Sujet : Gimv
Cette société a vu le jour en 1980, créée par la Région Flamande et capitalisée à hauteur de 9,9 millions €.
Elle devient une entreprise d'investissement indépendante spécialisée dans le capital à risque en 1997 et fait la même année son entrée en bourse de Bruxelles. Son développement passera rapidement par l'internationalisation de ses activités, en Allemagne, aux Pays-Bas puis en France. La création de fonds d'investissements et d'associations avec d'autres fonds et institutionnels (comme le Boerenbond et Belfius, notamment) se traduisent par une expansion d'un portefeuille surtout composé de participations dans des petites et moyennes entreprises jugées prometteuses. La priorité est donnée aux entreprises d'une valeur inférieure à 150 millions €. Le fonds Gimv-XL permet toutefois de créer en solo ou en "joint ventures" des fonds participant au capital d'entreprises essentiellement flamandes dont la valeur peut atteindre 750 millions €, stratégie axée sur le long terme. Ce fonds a été créé en association avec VPM (Vlaamse Participatie Maatschappij) mais Gimv en est l'actionnaire principal et le gestionnaire..
Depuis le début du 21ème siècle, Gimv a investi 2,1 milliards d'euros dans 223 entreprises et introduit 22 de ses poulains en bourse.
Les actifs qu'elle gère en nom propre et pour compte de tiers s'élèvent actuellement à 1,8 milliards d'euros.
La capitalisation boursière actuelle est de l'ordre de 960 millions € et le cours a varié ces 12 derniers mois entre 34,86 € et 40,68 €, pour une valeur comptable nette d'un peu plus de 41 euros.
Elle est donc aujourd'hui presque au plus haut de cette période et le potentiel estimé en fonction des chiffres actuels se limite à 5 à 15 %.
Elle possède un intérêt réel pour les investisseurs à long terme par la distribution d'un dividende supérieur à 6 % brut.
Birdie : Gimv n'intervient que pour 2 millions € dans la fondation d'AgroSavfe, soit à peine plus de 2/1000ème de son capital. A moins d'un développement foudroyant mais basé que sur une seule étude, ce n'est pas cette participation conjointe avec d'autres investisseurs mettant la main au portefeuille pour 3 millions € qui risque d'amener de la plus-value à court terme, voire à moyen terme.
Docanski