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Re : Apple

Apple brûle des milliards dans des produits qui n'existent pas encore

http://www.lesaffaires.com/techno/produ … ore/588937

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Re : Apple

Aaaaah !

Tous les gogos se ruent sur l'iPhone7. L'action Apple est au plus haut de l'année. smile

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Re : Apple

Apple reste plombé par l'iPhone mais promet le retour de la croissance

San Francisco (awp/afp) - Apple a fait miroiter mardi son retour à la croissance pour les fêtes grâce à ses nouveaux iPhone, alors que la baisse continue des ventes de son célèbre smartphone vient de se solder par le premier recul de son chiffre d'affaires annuel en quinze ans.

L'accueil des consommateurs pour les nouveaux modèles est "très positif" et "nous sommes suffisamment confiants pour prédire que nous retournons à la croissance ce trimestre", a indiqué le directeur général, Tim Cook, lors d'une téléconférence avec des analystes.

Ce serait un soulagement pour le groupe informatique américain, qui a encore annoncé mardi avoir écoulé tous modèles confondus seulement 45,5 millions d'iPhone, soit 5% de moins qu'un an auparavant, entre début juillet et fin septembre, quatrième trimestre de son exercice décalé.

La perte de vitesse de ce produit vedette, qui avant cette année n'avait jamais vu ses ventes reculer, a continué de se ressentir sur les performances financières.

Le chiffre d'affaires de la marque à la pomme a ainsi diminué pour le troisième trimestre consécutif (-9% à 46,9 milliards de dollars). Sur douze mois, la baisse est de 8% à 215,6 milliards: c'est la première fois depuis l'exercice clos fin septembre 2001 qu'Apple voit son chiffre d'affaires annuel reculer.

Et le bénéfice net est également en déclin, tant sur le trimestre (-19% à 9 milliards) que sur l'ensemble de l'exercice (-14% à 45,7 milliards).


- L'iPhone 7 Plus particulièrement demandé -

Le recul des ventes d'iPhone et des revenus trimestriels avaient été largement anticipés, mais les prévisions livrées par le groupe pour le trimestre entamé début octobre se sont avérées plus optimistes: Apple dit viser 76 à 78 milliards de dollars de chiffre d'affaires, contre seulement 75 milliards attendus par les analystes.

Le directeur financier, Luca Maestri, a noté que ce retour à la croissance sera d'autant plus remarquable qu'il interviendra par comparaison avec "le chiffre d'affaires record" enregistré un an auparavant.

Apple compte en particulier sur ses nouveaux modèles d'iPhone, sortis mi-septembre et susceptibles d'aider ses ventes durant les fêtes de fin d'année, a fortiori à l'heure où son plus gros concurrent dans les smartphones, Samsung, est plombé par les batteries explosives de son plus récent modèle phare.

Apple n'a donné aucun chiffre de vente pour l'iPhone 7, mais ses dirigeants ont assuré mardi que la demande dépassait l'offre, et était particulièrement robuste pour le modèle 7 Plus, à l'écran plus grand... et aux marges plus élevées.

Ils ont également affiché leur confiance quant à un rebond sur le marché chinois, qui est l'un des plus importants pour le groupe mais où le chiffre d'affaires a plongé de 30% au dernier trimestre.

Cela n'empêchait pas l'action Apple de perdre presque 3% dans les échanges électroniques suivant la clôture de Wall Street.

Les analystes de BMO Capital Markets jugeaient notamment que la perspective d'un retour de la croissance était assombrie par des coûts en hausse, avec un prix moyen de vente un peu plus bas qu'attendu et la prévision d'une marge brute moins élevée qu'espéré par le marché.


- +24% dans les services -

"Le revers de fortune d'Apple est dû en partie au fait qu'il ne tourne plus à plein régime" et ne peut plus compter sur de multiples produits pour soutenir sa croissance, souligne aussi Neil Saunders de la société de recherche Conlumino.

Comme l'iPhone, d'autres produits vedette comme les tablettes iPad ou les ordinateurs Mac (pour lesquels le groupe pourrait annoncer un rafraîchissement de sa gamme jeudi) ont aussi vu leurs ventes reculer au quatrième trimestre (respectivement -6% à 9,3 millions d'unités et -14% à 4,9 millions).

La montre connectée Apple Watch n'a pas été le succès grand public espéré: Apple ne dévoile pas ses ventes, mais le cabinet IDC estime qu'elles ont chuté de 71,6% au dernier trimestre.

Au final, les services (boutiques en ligne, Apple Pay, Apple Music) constituent le seul point vraiment brillant des résultats: Apple met d'ailleurs en avant la croissance de 24% de leurs revenus trimestriels, qui totalisent 6,3 milliards de dollars.

"A long terme, nous voyons ceci comme une partie très lucrative de l'activité d'Apple et de sa croissance, mais ce n'est pas encore au point où cela peut compenser les déclins de revenus ailleurs", relève Neil Saunders.

Suite à des questions d'analystes, Tim Cook a aussi réaffirmé mardi que les domaines de l'automobile ou de la télévision étaient généralement "intéressants". Mais il n'a toujours donné aucun indice concret sur ce que pourrait être le prochain produit révolutionnaire du groupe.

afp/rp
(AWP / 26.10.2016 06h22)

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Re : Apple

Apple rafraîchit sa gamme d'ordinateurs portables MacBook Pro

(ajoute nouvelle application pour la vidéo en streaming, analystes)


San Francisco (awp/afp) - Le groupe informatique américain Apple a annoncé jeudi un rafraîchissement de sa gamme d'ordinateurs portables MacBook Pro, avec entre autres une barre tactile au-dessus du clavier donnant accès à toute une série de fonctionnalités.

Cette nouvelle barre, baptisée "Touch Bar" et dévoilée lors d'une présentation au siège du groupe à Cupertino en Californie, remplace la rangée de touches de fonctions (F1, F2, F3...) des claviers traditionnels.

Elle peut se transformer en une rangée de boutons tactiles personnalisables et adaptés à l'application en cours d'utilisation sur l'écran: on y trouvera par exemple des boutons de navigation ou la liste de ses favoris quand on surfe sur internet avec Safari, des outils d'édition quand on veut retoucher des photos, ou encore un choix d'émoticônes quand on est écrit un message.

Apple précise que la Touch Bar n'est pas seulement compatible avec ses propres logiciels, mais aussi avec des applications conçues par d'autres entreprises.

"Apple a trouvé des adaptations intelligentes pour la Touch Bar en fonction du contexte, et il sera intéressant de voir comment les développeurs extérieurs vont l'utiliser -- il y a beaucoup de potentiel", a estimé Jan Dawson, analyste chez Jackdaw Research.

Après avoir testé la nouvelle fonctionnalité, Ben Bajarin, un analyste de Creative Strategies, a jugé qu'elle avait "beaucoup de sens pour certaines choses mais pas pour tout", ajoutant, lui aussi, que son usage par les développeurs serait crucial.


- Reconnaissance digitale -

La marque à la pomme a aussi ajouté sur ses ordinateurs portables le système de reconnaissance des empreintes digitales "Touch ID" déjà présent sur l'iPhone.

Cette dernière fonctionnalité permettra aussi, quand l'ordinateur est partagé entre plusieurs personnes, de reconnaître instantanément laquelle est en train de l'utiliser et de basculer sur son profil personnalisé.

Les nouveaux appareils bénéficient aussi d'une série d'améliorations en termes de qualité d'écran, de composants ou de design. Apple a ainsi assuré que ces MacBook Pro étaient les plus puissants, les plus fins et les plus légers qu'il ait jamais proposés.

Les nouveaux MacBook Pro équipés de la Touch Bar seront disponibles en deux tailles, avec un écran de 13 ou 15 pouces de diagonale (33 ou 38 centimètres) et des prix respectifs démarrant à 1.799 et 2.399 dollars aux Etats-Unis. Les livraisons devraient débuter d'ici "deux à trois semaines".

Une version moins coûteuse, mais sans Touch Bar ni Touch ID, du MacBook Pro avec écran de 13 pouces sera disponible dès le début de semaine prochaine pour un tarif démarrant à 1.499 dollars.

"Apple a maintenant la ligne d'ordinateurs portables la plus convaincante et cohérente depuis plusieurs années. Mais les ordinateurs portables d'Apple n'ont plus l'énorme avantage en terme d'équipements matériels qu'ils avaient dans le passé", a relevé Jan Dawson.

Microsoft s'est ainsi positionné mercredi pour rivaliser avec Apple en dévoilant un nouvel ordinateur de bureau haut de gamme, "Surface Studio", conçu spécialement pour les dessinateurs, artistes et créatifs professionnels, un public généralement fidèle à la marque à la pomme.

Apple a par ailleurs dévoilé jeudi une nouvelle application baptisée TV, censée simplifier l'accès à des contenus vidéo depuis un iPhone, une tablette iPad ou le boîtier de streaming AppleTV, et avec laquelle "il n'y a vraiment aucune raison de regarder la télévision ailleurs", a affirmé le patron d'Apple Tim Cook.

TV sert de portail pour les contenus d'applications tierces auxquelles le consommateur est abonné. L'interface, qui intègre l'assistant virtuel Siri, présente par exemple au même endroit toutes les séries que l'utilisateur a commencé à regarder, quel que soit leur support, et ouvre en un clic l'application correspondante (HBO Now, CBS...).

C'est "une nouvelle étape vers un service de télévision", a estimé Jan Dawson, même si "le gros morceau qui manque à ce stade est la télévision en direct, qui réclame toujours des applications individuelles".

afp/rp
(AWP / 27.10.2016 22h49)

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Re : Apple

Apple investit dans les parcs éoliens chinois


Shanghai - Apple a conclu un partenariat avec le plus grand fabricant au monde d'éoliennes, a annoncé vendredi la société américaine qui lance ainsi son plus grand projet d'énergie propre.

Elle a acquis une part de 30% dans les filiales de la société Goldwind, basée en Chine, pour mener à bien quatre projets qui produiront 285 megawatts d'électricité.

Ces projets sont situés dans les provinces du Henan, de Shandong, de Shanxi et du Yunnan, a indiqué Goldwind dans un communiqué destiné à la Bourse de Shenzhen.

Apple s'emploie à améliorer les performances énergétiques de ses fournisseurs qui sont responsables de 70% de son empreinte carbone, selon l'agence officielle chinoise d'informations Xinhua.

Il faut que nous aidions nos fournisseurs à devenir écologiques et respectueux du développement durable. Alors, au lieu de leur donner du poisson, nous allons leur apprendre à pêcher, a estimé le vice-président chargé de l'environnement d'Apple Lisa Jackson said, selon Chine Nouvelle.

Apple avait déjà soutenu un projet d'énergie solaire de 40 megawatts dans la province du Sichaun (sud-ouest) ainsi que trois autres projets similaires suscpetibles de produire 170 megawatts dans la région autonome de Mongolie intérieure.

Les actions de Goldwind ont cédé vendredi 0,64% à la Bourse de Shenzhen et 0,16% à Hong Kong, où elle est également cotée.

La société, qui est basée dans la province du Xinjiang (nord-ouest), emploie plus de 6.000 personnes à travers le monde et a une capacité de production totale de 32 gigawatts.

azk-rld/bfc/kb-az/eb

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Re : Apple

Apple fait appel de la décision de Bruxelles, taxée d'ingérence par l'Irlande


Bruxelles - Le géant informatique américain Apple a fait appel de la décision de la Commission européenne lui imposant de rembourser 13 milliards d'euros d'avantages fiscaux indus à l'Irlande, a annoncé lundi un porte-parole de l'entreprise à l'AFP.

Apple avait déjà fait connaître son intention de faire appel dès la publication de la décision le 30 août.

Apple est le plus grand contribuable dans le monde, aux Etats-Unis et en Irlande avec un taux d'imposition global d'environ 26%, souligne l'entreprise de Cupertino dans un communiqué.

Comme nos produits et services sont créés et conçus aux Etats-Unis, c'est là où nous payons le plus d'impôts, est-il ajouté.

Selon Apple, la Commission européenne a entrepris une action unilatérale et changé les règles de manière rétroactive, au mépris de décennies de droit fiscal irlandais, de droit fiscal américain, et du consensus mondial en matière de politique fiscale.

L'Irlande, qui a fait appel le 10 novembre, a pour sa part reproché lundi à la Commission de violer sa souveraineté en matière fiscale.

La Commission a outrepassé ses pouvoirs et violé la souveraineté de l'Irlande concernant l'impôt sur les sociétés, a estimé le ministère irlandais des Finances dans un texte de présentation de ses arguments dans cette affaire.

La Commission n'a pas la compétence, selon les règles en matière d'aide publique, à substituer unilatéralement son propre point de vue concernant l'étendue géographique de la politique fiscale d'un Etat membre à celui de l'Etat membre lui-même, souligne le texte.

Le pays dispose d'un taux d'impôt sur les sociétés particulièrement bas, à 12,5%.

Selon le ministère des Finances, la Commission a estimé à tort qu'Apple avait bénéficié d'avantages fiscaux.

La Commission tente de réécrire la législation irlandaise concernant l'impôt sur les sociétés, a déploré le ministère, affirmant en outre que l'enquête de l'exécutif européen, qui avait été lancée en 2014, avait été marquée par des erreurs de procédure.

L'UE défendra sa position devant la cour, a répondu lundi un porte-parole de la Commission, qui a publié lundi l'enquête détaillée l'ayant amenée à imposer à Apple le remboursement 13 milliards d'euros.

Dans ce document de 130 pages, la Commission détaille le montage financier qui à selon elle permis à Apple d'échapper en grande partie à l'impôt sur ses bénéfices en Europe, en Afrique, au Moyen-Orient et en Inde.

Sa technique: enregistrer en Irlande l'ensemble des bénéfices réalisés sur ces territoires, puis s'arranger avec Dublin pour ne soumettre à l'impôt qu'une infime partie de ce montant via un accord (ou rescrit) fiscal.

L'écrasante majorité des bénéfices était, selon la Commission, placée dans un siège situé hors du pays, une sorte de siège fantôme sur lequel l'Etat irlandais se refusait à avoir un droit de regard.

Grâce à ce montage, le taux effectif d'imposition d'Apple est tombé jusqu'à 0,005% en 2014, ce qui signifie moins de 50 euros d'impôt pour chaque million d'euros de bénéfices, avait souligné le 30 août, jour de la décision, la commissaire européenne à la Concurrence, Margrethe Vestager.

Les 13 milliards d'euros à rembourser, considérés comme des aides d'Etat, concernent la période 2003-2014, l'accord passé par Apple avec Dublin ne s'appliquant plus depuis 2015.

C'est de la foutaise politique, avait réagi le patron d'Apple, Tim Cook.

zap-rsc/clp/lb

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Re : Apple

@Cnico,
Apple investit dans l'éolien chinois...offshore pour parquer ses bénefs qui sont traqués en Irlande...LOL

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Re : Apple

Abus de position dominante: Apple poursuit Qualcomm en justice
(21.01.2017 / 02:53:19)

ajoute réaction de Qualcomm

SAN FRANCISCO (awp/afp) - Déjà épinglé pour des abus de position dominante par les autorités de plusieurs pays, le fournisseur américain de semi-conducteurs Qualcomm est désormais aussi poursuivi en justice par un gros client, le groupe informatique Apple.

Le fabricant de l'iPhone a déposé vendredi en Californie une plainte accusant Qualcomm de l'avoir "surfacturé pour des milliards de dollars" grâce à des pratiques anticoncurrentielles sur des licences d'utilisation de brevets, et réclame des dédommagements.

Apple se dit aussi victime de mesures de rétorsion financière de la part de Qualcomm, parce qu'il a coopéré avec une enquête en Corée du Sud ayant conduit à la condamnation de son fournisseur. Ce dernier a répliqué en accusant la marque à la pomme d'encourager les procédures antitrust à son encontre autour du globe.

"Nous sommes extrêmement déçus de la manière dont Qualcomm mène ses affaires avec nous, et malheureusement, après des années de désaccord sur ce qui constitue des royalties justes et raisonnables, il ne nous reste pas d'autre choix que de nous tourner vers les tribunaux", a indiqué Apple dans un courriel à l'AFP.

Il reproche notamment à Qualcomm de réclamer "cinq fois plus" de royalties que le total de tous les autres détenteurs de brevets avec lesquels il a passé des accords de licence.

Parmi les dommages subis, il évoque en particulier un milliard de dollars qui lui seraient dus aux termes d'un contrat entre les deux entreprises, mais que Qualcomm a refusé de lui reverser parce qu'il a répondu à des requêtes de l'autorité coréenne de la concurrence KFTC.

"Si ce n'était pas suffisant, Qualcomm a ensuite tenté d'extorquer un changement des réponses d'Apple et la fourniture de fausses informations à la KFTC en échange du déblocage de ces paiements", insiste Apple.

Apple n'avait pas cédé, et la KFTC avait finalement infligé en décembre à Qualcomm une amende record d'un peu plus de 850 millions de dollars.

- Attaqué sur tous les continents -

La FTC américaine a également lancé des poursuites plus tôt cette semaine contre Qualcomm, l'accusant d'avoir violé la législation antitrust lors de la vente de certains composants et licences à des fabricants de smartphones, dont Apple.

Le principal grief de tous les accusateurs, c'est que Qualcomm détient des brevets sur des technologies essentielles pour les communications mobiles tout en étant l'un des principaux fournisseurs mondiaux de puces nécessaires à ces communications. Il aurait renforcé sa position dominante en liant la fourniture de ses puces aux fabricants de smartphones avec les tarifs qu'il leur facturait pour pouvoir utiliser ses brevets.

Apple estime avoir particulièrement souffert de ces pratiques. La FTC américaine signalait également dans sa propre plainte que Qualcomm avait imposé au fabricant de l'iPhone de se fournir exclusivement auprès de lui pour ces puces entre 2011 et 2016, en échange de royalties réduites sur ses brevets.

Qualcomm, qui avait déjà contesté les décisions des autorités coréennes et américaines, a également jugé vendredi "sans fondement" la plainte de son grand client.

Don Rosenberg, son vice-président chargé des questions légales, affirme qu'"Apple a intentionnellement déformé (le contenu de) nos accords et négociations, de même que l'ampleur et la valeur des technologies que nous avons inventées", et qu'il "encourage activement les attaques réglementaires contre les activités de Qualcomm dans diverses juridictions du monde".

Le groupe avait également écopé début 2015 d'une amende de 975 millions de dollars en Chine et il évoquait dans son dernier rapport trimestriel en novembre d'autres enquêtes en cours au Japon, à Taïwan ainsi qu'en Europe, où la Commission européenne avait formalisé ses accusations contre lui fin 2015.

"On regarde Qualcomm sur tous les continents de la planète, c'est probablement, stratégiquement, le bon moment pour qu'Apple fasse cela", estime Patrick Moorhead, analyste chez Moor Insight and Strategies.

"Apple n'est pas à l'aise à l'idée de n'avoir qu'un seul fournisseur (de puces), et profite de cette occasion pour s'attaquer à Qualcomm", indique encore l'analyste, n'excluant pas que la plainte soit motivée par la volonté d'augmenter la concurrence contre Qualcomm, ce qui permettrait au fabricant de l'iPhone de négocier des contrats plus favorables.

En attendant, l'affaire a fait baisser l'action Qualcomm de 2,42% à 62,88 dollars vendredi. Apple a gagné 0,18% à 120 dollars.

soe-gc/kal

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Re : Apple

Apple: l'iPhone 7 a ramené la croissance à Noël, mais l'avenir reste mitigé
(01.02.2017 / 06:21:00)

San Francisco (awp/afp) - Le groupe informatique américain Apple a vu ses ventes d'iPhone repartir à la hausse sur le trimestre des fêtes, portant son chiffre d'affaires à un nouveau record, mais son bénéfice net a reculé et les prévisions restent mitigées.

La marque à la pomme a publié mardi des résultats meilleurs que prévu pour les trois mois achevés fin décembre, premier trimestre de son exercice décalé.

Apple a écoulé 78,29 millions d'iPhone ce trimestre, un niveau supérieur aux attentes des analystes (qui escomptaient autour de 77 millions) et amélioré de 5% comparé au record d'un an auparavant.

Au vu de ces chiffres, le cabinet Strategy Analytics estime qu'Apple a repris ce trimestre la première place mondiale sur le marché des smartphones, profitant en partie des déboires de Samsung.

Le rappel planétaire de la phablette Galaxy Note 7 du groupe sud-coréen, à cause de ses batteries sujettes à explosions, a notamment pu profiter à la version grand format du dernier iPhone sorti en septembre (7 Plus), pour laquelle le directeur général Tim Cook a d'ailleurs reconnu mardi avoir sous-estimé la demande.

Dans tous les cas, l'accélération des ventes de l'iPhone a eu un effet direct sur le chiffre d'affaires d'Apple, reparti à la hausse après trois trimestres consécutifs de baisse: il affiche une progression de 3% à 78,4 milliards de dollars, quand les analystes attendaient un milliard de moins en moyenne.

"Je crois qu'Apple a eu le meilleur trimestre dans l'histoire de l'humanité", a commenté Horace Dediu, analyste chez Asymco, dans une première réaction sur Twitter. L'enthousiasme semblait partagé à Wall Street, où l'action Apple gagnait près de 3% vers 23h40 GMT dans les échanges électroniques suivant la clôture.

BILAN 'PAS IRRÉPROCHABLE'

Neil Saunders, analyste chez GlobalData Retail, a reconnu que ces résultats représentaient "un soulagement pour Apple", tout en prévenant qu'ils "ne fournissaient pas un bulletin de santé complètement irréprochable pour l'entreprise".

Il relève que le bénéfice net a encore baissé, de 2,6% à 17,9 milliards de dollars, et que si les ordinateurs Mac affichent des ventes en petite hausse de 1%, à 5,37 millions d'unités, elles continuent de reculer pour les tablettes iPad (-19% à 13,08 millions) et sont probablement "anémiques" pour la montre connectée Apple Watch dont Apple ne divulgue pas les chiffres.

Les investisseurs ont ignoré dans l'immédiat des prévisions décevantes pour le trimestre en cours: Apple vise un chiffre d'affaires de seulement 51,5 à 53,5 milliards de dollars, quand les analystes espéraient jusqu'ici 53,9 milliards.

Et les résultats trimestriels confirment à nouveau sa dépendance chronique vis-à-vis d'un seul produit. Près de 70% du chiffre d'affaires provient des ventes d'iPhone, et les observateurs misent encore beaucoup sur un "super cycle" cette année, où le célèbre appareil fête ses 10 ans et où Apple pourrait donc mettre le paquet sur ses nouveaux modèles.

Apple met beaucoup en avant comme potentiel relais de croissance ses services (iTunes, App Store, Apple Music, Apple Pay, etc.), dont il a encore promis mardi de doubler la taille "dans les quatre prochaines années". Leur chiffre d'affaires a certes grimpé de 18% sur un an et de 13% comparé au trimestre précédent mais ils ne pèsent toujours que 9% des revenus totaux.

Pour Colin Gillis, analyste chez BGC Partners, ces services devraient plutôt afficher une croissance proche de 50%. Il voit "un piège futur" dans la dépendance d'Apple aux ventes d'appareils, et estime que le groupe devrait réinvestir beaucoup plus énergiquement les bénéfices de l'iPhone dans des sources de revenus récurrents.

Il pointe aussi le manque d'avancées dans une série de domaines explorés par ses rivaux comme les contenus originaux, les services de cloud, l'intelligence artificielle ou la réalité virtuelle et augmentée.

"Les concurrents, y compris Google et Amazon, sont toujours sur ses talons avec des produits et des idées nouveaux, donc (Apple) a besoin d'accélérer", prévient aussi Neil Saunders.

Il en a les moyens financiers, avec des liquidités estimées fin décembre à 246 milliards de dollars. Environ 94% de ce montant est conservé à l'abri du fisc américain à l'étranger, mais Tim Cook s'est dit "optimiste" sur "une forme de réforme fiscale cette année" qui favoriserait un rapatriement.

En réponse à une question d'analyste, il n'a pas voulu dire comment il utiliserait cette manne, mais il a rappelé qu'Apple avait acheté en moyenne 15 à 20 entreprises par an sur les quatre dernières années et regardait en permanence "des entreprises de toutes les tailles" susceptibles d'avoir un intérêt stratégique.

afp/fr