans plus tard.

Mais à l'approche de la date-butoir du 11 décembre prochain, les Etats-Unis se montrent réticents, et la Commission européenne doit se prononcer sur la question. Or, Bruxelles planche déjà sur une nouvelle réglementation antidumping lui permettant de continuer à combattre les exportations chinoises à prix cassés.

"Le terme de +non-économie de marché+ est une notion politiquement correcte imaginée naguère par des diplomates polis pour ne pas appeler +communistes+ les pays communistes, ce qui semblait peu gentil. D'où ce système parallèle, une case dont doivent s'extraire les Etats concernés", a commenté M. Lamy.

Pour sa part, "l'Europe est un gros cargo qui dévie difficilement de sa route. Je n'attend pas de protectionnisme vraiment sérieux de son côté", a-t-il rassuré, malgré l'"ajustement" de ses règles antidumping.

Le traité de libre-échange entre UE et les Etats-Unis (TTIP) a, lui, "été plongé dans la glace, mais il sera probablement décongelé à l'avenir, car les économies d'échelle seraient évidemment énormes si l'on coordonnait mieux les standards (de protection des consommateurs)", a martelé l'ancien chef de l'OMC.

De même, il a relativisé le tonitruant discours protectionniste du président élu américain: l'échec annoncé du TPP (traité de libre-échange transpacifique) dont Donald Trump veut retirer les Etats-Unis ne bouleverserait pas le commerce mondial, car "son contenu en terme d'ouverture des échanges (existants) était relativement limité".

A l'inverse, cela pourrait laisser le champ libre à l'impulsion de pactes commerciaux alternatifs en Asie-Pacifique, aiguillonnés par Pékin.

"Que l'ouverture des échanges s'accomplisse de façon bilatérale, multilatérale, régionale, peu importe, tant que cela réduit les barrières commerciales", a conclu Pascal Lamy. "Comme le dit l'adage chinois, +peu importe la couleur du chat, s'il attrape les souris+."

afp/rp

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29

Re : Chine

Bourse: débuts timides de la nouvelle plateforme boursière Hong Kong-Shenzhen
(05.12.2016 / 07:46:50)

Hong Kong (awp/afp) - La prudence était de mise, lundi à Hong Kong et Shenzhen, au premier jour des échanges sur la nouvelle plateforme de connexion entre les deux places qui offre aux étrangers un accès inédit aux actions de fleurons chinois.

Vanté par Pékin comme une étape cruciale dans l'ouverture des marchés chinois, le "Hong Kong-Shenzhen Connect" permet aux investisseurs de chacune des deux Bourses d'acheter des actions sur l'autre place.

Peu après que le gong eut retenti pour l'ouverture des deux places, le chef de l'exécutif hongkongais Leung Chun-ying a évoqué un "nouveau jalon" dans le renforcement des relations boursières entre la Chine et l'ex-colonie britannique revenue dans son giron en 1997.

"Nous sommes en effet un supraconducteur entre le reste de la Chine et le reste du monde", s'est-il félicité.

Les deux places ont cependant passé la matinée dans le rouge, dans un contexte régional baissier lié aux inquiétudes, après la victoire massive du non au référendum italien et la démission de Matteo Renzi, pour la troisième économie de la zone euro.

A Hong Kong, l'indice composite Hang Seng cédait en milieu de journée 68,68 points, soit 0,30% à 22.496,14 points. La Bourse de Shenzhen reculait de son côté de 0,63% à 2.071,26 points.

Francis Lun, analyste chez GEO Securities, a estimé que le lancement de la plateforme risquait dans un premier temps d'accoucher d'une souris, les effets de la crise boursière chinoise de l'an dernier se faisant toujours sentir.

COPIÉ SUR SHANGHAI

L'effondrement spectaculaire des Bourses chinoises durant l'été 2015 avait notamment eu pour conséquence de retarder le lancement de la plateforme Hong Kong-Shenzhen.

Les inquiétudes ont été renforcées ces derniers temps par la fuite des capitaux liée à la baisse du yuan.

"Le problème auquel la Chine est confrontée est une crise de liquidités dans le système bancaire", a déclaré M. Lun à l'AFP. "Difficile de trouver de l'argent pour acheter des actions quand vous manquez de liquidités."

Pour les étrangers, la plateforme permet un accès à 863 entreprises chinoises cotées à Shenzhen, huitième place mondiale, et notamment à certains fleurons chinois.

Parmi eux, le fabricant de smartphones ZTE, le colosse de l'immobilier Vanke, l'assureur Ping An, ou encore le producteur d'électroménager Midea (qui a racheté le fabricant allemand de robots Kuka).

Ce nouveau mécanisme copie très exactement le fonctionnement de la plateforme d'échanges boursiers existant déjà depuis deux ans entre Shanghai et Hong Kong.

Le "Hong Kong-Shanghai Connect" permettait pour la première fois à des investisseurs étrangers d'acheter, en passant par l'ex-colonie britannique, des actions en yuans de sociétés cotées en Chine continentale.

La porte n'est cependant qu'entrouverte: les Bourses de Shanghai et Shenzhen, du fait des sévères restrictions imposées par Pékin sur les mouvements de capitaux, demeurent quasi-isolées du reste du monde.

A l'inverse de Hong Kong, un territoire chinois largement autonome, dont la place financière est étroitement connectée aux marchés internationaux.

Presque 60% (en capitalisation) des sociétés à la Bourse de Shenzhen relèvent de "secteurs émergents" selon son opérateur. C'est "le marché le plus dynamique" du pays, estime même le courtier Macquarie, avec un volume d'échanges quotidiens dépassant désormais celui de Shanghai.

Les investisseurs étrangers n'accéderont toutefois qu'aux entreprises possédant une capitalisation d'au moins 6 milliards de yuans (822 millions d'euros), seuil censé les protéger des folles fluctuations des Bourses chinoises.

De fait, l'essentiel des 116 millions d'investisseurs boursiers en Chine continentale sont des particuliers, dont les impulsions --souvent détachées de l'activité réelle des entreprises-- valent aux marchés locaux une réputation de casino.

Dans l'autre sens, la nouvelle plateforme élargit à 101 petites entreprises l'éventail des titres hongkongais que peuvent acquérir des résidents de Chine populaire.

Mais la nécessité de détenir au préalable un portefeuille valant 500.000 yuans (68.500 euros) devrait, en pratique, continuer d'exclure la grande majorité des boursicoteurs chinois.

"Le véritable sens de cette plateforme, c'est à un horizon de dix ans la capacité de la Chine à se projeter dans le reste du monde", estime le courtier Neil McLean, d'Instinet.

"La Chine n'ouvre pas sa porte pour le plaisir."

afp/jh

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Re : Chine

Les Bourses chinoises ferment dans le vert, dans le sillage de Wall Street
(07.12.2016 / 10:48:25)

Hong Kong (awp/afp) - Les Bourses de Hong Kong et de Chine continentale ont fermé dans le vert mercredi, dans le sillage d'un nouveau record à Wall Street et dans un climat d'optimisme sur les places asiatiques.

A Hong Kong, l'indice composite Hang Seng, à la hausse pour la deuxième journée consécutive, a gagné 0,55%, soit 125,77 points, à 22'800,92 points.

La Bourse de Shanghai a progressé de 0,71%, dans un marché qui attendait la publication d'une nouvelle salve d'indicateurs économiques chinois dans les prochains jours, dont le commerce extérieur et l'inflation.

Après deux jours consécutifs de baisse, l'indice composite a gagné 22,59 points, à 3222,24 points, dans un volume d'échanges de 189,4 milliards de yuans (24,91 milliards d'euros).

L'indice composite de la Bourse de Shenzhen, deuxième place de Chine continentale, a progressé de 0,91% ou 18,89 points, à 2090,33 points, dans un volume d'échanges de 248,2 milliards de yuans (32,65 milliards d'euros).

Le moral des investisseurs était soutenu par la bonne performance de Wall Street mardi, où le Dow Jones, en hausse de 0,18%, a signé un nouveau record. De manière générale, le climat est au beau fixe sur les marchés mondiaux depuis la victoire de Donald Trump à l'élection présidentielle américaine et ses promesses de relance de l'économie.

Les investisseurs ont à présent les yeux tournés vers la Réserve fédérale américaine, qui devrait annoncer la semaine prochaine une hausse de ses taux d'intérêt, la première depuis décembre 2015. Ils espèrent aussi des indications sur la politique que suivra la banque centrale américaine en 2017.

Des analystes soulignaient cependant que l'embellie sur les marchés mondiaux pourrait maintenant marquer une pause, à mesure que s'approche la prise de fonction de Donald Trump le 20 janvier.

"Le monde des investisseurs s'interroge maintenant pour essayer de comprendre exactement ce que signifie 'Trumponomics' non seulement pour les nations asiatiques et les autres marchés émergents mais aussi pour les catégories d'actifs dans lesquelles ils investissent", remarquait Greg McKenna, responsable de stratégie des marchés chez AxiTrader.

A Hong Kong, les valeurs de l'énergie ont progressé mercredi malgré une baisse des prix du pétrole.

Sinopec a gagné 0,91% à 5,57 dollars de Hong Kong et CNOOC a progressé de 0,20% à 10,20 HKD. China Shenhua Energy a pris 2,29% à 16,10 HKD après avoir reçu l'autorisation d'agrandir une centrale.

Parmi les autres valeurs, le groupe bancaire HSBC a fini dans le vert (+3,31% à 65,50 HKD), tout comme Ping An Insurance (+1,21% à 41,90 HKD) et China Mobile (+0,36% à 84,05 HKD).

Le géant de l'internet Tencent a gagné 0,16% à 190,20 HKD et Li & Fung 0,89% à 3,41 HKD.

En Chine continentale, les investisseurs attendent notamment la publication jeudi des chiffres du commerce extérieur, un indicateur important sur l'état de la deuxième économie mondiale.

A Shenzhen, Angang Steel a atteint la hausse maximale autorisée de 10% à 6,01 yuans et Xinyu Iron and Steel a grimpé de 7,03% à 3,50 yuans.

A Shanghai, Shanxi Coking a bondi de 9,96% à 8,72 yuans et à Shenzhen, Jizhong Energy Resources a gagné 5,26% à 8,01 yuans.

afp/rp

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