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Sujet : DEINOVE (aldei)

Bonjour,
   peut-être une opportunité ?
j'ai investi dans cette société de biotechnologie verte il y a deux semaines...
le site web de la société (http://www.deinove.com) est très accessible pour des non initiés (comme moi); cela semble prometteur; si quelqu'un a une idée...
Cordialement

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Re : DEINOVE (aldei)

jpa bonjour
c'est long mais interesant,je possede petite particip avec 1 % de mon capital risques yam
DEINOVE, ça va marcher

Pkoi ?

Parce qu’à l'inverse de beaucoup de biotechs qui se sont lancées dans la bioénergie, Deinove ne va pas fabriquer un carburant de 1ere génération où il faudra choisir entre manger ou rouler.
Il ne sera pas non plus nécessaire d'accroître les surfaces cultivables.
Avec Deinove, le carburant sera de 2eme génération (fabriqué à partir des déchets, paille, tiges, racines, feuilles, fumier...) et mis en production dès 2014 chez le sucrier Tereos (ex Beghin-Say) actionnaire de Deinove à hauteur de 2.5%.
Par ailleurs avec Deinove, aucune AK n’est envisagée, ni nécessaire.
Deinove ce n’est pas par ailleurs un unique projet dans le secteur de l’énergie. Deinove, ce sont de multiples projets, dans différents secteurs (énergie, chimie, pétrochimie, pharmacie, santé, génétique).
Chaque partenariat, dans n’importe quel secteur, peut à tout moment devenir une source de revenus supplémentaires.
De fait les estimations de cours basés sur le seul projet DEINOL (éthanol) ne reflète pas le potentiel réel (c’est-à-dire un cours qui pourrait en réalité être double, triple, quintuple…) à terme.
Les brevets sont déposés, les deinocoques sont déjà pour la plupart identifiés, il suffit seulement de sélectionner les meilleurs candidats pour chaque domaine d’activité.
Ces bactéries indestructibles, presque immortelles, pourront travailler dans n'importe quelles conditions, à des températures élevées (ce qui réduit considérablement les frais) partout sur la terre, donc on pourra faire son pétrole vert chez soi, en tous lieux... il suffira juste de payer sa licence à Deinove.

C'est le jackpot assuré, car le prix de revient sera très bas.

Concernant la santé, le potentiel de valorisation de la société est le même ; il existe donc plusieurs moyens au titre Deinove de se faire valoriser 1000€ à 4000€ un jour futur, voire davantage.

Comment fonctionne Deinove ? Elle dépose des brevets et effectue de la recherche pour d’autres brevets. Elle vend les licences à des industriels partenaires, puis encaisse 10% de la marge en revenus. Ces revenus immenses n’étant pas associés à des process industriels, bien qu’énorme, le chiffre d’affaires est quasiment un bénéfice. Mes calculs sont basés sur un PER de 10, mais le calcul habituel des traders sur les biotechs tend à valoriser 20 à 40 fois les bénéfices.

LES NOMS DE PROJETS DE DEINOVE

Vous l'avez sans doute remarqué;
* DEINOL: en fait DEINove + EthanOL
* DEINOCHEM: DEINO + CHEM (inspiré d’Atochem, pétrochimiste)
* DEINOBIOTICS: DEIN + antiBIOTIques

Pour le moment 3 projets principaux pour des sources de revenus différentes et variées.
Les 7000 bactéries produisent une grande variété de molécules, le potentiel est immense, car il a été établit que lorsque l'ADN de la bactérie Conan est disloqué en 1000 morceaux elle est apte à se reconstituer en adjoignant à son ADN certaines propriétés d'autres bactéries intéressantes (de l'OGM naturel en somme) elles-mêmes disloquées.

UNE RECHERCHE PERMANENTE DE PARTENARIATS

Chaque nouveau partenariat, peu importe le secteur, constitue une source potentielle de revenus supplémentaire. Deinove est donc en recherche permanente de nouveaux partenariats afin de céder des licences sources de nouveaux revenus.

Ainsi, même si la biotech cherche d’abord à avancer ses travaux en interne, elle est en contact avec plusieurs industriels. En effet, les technologies basées sur les déinocoques seraient susceptibles de séduire des chimistes tels que Rhodia, DSM ou Arkema.
Au Brésil, Deinove négocie avec une société locale un projet dans la pâte à papier, indique Jacques Biton, sans vouloir donner plus de précisions. "Ce que l'on cherche, ce sont des partenariats industriels, puis technologiques et de recherche.

Jacques Biton a précisé être en contact pour développer des projets avec un grand producteur d'éthanol à base de maïs aux Etats-Unis, dont il a préféré taire le nom.
Deinove cherche également à développer d’autres projets (que Deinol) avec Tereos Internacional (qui possède également des usines d'éthanol à base de canne à sucre au Brésil), avec lequel a déjà été signé un partenariat industriel en France.

L’INDUSTRIALISATION AVEC TEREOS

Suite à la réussite de la première étape majeure du programme, Deinove annonçait dans un communiqué avoir reçu d'Oseo une enveloppe d'1,6M€ dans le cadre du projet Deinol. Ce projet phare ouvre la voie, d'ici à 2014, à une production industrielle, dans des installations déjà existantes. En tant que chef de file, Deinove recevra 6M€ pour ce projet, auquel participent notamment Tereos et sa filiale BENP Lillebonne. Après l'étape de R&D, qui se déroule de début 2010 à fin 2012, le site normand prendra le relais de Deinove et des laboratoires académiques pour la phase d'industrialisation du procédé. Les essais devraient durer 12 mois (l’année 2013). Le projet devrait être finalisé par un essai usine en vraie grandeur début 2014.

UNE OPA ENVISAGEABLE DES 2013

"Je pense franchement que si on marche très bien, il y a une boîte qui voudra nous acheter dès 2013", a déclaré Jacques Biton le 05 avril 2011 lors d'une interview à Reuters. "Soit on a beaucoup d'argent et on peut faire un rachat de nos propres actions, on peut faire rentrer un autre industriel. Soit un industriel (peut se demander si) ça ne vaut pas le coup de racheter la part de Truffle et devenir majoritaire", a-t-il estimé.

PAS D’AUGMENTATION DE CAPITAL

Deinove entend d’ores et déjà être à l’équilibre financier et bénéficiaire dès 2014.

Pour l'heure, Jacques Biton préfère exclure toute levée de fonds sur le marché, que ce soit à travers une émission obligataire ou une augmentation de capital, craignant que ce soit mal interprété par les investisseurs alors que Deinove a dit disposer de suffisamment de fonds.

PETROLE BIO

Le prix moyen de fabrication d'un baril d'éthanol à partir de céréales est de 50$/baril.
Avec Deinove, plus de céréales destinées à l'homme ou l'animal, mais des déchets (céréales fourragères, fumier, racines, tiges, feuilles, foin...).
Le prix de revient d'un baril sera de 42$ à 35$ le baril, et il sera possible de produire davantage surtout.
En ne prenant que la production annuelle d'éthanol de 1ere génération dans l'usine (il en existe d'autres) de BENP Lillebonne de Tereos à partir de nourriture, on arrive à 300 millions de litres.
Le baril est égal à 159 litres.
Soit 2 millions de barils d'éthanol par an.
Si le baril se vend à 80$, la marge est d'environ 40$, or deinove prendra une redevance sur la marge égale à 10% environ, soit 4$/baril.
La redevance de Tereos (pures royalties) de l’usine BENP Lillebonne pourrait donc s'élever dans un premier temps à 8M€/an sous forme de purs bénéfices net.
Etendue à Tereos tout entier, la production étant de 11 millions de barils, on atteindrait 44M$/an de royalties.

Sauf que Tereos n'utiliserait plus ses céréales pour produire son éthanol, elle n'utiliserait plus que ses déchets, autrement dit elle pourrait accroitre fortement sa production actuelle.

Au niveau mondial, la production de bioethanol est de 74 milliards de litres/an ou 465 millions de barils/an (ce qui représente seulement 1.4% du volume de pétrole brut), soit 44 fois supérieure à la production totale de Tereos.

Si le deinocoque de Deinove parvient à produire sur 15% du marché mondial de bioéthanol actuel, cela fera 70 millions de barils, soit 280M$ de revenus par an soit 200M€/an.

S'agissant d’autres partenariats envisagés par la société, Jacques Biton a indiqué être en contact pour développer des projets avec un grand producteur d'éthanol à base de maïs aux Etats-Unis, dont il a préféré taire le nom pour l’instant.

Rappel : 15% du marché du bioéthanol pour Deinove, ce ne serait seulement que 0.2% du marché énergétique mondial du pétrole noir pour un prix de revient de l’ordre de 40$ le baril. C’est tout à fait réaliste d’imaginer une telle production minimale avec les déchets de la biomasse.

Un cours de 410€ apparait donc largement faisable en 2014/2015 dès lors qu’il sera formellement établit que le déinocoque est efficient. Par la suite, l’humanité continuera-t-elle de privilégier un pétrole noir à 100$ plutôt qu’un pétrole vert à 40$ que l’on peut produire en grandes quantités ?

Les projections permettent aujourd’hui d’être optimiste quant à la réalisation de cet objectif. Quatre états membres de l’UE ont d’ores et déjà atteint la cible : l’Allemagne, principalement orientée vers le biodiesel, la Suède centrée sur le bioéthanol, l’Autriche et la France. Tous ont mis en place des soutiens et exonérations fiscales, ont combiné production intérieure et importations (venant du Brésil pour la Suède, d’autres états membres pour l’Allemagne) et ont investi considérablement en recherche et développement, considérant les biocarburants de première génération comme un tremplin vers ceux de deuxième génération.

La Commission des Communautés européennes a émis le 23 janvier 2008 une nouvelle proposition de directive pour accélérer le mouvement vers l’utilisation d’énergie renouvelable, avec un objectif de part de 10 % pour les biocarburants à l’horizon 2020 [Directive 2009/28].
Cette Directive est assortie de conditions complémentaires visant notamment à porter à 35 % puis 50% et 60% l’objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre issus des biocarburants par rapport aux carburants fossiles [Directive 2009/28].

SCENARII ECONOMIQUES DE BASE POUR LE PROJET DEINOL

Selon les différents scenarii envisagés pour son projet dans le bioethanol dénommé Deinol, Deinove pourrait enregistrer jusqu'à 109,1 millions d'euros de revenus en 2018 avec la technologie de première génération (1G) sur la base d'un taux de royalties de 5% sur les ventes nettes, et jusqu'à 148,2 millions d'euros sur la technologie 1,5G, qui mêle à la fois première et deuxième générations (taux de royalties de 10%).
Une technologie 2G appliquée à l’ensemble des ventes donnerait 218,2 millions d'euros de revenus en 2018. De tels revenus, sur le seul projet Deinol, déboucheraient sur une capitalisation de 3,5 milliards € (PER de 16), soit un cours d’environ 700€ l’action (pour le seul projet deinol resté dans sa forme primitive actuelle).
Ces chiffres ne tiennent pas compte d’une évolution des partenariats, bien que la société soit en recherche permanente de partenariats dans tous les secteurs (chimie, pharmacie, énergie…).

BESOINS EN PETROLE NOIR

En janvier 2011, la consommation mondiale de pétrole recule comme attendu (correction suivant un extrême saisonnier), à 87,4 millions de baril/jour (14 milliards de litres/jour). Malgré tout, sur un an, la hausse est nette avec +3,3%. Dans le même temps, l’offre mondiale de pétrole a aussi progressé, à 89,9 millions de baril/jour, soit une hausse de 4,8%.

A ce jour, le bioéthanol ne représente en volume que 1.4% du volume de pétrole brut.

LES CARBURANTS BIO DE 1ERE GENERATION (non deinove)

Les carburants de 1ere génération (réalisés à partir de la nourriture) n'ont pas d'avenir. Les technologies dites de première génération pour la production de bioéthanol concernent essentiellement l’exploitation de céréales (blé, maïs) et de cultures sucrières (canne, betterave) dans des conditions où le sucre à fermenter est accessible directement ou sous forme d’amidon. Toutefois, il est à noter que les procédés de première génération sont encore largement perfectibles et que les progrès réalisés (OGM) sur ces procédés profiteront au développement de ceux de deuxième génération.

Liquéfaction, saccharification, fermentation et distillation.

Biomasse comestible -> prétraitement -> amidon -> enzymes -> sucre -> levure/bactérie -> biocarburant.

Aujourd’hui, on produit du bioéthanol en fermentant un sucre (le glucose, extrait de la biomasse végétale) avec de la levure de boulangerie, également appelée levure de bière. Ce procédé est notamment utilisé au Brésil (fermentation de la canne à sucre) et aux Etats-Unis (fermentation du maïs).

Deinove propose de rompre avec ce paradigme en exploitant les capacités extraordinaires du déinocoque pour produire du biocarburant par voie microbiologique. Cette approche permet d’améliorer considérablement les performances industrielles et environnementales de la production de biocarburant.

L’AVANTAGE DE DEINOVE – ETHANOL 2EME GENERATION (éthanol ligno-cellulosique)

Les carburants de 2eme génération des concurrents ne seront pas prêts en 2014 et il leur sera difficile de réunir toutes les qualités du deinocoque (rentabilité, résistance en tout milieu, capacité de produire de façon continue grâce aux capacités de régénération de la bactérie qui sait ressusciter).

Il existe un avantage compétitif de Deinove par rapport aux approches concurrentes.

La production de bioéthanol s’effectue à l’heure actuelle essentiellement sur la base des performances d’un biocatalyseur : la levure Saccharomyces cerevisiae. Son efficacité est reconnue, comme ses limitations majeures, liées notamment à son incapacité à travailler à haute température ou à hydrolyser les sucres complexes. Deinove se positionne pour proposer un biocatalyseur plus compétitif, souche bactérienne du genre Deinococcus qui pourrait se substituer à la levure conventionnelle.

L’avantage compétitif de Deinove est fondé sur son approche innovante consistant à développer un micro-organisme idéalement adapté à la fermentation industrielle. Après avoir identifié et caractérisé des bactéries extrêmement robustes Deinove est aujourd’hui en capacité d’en optimiser le métabolisme de manière à améliorer leurs capacités fermentaires, bien plus simplement que cela n’est possible aujourd’hui pour la levure, E.coli ou d’autres micro-organismes tels les Clostridia.

Les technologies de deuxième génération sont plus prometteuses encore en termes de valorisation de la matière première et de bilan CO2. Elles impliquent des transformations opérées par des biocatalyseurs plus performants, plus polyvalents, et s’appuient sur l’exploitation d’une gamme de ressources en biomasse étendue à la plante entière, à des cultures dédiées, à la sylviculture et aux déchets, permettant de sortir progressivement de la situation de concurrence avec la filière alimentaire.

L’un des enjeux technologiques majeurs de cette filière est l’optimisation de la digestion lignocellulosique préalable à la fermentation éthanolique. La lignocellulose représente environ 80 à 90% de la biomasse et est composée de sucres complexes, présents sous forme de structures chimiques résistantes (cellulose et hémicellulose imbriquées et enfermées dans une gangue de lignine) et peu accessibles à la digestion.
En pratique, le procédé de la start-up française vient se substituer aux quatre étapes actuelles de la transformation des végétaux en carburant.

Biomasse comestible -> amidon/cellulose/hémicellulose -> déinocoque -> biocarburant

Les bénéfices attendus de ce projet sont de 4 types:

- Augmentation du rendement, avec une transformation des drèches du blé par les activités hémicellulolytiques des bactéries ;
  - Augmentation du degré de bioéthanol produit dans les fermenteurs ;
  - Augmentation de la température de fermentation: on vise une fermentation s’effectuant à 50° soit une augmentation de 20° par rapport au procédé actuel : Cela permettra de réduire le coût énergétique global du procédé ;
  - Réduction de la consommation de levures et d’enzymes.

Parce que comparées à la levure de boulangerie, ces bactéries présentent de nombreux avantages :

- elles peuvent opérer à haute température (bien au-dessus de 40°) ce qui accroit l’efficacité des réactions et limite les contaminations des autres microorganismes ;
  - et, surtout, elles peuvent digérer les matières premières ligno-cellulosiques, c’est-à-dire l’ensemble des déchets végétaux (pour obtenir le bioéthanol de 2eme génération).

Concrètement, sur le marché de l’éthanol dont Tereos est un acteur majeur, les procédés de Deinove permettront de produire de l’éthanol de meilleure qualité et de manière plus rentable et plus propre :

- Utilisation de moins d’eau ;
  - Utilisation de moins de matière première ;
  - Valorisation de la biomasse à travers sa plus complète utilisation ;
  - Utilisation de moins d’énergie.

30/05/11 Deinove franchit avec succès la première étape clef du projet Deinol et reçoit 1 579k€ dOséo

"En 18 mois, nous avons été en mesure de choisir notre châssis bactérien, un robuste Deinococcus thermophile (efficient jusqu’à 60°C) hyper producteur, dont le profil d'enzyme est actuellement conçu pour la digestion optimale de la biomasse et la production d'éthanol."

Une souche bactérienne qui fonctionne jusqu'à 60°C sur de la biomasse lignocellulosique et de l'amidon permettra de dissoudre n'importe quel tige ou déchets plus facilement que d'autres bactéries ne pouvant supporter plus de 35°C en moyenne. Comme le déinocoque est indestructible, à 61°C les souches s'arrêtent effectivement de produire, le bioreacteur se refroidit, mais la bactérie qui est immortelle se régénère toute seule pour ensuite reprendre la production.

Ce Deinococcus thermophile est multitâches. Il dégrade l’amidon, les sucres simples, la cellulose (un sucre plus complexe que les sucres simples du genre glucose traditionnellement utilisés par la levure par exemple), le xylane (composant de l’hémicellulose, l’un des trois sucres complexes qui constituent la biomasse). Il fonctionne dans une gamme de pH comprise entre 6 et 9 (milieux acides ou basiques). Par ailleurs, il fermente les sucres simples en éthanol.

UN BIO-REACTEUR PRET EN 2012

Selon Jacques Biton, il s’agissait de déterminer quel type de déinocoque serait le plus performant pour produire de l’éthanol.
« Nous avons réalisé environ 200 prélèvements dans toutes les parties du monde. Au total, ce travail nous a permis de recueillir près de 7000 bactéries différentes. Nous avons retenue 1400 bactéries qui étaient capables de se développer entre 40 et 60 degrés celsius. Ce panel s’est ensuite réduit à 300, puis 5, puis une seule. »
« La bactérie que nous avons choisie est très efficace pour dégrader la biomasse, mais nous devons optimiser sa capacité à produire de l’éthanol. Sur un plan technologique, il s’agit notamment de passer d’un petit fermenteur de deux litres à un bioréacteur de 300 litres d’ici fin 2012. Cela passe par un dopage génétique sans OGM. Une fois cette étape validée, le projet Deinol sera transféré au sein de l’usine Tereos de Lisbonne, qui l’industrialisera. Nous espérons finaliser le projet Deinol par un essai taille réel au début de l’année 2014. »
LE BIOETHANOL EN CHIFFRES

Le bioéthanol représente actuellement 52% du marché du carburant routier brésilien. La production mondiale de bioéthanol, biocarburant majoritaire, est passée entre 2000 et 2009 de 18 milliards de litres/an à 74 milliards de litres/an. Le Brésil et les Etats-Unis assurent à eux seuls plus de 90% de ce total. La production américaine a été multipliée par 5,5 entre 2000 et 2008 pour devenir la plus importante au plan mondial.

La production européenne de bioéthanol représentait en 2009 moins de 5% de la production mondiale. Quant à la consommation totale de biocarburants de l’UE, elle se situait à peine à 1% de sa consommation en essence et diesel, contre 2% au niveau mondial.
La Commission des Communautés européennes a émis le 23 janvier 2008 une nouvelle proposition de directive pour accélérer le mouvement vers l’utilisation d’énergie renouvelable, avec un objectif de 10 % pour les biocarburants à l’horizon 2020.
Ces quelques données situent l’ampleur des efforts à produire au niveau communautaire pour que les biocarburants contribuent de façon significative et stratégique à l’approvisionnement énergétique et à la réduction relative d’émission de CO2.

Le marché mondial actuel du bioéthanol est estimé à plus de 40 milliards de dollars par an, avec une progression attendue de plus de 10% par an sur la décennie.

ANTIBIOTIQUES – PROJET DEINOBIOTICS

Le marché mondial des antibiotiques totalisait en 2006 des ventes de plus de 30 milliards de $ par an uniquement pour la santé humaine, et devrait croître jusqu'à 45 milliards $ d'ici 2012.
Le monopole serait presque total. Avec 10% de royalties sur les antibiotiques, Deinove pourrait encaisser jusqu’à 4.5 milliards $ de revenus par an.

La bactérie fonctionne en multipliant boucliers et parapluies contre les corps étrangers, radiations thermiques et électromagnétiques. Privée d'eau durant 10 ans, elle renait et se répare l'ADN.
Cette bactérie a développé toutes sortes de protections qui lui permettent de lutter contre les bactéries; ces procédés vont permettre à deinove d'élaborer des antibiotiques nouveaux pour l'homme et le monde animal.

Le marché est immense, car les antibiotiques concernent aussi le secteur de l'élevage.
D'autres applications pour les boucliers du deinocoque, la lutte contre les radicaux libres, une sorte de fontaine de jouvence permettant de prolonger la vie.
Pourquoi ? Parce que nos cellules seraient protégées contre la dégénérescence.

15/11/10 Deinove annonce le financement de son projet Deinobiotics à hauteur de 1,35 millions d’euros par Oseo Innovation, la Région Languedoc-Roussillon, le FUI et le Feder
14/03/11 Le Comité d’Experts Antibiotiques de Deinove confirme la pertinence de son approche pour la recherche de nouvelles molécules antibiotiques

La phase de criblage primaire a mis en évidence l'existence d'activités antibiotiques (anti-bactériennes et anti-fongiques) par les bactéries déinocoques.
 
"Ces activités pourraient potentiellement être dues à des molécules nouvelles, et pourraient apporter des solutions thérapeutiques innovantes au traitement de maladies infectieuses de plus en plus résistantes aux antibiotiques classiques", explique Deinove.

Plusieurs molécules candidates sont en cours d'évaluation préliminaire, avec des études " in vitro " et des tests d'activité contre de nombreuses bactéries isolées dans les hôpitaux et particulièrement résistantes aux antibiotiques actuels.

La stratégie de recherche adoptée par Deinove vise :
• à obtenir rapidement au moins un candidat médicament anti-bactérien ou antifongique, à élucider sa structure moléculaire,
• à déterminer son mode d'action et sa cible biologique, et vérifier son efficacité chez l'animal, dans l'optique d'essais pré-cliniques et toxicologiques réglementaires, puis d'essais cliniques chez l'homme, qui pourraient être réalisés par un laboratoire pharmaceutique partenaire.

La stratégie de Deinove vise à obtenir rapidement au moins un candidat dans l'optique d'essais cliniques chez l'homme, qui pourraient être réalisés par un laboratoire pharmaceutique partenaire.

Deinove souligne que les approches dites 'traditionnelles' de criblage de biodiversité bactérienne se sont révélées décevantes depuis dix ans.


Projet Deinobiotics – recherche de nouveaux antibiotiques

Le projet Deinobiotics vise à explorer le potentiel de la collection bactérienne de Deinove à produire de nouveaux antibiotiques. Le monde bactérien, et notamment certaines bactéries telles les Actinomycètes, sont en effet à l’origine de la grande majorité des antibiotiques actuellement commercialisés.
Le marché visé est celui des maladies infectieuses, première cause de mortalité au monde en très forte progression actuellement. La progression fulgurante des phénomènes de résistance aux antibiotiques rend en effet urgente la nécessité de découvrir et développer un nouvel arsenal thérapeutique.

La première étape du projet Deinobiotics s'est terminée fin 2010.

Elle devrait permettre d’obtenir une preuve de concept pour au moins un composé actif contre les gram+. Les molécules retenues pourront entrer en phase d’optimisation pharmacologique et de tests précliniques réglementaires, préalable au développement clinique.

Cette 1ère phase concerne le criblage de la libraire de microorganismes de Deinove, en particulier de bactéries de genre Deinococcus et de diverses bactéries ultra-résistantes, pour le développement de nouvelles molécules antibiotiques actives contre les germes Gram+ tels que Staphylococcus aureus MRSA et VRSA ou Enterococcus VRE, qui représentent près du quart des pathogènes responsables d’infections hospitalières résistantes aux antibiotiques.

Deinove a en effet identifié par le passé dans sa collection de Deinococcus et d’autres genres ultra-résistants, diverses bactéries productrices d’antibiotiques et d’antifongiques. Ces résultats préliminaires, obtenus sur un nombre restreint de Deinocoques, ont été suffisamment encourageants pour étendre l’exploration à la totalité de la collection.

Les grandes étapes de ce projet sont les suivantes :

1- Collecte et sélection de bactéries UV-résistantes issues de biotopes sélectionnés (objectif : 3000 souches).
Isolement des bactéries, séquençage, classification et stockage.
2- Détermination de l’activité antimicrobienne des souches en milieu gélosé et confirmation de leur activité en milieu liquide. (Objectif : 700 positifs confirmés)
3- Choix des hits et élucidation structurale par LCMS (objectif : 200 hits primaires)
4- Evaluations biologiques in vitro et in vivo (objectif : 4 hits confirmés).
Pour cette première phase, Deinove a conclu des accords de sous-traitance avec le CPBS et la société Nosopharm, créée en 2009, ayant pour objet la recherche et le développement de nouveaux antibiotiques grâce à un procédé innovant breveté.

Plusieurs souches de Deinove ont d’ores et déjà montré de fortes activités antibactériennes, encore jamais observées. Par exemple, la présence de molécules antibiotiques du déinocoque provoque la formation d’une plage d'inhibition de la croissance (antibiose) de la bactérie indicatrice S. aureus.

La deuxième phase du projet, vise à étudier des structures actives contre les souches Gram- et les champignons. Cette 2ème phase s'achèvera fin 2012.

Elle permettra à Deinove de réaliser le criblage primaire de la totalité de la collection de bactéries de son souchier, contre un panel de souches pathogènes Gram - et de champignons et conduira ultérieurement à une preuve de concept (1er test d’efficacité animale) sur au moins un composé actif contre les Gram -, ainsi qu’à l’élucidation de la structure moléculaire de ce composé et à la détermination de son mécanisme d’action et de sa cible biologique.
La stratégie scientifique adoptée vise à obtenir dans les meilleurs délais une preuve de concept d’efficacité dans une optique « fast in man ». A l’issue du programme, la molécule pourra en effet entrer en phase d’optimisation pharmacologique et de tests pré-cliniques réglementaires, préalable au développement clinique.
Deinove, qui garde la propriété exclusive de tous les brevets et molécules, se propose de conclure, avec un ou plusieurs groupes pharmaceutiques, un accord de licence exclusive pour le développement pré-clinique et clinique et la commercialisation de chaque molécule « chef de file » issue du projet Deinobiotics.
Le projet Deinobiotics est le troisième projet par ordre de priorité pour Deinove. Il ne présente à la base aucune difficulté technique, sa réussite dépendra de l’intérêt des souches isolées, qui n’est pas encore totalement connu, et des coefficients d’attrition typiques de la R&D “médicament”, encore que les taux d’attrition observés dans la découverte et le développement d’antibiotiques étant moins importants que dans d’autres domaines thérapeutiques. En effet les modèles animaux (souris) notamment sont très prédictifs de l’effet du médicament chez l’humain.

BIOPRODUCTION D’ACIDES – PROJET DEINOCHEM

Le projet Deinochem, qui vise à la bioproduction d’acides qui sont des maillons essentiels dans la chaine de production de nombreux produits chimiques aujourd’hui pétrosourcés.

Car au-delà des biocarburants, Deinove mène également des travaux de recherche dans le domaine de la chimie verte. La société se concentre sur deux axes : les acides organiques (pour la synthèse du Nylon, les adjuvants de peintures, etc.) et les colorants, utilisés par exemple comme additifs alimentaires.

Ces axes de développement visent à développer des applications des déinocoques dans le domaine de la chimie verte et notamment la production d’acides organiques (acide succinique, lactique, fumarique ou butyrique) à partir de la biomasse. Ces produits sont des intermédiaires de synthèse chimique de première importance pour la pharmacie, la cosmétique, les industries alimentaires ou encore la production de résines, plastifiants et autres produits chimiques, etc.

La production naturelle d’acides organiques par les deinocoques, au-delà de son intérêt propre, constitue un indicateur de leur capacité à fermenter les sucres en éthanol et est détectée dans le cadre des sélections de souches bactériennes candidates lors du projet DEINOL.

Deinove prévoit donc d’utiliser, à l'occasion du processus de sélection des meilleures souches bactériennes de DEINOL, les souches intéressantes du point de vue de la production d’acides organiques (acide succinique, lactique, fumarique, butyrique…). En effet, la panoplie de technologies génétiques et de savoir-faire en métabolisme et en fermentation développés dans le cadre de DEINOL constitue une plateforme technologique utilisable pour développer des bactéries hyper-productrices du produit recherché.
Deinove détient définitivement le brevet et tous les secrets associés.

Le degré de complexité scientifique et technique du projet Deinochem est donc moindre que celui de Deinol et les objectifs sont atteignables avec des efforts raisonnables, surtout pour des acides à relativement haute valeur ajoutée.

Deinove entend donc développer des souches candidates pour la production de plusieurs acides organiques et conclure ensuite des accords de co-développement et d’option à licence, produit par produit, avec des industriels de la chimie ou des acteurs des agro-ressources, pour les essais en pilote de laboratoire, en pilote industriel, les essais de production en vraie grandeur et la commercialisation.
La production de ces acides organiques en quantités préindustrielles a été observée par Deinove sur plusieurs de ses souches bactériennes. Les souches candidates sélectionnées seront développées afin de pouvoir tester, en partenariat avec une entreprise chimique, une production industrielle plus écologique et moins coûteuse qu’une production par chimie de synthèse ou pétrochimie.

Un premier accord de co-développement pourrait intervenir sur un premier acide organique et générer un paiement forfaitaire initial à l’entrée en essai pilote (stade pilote de laboratoire), des paiements forfaitaires en cas de succès des étapes de passage en pilote industriel puis d’essai usine, et enfin des redevances indexées sur les ventes nettes du produit considéré. Deinove estime pouvoir conclure un accord de co-développement par an à partir de la sélection du premier produit.

Au Brésil, Deinove négocie avec une société locale un projet dans la pâte à papier, indique Jacques Biton, sans vouloir donner plus de précisions. "Ce que l'on cherche, ce sont des partenariats industriels, puis technologiques et de recherche.
 

TRANSFORMER GENETIQUEMENT DES BACTERIES DEINOCOQUES OU AUTRES

Le professeur Radman a élucidé le mécanisme unique de réparation du génome (ensemble des gènes gouvernant les fonctions biologiques) des deinocoques après sa destruction mortelle, mécanisme leur permettant de « ressusciter » en présence d’une simple goutte d’eau. Cette découverte fût publiée dans la prestigieuse revue scientifique Nature et préalablement brevetée par Deinove. Ce mécanisme a été mis en oeuvre par ces bactéries robustes mais non pathogènes pour survivre dans un environnement très hostile.
Les deinocoques ont, au cours de ces milliards d’années d’évolution en milieux géologiques et climatiques hostiles, emprunté des fragments de génome et des propriétés métaboliques puissantes à d’autres organismes (bactéries rares, levures, végétaux…). Parmi les propriétés naturelles acquises par les deinocoques figure la capacité de dégrader des composants majeurs très résistants de la biomasse, puis de fermenter les sucres simples issus de cette dégradation en éthanol. Ainsi ces bactéries ont pu emprunter à d’autres organismes vivants des gènes et des propriétés nouvelles variées et puissantes, leur permettant par exemple de prospérer en dégradant efficacement la biomasse pour en extraire les sucres fermentables en éthanol.
Cette forme de vie ancestrale a survécu à des variations géologiques et climatiques extrêmes, notamment la dessiccation et les températures extrêmes, ce qui explique aisément la robustesse qu’elle exprime encore aujourd’hui : les deinocoques sont les organismes vivants les plus résistants aux radiations et autres stress physiques et chimiques. Il s’agit là, très directement, d’une première propriété de grand intérêt industriel. Cette robustesse leur a permis de subsister, à très faible densité, dans des biotopes hostiles (eaux chaudes, environnements totalement secs et chauds…) où la concurrence des autres microorganismes ne pouvait leur nuire. Il est à noter que, nonobstant leur exceptionnelle résistance, les deinocoques peuvent être éliminés de toute installation industrielle par des procédures simples (autoclavage ou bains acides ou basiques) et que, de plus, on ne leur connaît aucune pathogénicité pour l’animal ou pour l’homme.
Les deinocoques tiennent, pour partie, leur robustesse de leur capacité unique à réassembler leur génome après que celui-ci ait été mortellement disloqué par un stress majeur tel que l’irradiation ou la dessication prolongée : un deinocoque est littéralement capable de « ressusciter » s’il est remis en condition normale de vie après que son génome ait été fragmenté en plus de 1000 morceaux ! Cette capacité de réassemblage du génome, dont des mécanismes ont été élucidés par l’équipe du professeur Miroslav Radman et du docteur Ivan Matic a pour conséquence directe une autre propriété des deinocoques : pour s’adapter au stress ces bactéries ont, depuis leur origine, développé la capacité d’assimiler de nombreux éléments génétiques exogènes, issus d’autres bactéries et même d’autres organismes vivants plus complexes. Des assimilations successives ont constitué une mosaïque génétique stable qui confère aujourd’hui aux deinocoques une extraordinaire diversité génétique et fonctionnelle.

La collection de Deinove compte aujourd’hui plus de 5500 souches bactériennes caractérisées et s’enrichit en permanence. Deinove sélectionne les souches les plus performantes sur sa plate-forme d’analyses génétiques et métaboliques à haut débit dans le but de développer, avec les déinocoques sélectionnés, des bioprocédés de rupture répondant aux attentes des industriels.

En associant la sélection de souches sauvages, aux propriétés d’intérêt déjà établies de manière robuste, à l’ingénierie bactérienne, Deinove construit une position unique aussi bien en termes de propriété industrielle que de portefeuille de procédés innovants de bioproduction. Deinove se distingue ainsi d’entreprises qui tentent de fabriquer des OGM complexes à partir de bactéries simples de laboratoire ne possédant pas naturellement de propriétés métaboliques d’intérêt.

Le projet Toulouse White Biotechnologies TWB, d’une durée de 10 ans, en partenariat avec l’école supérieure d’éthique des sciences, recevra un financement de 20M€ dans le cadre d’investissements d’avenir. Avec les financements privés et les collectivités locales, le budget atteindra 40M€. TWB aura pour mission de valoriser la biomasse lignocellulosique en biocarburants et polymères (plastiques) en transformant génétiquement certaines bactéries. Le projet regroupe 15 entreprises (Deinove, L’Oréal, Total, Michelin, Total, Roquette, Veolia, Metabolic explorer…).

Ce projet pourrait ultérieurement améliorer considérablement la performance des bactéries déinocoques, lesquelles se distinguent déjà des autres par leurs extraordinaires capacités de résistances.

UN PILOTE INDUSTRIEL AVEC TEREOS OPERATIONNEL EN 2014

Décidés à passer leurs bactéries à l’épreuve du feu, les dirigeants de Deinove ont signé un partenariat industriel avec Tereos, l’une des références mondiales dans le secteur du bioéthanol.

Ce contrat de collaboration vise au développement d’une unité de production d’éthanol de deuxième génération à partir de céréales fourragères et de déinocoques.

Baptisé Deinol, le projet est implanté sur l’usine BENP Lillebonne (Seine-Maritime).

« Tereos est un leader mondial au niveau de l’éthanol. L’usine où nous allons nous installer produit 300 millions de litres par an » explique Jacques Biton, Directeur financier de Deinove.

Selon ses initiateurs, le futur pilote industriel devrait permettre de réduire les coûts de production du « carburant vert » de 20 à 30 % par rapport aux procédés classiques (50$ le baril).

Un objectif de performance qui a valu au projet une aide de 8,9 millions d’euros par Oseo dont 6 millions pour Deinove.

De l’optimisation de souches à la vente effective de bioéthanol, le projet Deinol s’étale sur près de 50 mois.

Au-delà de l’aspect technologique, il permettra aussi à Deinove de tester son modèle économique. La société prévoit en effet de se rétribuer via des taxes prélevées auprès de ses partenaires industriels.

« Il y aura une redevance entre 8 et 12 % dès lors que le gain de productivité sera significatif pour le producteur » conclu Philippe Pouletty. Les bactéries sont désormais prévenues, seul le résultat compte.

OUTIL INDUSTRIEL DE TEREOS

Tereos produit du bioéthanol à partir de betterave, de canne à sucre et de céréales dans ses unités en Europe (Aalst, Artenay, Bucy, Dobrovice, Lillers, Lillebonne, Morains, Origny) et au Brésil (Andrade, Cruz Alta, Severinia, Tanabi, Vertente et Mandu).

Cet outil industriel lui permet de produire 1,7 milliard de litres d’alcool-éthanol par an, soit 11 million de barils par an.

Le bioéthanol est un biocarburant incorporé à l’essence.
Produit d’origine renouvelable, le bioéthanol a des effets positifs sur l’environnement : environ 60 % d’économie d’émissions de gaz à effet de serre par rapport à l’essence avec un bilan énergétique deux fois supérieur.

Le bioéthanol de Tereos est actuellement produit à partir de céréales et de betteraves en Europe, à partir de la canne à sucre au Brésil.

Le bioéthanol ne concurrence pas l’alimentation : seules 3 % des surfaces cultivées en betteraves et en céréales suffisent pour 7 % d’incorporation en France (2010).

A savoir : les directives européennes stipulent que 10 % des carburants européens (en valeur énergétique) devront être d’origine renouvelable en 2020 (soit 13 millions de m3).
Modes d’utilisation (en France).

L’incorporation est d’ores et déjà banalisée avec le bioéthanol ou l’ETBE (Ethyl Tertio Butyl Ether), résultat de la synthèse du bioéthanol (49 %) et de l’isobutène (51 %). Elle est soutenue par la réglementation française.

Le superéthanol E85, utilisable dans les véhicules Flex-Fuel (fonctionnant indifféremment au bioéthanol, à l’essence ou à un mélange des deux), est un carburant constitué de 85 % de bioéthanol et de 15 % d’essence. Plus de 300 stations-service françaises proposent ce carburant.

Le SP95 – E10 est un carburant comprenant jusqu’à 10 % de bioéthanol. En France, 2 200 stations-service distribuent ce carburant lancé en avril 2009.

PROJECTION DE COURS:

Personnellement je vois bien un cours aux alentours de 100€ d'ici fin 2012.
200 fin 2013.
300 fin 2014.
Ensuite, si la production s'avère réellement performante, je vois bien une généralisation systématique du procédé pour la production de bioéthanol.
En effet, il existe beaucoup de déchets récupérables transformables en combustible (élagage, tonte des jardins, bord de route, ramassage des feuilles...) permettant d'impliquer les villes dans une filière de production d'énergie de 2eme génération écologique.
Une telle situation ferait exploser le cours au-delà des 1000€.

Toutes avancées significatives sur les antibiotiques (ou régénération génétique, fontaine de jouvence) pourraient cependant décupler le cours et l'envoyer sur les 1000€, car en matière de santé, il n'y a aucune concurrence pour deinove.


En tout état de cause, le cours actuel ne parait rien refléter du potentiel, malgré la notoriété du titre.
La communication très active (pourtant), n'insiste pas assez sur la gamme des applications possibles et sur l'aspect économique immense de la société. Ça viendra.

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Re : DEINOVE (aldei)

yam2 a écrit:

PROJECTION DE COURS:

Personnellement je vois bien un cours aux alentours de 100€ d'ici fin 2012.
200 fin 2013.
300 fin 2014.

Bonjour, j'avais déjà entendu parlé de Deinove dans le passé. Sur la papier ça semble génial. En pratique j'ai trop peu suivi pour vriament donner un avis.
Comme dis Yam, ça vaut la peine de prendre une petite participation long terme.

Par contre, je ne sais pas de quand date l'article ni qui l'a écrit mais les prévisions de cours semblent d'un autre temps.
Le cours est à 16,27€ et a été en dessous de 13€ en janvier.

Par contre, je ne savais pas que c'était Français et côté à Paris!

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Re : DEINOVE (aldei)

Bonjour,

Dans l'article "Deinove ouvre la voie aux biocarburants de deuxième génération" Par Chantal Houzelle | 16/01 Lesechos.fr
il est notamment écrit :

"Avant de passer au stade industriel en 2015, Deinove va démarrer avec Sanofi, sur son site de Toulouse, une campagne d'essais sur trois mois pour valider le saut technologique franchi par ses chercheurs, à partir de glucose dans des fermenteurs de 20 litres, à une échelle décuplée avec des bioréacteurs de 300 litres. « L'objectif de ces essais est aussi de démontrer que notre procédé bactérien peut convertir tous les sucres issus de la biomasse non alimentaire en éthanol », précise-t-il. Protégé par 90 brevets internationaux, le procédé Deinol attire désormais la convoitise des leaders mondiaux de la chimie verte, de l'agro-industrie et de la pétrochimie. « Nous avons engagé des négociations pour conclure des partenariats, en préservant notre propriété industrielle », souligne Emmanuel Petiot."

Je ne sais pas si ces test ont déjà commencé, mais si oui vers fin avril ou courant du mois de mai, on pourrait entendre de bonnes choses de la part de Deinove ... Viens d'en prendre une première petite ligne, en tout cas. Magnifique projet, en tout cas !

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Re : DEINOVE (aldei)

Pour ceux qui la suivent :

DEINOVE : Signature d'un accord de collaboration avec Abengoa pour la productin de bioéthanol
03/06/14 à 09:00 - Portzamparc
"La société annonce la signature de cet accord avec l'un des leaders mondiaux de la production de bioéthanol. Cela concerne le bioéthanol de 2nde génération (matière première de type biomasse). Le management annonce parallèlement un accord de R&D avec Suez environnement en vue de valoriser les déchets urbain à travers la production d'énergie.

L'accord avec Abengoa vient se substituer à celui avec Tereos, que l'on sait sortant depuis le changement de réglementation en Europe sur le Bioéthanol (réduction de la part de Bioéthanol dans le carburant pour les biocarburants de 1ère génération, préservation des matières premières agricole type céréale). Il s'agit d'un partenariat sur 36 mois dont l'objectif est d'adapter les Déinocoques aux substrats délivrés par Abengoa pour produire du bioéthanol dans les usines d'Abengoa. Le financement de ce projet sera réalisé avec le soutient de la BPI, l'enveloppe totale est de 9M€ dont 6M€ pour Déinove (4M€ ont déjà été versé au titre de l'avancement du programme). Le management de Déinove estime être en mesure de percevoir les premières royalties de ce projet en 2016. En parallèle, la société a signé un accord de R&D avec Suez Environnement sur une durée de 2 ans, afin d'explorer les potentialités des Déinocoques dans la dégradation des déchets industriels pour produire de l'énergie (méthane ?). Ce programme doit permettre d'atteindre une capacité de production fermentaire dans un réacteur de 20L.

C'est une très bonne nouvelle pour Déinove qui résout le problème avec Tereos, sortant depuis le changement de réglementation, et lui donne accès à un marché nettement plus important (Abengoa est un des leaders mondiaux de production de bioéthanol). Cet accord devrait substantiellement modifier notre valorisation à la hausse.

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Re : DEINOVE (aldei)

Bonjour Scrooge,
je crois avoir lu aussi (où?) qu'ils ont un accord avec GDF environnement (ou Veolia) pour le recyclage des déchets urbains.
Ils font du bon boulot, mais suis en forte MV, donc je les laisse bosser et laisse dormir ma ligne...

Si la nouvelle date de hier, l'influence sur le cours fut bien douce...

V.

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Re : DEINOVE (aldei)

Hello Véro,

Toi ici aussi ? Nous avons décidément le même portefeuille, c'est pas possible (meilleurs points d'entrée pour toi, je le souhaite) !

L'info date d'hier matin en effet. Suis aussi en MV (-10) mais le projet est beau smile

L'accord dont tu parles est avec Suez Environnement je crois :

"Boursier.com , 03/06/2014 20:24:00
Société(s) citée(s) » DEINOVE » SUEZ ENVIRONNEMENT

Suez Environnement s'associe à Deinove dans le déploiement d'un modèle d'économie circulaire autour des déchets ménagers. La société de cleantech, qui conçoit et développe une nouvelle génération de procédés industriels fondés sur l'exploitation des bactéries Déinocoques, et Suez environnement ont signé un contrat collaboratif de R&D. D'une durée de 2 ans, ce contrat est la première étape d'un projet visant à explorer le potentiel de développement d'une filière industrielle de transformation de déchets urbains organiques en éthanol par l'action de bactéries Déinocoques.

Deinove collabore depuis déjà 6 mois avec Suez Environnement qui met à sa disposition différentes sources de déchets depuis ses unités d'exploitation. Les résultats de cette phase de recherche amont ont confirmé que les substrats fournis pouvaient être transformés en molécules d'intérêt, en l'occurrence de l'éthanol, par les bactéries de type Déinocoques. En conséquence, les partenaires ont décidé d'engager un programme collaboratif de recherche qui portera en première phase sur l'optimisation des principales étapes de développement du procédé : choix des substrats fournis par Suez Environnement et des conditions de prétraitement ; choix d'une souche Déinocoque adaptée à ces substrats ; définition des conditions de production fermentaire.

L'objectif à terme consiste à déployer sur un site de Suez Environnement une unité de démonstration de taille pré-industrielle permettant de qualifier les conditions d'industrialisation de cette nouvelle filière"

Dernière modification par Scrooge (04-06-2014 08:25:45)

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Re : DEINOVE (aldei)

Oui, Scrooge, on se retrouve ..Dans la piscine de Picsou dans pas longtemps?

C'est un investissement si vert (au sens éthique) mais bien rouge - 14% confus

Toute petite mini ligne heureusement. Qui sait?

V.

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Re : DEINOVE (aldei)

La nouvelle ne s'était pas encore bien diffusée apparemment, + 3% sur les premiers échanges smile

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Re : DEINOVE (aldei)

Encore de l'actu pour Deinove : http://www.tradingsat.com/deinove-FR001 … 31529.html

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Re : DEINOVE (aldei)

Etrange ... je viens de recevoir un coup de fil de Fortuneo pour m'informer que Deinove proposait à ses actionnaires de se parer de nouveau titres au prix de 14,30 euros, une sorte de pacte VIP entre eux et nous donc. J'étais sur la route donc pas très bien compris et pas approfondi, mais j'avoue ne pas voir l'intérêt d'acheter des actions plus cher que leur cours actuel ?! En gros, moi qui en ai 250, on m' 'offre' d'en reprendre 250 à 14,30 donc.

Quelqu'un en sait-il davantage ?

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Re : DEINOVE (aldei)

Bonjour Scrooge, j'avais lu qu'ils faisaient une AK mais ne connaissant pas les conditions, j'ai attendu.
Idem coup de fil de la D.B., mais le cours d'aujourdhui étant à 14,15 donc je ne vois pas le "privilège" d'acheter à 14,30 ce qu'un quidam peut acheter à 14,15
J'ai donc refusé de participer, pourtant j'aime bien leur business

V.

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Re : DEINOVE (aldei)

http://www.zonebourse.com/DEINOVE-61300 … -18632120/

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Re : DEINOVE (aldei)

http://www.zonebourse.com/DEINOVE-61300 … -18632120/

Prix de souscription :

Le prix maximum de souscription est de 14,30 €.

Le prix de souscription sera fixé le 1er juillet 2014 à l’issue de la construction du livre d’ordres et pourra être fixé en dessous de ce prix maximum.

La DB ne m'a parlé que de 14,30, pas d'un prix en dessous.

V.

Dernière modification par VeroAlta (26-06-2014 17:02:02)

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Re : DEINOVE (aldei)

Nouvelle fraiche pour Deinove. Le cours grimpe en pre-market, à voir ...

http://www.zonebourse.com/DEINOVE-61300 … -19476735/