Sujet : Indices ou actions ?
Bonjour les boursomaniaques !
En ces temps où les marchés vont dans tous les sens, où la volatilité règne en maître, il est bien difficile de faire le choix d'intégrer dans son portefeuille l'action delamorkitue qui va nous faire devenir millionnaire.
Si on observe de près les performances des entreprises cotées, les fondamentaux paraissent bien souvent absents dans la réflexion des acheteurs lorsqu'ils doivent faire un choix, du moins pour les "gros" acheteurs, ceux qui influencent les marchés en jouant à la hausse comme à la baisse.
Il est difficile, dès lors, de sortir du lot les meilleurs chevaux qui pourraient nous faire gagner le tiercé, à défaut de nous attribuer le gros lot du lotto.
Reste à observer les indices, ces thermomètres censés lisser la qualité des entreprises cotées en sous-jacent.
Et là, nous pouvons faire quelques observations, notamment au niveau des différentiels.
C'est ainsi que, sur le marché européen, certains indices ont un sérieux retard sur d'autres : le DAX performe de plus de 14 % depuis début janvier alors que le CAC est à peine à l'équilibre (0,91 %) et que l'AEX s'exhibe même en tutu rose, affichant une perte de 1,05 % sur la même période. Les belges seraient-ils pragmatiques ou prudents ? Toujours est-il qu'ils affichent un gain de 7,82 %, faisant la nique à leurs deux voisins.
De l'autre côté de l'Atlantique, le père DOW est perdant dans la comparaison avec le Nasdaq avec un score de + 6,64 % contre 15,17 %. L'index S&P, quant à lui, joue son rôle d'arbitre avec un gain de 9,62 %.
Au même titre que dans le choix de ses canassons pour faire un tiercé, ces écarts pourraient sans doute nous amener à une réflexion, guidée par la prudence pour les uns, par l'espérance spéculative pour d'autres : choisir d'acheter un indice (ou de se constituer son propre indice en acquérant quelques sous-jacents performants) qui a confirmé sa bonne santé lors de cette période ou "parier" sur les retardataires en jouant le différentiel ?
Une chose est certaine : les écarts sont actuellement importants, surtout réduits à une observation de 15 semaines seulement !
Votre avis ?
Les actions ou les indices ?
Les chevaux de tête ou ceux qui sont passés à la buvette avant de reprendre le galop ?
Docanski