Re : Nanobiotix
Bonjour à tous,
Je vous joins ine intw du CEO de Nanobiotix parrue ce jeudi 09/04:
http://labiotech.eu/exclusive-interview e-biotech/
Belgian
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Bonjour à tous,
Je vous joins ine intw du CEO de Nanobiotix parrue ce jeudi 09/04:
http://labiotech.eu/exclusive-interview e-biotech/
Belgian
Bonjour à tous,
Après la publication avec 15 jours d'avance (initiallement prévu le 30/04 et publié finalement le 14/04) des résultats anuel 2014, la spéculation fait son retour accompagnée de volumes. Pour rappel, les résultats T&C sont attendu d'ici la fin du semestre mais vu la publication en avance du rapport anuel 2014, il se specule que le T&C pourrait tomber très très vite.
Bon trade
Belgian
Salut les boursomaniaks,
Je vous fais un copy/paste d'une interview de Laurent Levy, CEO de Nanobiotix, parrue ce jour.
Bonne Lecture
Les faits - A 43 ans, Laurent Levy, président du directoire de Nanobiotix, est docteur en physique-chimie spécialisé dans les nanomatériaux, à l’Université de Pierre et Marie Curie. Il est passé par Altran, Sanofi, Guerbet( imagenirie médicale), Rhodia, et plusieurs start up , avant de co fonder Nanobiotix
Nanobiotix est l’un des pionniers mondiaux de la nanomédecine. La société, située dans le XIIe à Paris, compte une cinquantaine de collaborateurs. Elle est cotée depuis l’automne 2012 sur Euronext et a réalisé l’une des plus fortes progressions du marché l’an dernier. Son capital est réparti entre des fonds de capital-risque présents depuis l’origine du projet, une centaine de fonds institutionnels ou familiaux français, européens et américains, des investisseurs individuels pour 40% environ, et le management.
Vous avez cofondé Nanobiotix en 2003 pour explorer un champ quasi-inexistant à l’époque : la nanomédecine. Quelle était votre idée?
Les grandes innovations naissent souvent au carrefour de plusieurs disciplines : la biologie et la nanophysique, par exemple. C’est là que l’on peut faire des bonds technologiques, des découvertes de rupture et non incrémentales, déposer les premiers brevets… Je travaille depuis vingt ans à cette interface entre la médecine et des nanotechnologies. Il s’agit de se servir d’objets infiniment petits, de l’ordre du nanomètre, c’est-à-dire du milliardième de mètre, 3000 fois plus petits que le diamètre d’un cheveu. Ces objets sont composés de quelques centaines ou milliers d’atomes associés selon une structure qui se répète dans l’espace, un cristal. En fonction de leur conception, ils peuvent présenter la capacité de chauffer, de couper, d’éclairer, de tourner… J’ai voulu voir comment on pouvait s’attaquer à certaines pathologies, en particulier le cancer, en envoyant ces nanoparticules dans des cellules malades pour y utiliser ces propriétés.
Comment ces nano-objets peuvent-ils s’attaquer au cancer ?
Notre première famille de produits, NanoXray, a pour objectif d’augmenter radicalement l’efficacité de la radiothérapie, utilisée dans le traitement de 60% des cancers. Une des limites de cet outil, est qu’il irradie non seulement la tumeur mais aussi les tissus sains qui l’environnent créant des dommages collatéraux ; on est donc souvent obligé d’en limiter la dose. Notre premier produit constitué de nanoparticules injectées directement dans la tumeur cancéreuse, en une unique fois avant le début d’un traitement de radiothérapie classique. Une fois dans la tumeur, activées par la radiothérapie, les nanoparticules ont vocation à absorber les rayons et amplifier la dose d’énergie létale dans les cellules à détruire. On pourrait donc démultiplier l’efficacité des radiothérapies sans augmenter les doses reçues par les tissus sains voisins. Ou aussi diminuer la dose reçue par les tissus sains tout en préservant une efficacité suffisante dans la tumeur.
Etes-vous proches du but ?
Notre première indication est le sarcome des tissus mous (muscles, graisses, vaisseaux sanguins…). Nous avons achevé en 2014 la première phase d’essais, la «phase pilote» qui a montré que nos nanoparticules étaient très bien tolérées, avec des signes prometteurs d’efficacité. A la fin de l’année, nous sommes entrés dans la dernière phase, la «phase pivot» : 156 patients, dans 25 à 30 sites d’une douzaine de pays européens, vont être traités par radiothérapie, la moitié de façon classique et l’autre moitié après injection de ces nanoparticules. Cela nous permettrait d’envisager l’obtention du marquage CE fin 2016. Nous travaillons aussi ou préparons déjà d’autres indications : les cancers ORL, les cancers du foie, les cancers de la prostate…
Votre aventure a commencé aux Etats-Unis mais se poursuit en France. Pourquoi ?
J’ai démarré ce projet à l’Université de Buffalo, dans l’Etat de New York, car c’était un des rares endroits où des spécialistes de disciplines différentes (médecins, chimistes, physiciens…) travaillaient déjà ensemble, par exemple autour de la bio-photonique. Mais l’entreprise a effectivement été créée en France. Certes, il y a beaucoup de paperasse, de complexité. Mais, d’une part, nous sommes très soutenus, avec le crédit impôt-recherche ou les avances remboursables de Bpifrance. Cet outil est très flexible, beaucoup plus adapté à la vitesse de développement d’une start-up que la plupart des autres subventions nationales ou européennes. Celles-ci nécessitent de monter de gros dossiers, qui sont ensuite instruits pendant des mois, et lorsque la réponse tombe le dossier est déjà obsolète, le projet de l’entreprise a déjà été rectifié plusieurs fois. D’autre part, il y a les équipes. On trouve des scientifiques de haut niveau aussi bien aux Etats-Unis qu’ici, mais ils sont ici moins volatiles, ils font preuve de plus de loyauté envers l’entreprise, de plus d’attachement au projet. Dans une petite équipe, chacun est un élément clé. Pour autant, il faut être global très vite, c’est pourquoi nous avons ouvert à l’automne une filiale américaine et que nous travaillons avec un partenaire en Asie.
L’Europe a-t-elle ses chances dans la compétition mondiale ?
Avec 400 PME dans le domaine de la nanomédecine, l’Europe est pour le moment même mieux placée que les Etats-Unis. L’Union l’a bien compris, qui a placé la nanomédecine dans les quatre ou cinq champs sur lesquels elle mise pour faire la différence dans les années qui viennent, alors que nous avons pris du retard dans la compétition sur les biotechs ou les technologies de l’information, par exemple. En revanche, les Etats-Unis sont forts pour transformer les start-up en entreprises viables et conquérantes. Il y a beaucoup de «déchets» entre une idée de départ et un éventuel premier patient traité. On a parfois une fausse bonne idée : il n’y a pas de marché suffisant, il existe des solutions alternatives moins coûteuses, on ne parvient pas à fabriquer le produit qu’on avait imaginé… Il faut donc structurer la filière pour aider à sélectionner et faire grandir les bons projets. Pour cela, les entreprises du secteur ont monté, avec le soutien financier de Bruxelles, et en association avec des partenaires comme le CEA, la Plateforme technologique européenne de nanomédecine. Ce réseau d’experts, dont je suis le vice-président, mutualise des moyens pour aider à réaliser cette translation spécifique en nanomédecine : conseil stratégique, lignes de production pilotes pour fabriquer les premiers grammes de produits destinées aux premiers essais cliniques, laboratoire de caractérisation, des financements orientés projets… C’est un système unique au monde.
La nanomédecine représente à la fois un nouveau mode thérapeutique et un nouveau business model ?
Oui. Les laboratoires pharmaceutiques, les biotechs suivent presque tous le même chemin : ils vont vers des traitements de plus en plus personnalisés, différenciés selon la génétique de chacun ou la pathologie de chacun par exemple. La limite, c’est que le coût par patient augmentera mécaniquement de façon exponentielle : les coûts toujours très élevés de développement d’un médicament se répercuteront sur un faible nombre de patients. La nanomédecine, à l’inverse, est fondée sur la physique dont les lois sont universelles et ont des effets prédictibles : schématiquement, une même action provoquera les mêmes effets chez tous les patients. Cela devrait autoriser plus de flexibilité sur les prix puisque les coûts seront reportés sur des masses de patients beaucoup plus importantes. Pour les trois produits sur lesquels nous travaillons, et les premières indications thérapeutiques que nous visons, les revenus potentiels mondiaux sont estimés à 5 ou 6 milliards d’euros par an.
L’arrivée du Sovaldi, ce médicament très efficace mais très coûteux contre l’hépatite C, a montré que la Sécu avait du mal à anticiper l’innovation médicale, tendait à se focaliser sur le coût immédiat plus que sur les économies à moyen terme. Faut-il revoir le système ?
Ce cas a généré des «frottements» mais une solution a été trouvée. Mais il ne peut pas être reproduit cinq ou dix fois, il faut trouver de nouvelles approches sinon certains médicaments innovants ne seront pas remboursés. Le raisonnement à moyen terme, à cinq ou dix ans, me semble peu pertinent car l’innovation va très vite et peut bousculer tous les schémas dans l’intervalle. La nanomédecine, par son caractère de médecine généralisable, pourrait réduire en partie le problème puisqu’elle devrait permettre de proposer des traitements à un prix raisonnable par patient. Autre dimension : on soigne rarement une maladie comme le cancer avec un seul médicament mais avec une combinaison de traitements. Chaque médicament est vendu par un industriel qui essaie d’optimiser sa propre marge. A l’avenir, il faudra sans doute qu’ils raisonnent en équipe, par familles de produits, voire qu’ils fusionnent des portefeuilles de produits destinés à un même patient. Aux Etats-Unis, les payeurs – les assureurs privés, donc – prennent de plus en plus les devants, allant jusqu’à financer certaines fois eux-mêmes le développement de nouveaux traitements. C’est un modèle totalement différent du nôtre, mais qui présente l’avantage de regarder le système globalement : on considère le coût du développement mais aussi ce qu’il rapportera et ce qu’il permettra d’économiser, s’il marche. Mais le financeur pourrait réserver la priorité du traitement à ses assurés…
Bonjour à tous,
Nanobiotix será presente à l'ASCO les 29 et 30 Mai prochain et tout comme l'année dernière à parreil époque, le cours se réveille un peu. C'est aussi le cas pour Erytech.
Bien à vous,
Belgian
Bonjour Belgian,
Nano, il faudrait la voir sortir de son triangle et passer 22 avec du volume.
Oui, pour ca il lui faut une News, en espèrant le T&C d'ici fin juin pour nous faire exploser ce triangle
Bonsoir à tous,
Nouveau lancement d'essai pour nanobioTIX, le lien est:
https://clinicaltrials.gov/ct2/show/NCT &flds= %20abnopqs&submit_fld_opt=
Belgian
NEWS DU JOUR SUR LE T&C:
Nanobiotix annonce les résultats préliminaires positifs de son essai clinique de phase I/II dans les cancers de la tête et du cou avec son produit NBTXR3
Evaluation du profil de sécurité du NBTXR3 par un comité indépendant et élargissement de la population cible
Paris, France, le xx juin 2015 – NANOBIOTIX (Euronext : NANO – ISIN: FR0011341205), société française pionnière en nanomédecine développant NanoXray, une approche thérapeutique révolutionnaire pour le traitement local du cancer, annonce des résultats préliminaires positifs avec son produit leader NBTXR3 dans l’essai de phase I/II de son étude pour les cancers de la tête et du cou.
· Des résultats intermédiaires démontrent la faisabilité de l’injection du produit NBTXR3 et un bon profil de sécurité du produit dans cette indication
· Ces bons résultats permettent d’ouvrir à une population plus beaucoup importante parmi les patients atteints d’un cancer de tête et du cou, en incluant ceux traités par chimiothérapie associée à de la radiothérapie
· Un pas de plus vers l’usage et la transférabilité de l’approche thérapeutique de NBTXR3 dans différents types de tumeurs
Les cancers de la cavité bucale représentent une grande partie des cancers tête et du cou dans le monde occidental. L’oropharynx est la partie postérieure de la cavité buccale et se connecte avec le nasopharynx (au-dessus) et laryngopharynx (au-dessous). Il est également un lieu fréquent de cancer primaire de la tête et du cou. Ces structures jouent un rôle crucial dans la déglutition, la respiration et de la parole. Les cancers oropharyngés localement avancés peuvent obstruer le flux respiratoire ou infiltrer des muscles ou des nerfs, ce qui perturbe considérablement les fonctions locales.
L’étude clinique en cours est une étude « en ouvert », non randomisée avec escalade de dose, avec comme objectifs primaires l’évaluation de la toxicité et du profil de tolérance de NBTXR3. Les objectifs secondaires de l'étude comprennent l'évaluation du taux de réponse objective et du taux de réponse complète par IRM, et l'évaluation de la survie sans progression locale ou générale de la maladie. La faisabilité de l'administration locale du produit NBTXR3 est en outre évaluée dans le cadre de cette étude.
Des premiers résultats positifs
Un comité de sécurité indépendant d’experts vient de rendre une évaluation positive du profil de sécurité de l'injection de NBTXR3, sur la base des résultats des deux premiers niveaux de dose de produit injectés dans le cadre de la phase I/II de l'essai clinique de Nanobiotix pour les cancers de la tête et du cou.
Les résultats intermédiaires montrent la faisabilité de l'injection NBTXR3 aux 2 premiers niveaux évalués. Des volumes équivalant à 5 et à 10% de la taille de la tumeur ont été testés par injection intra-tumorale.
Pour mémoire, 10% du volume de la tumeur est le niveau recommandé dans l'indication du Sarcome des Tissus Mous avec le produit NBTXR3, actuellement en phase d'enregistrement (II/ III).
Ces résultats confirment également un bon profil de sécurité. Ainsi, aucun effet indésirable grave (SAE) lié au produit n'a été observé, et il apparait que le produit reste dans la tumeur sans fuite dans les tissus sains environnants.
Illustration: patient traité avec NBTXR3; MRI (visualisation de la tumeur) et CT Scan (visualisation des nanoparticules) pris chacun 24h après l'injection et montrant la distribution du produit au sein de la tumeur.
Dans cet essai, les patients sont évalués notamment sur leur tolérance au produit. Les critères exploratoires d'efficacité seront évalués et présentés à la fin de cet essai clinique.
Elargissement de l’essai pour adresser une plus large population de patients
La première partie de cet essai clinique de phase I/II a ciblé les patients fragiles et les personnes âgées qui ne peuvent pas recevoir de la chimiothérapie associée à de la radiothérapie et ont besoin de nouveaux traitements innovants. Ces patients représentent environ 11% de la population de patients atteints de cancers de la tête et du cou.
Les résultats positifs concernant la sécurité sur les premiers niveaux de dose évalués ainsi que les données précliniques supplémentaires qui ont été générées, permettent d'élargir le spectre de patients qui pourraient être inclus dans l’essai parmi la population de patients atteints de cancer de la tête et du cou.
C’est pourquoi pour la suite de cet essai de phase I/II, Nanobiotix envisage d'inclure également les patients qui reçoivent du Cisplatine en combinaison avec de la radiothérapie, cette combinaison étant le traitement de référence pour les cancers de la tête et du cou.
Dans cette population, la récidive locorégionale demeure la principale cause d'échec du traitement. L'utilisation de NBTXR3 est fortement justifiée pour améliorer le contrôle locorégional via une amplification de l’effet de la radiothérapie, en vue de la réussite du traitement des cancers de la tête et du cou.
Les études chez les animaux chez qui l’on a combiné NBTXR3 avec de la radiothérapie et du Cisplatine, ont montré une synergie antitumorale et une très bonne tolérance. Ces données associées au bon profil d'innocuité observé chez les patients traités jusque-là ont déterminés cette stratégie plus ambitieuse.
Actuellement, le Cisplatine associé à de la radiothérapie concerne 35 à 40% des patients ayant des carcinomes de la tête et du cou. L'inclusion de ces patients augmenterait significativement la population totale potentiellement traitable avec NBTXR3 dans cette indication.
Un pas de plus vers la transférabilité de l’approche thérapeutique de NBTXR3
Le Sarcome des tissus mous est l'indication la plus avancée pour le produit NBTXR3. Actuellement dans sa phase d'enregistrement (II / III), le marquage CE est prévu fin 2016. La phase I / II de cet essai a montré la faisabilité et la sécurité d’utilisation de l'injection et du produit NBTXR3 avec des volumes variables et cela en de très différents sous-types de sarcomes.
Les résultats similaires en terme de comportement du produit, constatés dans les cancers de la tête et du cou est une indication supplémentaire de la transférabilité du produit à de nombreuses indications.
Elsa Borghi, CMO de Nanobiotix commente : « Ces résultats représentent des avancées de la plus haute importance pour le développement clinique global de NBTXR3. Les principes de la recherche translationnelle sont encore plus forts et soutiennent l'initiation planifiée dans d'autres indications comme par exemple le cancer de la prostate. La mise en évidence de la permanence de NBTXR3 dans la tumeur sans fuite vers les tissus sains renforce la pertinence de l'utilisation de l’effet amplificateur de radiothérapie de NBTXR3 pour résoudre les limitations de la radiothérapie dans des applications cliniques multiples ».
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A propos de la phase I/II de l’essai Clinique de NBTXR3 dans les cancers Tête et Cou
L’étude clinique en cours est une étude « en ouvert », non randomisée avec escalade de dose, avec comme objectifs primaires l’évaluation de la toxicité et du profil de tolérance de NBTXR3
Le produit est implanté par injection par voie intra-artérielle ou intratumorale, et active par radiothérapie conformationnelle avec modulation d’intensité (IMRT), délivrée conformément à la pratique médicale.
Population de patients pour la première partie de l'essai: Les patients avec carcinome epidermoïde de la cavité buccale ou de l'oropharynx constituent une population cible de patients fragiles et âgés. Élargissement prévu de la population de patients (en plus de la première) pour la poursuite de l’essai: patients recevant une radiothérapie en association avec de la chimiothérapie.
Les doses recommandées pour la suite de l’évaluation de NBTXR3 avec la radiothérapie, seront sélectionnés sur la base des observations liées à la sécurité.
Les objectifs secondaires de l'étude comprennent l'évaluation du taux de réponse objective et du Taux de Réponse Complète par IRM, et l'évaluation de la survie sans progression locale ou générale de la maladie. Est en outre évaluée la faisabilité de l'administration locale du produit NBTXR3, par injection par voie intra-tumorale ou intraartérielle et activé par radiothérapie.
A propos des cancers de la tête et du cou
Les cancers de la tête et du cou représentent un groupe de cancers agressifs qui apparaissent dans la bouche, le nez, les sinus et au sommet des voies aérodigestives. Ce type de cancer est guérissable si il est détecté tôt. Pour les tumeurs plus avancées, l'association de la chirurgie, la chimiothérapie et la radiothérapie constituent les approches actuelles de traitement. Cependant, la chirurgie a des effets néfastes sur les fonctions du patient, en termes de déglutition, de respiration, de capacité à parler et d’apparence.
Les cancers de la tête et du cou sont une préoccupation majeure de santé publique dans certains pays européens et en l'Asie. Il y a un besoin immédiat pour des thérapies innovantes dans ces maladies. NBTXR3 pourrait aider de manière significative à améliorer la qualité de vie dans cette population de patients.
A propos de NANOBIOTIX – www.nanobiotix.com/fr
Nanobiotix, spin-off de l’Université de Buffalo, SUNY, a été créée en 2003. Société pionnière et leader en nanomédecine, elle a développé une approche révolutionnaire dans le traitement local du cancer. La société concentre son effort sur le développement de son portefeuille de produits entièrement brevetés, NanoXray, innovation reposant sur le mode d’action physique des nanoparticules qui, sous l’action de la radiothérapie, permettent de maximiser l’absorption des rayons X à l’intérieur des cellules cancéreuses. Les produits NanoXray sont compatibles avec les traitements de radiothérapie standards et visent à traiter potentiellement une grande variété de cancers (sarcome des tissus mous, cancer du sein, cancer du foie, cancer de la tête et du cou, glioblastome, prostate...) et cela par de multiples voies d'administration.
NBTXR3, le produit NanoXray en tête de développement, est actuellement testé au cours de deux études cliniques, l'une chez des patients atteints d’un sarcome des tissus mous et l'autre chez des patients atteints d’un cancer de la tête et du cou. Dans les deux cas, il s'agit des tumeurs à un stade avancé. La société a établi un partenariat avec PharmaEngine pour le développement clinique et la commercialisation de NBTXR3 en Asie-Pacifique.
Nanobiotix est entrée en bourse en octobre 2012. La société est cotée sur le marché réglementé d‘Euronext à Paris (Code ISIN: FR0011341205, code mnemonic Euronext: NANO, code Bloomberg: NANO:FP). Installée à Paris, Nanobiotix a ouvert une filiale dans la région de Boston aux Etats-Unis, en septembre 2014.
Nanobiotix démarre un essai clinique de phase I/II dans les cancers primitifs et métastatiques du foie avec son produit NBTXR3
Paris, France, le 1er juillet 2015 – NANOBIOTIX (Euronext : NANO – ISIN: FR0011341205), société française pionnière en nanomédecine développant NanoXray, une approche thérapeutique révolutionnaire pour le traitement local du cancer, a reçu l’autorisation de démarrer un essai clinique de phase I/II pour les cancers du foie avec le produit leader de son pipeline NanoXray, NBTXR3.
- L’ANSM a donné son autorisation pour commencer un essai clinique dans deux cancers à très grande incidence globale (plus de 1,5 million de patients par an) ;
- Quatrième et cinquième indications, après le Sarcome des Tissus Mous, le cancer de la Tête et du Cou et le cancer du Rectum représentant une expansion significative du potentiel d’utilisation du produit NBTXR3;
- Stratégie de développement construite avec les paramètres d’évaluation les plus reconnus en oncologie comme la Survie Globale et la Qualité de Vie.
L’Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des produits de santé (ANSM) a donné son feu vert pour initier un essai clinique de Phase I/II dans deux nouvelles populations de cancer – le carcinome hépatocellulaire (HCC) et les métastases du foie – dans le cadre du développement clinique de NBTXR3. L’étude de phase I/II, internationale, non randomisée, ouverte, évaluera le produit NBTXR3 activé par radiothérapie de haute précision délivrée par hypo-fractionnement (radiothérapie externe stéréotaxique - SBRT), représentant la radiothérapie la plus sûre et la plus moderne pour le traitement des tumeurs malignes du foie. Le démarrage de cet essai clinique a été supporté par un vaste programme préclinique spécifique pour ces cancers. La faisabilité de cette approche et la tolérance du produit NBTXR3 ont été démontrées chez les animaux. Ce projet fait partie du consortium de nanomédecine NICE, financé par Bpifrance.
Les cancers du foie sont des pathologies difficiles à traiter. La plupart des patients, atteints soit de HCC soit de métastases hépatiques ne peuvent bénéficier de la chirurgie et ont peu ou pas d'options thérapeutiques.
Il est intéressant de noter que de précédents essais cliniques ont montré une corrélation directe entre des doses plus élevées de radiothérapie et l'amélioration des bénéfices cliniques, y compris la survie. Cependant, l’application de doses élevées est difficilement réalisable dans le foie (organe vital). La SBRT a démontré son efficacité seulement chez un sous-ensemble spécifique de la population ayant de petites tumeurs. L’obtention d’une réponse complète est un événement rare et le contrôle local est compromis pour les grandes tumeurs, les métastases et le HCC avec une thrombose tumorale de la veine porte ce qui engendre une Survie Sans Progression (PFS) et Survie Globale courtes (OS). Le produit NBTXR3 lorsqu'il est activé par radiothérapie, permet un dépôt de doses d'énergie élevées (radioenhancement) au sein de la tumeur. L'administration de NBTXR3 devrait augmenter significativement la dose d'énergie intratumorale et pourrait permettre une meilleure destruction afin d’améliorer le bénéfice pour les patients en termes de réduction tumorale, de contrôle local et de survie globale.
Elsa Borghi, CMO de Nanobiotix commente : « Cet essai clinique a été conçu pour évaluer la sécurité et l’efficacité préliminaire de NBTXR3 dans 3 indications potentielles (deux types d’HCC et les métastases hépatiques). La structure et le nombre de patients par groupe ont été déterminés sur la base d’hypothèses statistiques en comparaison avec la littérature scientifique afin d’obtenir des résultats rapides qui dérisquent le projet. Cette stratégie pourrait permettre une démonstration d’efficacité et ouvrir une voie rapide vers le marché ».
Le but de cette investigation clinique (Phase I et II) est d'introduire l'utilisation de NBTXR3 activé par SBRT chez des patients atteints de cancers du foie qui ont besoin d'une stratégie de traitement alternative lorsque les soins standards ne peuvent pas être utilisés ou n’existent pas:
- Des patients atteints de cancers du foie avec une maladie hépatique sous-jacente qui rendent irréalisables certains traitements incluant la chimiothérapie, les produits biologiques
- Des patients chez qui les traitements locaux disponibles sont reconnus comme inefficaces comme par exemple pour les patients ayant des tumeurs de grandes tailles
- Des patients atteints de HCC avec thrombose tumorale de la veine porte
- Des patients atteints de métastases hépatiques inopérables
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Phase I : Escalade de dose, évaluation de la sécurité et détermination de la dose recommandée (Volume) pour la partie Phase II
A partir d’un algorithme clinique classique, 3 différents types de tumeurs seront traitées avec une escalade de dose par niveau du produit NBTXR3. Cette étape de l'étude vise à déterminer la dose recommandée, qui sera ensuite évaluée au cours de la Phase II avec une stratégie plus spécifique.
Phase II : Evaluation de l’efficacité et de la sécurité d’utilisation de la dose recommandée (volume)
La Phase II comprend l’évaluation de NBTXR3 au sein de 3 groupes de patients ciblés, qui seront étudiés simultanément. Leur définition a été basée sur les caractéristiques de la maladie des patients, à savoir :
Groupe A: Patients avec un cancer secondaire du foie i.e. métastases provenant d’un autre cancer primaire.
Groupe B: Patients avec un cancer primaire du foie i.e. Carcinome hépatocellulaire (HCC) sans thrombose intrahépatique tumorale du tronc de la veine porte.
Groupe C: Patients avec un cancer primaire du foie i.e. carcinome hépatocellulaire (HCC) avec thrombose intrahépatique tumorale du tronc de la veine porte.
Le recrutement des patients dans chaque groupe débutera une fois que la dose recommandée sera déterminée au sein de la précédente Phase I.
L’innocuité et la tolérance seront évaluées pour tous les patients par la surveillance des événements indésirables pouvant intervenir pendant le traitement et post-traitement.
L’efficacité primaire sera évaluée à travers le taux de réponse complète (CRR) selon mRECIST et d’autres biomarqueurs spécifiques. La survie sans progression locale (LPFS) ainsi que la survie globale (OS) seront évaluées en tant qu’objectifs secondaires.
Le protocole de traitement des patients est résumé ci-dessous.
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A propos du plan de développement clinique de NBTXR3
Le cancer est la principale cause de décès dans le monde, représentant 8,2 millions de décès en 2012. Il est anticipé que le nombre annuel de cas de cancer augmentera de 14 millions en 2012 à 22 millions dans les deux prochaines décennies (OMS).
La radiothérapie est le deuxième traitement le plus utilisé dans le traitement du cancer, devant les produits pharmaceutiques. En moyenne, 60% de tous les patients atteints de cancer nouvellement diagnostiqués recevront une radiothérapie à une étape de leur parcours de soin. La radiothérapie a cependant des limitations à cause de l'irradiation des tissus sains entourant les tumeurs.
La technologie NanoXray est basée sur l’utilisation des propriétés physiques de nanoparticules d'oxyde d’hafnium et est destinée à améliorer l'efficacité de la radiothérapie pour un grand nombre d'indications cancéreuses.
Les nanoparticules sont conçues pour pénétrer dans les cellules tumorales et, lors de l'activation par une dose standard de rayonnement, elles émettent de grandes quantités d'électrons conduisant à la génération de radicaux libres qui détruisent les cellules cancéreuses (même mode d'action que la radiothérapie mais largement amplifié). Les nanoparticules améliorent ainsi la radiothérapie en amplifiant localement la dose létale d'énergie dans la tumeur sans augmenter la dose traversant les tissus sains environnants.
La technologie NanoXray pourrait être utilisée soit pour augmenter la dose dans la tumeur (avec l'intention d'augmenter l’aspect curatif de la radiothérapie) en gardant la totalité de la dose habituellement administrée au patient, soit pour réduire la toxicité potentielle des rayons X en réduisant la dose totale administrée aux patients tout en gardant une efficacité équivalente ou supérieure.
Nanobiotix développe trois produits différents qui peuvent être administrés soit par injection directe dans la tumeur (NBTXR3), par injection intraveineuse (NBTX-IV) ou par application directe dans la cavité tumorale après une intervention chirurgicale (NBTX-TOPO). Le choix du produit dépendra du type de tumeur et des besoins cliniques spécifiques du patient. Ces trois produits ont été développés à partir de nanoparticules d’oxyde d’hafnium (HfO2) avec des revêtements de surfaces différents. Les produits NanoXray sont compatibles avec les méthodes actuelles de radiothérapie : l'équipement et les protocoles, ainsi qu'avec les équipements plus anciens ou toutes les thérapies basées sur les rayonnements (curiethérapie, protonthérapie...).
L'objectif à court terme de la société est de développer NBTXR3 dans les premières indications où la dose standard administrée aux patients est maintenue avec l'intention d'augmenter l'efficacité. Le pipeline de la société comprend actuellement : un essai d'enregistrement dans le sarcome des tissus mous (STS), un essai de phase I/II dans les cancers de la tête et du cou, un essai de phase I/II dans les cancers du foie métastatique, un essai de phase I/II dans les carcinomes hépatocellulaires (HCC) et un essai de phase I/II dans le cancer du rectum (par PharmaEngine). Ces essais cliniques sont en cours en Europe, en Asie et au Canada. La stratégie de l'entreprise comprend également un essai dans le cancer de la prostate qui devrait être lancé plus tard aux États-Unis.
Ces premières indications développées ne représentent qu’une petite partie des applications potentielles de ces produits. D’autres indications, concernant NBTXR3 (par exemple dans le but de réduire la toxicité de la radiothérapie) ou concernant les autres produits du pipeline (NBTX TOPO, NBTX IV) seront développées ultérieurement.
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Tiré de Le Revenu:
De même pour Nanobiotix, dont le titre est en retard sur le reste du secteur. Des résultats cliniques sont espérés au quatrième trimestre, ainsi qu’un point stratégique sur les États-Unis.
http://www.lerevenu.com/bourse/bourse-l -du-revenu
Belgian
Salut tout le monde,
voici une news ce matin :
http://www.zonebourse.com/NANOBIOTIX-11 -20694776/
http://www.tradingsat.com/nanobiotix-FR 10485.html
J'ai vendu hier avec une courte (très courte ) pv à 18,73, mais p-ê valait-il mieux vendre.
Bonne journée,
demat
Dernière modification par demat (16-07-2015 08:14:15)
Bonjour à tous,
Nanobiotix se réveille un peu ce matin, voici une biotech qui dort depuis debut 2015 et qui pourrait bien décoller fin 2015 debut 2016 avec la publication des résultats sur l'efficacité de son produit dans le cáncer T&C.
A tenir à l'oeil.
Belgian
C’est une exclusivité du Revenu Hebdo : chaque trimestre, nous mettons à jour la composition de notre laboratoire, composé des 140 valeurs les liquides de la cote et suivies régulièrement par au moins deux analystes financiers. La rédaction a passé au crible cet univers en faisant ressortir dix valeurs à acheter dont elle estime le potentiel de progression entre 20 et 80% à horizon d’un an.
Dans le domaine de la santé, nous sommes très positifs sur trois biotechs. Leur potentiel jugé élevé est toutefois à mettre au regard de grands risques induits.
C’est notamment le cas pour Nanobiotix, dont on attend des résultats cliniques en fin d’année dans l’indication la plus avancée pour son principal candidat-médicament, le NBTX R3. Si les résultats sont bons, ce produit pourrait obtenir son autorisation de commercialisation dès la mi-2016. Les investisseurs espèrent aussi le lancement prochain d’études cliniques aux États-Unis.
Le lien vers l'article complet: Les dix plus fortes convictions à l’achat du Revenu
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