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Re : Chine

La Chine veut arrêter les investissements "irrationnels" à l'étranger
(07.12.2016 / 14:05:00)

Shanghai (awp/afp) - Pékin a enjoint aux entreprises chinoises d'éviter les investissements "irrationnels" à l'étranger, en particulier dans le sport et le divertissement, à l'heure où la récente fièvre de méga-acquisitions par les firmes du géant asiatique inquiète désormais les autorités.

"Les régulateurs scrutent de près la récente tendance aux investissements irrationnels à l'étranger, dans des secteurs comprenant l'immobilier, l'hôtellerie, le cinéma et les clubs sportifs", tance le ministère du Commerce dans une déclaration publiée mardi soir.

"Nous demandons aux entreprises d'être précautionneuses quant à de telles décisions", poursuit-il, dans ce texte diffusé par l'agence étatique Chine nouvelle.

Cet avertissement semble s'inscrire dans les efforts du gouvernement pour tenter d'enrayer les salves d'acquisitions chinoises à l'étranger en tentant de distinguer les opérations stratégiques de celles dépourvues de toute logique.

Les autorités sont d'autant plus enclines à mettre le holà que nombre de ces transactions sont réalisées à crédit -- alors que la dette chinoise (privée et publique) s'est déjà envolée à 250% du PIB. Et Pékin chercher à juguler à tout prix une colossale hémorragie de capitaux hors du pays.

De leur côté, plusieurs médias financiers avaient récemment rapporté que Pékin envisageait d'interdire la plupart des investissements de plus de 10 milliards de dollars.

Les acquisitions supérieures à 1 milliard de dollars qui sortiraient des "activités fondamentales" du groupe chinois concerné seraient également bannies.

"Le yuan fait l'objet de fortes pressions à la dépréciation, et cela devient de plus en plus difficile de contrôler les mouvements de capitaux", a commenté mercredi auprès de l'AFP Li Jiachao, un responsable du cabinet de conseil en acquisitions DealGlobe.

Ce coup de frein semble à contre-courant du mot d'ordre de Pékin exhortant ses entreprises à se développer à l'international pour garantir leurs débouchés et mettre la main sur de nouvelles technologies.

Le géant asiatique est devenu en 2015 exportateur net de capitaux. En excluant le secteur financier, les investissements chinois ont atteint 146 milliards de dollars sur les 10 premiers mois de 2016, soit une flambée de 53% sur un an.

Aucun secteur n'est oublié, du football au cinéma, des technologies high-tech au tourisme, avec des montants parfois vertigineux.

Début 2016, le géant étatique ChemChina avait annoncé le rachat de l'agrochimiste suisse Syngenta pour 43 milliards de dollars.

Le conglomérat Wanda a racheté le studio hollywoodien Legendary pour 3,5 milliards de dollars, et s'était précédemment emparé de 20% du club de football espagnol Atletico Madrid.

L'assureur Anbang a quant à lui déboursé 6,5 milliards de dollars pour s'emparer d'une chaîne d'hôtels de luxe. Le Club Med, fleuron des villages vacances à la française, est lui passé dans l'escarcelle du fonds Fosun.

afp/rp

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Re : Chine

Chine: rebond surprise des importations, les exportations se stabilisent
(08.12.2016 / 09:00:00)

(synthèse)

Pékin (awp/afp) - La Chine, contre toute attente, a vu ses importations rebondir vigoureusement en novembre, tandis que ses exportations se stabilisaient, confirmant une précaire reprise de son économie dans un environnement mondial compliqué par la victoire de Donald Trump.

Les importations du géant asiatique, principale puissance commerciale de la planète, ont gonflé de 6,7% le mois dernier, à 152,2 milliards de dollars, a annoncé jeudi l'administration des Douanes.

De quoi prendre de court les experts sondés par l'agence Bloomberg, qui s'attendaient à un sensible repli (-1,9%), en ligne avec les baisses des deux mois précédents.

Ce montant était certes dopé par le renchérissement des matières premières industrielles. Cela n'en reste pas moins le plus fort rebond des importations chinoises depuis 2014: elles s'étaient enfoncées mois après mois pendant deux ans, avant de rebondir modestement en août (+1,5%) puis de retomber.

"C'est la reprise de la demande intérieure qui a fait grimper les importations", insiste Larry Hu, économiste de Macquarie, cité par Bloomberg. Par ailleurs, la Chine bénéficie de "la vaste amélioration tous azimuts de l'économie mondiale", décrypte-t-il.

- Un sursis momentané? -

Embellie tout aussi inattendue du côté des exportations de la deuxième économie mondiale: elles ont progressé de 0,1% sur un an en novembre, à 196,8 milliards de dollars.

Le sursaut est timide, mais cette stabilisation s'avère de bon augure après sept mois de repli: les exportations avaient dégringolé de plus de 7% en octobre et les analystes tablaient sur une nouvelle douche froide (-5%) pour novembre.

Or, les statistiques des Douanes sont scrutées par les marchés: le commerce extérieur reste un pilier du PIB de la Chine et un moteur traditionnel de sa croissance.

"Ces chiffres meilleurs qu'attendu témoignent du sursaut de la demande mondiale, mais reflètent aussi un regain de vigueur de l'économie chinoise", confirme Julian Evans-Pritchard, analyste du cabinet Capital Economics.

D'autres observateurs se montrent cependant circonspects face à ce revirement que personne n'a vu arriver.

"Nous ne sommes pas du tout convaincus par l'idée d'une solide reprise des exportations: la hausse surprise de novembre n'est probablement qu'un épisode unique qui ne se répètera pas", martèle Raymond Yeung, analyste de la banque ANZ.

Ainsi, des cargaisons prévues initialement en septembre et octobre ont pu arriver sur le sol chinois avec un certain retard, en raison notamment des déboires financiers de l'armateur sud-coréen Hanjin, qui ont bloqué en mer des milliards de dollars de marchandises, explique l'expert.

- L'inconnue Trump -

Autre souci: lesté par le repli des exportations, l'excédent commercial chinois a plongé le mois dernier de 17,6% par rapport à novembre 2015, à 44,6 milliards de dollars.

Or, cet excédent est pour le régime communiste une source cruciale de devises étrangères: le gonflement des montants importés, dans le sillage du renchérissement des matières premières, va limiter les entrées de dollars via les achats de la Chine.

Cela "devrait affaiblir la capacité de la Chine à modérer l'hémorragie de capitaux hors du pays", note M. Yeung.

De fait, de colossales fuites de capitaux pèsent sur la monnaie chinoise et Pékin puise abondamment dans ses réserves de change pour racheter des yuans et donc en soutenir le cours.

Enfin, la conjoncture intérieure reste précaire: l'industrie en Chine est toujours plombée par des surcapacités massives; l'envolée de l'endettement inquiète; la croissance ne résiste que grâce à une bulle alarmante du secteur immobilier.

Et le sursis dont bénéficient les échanges du pays pourrait rapidement s'estomper, assombri par d'éventuelles tensions avec les Etats-Unis, deuxième partenaire commercial de Pékin après l'Union européenne.

Le président élu Donald Trump a en effet promis d'imposer une taxe prohibitive de 45% sur les importations chinoises. Une telle mesure s'avérerait difficile à mettre en place et affecterait des groupes américains eux mêmes; mais l'impétueux milliardaire pourrait adopter des pénalités de moindre intensité.

Sur les onze premiers mois de 2016, les exportations chinoises ont baissé de 6,6% vers les Etats-Unis et de 4,4% vers l'UE: une hausse des droits de douane pourrait les empêcher de remonter.

afp/al

Dernière modification par PhilM (08-12-2016 10:03:48)

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Re : Chine

La Chine prête à ouvrir davantage certains secteurs aux investisseurs étrangers
(08.12.2016 / 10:45:00)

Pékin (awp/afp) - La Chine s'est dite prête à faciliter les investissements étrangers dans certains secteurs cruciaux, du tourisme aux technologies de pointe, une façon de contredire les accusations de protectionnisme mais aussi de limiter les effets d'une hémorragie de capitaux hors du pays.

Les restrictions drastiques imposées aux investisseurs étrangers pourraient être sélectivement assouplies, a indiqué la Commission nationale pour la réforme et le développement (NDRC) dans une circulaire diffusée mercredi soir.

Cette puissante agence de planification économique a détaillé l'éventail des secteurs concernés: électronique pour l'automobile, batteries de voitures, équipements ferroviaires, transformation de produits agricoles, chimie, parcs de loisirs et golfs, fabrication de motos...

Autant de domaines où les entreprises étrangères étaient soient bannies, soient encadrées par de sévères limitations.

Les médias officiels saluaient jeudi cette annonce en insistant sur la nécessité d'attirer davantage de capitaux et surtout de technologies étrangères dans un secteur manufacturier à la peine --en particulier dans les nouvelles énergies ou véhicules verts.

Hasard du calendrier, le constructeur allemand Daimler vient juste de dévoiler en début de semaine son intention d'établir en Chine une usine de batteries et de fabriquer dans le pays des voitures électriques.

Au total, seuls 62 secteurs figureraient désormais dans la liste "négative" des secteurs où les investissements étrangers sont interdits ou limités, contre 95 l'an dernier. Ce qui amène les chambres de commerce occidentales en Chine à déplorer l'injustice de l'environnement économique chinois.

Mais de l'avis des analystes, cette "libéralisation" inattendue et précipitée s'explique surtout par le besoin des autorités de juguler les fuites de capitaux hors du pays.

Celles-ci sont alimentées par des épargnants et firmes chinoises inquiets d'une conjoncture morose et de l'alarmante dépréciation du yuan, et préférant se réfugier vers des placements jugés plus sûrs et rémunérateurs à l'étranger.

Faute d'interrompre complètement l'hémorragie, Pékin cherche à gonfler les investissements vers la Chine, ce qui lui garantirait au moins un afflux de devises étrangères.

"Les autorités étaient de toute façon résolues à assouplir les restrictions imposées aux investisseurs étrangers", indique à l'AFP Liao Qun, économiste de Citic Bank International. "Mais elles ont décidé d'avancer l'application de la mesure, parce qu'elles ont terriblement besoin d'argent frais afin de compenser la saignée des réserves de change, qui ont plongé de façon vertigineuse cette année".

Pékin puise abondamment dans ses réserves de change (qui ont encore plongé de 69 milliards de dollars en novembre) pour racheter des yuans et soutenir ainsi le cours de sa monnaie, mis à mal par les fuites de capitaux.

afp/al

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Re : Chine

C'est l'hôpital qui se moque de la charité ..............

Chine: le bureau des statistiques dénonce des falsifications de données
(08.12.2016 / 13:02:00)

Pékin (awp/afp) - Le N°1 des statistiques chinoises a accusé des fonctionnaires locaux de "falsifier" les données économiques et promis des sanctions sévères, un aveu renforçant les doutes récurrents sur la fiabilité des chiffres officiels.

"Il y a eu quelques cas de statistiques locales falsifiées et obtenues grâce à des procédés frauduleux", a dénoncé jeudi Ning Jizhe, le directeur du Bureau national des statistiques (BNS), dans le Quotidien du peuple, le journal du Parti communiste au pouvoir.

Pékin fera preuve avec les fraudeurs d'une "tolérance zéro" et ils "paieront un prix élevé", a-t-il souligné. M. Ning appelle à créer un environnement "où ils n'osent pas, ne peuvent pas, et ne pensent pas à enfreindre la loi".

"Un certain nombre de cas concernant la falsification de statistiques ont fait l'objet d'une enquête et ont été traités", a-t-il indiqué. "Des sanctions administratives ont été prises."

Des experts en Chine et à l'étranger s'interrogent régulièrement sur la fiabilité des chiffres officiels chinois, à teneur hautement politique, et soupçonnent des manipulations pour faire apparaître la situation économique sous un jour meilleur.

L'actuel Premier ministre Li Keqiang avait d'ailleurs reconnu en 2007, alors qu'il dirigeait une province, que les chiffres du PIB étaient "fabriqués artisanalement", selon un mémo diplomatique révélé par Wikileaks.

En mars, les Douanes chinoises rapportait le cas d'un exportateur chinois de faux cils, qui avait déclaré une valeur d'exportation pour ses produits cinq fois supérieure à la réalité.

Le précédent directeur du Bureau national des statistiques (BNS), Wang Baoan, avait dû quitter son poste en janvier suite à des soupçons de corruption.

La carrière des responsables politiques en Chine a longtemps dépendu principalement des performances économiques de leur région. Une règle qui les a poussé à embellir les statistiques pour maximiser leur chances d'avancement professionnel.

afp/jh

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Re : Chine

Fin de déflation en Chine? Envolée des prix industriels grâce au charbon et yuan
(09.12.2016 / 06:25:00)

Pékin (awp/afp) - Les prix à la production ont bondi en novembre en Chine, confirmant la fin de la déflation du secteur industriel après quatre ans de repli, grâce au renchérissement du charbon et à la baisse du yuan, mais sur fond de demande très volatile.

L'indice des prix sortie d'usine (PPI), qui reflète à la fois le coût et la demande des produits industriels, a grimpé le mois dernier de 3,3% sur un an, contre 1,2% en octobre, a annoncé vendredi le Bureau national des statistiques (BNS).

C'est sa plus vigoureuse progression depuis cinq ans. Les analystes sondés par Bloomberg n'escomptaient qu'une hausse moitié moindre (+2,3%).

"Désormais, la Chine représente dans le monde une source de pression inflationniste, et non plus de déflation", tranche Julian Evans-Pritchard, du cabinet Capital Economics.

"La Chine est bel et bien sortie de l'impasse déflationniste où elle s'enfonçait depuis des années", confirme Raymond Yeung, de la banque ANZ. Le géant asiatique "entre dans un nouveau cycle inflationniste".

Scruté de près, l'indice PPI n'avait cessé de se replier ces dernières années, pendant 54 mois consécutifs, avant d'inverser la tendance en septembre avec un timide sursaut de 0,1%.

Depuis 2012, une demande atone et de colossales surcapacités obligeaient les entreprises à casser les prix. Cette glissade incitait en retour les clients à reporter des commandes dans l'attente de meilleures offres, asséchant du coup les ressources de producteurs déjà très endettés.

De son côté, la hausse des prix à la consommation a accéléré légèrement en novembre, à 2,3%, dopé par les prix alimentaires, du logement et de l'énergie.

- Surcapacités sous pression -

Cependant, la spectaculaire embellie des prix sortie d'usine traduit "une inflation largement alimentée par les coûts (des entreprises) plutôt que par la demande, cela ne suggère aucune amélioration notable de la demande d'ensemble", martèle Yang Zhao, économiste de Nomura.

Même l'expert du BNS Sheng Guoqing en convient: le PPI a été avant tout tiré par le renchérissement exceptionnel des matières premières (charbon, acier, métaux de base).

Les prix à la production concernant le charbon ont ainsi grimpé de 28% sur un an, ce qui se répercute sur la facture des entreprises gourmandes en énergie et donc leurs prix de vente.

Le charbon "a joué un rôle décisif, car l'indice PPI prend lourdement en compte les coûts industriels", explique M. Evans-Pritchard.

Les prix à la production de l'acier et des métaux industriels ont, eux, respectivement grimpé de 22% et 13%.

Les efforts redoublés de Pékin pour réduire les surcapacités industrielles, en particulier dans le charbon et la sidérurgie, "ont conduit à restreindre l'offre des matériaux disponibles et à accentuer les monopoles existants", gonflant les cours, décrypte Yang Zhao.

D'un autre côté, ajoute-t-il, "la rapide dépréciation du yuan (au plus bas depuis huit ans face au dollar) renchérit les matières premières importées et tire dans leur sillage les prix des matières premières chinoises".

- Spéculation -

Certes, le récent boom des chantiers immobiliers, ainsi que le gonflement des dépenses publiques dans les infrastructures, ont pu contribuer à conforter la remontée des prix industriels en assurant une demande accrue de matériaux et produits manufacturés.

Des assouplissements monétaires répétés depuis 2014 ont par ailleurs provoqué une embardée du crédit, des fonds qui sont venus alimenter une bulle spéculative dans certaines matières premières et surtout dans l'immobilier: un autre facteur d'inflation.

Mais ce surcroît de demande pourrait ne pas perdurer, à l'heure où les régulateurs cherchent à juguler la fièvre immobilière et les errements des marchés financiers.

Surtout, la conjoncture chinoise pourrait ne pas nécessairement profiter du retour à l'inflation ordinaire, avec, selon Capital Economics, un PPI grimpant de 5% l'an prochain.

"Cela va pénaliser la rentabilité des producteurs en bas de la chaîne industrielle", qui pâtiront sévèrement des matériaux plus chers, et cela "pourrait même conduire à ralentir encore davantage la production industrielle", avertit Yang Zhao.

"La +re-flation+ devrait s'essouffler l'an prochain, à mesure que l'économie chinoise commencera à ralentir à nouveau", abonde Julian Evans-Pritchard.

afp/al

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Re : Chine

Shanghai perd 2,47%, Hong Kong recule de 1,44%
(12.12.2016 / 10:31:47)

Shanghai (awp/afp) - La Bourse de Shanghai a perdu lundi 2,47% tandis que Shenzhen a chuté de 4,86%, dans un marché sur ses gardes avant la publication mardi d'indicateurs économiques chinois.

L'indice composite shanghaïen a cédé 79,91 points à 3.152,97 points dans un volume d'échanges de 294,3 milliards de yuans (40,20 milliards d'euros).

De son côté, l'indice composite de la Bourse de Shenzhen a perdu 100,68 points, repassant sous la barre des 2.000 points, à 1.969,33 points dans un volume d'échanges de 357,5 milliards de yuans (48,99 milliards d'euros).

La Bourse de Hong Kong a terminé de son côté en baisse de 1,44% avant une hausse attendue cette semaine des taux d'intérêt américains.

L'indice composite Hang Seng a perdu 327,96 points, à 22.433,02 points.

La Réserve fédérale américaine (Fed) doit annoncer mercredi une hausse des taux d'intérêt, le seconde en dix ans, après une série d'indicateurs montrant une reprise de l'économie du pays.

Les promesses de dépenses et de baisse des impôts du président élu américain Trump ont également entraîné une hausse de l'inflation qui pourrait amener la Fed à augmenter ses taux une nouvelle fois en 2017.

Les investisseurs de Hong Kong suivent attentivement la politique monétaire américaine du fait du lien entre leur monnaie et le dollar américain.

La banque HSBC a perdu 1,75% à 64,60 dollars de Hong Kong (HKD), le géant de l'internet Tencent a reculé de 1,65% à 185,10 HKD et l'assureur China Life Insurance a plongé de 3,60% à 21,40 HKD.

Les sociétés du domaine de l'énergie ont été à la peine après un bon démarrage dû à la hausse des prix du pétrole.

PetroChina a gagné 0,55% à 5,47 HKD et Sinopec 0,18% à 5,57 HKD mais CNOOC a abandonné 0,39% à 10,22 HKD et Kunlun Energy a perdu 0,39% à 10,22 HKD

En Chine continentale, les investisseurs se sont inquiétés de nouvelles règles concernant les achats d'actions des fonds d'assurance et du durcissement des règle du trading à la marge.

New China Life Insurance a perdu 1,79% à 45,96 yuans (CNY) tandis que China Life Insurance perdait 1,05% à 25,49 CNY.

Les sociétés favorisées par les fonds d'assurances ont plongé à Shenzhen. Gree Electric Appliances a chuté de 6,11% à 25,34 CNY et China Vanke de 6,25% à 23,26 CNY.

Les sociétés pétrolières ont connu des fortunes diverses à Shanghai après la hausse des prix du pétrole. PetroChina a perdu 1,05% à 7,57 CNY mais Sinopec a gagné 0,92% à 5,46 CNY.

dan/jah/php/ggy

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Re : Chine

Chine: la consommation finit l'année au sommet
(13.12.2016 / 06:24:00)

Pékin (awp/afp) - Les consommateurs chinois ont fait chauffer la carte bancaire en novembre, les ventes de détail enregistrant leur plus forte hausse de 2016, mais les perspectives de la deuxième économie mondiale restent incertaines pour l'an prochain du fait du tassement du crédit et de l'immobilier.

Les ventes de détail ont grimpé de 10,8% sur un an le mois dernier, en redressement par rapport à octobre (+10%) et septembre (+10,7%), a annoncé le Bureau national des statistiques (BNS). Un résultat meilleur qu'attendu par les analystes interrogés par l'agence financière Bloomberg, qui tablaient sur une progression de 10,2% seulement.

La hausse de la consommation a pu être aidée le 11 novembre par la "journée des célibataires", une opération de soldes en ligne considérée comme la plus grande du monde. Cette année, le volume des ventes enregistré par les seules plateformes du géant Alibaba ont atteint la somme faramineuse de 120,7 milliards de yuans (16,3 milliards d'euros) en 24 heures, très au-delà du score réalisé en 2015 (13,3 milliards d'euros).

La production industrielle a quant à elle progressé de 6,2% sur un an en novembre, soit une très légère accélération par rapport à octobre (+6,1%) et aux prédictions des analystes, qui tablaient sur le même chiffre que le mois précédent.

"L'économie a connu un développement sain et régulier en novembre", a résumé le BNS dans un communiqué.

Après les difficultés de début 2016, "l'économie de la Chine finit l'année avec un vent régulier dans les voiles", s'est félicité Frederic Neumann, de la banque HSBC à Hong Kong. "L'industrie se tient bien et les consommateurs chinois continuent à flamber, y compris pour des grosses dépenses comme les voitures", a-t-il déclaré à Bloomberg.

INVESTISSEMENT ORIENTÉ EUR LA BAISSE

"Les statistiques du jour laissent à penser que la reprise économique chinoise reste intacte à l'approche de 2017", a observé Julian Evans-Pritchard, de Capital Economics.

La croissance du PIB chinois est tombée l'an dernier à son plus bas niveau depuis un quart de siècle, à 6,9%. Pékin table pour cette année sur un score compris entre 6,5% et 7%.

"A moyen terme, on peut estimer que la Chine reste un facteur de stabilisation pour l'économie mondiale", a déclaré l'économiste Jian Chang, de la banque Barclays, interrogé sur Bloomberg TV.

D'autres signaux positifs ont été enregistrés la semaine dernière: les importations ont dégagé le mois dernier leur plus forte progression depuis 2014 (+6,7%) et les prix à la production ont signé leur plus fort rebond depuis cinq ans (+3,3%).

Le pays a bénéficié du repli récent de la monnaie nationale, le yuan, qui profite à ses exportations, tandis que la fin de la déflation observée récemment est positive pour les producteurs et incite les consommateurs à retrouver le chemin des commerces.

L'investissement en capital fixe a lui progressé de 8,3% sur les 11 premiers mois de l'année, un rythme stable par rapport à octobre. Mais pour le cabinet Capital Economics, la tendance mensuelle est moins bonne, tombant de 9% sur un an en octobre à 8,3% en novembre.

"Avec le ralentissement de la croissance du crédit et la correction attendue du secteur immobilier, nous prévoyons que la croissance recommence à ralentir l'an prochain", a indiqué M. Evans-Pritchard.

Le contexte extérieur est lourd d'incertitudes pour le géant asiatique, alors que Donald Trump menace d'imposer des droits de douane de 45% aux produits chinois après son arrivée à la Maison Blanche le 20 janvier prochain.

"Nous devons garder à l'esprit que le contexte intérieur comme extérieur reste compliqué par des facteurs instables et incertains", comme le reconnaît Mao Shengyong, l'économiste du BNS.

afp/ol

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Re : Chine

Hong Kong finit stable, Shanghai et Shenzhen se replient
(14.12.2016 / 10:43:41)

Hong Kong (awp/afp) - La Bourse de Hong Kong a de nouveau fini mercredi proche de l'équilibre (+0,04%) tandis que les Bourses de Shanghai et Shenzhen ont cédé respectivement 0,46% et 0,81%, dans un marché attentiste avant la décision de la Réserve fédérale américaine (Fed).

L'indice composite Hang Seng a gagné 9,92 points à 22.456,62 points, soutenue par les niveaux records à nouveau enregistrés à Wall Street mardi. La place financière américaine bénéficie toujours des attentes suscitées par le président élu Donald Trump en matière de fiscalité et de dépenses budgétaires.

L'indice composite shanghaïen a perdu 14,51 points à 3.140,53 points dans un volume d'échanges de 219,2 milliards de yuans (près de 30 milliards d'euros).

De son côté, l'indice composite de la Bourse de Shenzhen a lâché 16,02 points à 1.959,86 points. Le volume d'affaires a atteint 249,7 milliards de yuans.

Le Comité de politique monétaire de la Fed (FOMC) a entamé mardi deux jours de réunion à l'issue desquels il devrait annoncer une hausse des taux minime, de l'ordre d'un quart de point de pourcentage, vu la lente remontée de l'inflation et le taux de chômage à 4,6%, au plus bas depuis neuf ans.

Les investisseurs, qui attendent depuis des mois un relèvement des taux d'intérêt américains, ont déjà intégré cette hausse dans leurs transactions mais ils souhaitent obtenir des éléments sur le calendrier du resserrement monétaire américain à venir que pourrait leur fournir la présidente de la Fed, Janet Yellen, lors de sa conférence de presse.

Les investisseurs de Hong Kong sont d'autant plus attentifs aux décisions de la banque centrale que la monnaie de l'île est arrimée au dollar américain.

Sur le front des valeurs, Sinopec a bondi de 3,38% à 5,81 dollars de Hong Kong après avoir annoncé qu'il se délestait de la moitié de sa participation dans un pipeline pour 22,8 milliards de yuans, afin de lever des fonds pour faire croître sa division de gaz naturel.

PetroChina a grimpé de 4,51% à 6,02 HKD dans la foulée d'une information évoquant une hausse des prix de l'essence et du diesel en Chine.

HSBC a progressé de 1,02% à 64,55 HKD et Tencent de 0,27% à 186,80 HKD. En revanche, l'assureur AIA a reculé de 0,90% à 44,10 HKD et l'exploitant de casinos Sands China de 1,02% à 34 HKD.

En Chine continentale, les places financières ont été affectées par les déclarations du président de l'autorité chinoise de régulation des assurances concernant les bonnes pratiques d'investissements, a indiqué à l'AFP Gui Haoming, analyste chez Shenwan Hongyuan.

"Les entreprises doivent être des investisseurs amicaux sur le marché des capitaux et ne devraient jamais devenir barbares", a estimé Xiang Junbo. Les autorités chinoises veulent abaisser de 40% à 30% les montants en liquide investis par les compagnies d'assurance sur les marchés financiers, selon China Business News.

Du côté des valeurs, Sinopec a pris 2,18% à 5,63 yuans à Shanghai.

Les aciéristes ont en revanche souffert de prises de bénéfices. A Shanghai, Baoshan Iron & Steel a chuté de 4,45% à 6,87 yuans et, à Shenzhen, Angang Steel a plongé de 7,86% à 5,51 yuans.

Les financières ont fini dans le rouge à Shanghai. Citic Securities ont reculé de 0,98% à 16,24 yuans et China Merchant Securities de 1,28% à 16,91 yuans.

dan/spi/ggy

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Re : Chine

Les Bourses chinoises terminent en baisse
(19.12.2016 / 11:22:43)

Hong Kong (awp/afp) - Les Bourses chinoises ont fini en baisse lundi, Hong Kong s'inscrivant dans le rouge pour la troisième séance consécutive avec un recul de 0,85%, tandis que Shanghai et Shenzen ont perdu respectivement 0,16% et 0,38%.

A Hong Kong, l'indice composite Hang Seng a perdu 188,07 points à 21'832,68 points, dans la foulée des mauvaises performances de Wall Street vendredi et des évolutions négatives enregistrées depuis l'annonce du relèvement des taux américains.

La Réserve fédérale américaine (Fed) a remonté mercredi d'un quart de point son taux directeur, qui évoluera désormais dans une fourchette comprise entre 0,50 et 0,75%. Il s'agit du second relèvement en dix ans. L'institution a par ailleurs projeté trois hausses pour 2017, et non plus deux, ce qui a déstabilisé les investisseurs en Asie, inquiets d'un possible assèchement des liquidités dans la région au profit des Etats-Unis où les rendements seront plus intéressants.

Dans la foulée de ce relèvement, l'Autorité monétaire de Hong Kong, où la monnaie locale est indexée depuis 1983 au dollar américain, a relevé son propre taux, à 1% contre 0,75%, créant des inquiétudes sur le l'immobilier.

Par ailleurs, les tensions géopolitiques entre la Chine et les Etats-Unis, avec la saisie temporaire par Pékin d'une sonde sous-marine appartenant à la marine américaine, ont pesé sur le marché vendredi, ont relevé les courtiers.

Parmi les titres les plus affectés de la cote, l'assureur AIA a reculé de 1,24% à 43,85 dollars de Hong Kong, Tencent de 0,92% à 182,20 HKD et la compagnie pétrolière CNOOC de 0,79% à 10 HKD.

L'exploitant de casinos Galaxy Entertainment a abandonné 0,88% à 33,60 HKD et Cathay Pacific a cédé 0,20% à 10,16 HKD.

En Chine continentale, l'indice composite de la Bourse de Shanghai a cédé 4,90 points (-0,16%) à 3118,08 points, dans un volume d'affaires de 174,5 milliards de yuans (24 milliards d'euros).

De son côté, l'indice composite de la Bourse de Shenzhen a abandonné 7,54 points (-0,38%) à 1984,10 points, dans un volume d'échanges de 225,1 milliards de yuans.

"Il n'y pas eu de nouveau flux de capitaux sur les marchés actions ce qui a rendu le marché morose", a commenté auprès de l'AFP Zhang Qi, analyste chez Haitong Securities.

En outre le moral des investisseurs a été mis à mal par des annonces des autorités chinoises vendredi, au terme d'une conférence économique de trois jours en présence des plus hauts dirigeants du pays.

Ils "indiquent clairement leur détermination à sévir contre la spéculation et à continuer l'année prochaine", a souligné Wen Bin, analyste chez China Minsheng Banking à Pékin, cité par Bloomberg News.

Pékin a notamment annoncé la mise en place d'un "mécanisme" pour résorber l'actuelle bulle immobilière et éviter les "fluctuations erratiques" des prix.

"Les logements sont construits pour être habités, par pour spéculer", affirme le document officiel, précisant que "la Chine mettra davantage l'accent sur la prévention des risques financiers en 2017".

Dans ce contexte, le secteur immobilier a particulièrement souffert. A Shanghai, Langfang Development a chuté de 2,35% à 27,45 yuans et China Vanke, coté à Shenzhen, de 6,06% à 21,10 yuans.

Les financières ont également été délaissées: à Shanghai, Agricultural Bank of China a reculé de 0,32% à 3,14 yuans et China Merchants Bank de 0,94% à 18,01 yuans.

Les pétrolières ont en revanche progressé. A Shanghai, PetroChina a gagné 1,18% à 7,70 yuans et Sinopec 0,18% à 5,52 yuans.

afp/rp

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Re : Chine

Chine: nouveau ralentissement de la croissance attendu en 2017
(19.12.2016 / 13:54:00)

Pékin (awp/afp) - La croissance de l'économie chinoise devrait à nouveau ralentir l'an prochain pour tomber à 6,5%, contre 6,7% attendus cette année, a estimé lundi l'Académie chinoise des sciences sociales, un institut proche du pouvoir, qui s'attend aussi à un nouvel affaiblissement du yuan.

La progression du PIB de la deuxième économie mondiale resterait ainsi à ses plus bas niveaux depuis 1990, sur lesquels elle se trouve déjà depuis le score de 2015 (6,9%).

Pour 2016, la croissance chinoise devrait s'inscrire à 6,7%, selon l'Académie, qui avait exactement prédit ce résultat à la fin de l'année dernière. Les statistiques chinoises ont pour habitude de se conformer aux prévisions du régime communiste. Le plan quinquennal mise sur une croissance moyenne d'au moins 6,5% par an pour la période 2016-2020.

Selon l'Académie, l'économie chinoise reste "confrontée à des pressions croissantes à la baisse" malgré une stabilisation constatée ces derniers mois. La croissance des importations devrait ainsi ralentir à 9,5% cette année et celle des exportations à 7,2%, prévoit-elle. La consommation devrait progresser de 10%.

Dans ce contexte, l'institut s'attend à ce que la monnaie nationale, le yuan, s'affaiblisse l'an prochain de 3% à 5% par rapport au dollar, face auquel elle évolue déjà à ses plus bas niveaux depuis huit ans. Pékin contrôle étroitement la parité de sa devise et s'efforce de soutenir son cours pour tenter d'enrayer une fuite massive de capitaux.

Le président élu des Etats-Unis, Donald Trump, a accusé ces dernières semaines la Chine de "dévaluer" sa monnaie afin de soutenir artificiellement ses exportations. Le milliardaire menace d'appliquer des droits de douane de 45% aux produits chinois.

afp/al

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Re : Chine

Les Bourses chinoises terminent en baisse, inquiétudes après l'attaque de Berlin
(20.12.2016 / 11:14:39)

Hong Kong (awp/afp) - La Bourse de Hong Kong a encore fini dans le rouge mardi, perdant 0,47%, affectée par les inquiétudes après l'attentat de Berlin, tandis que Shanghai et Shenzhen ont cédé respectivement 0,49% et 0,14%, tirée à la baisse par le secteur bancaire.

L'indice composite Hang Seng a perdu 103,62 points à 21'729,06 points, signant sa quatrième séance négative d'affilée.

Cette série de mauvaises performances avait été enclenchée au lendemain de l'annonce du relèvement des taux américains qui ont entraîné celle des taux de l'île chinoise dont la monnaie est indexée au billet vert, avec pour conséquence un affaiblissement des secteurs immobilier et bancaire.

Un camion immatriculé en Pologne a foncé intentionnellement sur la foule de l'un des marchés de Noël de Berlin lundi soir, faisant au moins 12 morts et 48 blessés. La police allemande a qualifié mardi, après la fermeture des Bourses chinoises, l'attaque d'"attentat".

La journée de lundi a également été marquée par l'assassinat de l'ambassadeur de Russie en Turquie à Ankara par un policier turc qui a affirmé agir pour venger le siège de la ville d'Alep.

En outre, en Suisse, un homme a tiré lundi sur des fidèles musulmans réunis dans une salle de prières d'un centre islamique de Zurich.

"Certains investisseurs pourraient considérer l'assassinat en Turquie et le possible attentat à Berlin comme l'opportunité de verrouiller leurs bénéfices à deux semaines de la fin de l'année", a commenté Philip Orlando, stratégiste chez Federated Investors à New York, cité par Bloomberg News.

Ces événements interviennent dans un contexte par ailleurs tendu entre les Etats-Unis et la Chine avec notamment l'affaire ces jours derniers de la saisie temporaire par Pékin d'une sonde sous-marine appartenant à la marine américaine.

Du côté des valeurs, HSBC a reculé de 1,96% à 62,50 dollars de Hong Kong, China Life Insurance de 1,24% à 19,90 HKD et le groupe pétrolier CNOOC de 0,80% à 9,92 HKD.

Tencent a perdu 0,27% à 181,70 HKD et l'exploitant de casinos Galaxy Entertainment a abandonné 0,74% à 33,35 HKD.

En Chine continentale, les Bourses de Shanghai et Shenzhen ont souffert de l'annonce par Pékin de l'inclusion en 2017 des produits de gestion de fortune dans son système de contrôle des risques financiers.

L'indice composite shanghaïen a perdu 15,20 points à 3102,88 points (-0,49%) dans un volume d'affaires de 171,6 milliards de yuans (23,8 milliards d'euros).

De son côté, l'indice composite de Shenzhen a abandonné 2,78 points (-0,14%) à 1981,32 points dans un volume d'échanges de 212,8 milliards de yuans.

"Les régulateurs sont de nouveau plus prudents concernant le contrôle des risques financiers. Cela peut avoir un impact à court terme sur les actions bancaires, avec une limitation de l'expansion des crédits dans leur ensemble", a estimé Shen Zhengyang, analyste de Northeast Securities, basé à Shanghai, interrogé par Bloomberg News.

"Avec des obligations du gouvernement en déclin et des coûts de financements progressant", les investisseurs "sont réticents à acheter à un moment de creux sur le marché", a également relevé l'analyste.

A Shanghai, Bank of China a reculé de 1,16% à 3,42 yuans et China Construction Bank de 1,11% à 5,33 yuans.

Les compagnies pétrolières ont été délaissées dans la foulée d'une baisse des prix de l'or noir: PetroChina a abandonné 0,91% à 7,61 yuans et Sinopec de 1,09% à 5.46 yuan.

Les aciéristes ont également fini en berne. A Shenzhen, Sansteel Minguang a plongé de 10%, la variation quotidienne maximale autorisée, à 13,78 yuans et, à Shanghai, Wuhan Iron and Steel a chuté de 3,44% à 3,37 yuans.

afp/rp

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Re : Chine

Les Bourses de Chine continentale ferment en baisse, Hong Kong dans le vert
(28.12.2016 / 10:50:47)

Shanghai (awp/afp) - La Bourse de Shanghai a fermé en baisse de 0,40% mercredi et celle de Shenzhen a perdu 0,37%, tandis que Hong Kong gagnait 0,83%, dans un marché calme en cette période de fêtes de fin d'année.

A Shanghai, l'indice composite a cédé 12,42 points à 3102,24 points, dans un volume d'échanges de 154,3 milliards de yuans (21,24 milliards d'euros).

La Bourse de Shenzhen, deuxième place de Chine continentale, a perdu 7,38 points, à 1972,35 points, dans un volume d'échanges de 197,2 milliards de yuans (27,15 milliards d'euros).

A Hong Kong, l'indice Hang Seng a progressé de 179,98 points, à 21'754,74 points, au premier jour de cotation après un weekend de Noël prolongé.

"Le volume des échanges continue à se réduire à l'approche de la fin de l'année", a souligné à l'AFP Zhang Fayu, directeur de recherches pour la maison de changes privée Million Tons Capital.

"La tendance du marché a été affectée par les nouvelles restrictions imposées par l'autorité de régulation aux fonds d'assurance", a-t-il expliqué.

L'autorité chinoise de régulation des assurances a suspendu mercredi les activités en ligne de deux compagnies d'assurance, après des déclarations en décembre du président de cette instance, qui avait dénoncé des pratiques d'investissements inamicales.

Les valeurs de l'immobilier ont reculé, comme China Vanke (-1,03% à 21,20 yuans) à Shenzhen et Langfang Development (-2,88% à 23,26 yuans) à Shanghai.

A Shanghai, le secteur ferroviaire a reculé en raison de prises de bénéfices: China Railway Construction a perdu 1,58% à 11,87 yuans et China Railway Group a cédé 1,57% à 8,75 yuans. China Communications Construction a perdu 1,44% à 15,79 yuans.

A Hong Kong, le géant de l'internet Tencent a été parmi les principaux gagnants de la séance, prenant 2,17% à 183,60 dollars de Hong Kong, tandis que China Construction Bank a progressé de 4,80% à 5,89 dollars de Hong Kong, l'une de ses meilleures performances en dix mois.

Parmi les valeurs dans le rouge, Hang Seng Bank a reculé de 0,56% à 143,10 dollars de Hong Kong et HSBC de 0,4% à 61,95 dollars de Hong Kong.

afp/rp

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Re : Chine

La Chine élargit son panier de devises pour enrayer la chute du yuan

La Chine a annoncé jeudi l'ajout d'une dizaine de monnaies dans le panier de devises qui lui sert à établir un cours de référence du yuan, diluant de facto la part du dollar -- une façon pour Pékin d'escamoter la dégringolade du yuan face au billet vert.

Alors que les marchés mondiaux restaient suspendus aux fluctuations du yuan face au seul dollar, Pékin avait dévoilé en décembre 2015 ce panier de devises étrangères: l'objectif affiché était de mieux évaluer la valeur de la monnaie chinoise, en la confrontant à un ensemble de monnaies jugé représentatif.

Le nombre d'unités dans ce panier va désormais doubler: aux treize devises existantes, vont désormais s'ajouter onze autres -- parmi lesquelles le won sud-coréen, le rand sud-africain, le forint hongrois, la lire turque ou encore le zloty polonais --, a indiqué l'Administration chinoise du marché des changes, émanation de la banque centrale.

Cet ajustement, censé «renforcer encore la représentativité du panier», entrera en vigueur au 1er janvier, a ajouté l'institution.

Mathématiquement, le dollar voit sa proéminence au sein du panier grignotée par les nouveaux venus, avec une part tombant à 22,4% contre 26,4% auparavant, suivi par l'euro (16,34%), selon la nouvelle pondération dévoilée jeudi.

«Cette décision vise à réduire l'impact qu'exerçait la domination du dollar sur l'ensemble du panier», commente Christy Tan, analyste de National Australia Bank à Hong Kong, citée par l'agence Bloomberg.

La monnaie chinoise souffre des incertitudes sur la santé de la deuxième économie mondiale, de massives fuites de capitaux hors du pays, et surtout du net renforcement du dollar après la victoire électorale de Donald Trump et en prévision de relèvements de taux de la Réserve fédérale américaine (Fed).

Or, évalué face au «panier de devises» dans son ensemble, le yuan a bien meilleure allure, avec même une remontée sur les quatre derniers mois.

Une aubaine très calculée pour le régime communiste, qui entend afficher une image de «stabilité» et conforter la stature internationale du renminbi peu après son intégration à l'unité de compte du Fonds monétaire international (FMI).

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Re : Chine

Les Bourses chinoises finissent dans le vert la dernière séance de 2016
(30.12.2016 / 10:28:02)

(développement)

Hong Kong (awp/afp) - La Bourse de Hong Kong a fini en hausse de 0,96% vendredi et les places de Chine continentale ont progressé plus modestement dans un marché calme au dernier jour de cotation de l'année.

A Hong Kong, l'indice composite Hang Seng a gagné 209,65 points, à 22'000,56 points.

A Shanghai, l'indice composite a gagné 0,24%, soit 7,54 points, à 3103,64 points, dans un volume d'échanges de 151,7 milliards de yuans (20,85 milliards d'euros). Il a perdu 0,21% sur la semaine.

La Bourse de Shenzhen, deuxième place de Chine continentale, a progressé de 0,15% (2,87 points), à 1969,11 points, dans un volume d'échanges de 191,5 milliards de yuans (26,33 milliards d'euros). L'indice composite a cédé 0,10% cette semaine.

Sur l'ensemble de l'année, les places de Chine continentale accusent un fort repli: Shanghai a chuté de 12,31% et Shenzhen de 14,72% depuis le début de 2016.

"Les investisseurs ont profité aujourd'hui des valeurs financières en raison de leur faible valorisation", a souligné à l'AFP Zhang Fayu, directeur de recherche à la société d'investissement privée Million Tons Capital.

"Pour l'ensemble de l'année, la faiblesse de la monnaie a provoqué une pression psychologique chez les investisseurs et le marché a manqué de mouvement à la hausse", a-t-il ajouté.

En cette fin d'année, les investisseurs attendent les chiffres de l'activité manufacturière en Chine qui doivent être publiés dimanche.

Les valeurs bancaires ont progressé à Shanghai, comme China Citic Bank (+0,79% à 6,41 yuans), Bank of China (+0,58% à 3,44 yuans) et ICBC (+0,68% à 4,45 yuans).

Les compagnies de courtage ont elles aussi enregistré des gains, comme Haitong Securities (+2,81% à 15,75 yuans) à Shanghai et Changjiang Securities (+0,89% à 10,23 yuans) à Shenzhen.

A Hong Kong, le secteur des loisirs a été parmi les principaux bénéficiaires de cette séance. Galaxy Entertainment a gagné 2,27% à 33,80 dollars de Hong Kong et Sands China a progressé de 1,66% à 33,70 HKD.

Les banques ont elles aussi fini cette dernière séance de l'année sur des gains, comme Bank of China (+1,18% à 3,44 HKD) et Bank of Communications (+1,63% à 5,61 HKD).

afp/fah

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Re : Chine

Shanghai boit la tasse en 2016, parmi les pires performances mondiales
(30.12.2016 / 11:33:14)

Shanghai (awp/afp) - Après les montagnes russes de 2015, l'année du Singe a fait boire la tasse aux Bourses chinoises, Shanghai enregistrant l'une des pires performances mondiales --dans un marché boudé des investisseurs face à l'essoufflement de l'économie et aux interventions imprévisibles des autorités.

L'indice composite de la Bourse de Shanghai a essuyé sur l'ensemble de 2016 un plongeon de 12,3%, contre des hausses annuelles de 0,4% à Hong Kong comme à Tokyo. Shenzhen, deuxième place de Chine continentale, a lâché 14,7%.

Jeudi, la Chine figurait au dernier rang du classement du Wall Street Journal recensant les performances boursières de quarante pays.

"Les Bourses chinoises se sont effondrées, et elles ne se sont encore qu'à moitié reprises, avec un rétablissement très lent", résume pour l'AFP Shen Zhengyang, analyste du courtier Northeast Securities.

Shanghai et Shenzhen avaient commencé du mauvais pied, après l'instauration en janvier par les autorités d'un "coupe-circuit", mécanisme bloquant automatiquement les échanges en cas de baisse trop rapide des indices.

Terrorisés à l'idée d'être empêchés de revendre leurs titres à leur guise, les boursicoteurs avaient massivement cédé leurs actions, provoquant un effondrement immédiat des marchés... et obligeant Pékin à débrancher le "coupe-circuit" quatre jours après ses débuts.

-Perte de confiance-

Suite au fiasco, le président du régulateur boursier avait été limogé et son successeur Liu Shiyu, échaudé, a préféré faire profil bas.

Une attitude qui ne rassure guère et laisse les investisseurs désorientés, estime Oliver Rui, professeur de la China Europe International Business School (CEIBS).

"Les gens ne comprennent pas où les autorités veulent aller" et ce manque de clarté dans la régulation des marchés "explique en partie" la médiocre performance boursière, explique-t-il.

Surtout, plane l'ombre du krach boursier de l'été 2015: la Bourse de Shanghai avait dégringolé de 40% au deuxième semestre 2015, après s'être envolée de 60% sur les six mois précédents (terminant donc au final sur une progression annuelle de 9,4%).

Ces fortes turbulences et l'incapacité du gouvernement à endiguer l'effondrement, en dépit d'interventions massives sur les marchés, ont largement écorné la confiance des petits actionnaires individuels.

Ces derniers, souvent suivistes et peu familiers des mécanismes financiers, forment plus de 90% des investisseurs sur les Bourses chinoises, ce qui alimente leur folle volatilité.

Délaissant la Bourse, certains se sont reportés sur l'immobilier ou des matières premières de niche, des secteurs où les prix se sont envolés.

Par ailleurs, le yuan s'est déprécié de 7% face au dollar en 2016: de quoi inciter des investisseurs à se tourner vers des actifs plus rémunérateurs à l'étranger, note Dickie Wong, directeur du courtier Kingston Securities à Hong Kong.

Et de l'avis général, le lancement en fanfare ce mois-ci de la plateforme de connexion boursière entre Shenzhen et Hong Kong ne changera pas nécessairement la donne, faute d'une attractivité suffisante pour appâter les investisseurs étrangers.

-'Option la moins rentable'-

Autre point noir: la réforme tant attendue du système d'introduction en Bourse n'est pas intervenue. Ce sont donc les autorités qui continuent de décider quand et à quel prix doivent être introduites de nouvelles actions --d'où des cours initialement très sous-évalués.

"C'est le meilleur moyen d'envoyer de mauvais signaux au marché", soupire Oliver Rui.

Les autorités ne devraient pas "intervenir autant (...) Si vous ne lâchez pas la bride, impossible de savoir si le marché peut s'adapter à un nouveau système", insiste-t-il.

Les places chinoises restent de fait suspendues à l'interventionnisme du gouvernement, qui avait supervisé en 2015 des achats colossaux d'actions sur fonds publics pour renflouer les marchés. Résultat, nombre de cours sont déconnectés de l'activité et de la santé réelles des entreprises.

"Dans un environnement pareil, il devient difficile pour un investisseur d'appliquer des stratégies gagnantes!", s'agace Zhang Qun, un analyste du courtier Citic Securities. Pour lui, la Bourse est désormais "l'option la moins rentable" en Chine pour un placement.

Selon China Merchant Securities, 2017 pourrait permettre aux Bourses chinoises de reprendre leur souffle: mais ses estimations couvrent large, allant d'un repli de 6% à un bond de 23%, reflétant l'incertitude totale sur l'attitude de Pékin.

"A l'heure où se durcissent les contrôles sur le marché immobilier et où le marché obligataire recule, il n'y pas beaucoup d'autre choix", observe néanmoins M. Wong. "Les fonds doivent bien investir quelque part, et la Bourse restera toujours une option".

azk/dly/jug/sg

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