Nyrstar (Page 47 sur 56)

Merci DOC pour tes explications. Nouvel article de lecho ce jour, Nyrstar pourrait vendre des mines.... A voir la réaction du titre ce matin.

Analyse de chez Leleux:

https://www.leleux.be/Leleux/WebSite.ns … yse-FR.pdf

D'après l'Echo:

Selon un analyste d'ING, le numéro un mondial du zinc pourrait procéder à une augmentation de capital de 154 millions d'euros avec un prix unitaire estimé à 1,25 euro. Un scénario plus pessimiste table un montant de 271 millions d'euros.

Le plongeon continue.....

Le spécialiste du zinc espère ramasser au moins 250 millions d'euros auprès de ses actionnaires pour faire face aux conditions de marchés difficiles.
Nyrstar avait déclaré le mois passé qu'il avait besoin de liquidités suite à la détérioration des marchés des matières premières et des coûts de la transformation de la fonderie de Port Pirie.
Après avoir analysé les différentes possibilités de financement, le spécialiste du zinc a décidé de frapper en premier lieu à la porte de ses actionnaires. Il propose une augmentation de capital avec droit préférentiel de souscription pour les actionnaires qui devrait lui rapporter 250 à 275 millions d'euros. Cela représente environ la moitié de la valeur actuelle de marché (520 millions d'euros).

L'actionnaire principal Trafigura a d'ores et déjà accepté de souscrire à un maximum de 125 millions. Il promet de garder sa participation en-dessous de 49,9% et annonce qu'il n'a pas l'intention de lancer une offre publique d'achat. La Commission européenne a récemment questionné l'intérêt que le courtier néerlandais porte à Nyrstar.

Nyrstar envisage également une émission obligataire à hauteur de 200 à 250 millions d'euros, mais seulement si les conditions de marché le permettent.

Source: L'Echo (9/11/2015)

Excellent article de Stéphane Wuille intitulé: Pourquoi Nyrstar grimpe en dépit de son augmentation de capital
http://www.lecho.be/les_cracks_en_actio … 1-7474.art

Le zinc à son plus bas depuis la mi-2009, plombé par l'excès d'offre et la Chine

Londres (awp/afp) - Les cours du zinc évoluaient mercredi à leurs plus bas niveaux depuis plus de six ans, sous l'effet conjugué du ralentissement de l'économie chinoise et de mouvements spéculatifs.

Sur le London Metal Exchange (LME), la tonne de cuivre pour livraison dans trois mois s'échangeait à 1.583 dollars mardi vers 14H00 GMT, après avoir atteint 1.553 dollars vers 08H00 GMT, un minimum depuis le 17 juillet 2009.

"Les métaux de base poursuivent leur descente ce (mercredi) matin, ce qui est particulièrement visible dans le cas du zinc, dont le prix sur le LME a plongé sous le seul des 1.600 dollars la tonne, atteignant ainsi son plus faible niveau depuis la mi-2009", ont souligné les analystes de Commerzbank.

En dépit d'un rebond des cours observé début octobre dans le sillage des coupes dans la production annoncées par le géant minier Glencore, le zinc reste à la peine depuis le début du mois de mai, lesté par un excédent d'offre sur le marché et par l'essoufflement de l'activité économique chinoise.

Le ralentissement de l'économie de la Chine, que de nouveaux indicateurs sont venus conforter récemment, pèse particulièrement sur le minerai, dont environ 40% de la production mondiale est consommée par ce pays.

La production industrielle chinoise a de nouveau ralenti en octobre, progressant de 5,6% sur un an, soit son plus bas niveau en sept mois, ont relevé les analystes de Commerzbank, et un chiffre bien inférieur aux attentes.

En outre, les investissements en capital fixe, qui traduisent notamment les dépenses dans les infrastructures, ont progressé de 10,2% sur un an pour les dix premiers mois de l'année, "leur plus faible croissance en près de 15 ans", ont ajouté les experts.

Le zinc est en grande partie utilisé pour la galvanisation de l'acier, utilisé notamment dans l'industrie automobile et la construction, ainsi que pour la fabrication d'alliages (laiton et bronze).

"Les répercussions des réductions de production annoncées par différents producteurs de zinc se sont déjà totalement évaporées", a-t-on encore observé chez Commerzbank.

Glencore avait annoncé début octobre une réduction d'un tiers de sa production annuelle de zinc, soit une baisse de 500.000 tonnes, équivalant selon les experts de Commerzbank à 3,8% de la production mondiale de zinc en 2014.

La perspective de la fermeture de deux autres mines (Century en Australie et Lisheen en Irlande) n'a pas davantage suffi à soutenir les prix du minerai.

En outre, selon les analystes de Commerzbank, "la baisse des prix du zinc est encore aggravée" par des mouvements spéculatifs de vente, les investisseurs se désengageant du zinc mais aussi du cuivre et du nickel, faute de perspective haussière sur les cours.

afp/rp
(AWP / 11.11.2015 15h51)