1

Sujet : Présidence D. Trump, actualités

Washington quittera l'Aléna s'il n'est pas renégocié (Maison Blanche)
(20.01.2017 / 20:48:05)

Washington (awp/afp) - Les Etats-Unis quitteront l'accord nord-américain de libre-échange (Aléna) s'ils n'arrivent pas à le renégocier, a affirmé vendredi la Maison Blanche en publiant les premières orientations du programme du nouveau président Donald Trump.

Sur les accords commerciaux internationaux, le programme affirme que "le président Trump veut renégocier l'Aléna. Si nos partenaires refusent une négociation qui apporte aux travailleurs américains un accord équitable, alors le président avertira que les Etats-Unis ont l'intention de quitter l'Aléna", indique le texte posté sur le site de la Maison Blanche.

L'Aléna, entré en vigueur en janvier 1994, associe les Etats-Unis, le Canada et le Mexique dans une vaste zone de libre-échange. Il fait partie des cibles privilégiées de Donald Trump qui l'accuse d'avoir encouragé l'exode d'emplois manufacturiers américains vers le Mexique.

Selon les statuts de l'accord, l'une des parties peut notifier aux autres son intention de le quitter, ouvrant alors une période de 180 jours pour entamer de nouvelles négociations. Si aucun nouvel accord n'est conclu, l'ancien est alors dissous.

Le quotidien canadien Globe and Mail avait indiqué mercredi que le secrétaire américain au Commerce désigné, Wilbur Ross, allait adresser une lettre de notification aux gouvernements du Canada et du Mexique pour la renégociation de cet accord dans les jours suivant l'investiture de M. Trump, qui a eu lieu vendredi.

La Maison Blanche a également fait part vendredi de l'intention des Etats-Unis de se retirer du Traité de libre-échange transpacifique (TPP), tout juste négocié entre l'administration du précédent président américain Barack Obama avec 11 pays de la région Asie-Pacifique (mais pas la Chine) et pas encore ratifié par le Congrès américain.

afp/rp

2

Re : Présidence D. Trump, actualités

Comme vous le savez, c'est aujourd'hui le jour de l'investiture de Donald Trump à la Maison Blanche. Pour le milliardaire américano-hongrois Georges Soros, très connu pour avoir gagné des tonnes d'argent en spéculant sur la livre sterling, et qui était présent au Forum de Davos, c'est clair que Trump est un dictateur en devenir.

Un dictateur qui ne s'attendait pas à gagner et qui a été surpris par son propre résultat ! Rien que cela. George Soros ajoute que Trump va échouer car c'est un imposteur et parce que les idées qui le guident sont par définition contradictoires. Si les marchés financiers ont depuis lors salué la victoire de Donald Trump, ce même milliardaire pense que cela ne durera pas longtemps car l'incertitude générée par l'administration Trump aura un impact négatif sur les Bourses. Difficile d'être plus franc.

Jack Ma est le fondateur du site de e-comme Ali Baba, c'est-à-dire l'équivalent d'e-Bay. Et qu'a dit en substance ce milliardaire chinois ? Que les Américains se plaignent de la concurrence du Mexique ou de la Chine, alors que ce sont les multinationales américaines qui ont organisé ces délocalisations et qui ont gagné, grâce à cela, des milliards de dollars.

Mais où sont partis ces milliards de dollars ? Pour le patron chinois d'Ali Baba, c'est simple : cet argent a été effacé par les malversations bancaires aux Etats-Unis. Il a aussi été effacé par les guerres menées par les Etats-Unis : en 30 ans, les Etats-Unis ont mené 13 guerres et dépensé 2000 milliards de dollars.

Ce milliardaire chinois ajoute que plutôt de blâmer les autres pays pour concurrence déloyale, les autorités américaines auraient mieux fait d'investir cet argent pour son peuple et les classes moyennes secouées par la mondialisation et les nouvelles technologies.

Voir un Chinois dire aux Américains qu'ils se sont trop focalisés sur Wall Street et sur la guerre, il aura fallu attendre 2017 pour entendre cela. Un beau sujet de conversation pour ce weekend !

Cordialement,
Docanski

3

Re : Présidence D. Trump, actualités

Libre-échange: Trump signe l'acte de retrait des Etats-Unis du TPP
(23.01.2017 / 18:35:00)

Washington (awp/afp) - Le président américain Donald Trump a signé lundi dans le Bureau ovale un document mettant fin à la participation des Etats-Unis au traité de libre-échange transpacifique (TPP), âprement négocié pendant des années par l'administration Obama.

Ce traité, vu comme un contrepoids à l'influence grandissante de la Chine, a été signé en 2015 par 12 pays d'Asie-Pacifique représentant 40% de l'économie mondiale, mais n'est pas encore entré en vigueur.

"Nous en parlions depuis longtemps", a-t-il déclaré aux journalistes présents lors de la signature, jugeant que cette décision était "une bonne chose pour le travailleur américain".

Durant sa campagne, Donald Trump avait dénoncé un accord "terrible" et promis de s'en retirer au plus vite.

L'administration Obama le présentait au contraire comme le nec plus ultra de tous les traités de libre-échange, car cet accord va bien au-delà de la simple levée des barrières douanières.

Il prévoit aussi la levée de barrières non tarifaires, comme l'ouverture des appels d'offres nationaux par les pays membres aux entreprises étrangères sans avantages indus pour leurs propres entreprises publiques, ou encore le respect du droit du travail selon les normes de l'Organisation internationale du travail (OIT).

De nombreuses ONG dénonçaient cependant les effets pervers d'un texte jugé opaque sur les droits des travailleurs, l'environnement, la perte de souveraineté ou encore l'accès aux médicaments.

Le Premier ministre japonais Shinzo Abe, grand défenseur de l'accord, avait reconnu fin 2016 que le TPP sans les Etats-Unis "n'aurait pas de sens".

Le traité a été signé par 12 pays : Australie, Brunei, Canada, Chili, Japon, Malaisie, Mexique, Nouvelle-Zélande, Pérou, Singapour, Etats-Unis et Vietnam.

afp/rp

4

Re : Présidence D. Trump, actualités

@Doc,
PS je dirais plutôt que Ali Baba c'est ebay+ Amazon (sans les stocks) car les stocks sont chez les commerçants affiliés à la plateforme.

5

Re : Présidence D. Trump, actualités

Tu l'as dit Birdie

Valeur Zéro

6

Re : Présidence D. Trump, actualités

@MarcM,
c'est à dire? Ali Baba = valeur zéro? Pas d'accord, stocks = capital immobilisé.

Ou autre raison?

7

Re : Présidence D. Trump, actualités

Wall Street s'interroge sur Trump

Wall Street a marqué le pas lundi, les investisseurs s'interrogeant sur les priorités du nouveau président américain Donald Trump en matière économique et craignant une tendance protectionniste: le Dow Jones a perdu 0,14% et le Nasdaq 0,04%.

Selon les résultats définitifs, l'indice vedette Dow Jones a reculé de 27,40 points à 19 799,85 points et le Nasdaq, à dominante technologique, de 2,39 points à 5552,94 points. L'indice élargi S&P 500 a cédé 6,11 points, soit 0,27%, à 2265,20 points.

«Pour le moment, il y a beaucoup d'incertitudes concernant ses promesses de campagne et sur sa capacité ou non à tenir ces promesses», a expliqué Bill Lynch de Hinsdale Associates, au sujet du nouveau président américain.

A la suite de l'élection de Donald Trump, la Bourse de New York avait beaucoup monté, dopée par son programme économique prévoyant notamment des baisses d'impôts, y compris pour les entreprises, une augmentation des dépenses d'infrastructure et un allégement des réglementations pesant sur certains secteurs comme l'énergie.

Lundi, recevant 12 dirigeants d'entreprise à la Maison-Blanche, Donald Trump leur a bien promis des baisses «massives» d'impôts et a affiché sa volonté de réduire la réglementation «de 75%, peut-être plus», mais sans donner la moindre précision sur la nature exacte des réformes envisagées.

Ces propos et «les commentaires positifs des chefs d'entreprises qui l'ont rencontré n'ont absolument pas fait bouger le marché», a jugé Karl Haeling, de Landesbank Baden-Württemberg.

A l'inverse, les investisseurs ont retenu la tonalité protectionniste utilisée par le 45e président américain depuis son discours d'investiture vendredi, centré sur «l'Amérique d'abord».

«La combinaison de sa rhétorique très conflictuelle au cours du week-end, (et de) la priorité apparente en termes de calendrier accordée aux questions commerciales, fait monter les craintes de protectionnisme, crée un environnement d'aversion au risque», a expliqué Karl Haeling.

Donald Trump a signé lundi l'acte de retrait des États-Unis du traité de libre-échange transpacifique (TPP), et il a affirmé dimanche qu'il allait rapidement commencer à renégocier l'Accord de libre-échange nord-américain (ALÉNA) avec les dirigeants du Canada et du Mexique.

Ces décisions, conformes aux promesses de celui qui n'était encore que candidat, sont jugées peu engageantes pour une Bourse de New York traditionnellement favorable au libre-échange et où l'on espérait qu'elles resteraient au second plan.

La journée hier étant dépourvue d'indicateur économique américain notable, les investisseurs se sont tournés vers les résultats d'entreprises, dont les publications vont s'accélérer a cette semaine.

«Pour l'instant, la saison des résultats pour le 4e trimestre a été légèrement meilleure qu'attendu», a estimé Patrick O'Hare de Briefing dans une note.

Parmi les entreprises ayant publié leurs chiffres lundi, McDonald's a reculé de 0,72%. Les revenus du géant de la restauration-minute sont supérieurs aux attentes mais la fréquentation des restaurants est en baisse aux États-Unis.

Déjà épinglé pour des abus de position dominante par les autorités de plusieurs pays, le fournisseur américain de semi-conducteurs Qualcomm est désormais aussi poursuivi en justice par un gros client, le groupe informatique Apple et a décroché de 12,7%.

Dans le secteur de la santé, le rachat d'Humana (+2,24%) par Aetna (-2,72%) a été bloqué par la justice américaine pour des raisons de concurrence. Aetna, qui doit verser des indemnités de rupture d'un montant d'un milliard US à Humana, a indiqué qu'il envisageait de faire appel.

L'indice composé S&P/TSX de la Bourse de Toronto a retraité de 67,75 points à 15 480,13 points, tiré vers le bas par les déclins des secteurs de l'énergie et de la consommation de base.

Le dollar canadien s'est apprécié de 0,33 cent US à 75,37 cents US.

À la Bourse des matières premières de New York, le cours du pétrole brut a perdu 47 cents US à 52,75 $ US le baril. Ce recul a été observé malgré la publication de données rassurantes sur les membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et autres pays non membres, qui se rapprochent de leurs cibles de réduction de production.

Entre-temps, le prix du lingot d'or a grimpé de 10,70 $ US à 1215,60 $ US l'once, tandis que le cours du cuivre s'est adjugé 2 cents US à 2,65 $ US la livre.

8

Re : Présidence D. Trump, actualités

Le Québec entend se défendre contre le protectionnisme de Trump

Québec entend être présent à la table de renégociation de l'Accord de libre-échange nord-américain (ALENA) pour y défendre ses acquis.

La ministre de l'Économie, Dominique Anglade, a clairement indiqué, lundi, que le gouvernement Couillard réclamera une place au sein de l'équipe de négociation, comme c'est le cas dans les discussions sur le bois d'oeuvre.

«Nous voulons absolument que les intérêts du Québec soient bien représentés, soient véhiculés de manière très forte et très claire comme c'est le cas avec le bois d'oeuvre», a-t-elle affirmé en point de presse.

Mme Anglade a également précisé que le Québec défendra sa position historique de protection de la gestion de l'offre dans le secteur agricole, un contentieux qui revient constamment dans les négociations de libre-échange avec l'ensemble des partenaires internationaux.

«Ça reste une position historique et traditionnelle que l'on compte conserver», a indiqué la ministre.

Mme Anglade s'est montrée plutôt confiante face à l'arrivée du nouveau président américain malgré l'idéologie protectionniste extrême que celui-ci a déjà commencé à mettre en oeuvre.

Dès lundi, Donald Trump a mis fin à la participation américaine au traité de Partenariat transpacifique (PTP), lui qui avait déjà signifié son intention de renégocier l'ALÉNA.

Dominique Anglade fait valoir que le Québec a déjà prévu ajouter des attachés commerciaux aux États-Unis et intensifier le soutien à l'exportation des entreprises.

De plus, elle se dit convaincue de pouvoir recruter des alliés au sein des entrepreneurs américains dont elle s'attend à un lobbying auprès de la nouvelle administration car ceux-ci ont beaucoup à perdre.

«Les gens vont se rendre compte que la volonté protectionniste détruit même leur propre intérêt. Le protectionnisme, ça n'enrichit pas les sociétés et ç'a été démontré au fil du temps», a affirmé la ministre, tout en reconnaissant que le nouveau président semblait peu enclin à s'encombrer d'une démonstration factuelle qui contredit son discours.

Mme Anglade a tenu son point de presse en compagnie de la vice-présidente de la Fédération canadienne de l'entreprise indépendante (FCEI), Martine Hébert, dont l'organisme représente les PME canadiennes.

Mme Hébert a reconnu que ses membres étaient préoccupés, mais elle a précisé qu'il n'y avait «pas de mouvement de crainte généralisée» chez les exportateurs canadiens et québécois.

Elle a fait valoir qu'il y avait des limites au protectionnisme que pourront imposer nos voisins du Sud, rappelant que le Canada était le principal partenaire commercial de 35 des 50 États américains.

«On perçoit une certaine limite jusqu'où les Américains pourront aller dans les intentions annoncées par M. Trump», a-t-elle confié.

Selon elle, une montée du protectionnisme américain pourrait même s'avérer une occasion unique pour le Canada, qui pourrait profiter du vide créé par l'isolationnisme économique des États-Unis.

«Les Américains viennent de dire qu'ils ne feront pas partie de l'accord européen, qu'ils ne feront pas partie du Partenariat transpacifique, mais il y a des avantages à signer des accords avec des pays à l'international», a fait valoir Mme Hébert.

«Ces avantages, c'est le Canada qui va les avoir. On va peut-être aussi profiter de l'occasion pour signer certains accords bilatéraux; je pense au Japon, par exemple, qui pourrait devenir un partenaire important», a-t-elle ajouté.

Il s'agit là, selon elle, d'une belle occasion pour diversifier les marchés d'exportation des entrepreneurs québécois et canadiens.

«Comme nos grand-mères disaient, il ne faut pas mettre tous nos oeufs dans le même panier... Elles avaient raison!», a imagé la lobbyiste.

De plus, elle estime que le Canada, en raison de son ouverture commerciale, pourrait accroître son pouvoir d'attraction des investissements étrangers.

Par ailleurs, Mme Hébert fait valoir que les marchés ont leur propre pouvoir d'ajustement, de sorte qu'une éventuelle «taxe à la frontière» (border tax) évoquée par Donald Trump pourrait être contrebalancée par les variations qu'une telle taxe entraînerait sur la valeur du dollar canadien.

9

Re : Présidence D. Trump, actualités

Les mesures protectionnistes de Trump menacent 5.000 emplois en Belgique

Si le nouveau président américain Donald Trump instaure des droits de douane plus élevés comme il l’a promis, de 1.200 à 5.000 emplois belges seraient en péril, écrit De Tijd mardi.

Ces mesures protectionnistes pourraient également coûter de 0,1 à 0,42% de croissance à l’économie belge, selon des simulations effectuées par Hylke Vandenbussche, professeur d’économie internationale à la KU Leuven.
Les Etats-Unis appliquent actuellement une taxe moyenne de 2,1% sur les importations européennes. Donald Trump a annoncé son intention de faire grimper ce taux à 5%, voire 15% temporairement.
La Belgique exporte directement et indirectement quelque 8,2 milliards de dollars (7,6 milliards d’euros) vers les Etats-Unis. Ces activités représentent environ 54.000 postes, soit 1,2% de l’emploi dans le pays.

Cet article Les mesures protectionnistes de Trump menacent 5.000 emplois en Belgique est apparu en premier sur Metro.

10

Re : Présidence D. Trump, actualités

Presse: Donald Trump va relancer les projets d'oléoducs bloqués par Barack Obama
(24.01.2017 / 16:36:00)

Washington (awp/afp) - Le président américain Donald Trump devait donner mardi une impulsion à la construction de l'oléoduc controversé Keystone XL reliant le Canada aux Etats-Unis, un gigantesque projet bloqué par son prédécesseur Barack Obama, selon plusieurs médias américains.

M. Trump devait également relancer un projet d'oléoduc de la compagnie Energy Transfer Partners dans le Dakota du Nord, dont le tracé a été rejeté en décembre après une intense mobilisation des Amérindiens et des écologistes.

La tribu sioux de Standing Rock reproche à l'entreprise de vouloir faire passer l'oléoduc, baptisé Dakota Access Pipeline, sur des sites sacrés où sont enterrés leurs ancêtres, menaçant par la même occasion leurs sources d'eau potable dans cet Etat du Nord des Etats-Unis.

Long de 1900 kilomètres, dont 1400 aux Etats-Unis, Keystone XL vise lui à transporter le pétrole canadien des sables bitumineux de l'Alberta (dans l'Ouest du Canada) jusqu'au Nebraska (au centre des Etats-Unis) d'où il aurait pu rejoindre les raffineries américaines du golfe du Mexique.

Durant sa campagne, Donald Trump avait promis de relancer ce gigantesque projet d'oléoduc: "Je veux le voir construit", avait-il déclaré, tout en affirmant vouloir renégocier les termes du contrat avec la société canadienne TransCanada.

"Je l'approuverai à 100% mais je veux de meilleures conditions (...). Je dirai: +les gars, on va vous laisser construire l'oléoduc mais donnez-nous une part du gâteau+", avait-il déclaré en mai.

En s'opposant au projet fin 2015, sept ans après la première demande de permis de construire, M. Obama avait provoqué la colère des républicains.

Jugeant que le projet n'était pas dans l'intérêt national de son pays - "Transporter du pétrole brut plus sale jusque dans notre pays ne renforce pas la sécurité énergétique des Etats-Unis" - M. Obama avait aussi estimé qu'approuver tel projet aurait affaibli le leadership des Etats-Unis dans la lutte contre le changement climatique.

afp/buc

11

Re : Présidence D. Trump, actualités

@PhilM,
Seigneur, on va avoir une annonce fracassante par jour? Serai curieuse de voir le résultat d'ici qqn mois.

12

Re : Présidence D. Trump, actualités

et on n'a encore rien eu sur le volet fiscal ! ....

13

Re : Présidence D. Trump, actualités

Trump annonce qu'il va demander une enquête sur de prétendues fraudes électorales


Washington - Le président américain Donald Trump a annoncé mercredi qu'il allait demander "une grande enquête" sur de prétendues fraudes électorales lors des scrutins de novembre, pour lesquelles aucune preuve n'a été rendue publique à l'heure actuelle.

"Je vais demander une grande enquête sur les fraudes électorales, notamment sur les électeurs inscrits pour voter dans deux Etats, les illégaux et même ceux enregistrés sur les listes électorales et qui sont décédés (et pour certains depuis longtemps)", a-t-il indiqué sur Twitter au petit matin.

"En fonction des résultats, nous renforcerons les procédures de vote", a ajouté le président.

M. Trump a dit ces derniers jours aux chefs du Congrès que selon lui jusqu'à cinq millions de personnes pourraient avoir voté illégalement le 8 novembre.

"Selon ses propos, de trois à cinq millions de personnes pourraient avoir voté illégalement, un chiffre basé sur les études que nous avons vues", avait déclaré mardi le porte-parole de la Maison Blanche Sean Spicer lors de son point presse quotidien.

Aucune preuve de fraudes lors des élections présidentielle et législatives du 8 novembre n'a à ce jour été rendue publique. Si ces affirmations étaient vraies, cela constituerait le plus gros scandale politique de l'histoire du pays.

Cependant, avait noté M. Spicer, Donald Trump a confiance dans le résultat de l'élection.

Le magnat de l'immobilier a perdu le vote populaire contre son adversaire démocrate Hillary Clinton, qui a remporté 2,9 millions de voix de plus, mais il a malgré tout remporté le scrutin grâce à la répartition des grands électeurs Etat par Etat (304 grands électeurs contre 227 pour Mme Clinton).

Sean Spicer a avancé que selon "les études et les preuves" que "des gens" ont portées à l'attention de M. Trump, 14% des votants "n'étaient pas des citoyens américains".

M. Trump avait déjà cité par le passé une étude du centre de recherche Pew de 2012 selon laquelle plus de "1,8 million de personnes décédées figuraient sur les listes électorales". Mais ce rapport ne fournissait aucun élément permettant de penser que des personnes auraient pu voter pour le compte de ces personnes décédées.

Il a aussi cité des travaux de la Old Dominion University suggérant que 14% des non citoyens affirmaient être enregistrés sur les listes électorales. Cette dernière étude a été pointée du doigt pour son manque de fiabilité.

14

Re : Présidence D. Trump, actualités

Trump veut réduire la contribution des Etats-Unis à l'ONU (presse)


New York - L'administration Trump prépare deux décrets qui prévoient la réduction, voire la suppression, de la contribution financière des Etats-Unis à plusieurs agences des Nations unies et organisations internationales, et la révision d'une série de traités, rapporte mercredi le New York Times.

Le premier projet de décret comprend la création d'un comité chargé d'examiner dans quelles proportions chaque organisation devrait faire l'objet de ces coupes, selon le site du quotidien.

Il recommande de se pencher particulièrement sur les opérations de maintien de la paix, sur la Cour pénale internationale et l'aide aux pays qui "s'opposent à des décisions importantes des Etats-Unis", ainsi que sur le Fonds des Nations unies pour la population (FNUAP).

Il ne tient pas compte, semble-t-il, du fait que les Etats-Unis ne contribuent déjà pas au financement de la Cour pénale internationale.

Les Etats-Unis assurent 28% du financement des opérations de maintien de la paix menées par les Nations unies, dont le budget annuel est de 7,8 milliards de dollars.

Au total, les Etats-Unis pèsent 22% du budget opérationnel de l'ONU, une enveloppe distincte qui monte à 5,4 milliards de dollars pour la période comprenant les années 2016 et 2017.

Le décret demande de ne plus contribuer financièrement à toute agence des Nations unies ou organisation internationale qui remplit un des critères mentionnés dans le document.

Ils concernent toute organisation qui a accordé un statut de membre à part entière à l'Autorité palestinienne ou à l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), qui soutient des programmes prenant en charge l'interruption volontaire de grossesse ou qui contrevient aux sanctions contre l'Iran ou la Corée du Nord. Ces organisations s'exposent à perdre toute aide financière des Etats-Unis, selon le projet de décret.

Les Nations unies ont accordé à la Palestine le statut d'Etat observateur en 2012, mais elle n'est pas membre à part entière de l'ONU.

Pour les autres organisations internationales non concernées par ces critères, le texte recommande de toutes façons "au moins 40% de baisse globale" de la contribution des Etats-Unis.

Le second projet de décret impose un moratoire sur l'ensemble des traités multilatéraux qui ne sont pas "directement liés à la sécurité nationale, l'extradition ou le commerce international", selon les termes du document consulté par le New York Times.

L'accord de Paris sur le climat ne semble, à première vue, pas directement lié à l'un de ces trois sujets, ce qui pourrait le placer sous le coup du décret.

Le document est accompagné d'une note explicative, qui mentionne deux accords multilatéraux initiés sous l'égide des Nations unies: la convention sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes et la convention des droits de l'enfance.

Or, il se trouve que les Etats-Unis n'ont jamais ratifié ces deux conventions.

Fin décembre, Donald Trump avait dit tout le bien qu'il pensait de l'ONU dans un tweet: "Les Nations unies ont un grand potentiel mais pour l'instant c'est juste un club ou les gens se retrouvent, parlent et prennent du bon temps. Triste!"

15

Re : Présidence D. Trump, actualités

Trump annonce la création de zones de sécurité en Syrie

Donald Trump a déclaré mercredi qu'il "ferait sans nul doute des zones de sécurité en Syrie" pour des réfugiés fuyant les violences du pays, ravagé par une guerre civile depuis plus de cinq ans.

Estimant que l'Europe avait commis une grave erreur en accueillant des millions de réfugiés en provenance de Syrie et d'autres pays du Moyen Orient en proie à des troubles, le président américain a dit, dans le cadre d'un entretien à ABC News :" Je ne veux pas que cela arrive ici".

"Je ferai sans nul doute des zones de sécurité en Syrie pour les gens", a-t-il ajouté, sans donner plus de détails.

Un projet de décret présidentiel qui pourrait être soumis à la signature de Donald Trump ordonne au secrétaire d'Etat et au secrétaire à la Défense de préparer la création de zones de sécurité pour les civils déplacés en Syrie et dans les pays voisins.

"Le secrétaire d'Etat, en liaison avec le secrétaire à la Défense, a ordre de soumettre dans les 90 jours suivant la signature de ce décret un plan visant à créer des zones de sécurité en Syrie et dans la région où les déplacés syriens pourront attendre une affectation définitive, comme un rapatriement ou une relocalisation dans un pays tiers", lit-on dans le document consulté par Reuters.

La création de zones de sécurité pour les civils dans le nord de la Syrie, qui supposeraient en principe d'empêcher les bombardements de l'aviation syrienne, est réclamée de longue date par la Turquie, qui a accueilli sur son territoire le plus grand nombre de réfugiés syriens.

Mais bien que cette question ait souvent été débattue par l'administration Obama, l'ancien président américain n'a jamais voulu s'engager dans cette voie par crainte que cela ne débouche sur un conflit ouvert avec le régime syrien et son allié russe. (Bureau de Washington; Tangi Salaün et Benoît Van Overstraeten pour le service français)