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Re : L'or de tout et de rien

Or: en berne, la prise de risque a le vent en poupe.

(CercleFinance.com) - Pratiquement 100 dollars de perdus en deux mois. Au terme du premier fixing du jour sur le marché de Londres, l'once d'or fin cotait 1.168,9 dollars (- 2,1 dollars par rapport au fixing d'hier après-midi) et 1.100,7 euros (- 1 euro).

Rien à faire : la tendance de court terme reste résolument baissière pour la valeur refuge, qui a perdu presque 100 dollars en deux mois, et 166 dollars en trois mois.

La thématique est toujours la même : les marchés anticipent un rebond de la croissance américaine lorsque le 45e président des Etats-Unis, Donald Trump, prendra ses fonctions le mois prochain. De son programme électoral, les investisseurs ont retenu les baisses massives d'impôts et un plan de relance des infrastructures. De quoi doper la croissance du PIB et de l'inflation aux Etats-Unis en 2017.

D'ailleurs à Wall Street, les indices d'actions, actifs risqués par excellence, atteignent sans cesse de nouveaux records. Et les taux longs aussi, par exemple le T-Bond américain à dix ans, dont le rendement a pris plus de soixante points de base depuis la désignation du ?president elect?, à 2,43%.
Encore un facteur négatif pour l'or, qui ne procure aucun rendement.

Enfin, à en juger par la contraction continue de la masse de lingots formant la contrepartie de l'ETF aurifère américain SPDR Gold Shares, les investisseurs fuient toujours la valeur refuge : hier, l'encours de ce produit financier permettant de jouer l'or depuis la Bourse a encore reculé de près de trois tonnes, à 860,7 tonnes. Soit son plus bas niveau depuis le 19 mai.

D'un point de vue technique, les analystes de ScotiaMocatta identifient le prochain support à 1.157,25 dollars, la prochaine résistance se situant à 1.199,9 dollars. Les spécialistes se montrent baissiers à court terme tant que ce dernier niveau ne sera pas repris en clôture.

572

Re : L'or de tout et de rien

cela tombe bien je n'en ai pas smile

573

Re : L'or de tout et de rien

Or: l'once plombée par la Réserve fédérale.

(CercleFinance.com) - Au plus bas depuis début février après la Fed ! Au terme du premier fixing du jour à Londres, l'once d'or fin cotait 1.132,45 dollars (-29,8 dollars par rapport au fixing d'hier après-midi) et 1.080,7 euros (- 11,1 euros).

L'environnement de taux est décidément en train de changer : c'est ce que la Fed a confirmé, en laissant entendre que le mouvement allait accélérer l'année prochaine.

Hier soir, pour la deuxième fois depuis mi 2006, la Fed a relevé son principal taux directeur de 0,25-0,50% à 0,50-0,75%. Un mouvement qui était largement anticipé par le marché.

La Fed n'a que très marginalement ajusté ses projections macro-économiques, pour ce qui est de la croissance comme de l'inflation. Ce qui a pu décevoir les opérateurs, qui parient massivement sur la relance budgétaire promise par Donald Trump.

Mais l'élément le plus surprenant se situe du côté des 'dot charts' permettant de jauger des anticipations des membres du FOMC. Leur lecture permet de constater que le comité de politique monétaire de la Fed est d'avis de procéder à trois nouvelles hausses de taux l'année prochaine. Or le consensus pariait plutôt sur un ou deux ?tours de vis? seulement.

Dans ce contexte, le rendement de l'obligation d'Etat fédérale à dix ans est grimpé au-dessus de 2,60%. Face à un panier de devises, la valeur du dollar a de plus atteint un nouveau sommet en 14 ans.

Ce qui conduit les investisseurs à réduire de nouveau leurs positions sur la valeur refuge. Hier soir, l'encours de l'ETF aurifère américain SPDR Gold Shares s'est encore tassé de 6,8 tonnes pour revenir à 849,4 tonnes. Il s'agit de son plus bas niveau depuis le début du mois de mai.

574

Re : L'or de tout et de rien

L'or pénalisé par la perspective de hausses des taux à venir
(16.12.2016 / 18:18:16)

Londres (awp/afp) - L'or a poursuivi sa baisse cette semaine, alors que le dollar continue de grimper, soutenu par la perspective d'une série de relèvements du taux directeur de la Réserve fédérale américaine (Fed).

Le cours de l'or a atteint en séance 1.121,03 dollars l'once vendredi, à son plus bas depuis plus de dix mois.

"L'or n'apporte aucun rendement, et la hausse des taux directeurs (qui rend les obligations plus rémunératrices, NDLR) entraîne généralement une perte de l'intérêt du métal jaune", a commenté Lukman Otununga, analyste chez FXTM.

"Selon nos analystes, la question la plus importante de la réunion de la Fed était de savoir si l'institution allait revoir ses prévisions pour 2017, et c'est de là qu'est venu la surprise, puisque la Fed prévoit désormais une troisième hausse des taux en 2017", ont détaillé les analystes de Société Générale.

Certains observateurs maintiennent que la hausse des taux ne signifie pas pour autant que la baisse du prix de l'or est inexorable.

"Nous maintenons que la hausse des taux n'est pas forcément négative pour l'or, s'il s'agit d'une réaction à une hausse de l'inflation", a argué Caroline Bain, de Capital Economics.

Du côté de l'argent, le métal gris a chuté jeudi pour atteindre 15,88 dollars l'once, à son plus bas depuis plus de six mois.

"La baisse de l'argent par rapport à l'or a été disproportionnée jeudi", ont estimé les analystes de Commerzbank.

L'once de platine a atteint jeudi 889,10 dollars l'once, à son plus bas depuis dix mois, dans le sillage de l'or et de l'argent.

L'once de palladium a atteint vendredi 680,92 dollars, en baisse très marquée sur une semaine, à son plus bas depuis plus d'un mois.

"Les données de l'industrie automobile laissent à penser que la demande en palladium restera forte, mais cela n'a pas empêché la baisse des prix", ont souligné les analystes de Commerzbank.

Sur le London Bullion Market, l'once d'or a terminé à 1.131,60 dollars vendredi au fixing du soir, contre 1.163,60 dollars le vendredi précédent.

L'once d'argent a clôturé à 16,05 dollars, contre 16,95 dollars il y a sept jours.

Sur le London Platinum and Palladium Market, l'once de platine a fini à 904 dollars, contre 925 dollars sept jours plus tôt.

L'once de palladium a terminé pour sa part à 688 dollars, contre 744 dollars à la fin de la semaine précédente.

js/jbo/jpr

575

Re : L'or de tout et de rien

Les mines d’or préférées de Credit Suisse

Les analystes de la banque helvétique prévoient une remontée des cours du métal précieux l’an prochain. Voici les mines préférées de l'établissement.

Les analystes de Credit Suisse anticipent une hausse de l’or dans les deux prochaines années, avec un prix moyen de l’once attendu à 1.338 dollars en 2017 et 1.375 dollars en 2018.

Les mines offrant pour la banque le plus important potentiel boursier sont, par ordre décroissant,

Kula Gold (objectif de cours à +200%)

Alacer Gold Corp (+179%)

Perseus Mining (+143%)

Fresnillo plc (+77%)

Acacia Mining (+76%)

Agnico Eagles Mines Limited (+74%)

Eldorado Gold (+73%)

Tahoe Resources (+72%)

Yamana Gold (+70%)

Detour Gold Corp (+65%)

Randgold Resources (+65%)

Alamos Gold (+64%)

Barrick Gold (+61%)

Newmont Mining (+61%)

576

Re : L'or de tout et de rien

Or : le courant vendeur va sans doute se poursuivre

Le prix de l’or affronte des vents contraires. Les fonds cotés indexés sur le prix de l’or en témoignent et ont beaucoup moins la cote.

En définitive, l’or réagit, en baisse, comme on pouvait s’y attendre aux récents événements. Exprimé en dollar, son prix n’affiche plus qu’une avance de 7% en un an. Et à 1.139 dollars l’once, lundi, il est tombé à son plus-bas niveau depuis dix mois. Il s’était pourtant apprécié jusqu’à un plus-haut de l’année de 1.366 dollars, en juillet dernier, soit un gain de 30% au premier semestre.

De longue date, la perspective d’une remontée des taux empêche l’or – un placement qui, lui, ne rapporte pas d’intérêts – de s’envoler franchement. L’once n’est pas près de retrouver son plus-haut historique de 1.920 dollars, touché en 2011. L’élection de Donald Trump, au début novembre dernier, n’a fait qu’accélérer le mouvement, en provoquant une appréciation du dollar désormais presque à parité avec l’euro.

La désaffection relative pour l’or s’est accentuée, la semaine dernière, quand la Réserve fédérale a relevé son taux d’intérêt. Et les marchés s’attendent à au moins deux autres relèvements du loyer de l’argent en 2017.

L’or manque d'oxygène

En résumé, avec un dollar plus ferme et des taux qui remontent, l’or manque d’oxygène. On le voit bien avec le Gold Bullion Securities [GBS], ce placement indiciel représentant un dixième d’once (coté en euro) sur Euronext. Cet équivalent d’un tracker a baissé de 7% depuis l’élection de Donald Trump.

Une fois de plus, les ETF – appelés trackers en France – ont donné la tendance. Ces placements indexés sur le cours de l’or réagissent très vite au changement de sentiment des marchés à l’égard de l’or. Ainsi, après l’annonce, mercredi dernier, que la Réserve fédérale relevait son taux directeur, il s’est vendu des parts d’ETF pour l’équivalent de 22 tonnes, la plus grosse quantité en une seule séance, depuis juillet 2013, selon un stratège matières premières de Saxo Bank.

Aux Etats-Unis, en novembre, les deux plus gros trackers or, le SPDR Gold Shares et l’iShare Gold Trust, ont dû liquider respectivement 58,70 tonnes et 28,60 tonnes d’or, en contrepartie des cessions de parts de ces fonds, selon les statistiques établies par le Conseil mondial de l'or (World Gold Council).

Les producteurs d’or sous pression

L’espoir que suscite le programme économique du futur président américain détourne nombre d’investisseurs des placements refuges, l’or en particulier et les emprunts d’Etat, au profit d’actifs plus risqués comme les actions. C’est exactement l’inverse de ce qui s’est passé au premier semestre, quand ces fonds-or indiciels collectaient collectivement à un rythme de 85 tonnes d’or par mois.

Bien entendu, les cours des grands producteurs américains pâtissent des hésitations du prix du métal précieux. Au premier semestre, ces titres s’étaient littéralement envolés, à l’image de Barrick Gold, le premier producteur mondial (canadien) : la valeur a reculé de 17% depuis trois mois, mais n’en conserve pas moins une avance de 92% depuis janvier 2016.

Un autre grand groupe minier aurifère nord-américain, Newmont Mining, a vu son titre reculer de 18% depuis trois mois, mais affiche encore une plus-value de 75% depuis janvier dernier.

L’arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche ne devrait pas favoriser le prix de l’or en 2017. Du moins, tant que ses promesses de relancer les dépenses budgétaires pousseront le dollar et les taux d’intérêt à la hausse. Là encore, les fonds-or indiciels seront les meilleurs indicateurs de la tendance.

577

Re : L'or de tout et de rien

Or: l'once plombée par la nouvelle donne monétaire.

(CercleFinance.com) - Comme les 1.340 dollars de la fin du mois de septembre semblent loin ! Au terme du premier fixing de ce jeudi à Londres, l'once de 31,1 grammes d'or cotait 1.130,55 dollars (- 3,1 dollars par rapport au fixing d'hier après-midi) et 1.080,5 euros (- 4,7 euros).

L'élection inattendue de Donald Trump à la présidence des Etats-Unis aura coûté cher au métal jaune : depuis la publication des résultats du scrutin, le cours du métal jaune a perdu environ 174 dollars et une centaine d'euros.
Le futur président américain pourrait, à en croire ses discours de campagne, baisser massivement les impôts des ménages et des entreprises, tout en lançant un plan de relance dans les infrastructures. De quoi doper croissance et inflation outre Atlantique, et aussi faire exploser la dette publique. Selon ces anticipations, le rendement du produit obligataire de référence aux Etats-Unis, le ?T-Note? fédéral à dix ans, est en deux mois passé de 1,80 à
2,55%.

De plus, la Fed semble bien partie pour accélérer la ?normalisation monétaire? entamée voilà deux ans, lorsqu'il a été mis fin au ?QE? (les rachats d'actifs obligataires) : la banque centrale américaine, qui vient de procéder au second ?tour de vis? en dix ans sur ses taux courts, semble bien partie pour procéder à trois nouveaux relèvements en 2017.

Bref, l'environnement monétaire est en train de changer et présage de taux d'intérêt plus élevés. De quoi pénaliser l'or, placement refuge qui n'a que sa valeur intrinsèque à offrir, et dont par définition le rapport est nul. Tout accroissement de l'écart séparant son rendement (0%) de celui des produits de taux tend à lui être préjudiciable.

D'ailleurs, les investisseurs continuent à fuir : la masse de lingots adossée au SPDR Gold Shares américain, le premier ETF aurifère au monde, a encore baissé hier soir de 3,6 tonnes à 824,5 tonnes. Soit son plus bas niveau depuis le tout début du mois de mai.

Rappelons que le 20 octobre, l'encours de ce produit financier culminait à 970,2 tonnes.

EG

578

Re : L'or de tout et de rien

Or: l'once scotchée sur les 1.130 dollars.

(CercleFinance.com) - Toujours pas de reprise pour le cours de la valeur refuge vendredi midi, alors que la perspective d'une accélération de la normalisation monétaire reste de mise pour 2017. Sur le marché au comptant ce midi, l'once de 31,1 grammes de métal jaune grappille 0,2% à 1.131 dollars.

L'once perd presque 200 dollars depuis la fin du mois de septembre alors la normalisation monétaire est en route sur le marché financier directeur, les Etats-Unis. En effet, voilà deux ans que la Fed a mis fin à ses QE et elle a maintenant entrepris de relever ses taux directeurs, mouvement qui pourrait accélérer en 2017.

En outre, le prochain président des Etats-Unis, Donald Trump, pourrait abaisser les impôts et mener un plan de relance dans les infrastructures. De quoi doper croissance et inflation outre Atlantique, et aussi faire exploser la dette publique. Bref, les taux longs repartent de l'avant et le T-Note fédéral rapporte maintenant près de 2,60%, soit pratiquement 100 points de base de plus que début juillet. 

Rien de neuf pour le SPDR Gold Shares américain, le premier ETF aurifère au monde, dont l'encours était inchangé hier soir à 824,5 tonnes, son plus bas niveau depuis début mai.

579

Re : L'or de tout et de rien

Or: la valeur refuge tente un petit rebond.

(CercleFinance.com) - Un petit rebond pour le métal jaune pendant la trêve des confiseurs. Au terme du premier fixing de ce jeudi à Londres, l'once de 31,1 grammes d'or cotait 1.146,8 dollars (+ 12,2 dollars par rapport au fixing d'hier après-midi) et 1.094,8 euros (+ 2,3 euros).

Tombée vers 1.120 dollars le 20 décembre, l'once, qui fin septembre se traitait encore dans la zone des 1.350 dollars, tente une petite reprise en cette fin d'année. Ces derniers mois, elle a été plombée par la hausse du dollar, des actions et des taux d'intérêt aux Etats-Unis.

Elu le 8 novembre contre les attentes de Wall Street, le futur président américain, Donald Trump, a notamment promis une relance budgétaire massive et des investissements dans les infrastructures qui semblent de nature à dynamiser la conjoncture américaine.

Mais après deux mois de ?Trumptimisme?, les marchés reviennent à plus de mesure alors que le 45e président des Etats-Unis sera investi le 20 janvier prochain. A ce stade, rien de concret n'a évidemment été fait, d'autant que Donald Trump a aussi évoqué des mesures protectionnistes, ce qui peut inciter les opérateurs à plus de retenue.

D'ailleurs, le rendement de l'emprunt fédéral américain à dix ans, qui mi décembre était grimpé au-delà de 2,60%, est revenu à 2,47% ce midi. Un bon point pour l'or, dont le rendement est nul. En outre, du côté des actions, Wall Street ne parvient pas à porter l'indice Dow Jones jusqu'au seuil symbolique des 20.000 points, dont il est tout proche.

D'ailleurs, ?l'hémorragie? subie par le premier ETF aurifère au monde, ce produit financier qui permet de jouer l'or depuis la Bourse, semble se calmer : après avoir enchaîné les baisses, la masse de lingots adossée au SPDR Gold Shares américain est restée stable hier soir à 823,4 tonnes.

Reste qu'en deux mois, cet encours a chuté de 120 tonnes environ, ce qui traduit une réduction sensible des positions haussières des investisseurs sur le métal jaune.

EG

580

Re : L'or de tout et de rien

Bonjour à tous,

Plus optimiste smile

http://www.lecho.be/les_marches/actu_ge … 3-3502.art

581

Re : L'or de tout et de rien

Or: en euros, l'once termine 2016 sur une hausse de 12,7%.

(CercleFinance.com) - Au terme du premier fixing de ce vendredi 30 décembre sur le marché de Londres, qui est aussi le dernier de l'année 2016, l'once d'or fin cotait 1.159,10 dollars (+ 13,2 dollars par rapport au fixing d'hier après-midi) et 1.098,36 euros (+ 2,6 euros).

En effet, le marché de l'or et de l'argent de Londres sera fermé cet après-midi, à la veille des fêtes de fin d'année.

Quel est le bilan 2016 de la valeur refuge ? Sur un an, et selon les prix londoniens, l'once a gagné 9,1% en dollars (+ 96,9 dollars) et même 12,7% en euros (+ 124 euros). Parallèlement, l'euro a perdu environ 3% de sa valeur contre la devise américaine.

Ce faisant, la performance de l'once est meilleure que celle des grands indices d'actions d'Europe continentale (+ 5% environ pour le DAX 30 et le CAC 40). Signalons que l'or affiche une hausse proche de celles des grands métaux industriels qui, comme l'aluminium et le cuivre, ont gagné plus de 10%.

Rappelons cependant que l'once avait frôlé les 1.350 dollars au début de l'automne, et a culminé à 1.370 dollars au début du mois de juillet, lorsque l'inquiétude quant au vote du Brexit était à son comble.

Mais depuis lors, la perception du risque qu'engendre la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne a fortement reculé. En effet, à court terme, la conjoncture britannique reste bien orientée, et certains opérateurs doutent que le Brexit vienne à se concrétiser. Le verdict de la Cour suprême sur les rôles respectifs du gouvernement et du parlement dans l'activation de la procédure de sortie est d'ailleurs toujours attendu.

Puis est survenue l'élection inattendue de Donald Trump à la présidence des Etats-Unis. Le candidat républicain, qui prendra ses fonctions le 20 janvier, a promis durant sa campagne de baisser massivement les impôts des ménages et des entreprises et d'investir dans les infrastructures. La conjoncture américaine pourrait donc s'en trouver fortement dynamisée, l'inflation et les profits des entreprises aussi.

D'où une hausse du dollar, des indices d'actions et des taux d'intérêt ces trois derniers mois : ainsi, le rapport du T-Note à dix ans est passé de 1,82% jusqu'à 2,60% après l'élection, ce qui a accru l'intérêt des investisseurs pour les placements obligataires. Et réduit d'autant l'attrait de la valeur refuge.

Ces derniers jours cependant, les marchés se montrent plus circonspects : il est en effet difficile de prévoir avec un degré raisonnable de certitude ce que fera vraiment le ?dealmaker opportuniste? que semble être Donald Trump. Surtout qu'une partie de la majorité parlementaire républicaine, qui pourrait ne pas apprécier le retour annoncé des déficits publics, ne porte pas Donald Trump dans son coeur.

De plus, avec une croissance du PIB de l'ordre de 2% et un retour au plein emploi, les Etats-Unis ont-ils vraiment besoin d'une relance habituellement pratiquée en bas de cycle économique ? On peut se poser la question. En conséquence, le rendement du T-Note à dix ans est revenu à 2,47% et le dollar repart à la baisse, ce qui soutient l'or.

Enfin, l'encours de lingots adossé au premier ETF aurifère au monde, le SPDR Gold Shares américain, reste inchangé depuis trois jours à 823,4 tonnes. Il s'agit de son plus bas niveau depuis la fin du mois d'avril, sachant qu'un pic de 970 tonnes était encore de mise le 20 octobre.

Mais rappelons que fin 2015, cette ?jauge? de l'appétit des investisseurs haussiers sur l'or se situait à 642,4 tonnes.

582

Re : L'or de tout et de rien

Or: l'once reste bien orientée vendredi midi.

(CercleFinance.com) - Au terme du premier fixing de ce vendredi sur le marché de Londres, l'once d'or fin cotait 1.178 dollars (+ 1,3 dollar par rapport au fixing d'hier après-midi) et 1.112,3 euros (- 4,4 euros).

Le cours de la valeur refuge continue donc sur sa lancée haussière : depuis le dernier fixing de l'année 2016, l'once a gagné 18,9 dollars (+ 1,6%) et 13,9 euros (+ 1,3%).

Après l'élection inattendue de Donald Trump à la présidence des Etats-Unis, le 9 novembre, les investisseurs ont refait leurs calculs : pariant sur les baisses d'impôts massives promises par le candidat, et son plan d'investissement dans les infrastructures, ils ont tiré vers le haut les
estimations du PIB et de l'inflation aux Etats-Unis. Ce qui a soutenu tout à la fois les indices d'actions, en vue de bénéfices en nette hausse, et les taux d'intérêt, la Fed pouvant être incitée à poursuivre, et même à accélérer, son mouvement de normalisation monétaire.

Mais alors que la première conférence de presse puis l'investiture de Donald Trump approche, les opérateurs deviennent plus prudents. D'ailleurs les taux longs, qui avaient atteint pour le T-Note à dix ans jusqu'à 2,60% le 15 décembre, sont revenus ce midi à 2,35%. Soit un point relativement favorable à l'or dont par définition, le rendement est nul.

En attendant, la masse de lingots adossée au SPDR Gold Shares, le premier ETF aurifère au monde, s'effrite toujours : elle a de nouveau baissé hier soir de 280 kilos à 813,6 tonnes.

EG

583

Re : L'or de tout et de rien

Or: la valeur refuge profite du 'contre-effet' Trump.

(CercleFinance.com) - Plus de 1.200 dollars : voilà un cours que l'or n'avait plus atteint depuis le 23 novembre, deux semaines après l'élection de Donald Trump ! Au terme du jour à Londres, l'once de 31,1 grammes métal jaune cotait 1.206,65 dollars (+ 28,1 dollars par rapport au fixing d'hier après-midi) et 1.135,8 euros (+ 10,4 euros).

?La conférence de presse de M. Trump, hier, est clairement décevante pour les marchés. Les premières décisions économiques sont encore très incertaines?, commentent les analystes d'Aurel BGC. ?Du point de vue des marchés, ce qui se passe à Moscou reste à Moscou. (Lors de la conférence de presse), il a aussi été question du mur frontalier (avec le Mexique, ndlr) et de la 'taxe à la frontière', mais pratiquement pas du stimulus budgétaire?, sanctionne Société
Générale.

Bref, la première conférence de presse tenue hier à New York par le futur président des Etats-Unis a laissé les investisseurs sur leur faim. Donald Trump a surtout parlé des articles sur son éventuel ?passé russe? dans les médias, du Mexique, et finalement de lui-même. Rien ou presque sur ce qui focalise l'attention depuis le scrutin du 8 novembre : le programme de relance budgétaire par des baisses d'impôts massives, et les investissements dans les
infrastructures.

?La conférence de presse a été dominée par les 'coups de sabre' verbaux, mettant en évidence les risques que comporte la présidence Trump?, jugent les analystes Matières premières de Commerzbank.

Dans ce contexte, la devise américaine, qui frôlait les 1,03 dollar l'euro le 3 janvier, se traite désormais non loin de 1,07. Et le rendement du T-Note fédéral à dix ans, le produit obligataire de référence aux Etats-Unis, qui mi-décembre culminait à 2,60%, revient rapidement sur les 2,30%.

Toutefois, l'encours du SPDR Gold Shares américain, le premier des ETF aurifères au monde, était toujours de 805 tonnes hier soir, son plus bas niveau depuis le printemps dernier.

584

Re : L'or de tout et de rien

L'once d'or pourrait revenir à 1240 dollars

Le métal précieux affiche une tendance graphique favorable tant qu'il évolue au-dessus de la barre des 1160 dollars.

Aujourd'hui, position acheteuse sur l'once d'or au-dessus de 1.160 dollars.Le métal précieux peut poursuivre sa hausse en direction d'un premier objectif situé à 1.220 dollars. S'il le franchit, la prochaine résistance est située un peu plus haut à 1.240 dollars.

585

Re : L'or de tout et de rien

Or: rude concurrence des obligations et des actions.

(CercleFinance.com) - Au terme du premier fixing de ce mercredi sur le marché de référence de Londres, l'once d'or cotait 1.203,5 dollars (- 13,3 dollars par rapport au fixing d'hier après-midi) et 1.119,6 euros (- 10,4 euros).

L'or semble toujours sous l'influence directe des taux d'intérêt à long terme des Etats-Unis, le marché financier directeur : de 2,32% le 17 janvier, le rendement du T-Note à dix ans est maintenant remonté à 2,47%, se rapprochant ainsi du record récent de plus de 2,60% perdu de vue mi-décembre.

De plus, 'l'indice d'actions S&P 500 a terminé hier à un sommet historique', relèvent les analystes Matières premières de Commerzbank. Bref, les obligations comme les actions présentent plus d'intérêt pour l'épargnant que le métal jaune, dont par définition le rendement est nul.

Dans ce contexte, inutile de compter sur l'appétit des investisseurs : en baisse de trois tonnes hier soir à 804 tonnes, l'encours du premier ETF aurifère au monde, le SPDR Gold Shares, est revenu à ses niveaux du mois d'avril 2016. Et ce alors que le jour de l'élection de Donald Trump, il se situait à 955 tonnes

Enfin, Commerzbank souligne qu'en Inde, l'un des principaux débouchés pour l'or après la Chine, la demande donne des signes de modération. 'Les opérateurs limitent leurs interventions avant la présentation du budget national, le 1er février', soulignent les spécialistes.