SBM Offshore (Page 1 sur 25)

Salut les boursomaniaques !

J'ai fouillé un peu la communication de ce géant du Offshore et trouvé quelques infos.
Les problèmes de SBM avec son client norvégien semblent ne pas être en voie de résolution dans un futur immédiat, le client étant particulièrement pointilleux (on le comprend d'ailleurs) sur la finition, et surtout la sécurité qui en découle, de la plate-forme en cours de construction.
Une dernière réunion a eu lieu à ce sujet le jeudi 12 Juillet entre les représentants de SBM Offshore, Talisman (le client), et leurs consultants respectifs, ainsi que l'autorité de certification indépendante Det Norsske (D DNV), à la SBM Siège Offshore à Schiedam, aux Pays-Bas.
Comme prévu, la réunion a abordé les questions soulevées par les fissures potentielles dans les joints autour des piliers de la plate-forme Ymme MOPU Stoor, ainsi que la décision prise par Talisman de démobiliser la plateforme et de l'évacuer quelques 48 heures plus tôt.
La réunion prévoyait un examen complet des rapports de calcul présentés par SBM, une discussion au sujet des fissures potentielles, leurs causes et les possibilités de traitement. En conclusion, DNV, le troisième évaluateur indépendant nommé s'est engagé à produire un rapport à court terme à la fois pour Talisman et SBM Offshore sur la sécurité de la plate-forme.
A la fin de la discussion avec tous les intéressés, SBM Offshore n'a trouvé aucune raison de changer son point de vue que la plate-forme est, et a été, un environnement d'exploitation sûr pour toutes les équipes de projet. Elle considère que Talisman, l'exploitant de l'installation, est seul responsable de la mobilisation, de l'installation ou du retrait du personnel mais qu'elle a décidé de ne pas la remobiliser pour le moment.
Bruno Chabas, chef de la délégation de la SBM Offshore a commenté:
"La réunion d'aujourd'hui était une discussion constructive. Nous devons respecter le fait que Talisman, en tant qu'opérateur, peut profiter de cette décision. SBM Offshore est commis, maintenant comme avant, à mener à bien cette installation rapidement, efficacement et en toute sécurité, et l'amener à bonne fin au bénéfice de notre client et l'autorité d'accueil, la Norvège. Cependant, nous explorons d'autres voies pour revenir à bord de la plate-forme et terminer le travail. "

Salut les boursomaniaques !

En réalité, ce litige entre Talisman et SBM n'est pas encore terminé.
Les deux protagonistes se sont mis d'accord pour réparer les "jambes" de la plateforme Yme et ce travail prendra probablement 2 mois, "les réparations devraient être terminées avant la fin de cette année".
"devraient" !
2 mois de retard supplémentaire qui coûteront évidemment quelques sous à SBM.
Après ces travaux, une nouvelle inspection permettra de vérifier si le personnel de la plateforme pourra la rejoindre et poursuivre ses activités. Le premier contrôle consistera à voir si d'autres dégâts ne se sont pas déclarés car l'outil a été abandonné par tout le personnel pendant plusieurs semaines.

Salut les boursomaniaques !
Yo Francis !

Feu de paille !
Si le titre a grimpé de plus de 10 % pendant la séance de vendredi, c'est surtout parce que les boursicoteurs (suivis évidemment par les déclenchements d'achat automatiques des logiciels de trading) se sont rués dessus comme une mouche se rue sur une m.... sans avoir réellement compris le sens de la déclaration conjointe de SBM et de Talisman.
En réalité, il ne s'agissait ni plus ni moins que l'acceptation de sa responsabilité par SBM dans les malfaçons constatées sur la plateforme YME.
En découle nécessairement  le devoir de réparation de ces malfaçons et par conséquent également un retard dans la mise en route définitive de l'ouvrage. SBM avait provisionné ce risque mais rien ne dit que ce provisionnement sera suffisant.
Il aura fallu plusieurs heures avant que les boursicoteurs se rendent compte de la réalité et que les ventes affluent pour rétablir le cours dans une fourchette à peine acceptable, vu les circonstances.
Evidemment, la baisse se poursuit aujourd'hui, ramenant le titre à un niveau proche de celui d'hier avant l'euphorie collective.
L'incertitude est désormais telle qu'il n'est pas impossible que SBM franchisse à nouveau la barre des 10 euros ... mais à la baisse.

Salut Pignon,

Intéressant tour d'horizon fait par Leleux à propos de ce titre.
J'en retiens qu'il demeure spéculatif (le titre, évidemment), à haut rendement ... si tout va bien, risqué si les chiffres de 2ème semestre s'avèrent négatifs.
Et j'ai bien l'impression qu'ils le seront, vu les provisions qui ont dû être faites pour les problèmes de sécurité de la plateforme YME.
Cela coûtera cher, sans savoir si d'autres frais ne devront pas être engagés pour satisfaire le client.
Je reste donc prudent et ne vois pas de point d'entrée plus ou moins satisfaisant et sécurisant au dessus de la barre des 10 euros.
Merci pour ce lien !

Grosse hausse ce jour : +13%
Cela concerne le projet Yme et une augmentation de capital pour provision.
Nos amis de HAL vont fournir les capitaux à 8,5€ par action (les ex-Dockwisiens le connaisse car actionnaire de DOCKW et de BOKA)

Pas de dividende en 2012 NI en 2013.
Personnellement je ne l'ai pas acheté pour ça donc c'est pas plus mal.

L'Investisseur a encore eu un flair monstre. (même louche).
Ils changent leur ordre d'achat hier dans la matinée (de 8,22 à 9,3€ tout de même) et le cours explose le lendemain. Mhm.
Bon, moi j'en ai racheté il y a un mois à 9,1 pour baisser mon PRU donc mes pertes sur le titre se réduisent.

Bien vu pour les 8,5 Francis, personellement je n'ai pas osé uniquement parceque ma ligne était déjà importante suite à mon achat à 9,1 malheureusement en pleine chute
Une erreur que je vais essayer de ne plus commettre.

Salut les boursomaniaques !
Je livre à votre réflexion ces informations d'aujourd'hui qui posent de sérieuses questions, une fois de plus au sujet des ânes à listes :
- KBC conseille l'achat avec objectif de 17 euros
- Goldman Sachs conseille neutre avec objectif de 9,3 euros au lieu de 15,2 euros
- Kepler conseille neutre avec objectif de 8 euros au lieu de 16 euros.
Quand je vois de tels chiffres et que, parallèlement, je remarque que plusieurs fonds "shortent" ce titre depuis le mois dernier alors que demain ils devront racheter si le titre ne chute pas, je m'interroge sur cette coïncidence plutôt troublante.
Les shorteurs sont EnCompass Capital (plusieurs ordres de 0,58 % à 1,91 % depuis début novembre) et AQR Capital (0,51 %).