61

Re : Pétrole

Nouvelle baisse du pétrole, qui n'arrive pas à enrayer sa chute
(03.11.2016 / 19:54:52)

New York (awp/afp) - Les cours du pétrole ont baissé jeudi pour la cinquième séance de suite, restant au plus bas depuis plus d'un mois dans un marché qui ne parvient pas à se défaire de ses inquiétudes quant à la surabondance générale.

Le cours du "light sweet crude" (WTI), référence américaine du brut, a perdu 68 cents à 44,66 dollars sur le contrat pour livraison en décembre au New York Mercantile Exchange (Nymex), après n'avoir connu que des séances de baisse depuis une semaine.

"La pression reste là, faute de voir comment amoindrir l'offre pour le moment", a résumé Carl Larry, de Frost & Sullivan.

Les cours, qui évoluent depuis plusieurs jours au plus bas depuis la fin septembre, ont tenté un rebond en début de séance, mais sont vite retombés dans le rouge, faute d'actualité réellement encourageante.

Les investisseurs en sont donc revenus au contexte qui plombe le marché depuis la fin de la semaine précédente avec, d'un côté, les doutes sur un accord de baisse de la production au sein de l'Organisation des pays producteurs de pétrole (Opep) et, de l'autre, l'annonce d'un bond massif de presque quinze millions de barils des stocks hebdomadaires de brut aux Etats-Unis.

L'Opep avait annoncé fin septembre un projet d'accord, mais elle doit encore le mettre en oeuvre à l'issue de son sommet du 30 novembre et les doutes règnent actuellement sur sa capacité à le faire: certains de ses membres en sont déjà exemptés, d'autres semblent désireux de l'être et les derniers chiffres en date montrent que l'offre du cartel reste à un niveau sans précédent.

Certes, dans les derniers développements en date, l'Arabie saoudite, acteur dominant du cartel, "a relevé ses prix vers ses clients asiatiques et cela peut être perçu comme une manière de témoigner de son engagement à parvenir à une baisse de la production", des tarifs plus élevés supposant une offre moindre, a rapporté Bob Yawger, de Mizuho Securities.

Cette actualité a cependant semblé n'apporter qu'un bref soutien au marché, son aspect symbolique ne semblant pas peser très lourd par rapport aux doutes régnant sur la bonne volonté de pays comme l'Irak, deuxième producteur du cartel, pour freiner leur offre.

afp/rp

62

Re : Pétrole

Le pétrole recule, l'accord de l'Opep à nouveau en question
(04.11.2016 / 18:31:19)

Londres (awp/afp) - Les cours du pétrole reculaient vendredi en fin d'échanges européens après une séance mouvementée, l'Opep s'évertuant à convaincre les marchés que l'Arabie Saoudite n'aurait pas remis en cause l'accord sur la production.

Vers 17H20 GMT (18H20 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier valait 45,45 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 90 cents par rapport à la clôture de jeudi.

Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour le contrat de décembre cédait 75 cents à 43,91 dollars.

Vers 14H15 GMT, le baril de Brent a touché un plus bas en près de trois mois à 45,08 dollars, tandis que le WTI atteignait 43,57 dollars, au plus bas en un mois et demi.

L'accord de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) sur une limitation de sa production, annoncé fin septembre pour permettre au marché de l'or noir de se rééquilibrer, semblait plus que jamais compromis.

Selon une information de presse, l'Arabie Saoudite, premier exportateur mondial et l'un des rares producteurs à s'être engagé à limiter sa production dans le cadre de cet accord, aurait menacé d'augmenter sa production si son rival géopolitique, l'Iran, refusait un plafonnage de sa production.

"C'est clairement ce qui a lancé le mouvement de baisse aujourd'hui, et cela prouve que les investisseurs sont désormais sceptiques quant à l'accord de l'Opep. Les marchés font pression auprès du cartel, qui doit se dépêcher de reprendre ses esprits, au risque de rejouer 2014-2015", résumait à l'AFP Fawad Razaqzada, analyste chez Forex.com.

En ne se fixant pas de plafond de production à cette époque, alors que l'offre venue d'autres producteurs, notamment des Etats-Unis, explosait, l'Opep avait contribué à une déséquilibre massif du marché qui avait fait sombrer les cours.

Le secrétaire général de l'Organisation, Mohammed Barkindo, a affirmé vendredi à l'agence Bloomberg que les informations de presse n'étaient pas exactes, permettant aux cours de remonter légèrement sans effacer les inquiétudes des marchés.

Dans ce contexte, les autres données semblaient passer au second plan, et l'annonce par Baker Hughes d'une nouvelle hausse du nombre de puits de forage aux Etats-Unis, avec 9 nouveaux puits sur la semaine, n'affectait pas les cours.

Les négociations sur l'accord devraient se poursuivre entre l'Opep et ses partenaires jusqu'à la réunion officielle du cartel, le 30 novembre à Vienne.

js/acd/az

63

Re : Pétrole

La tension monte entre Ryad et Téhéran sur le pétrole

DUBAI/LONDRES (Reuters) - Les tensions entre l'Arabie saoudite et l'Iran ont ressurgi la semaine dernière lors d'une réunion technique de l'Opep, Ryad menaçant d'augmenter fortement sa production pour faire baisser les cours si Téhéran refusait de plafonner sa production, a-t-on appris de quatre sources au sein du cartel.

Cette réunion était destinée à préciser les détails d'un accord de principe conclu au sein de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) sur une baisse de la production du cartel en vue de la prochaine réunion ministérielle prévue le 30 novembre.

"Les Saoudiens ont menacé de porter leur production à 11 millions de barils par jour voire 12 millions de bpj pour faire à nouveau baisser les cours, et de se retirer de la réunion", a dit à Reuters une source ayant assisté à cette réunion.

Au siège de l'Opep, aucun commentaire n'a pu être obtenu sur la teneur des discussions lors des réunions à huis clos du cartel la semaine dernière. Les délégués saoudiens et iraniens de l'Opep ont également refusé le moindre commentaire officiel.

Une personalité du Golfe influente au sein de l'Opep, qui a requis l'anonymat, a affirmé pour sa part que l'Arabie saoudite n'avait menacé personne.

"L'Arabie saoudite n'a pas dit que la production allait augmenter, elle a dit que la production pourrait augmenter", a dit cette personne. "L'Arabie saoudite ne menace pas, elle ne produit pas davantage que les besoins des consommateurs".

UN ACCORD FRAGILE

Les tensions entre les deux poids lourds de l'Opep, qui s'affrontent également de manière indirecte dans les conflits en Syrie et au Yémen, se sont renforcées ces dernières années.

L'Arabie saoudite a augmenté sa production depuis 2014 pour atteindre des sommets de 10,5 millions à 10,7 millions de barils par jour, saturant un marché souffrant déjà d'une offre excédentaire et précipitant la chute des cours du pétrole, qui ont perdu plus de la moitié de leur valeur depuis leur pic de 115 dollars le baril à la mi-2014.

Le haussement de ton de Ryad fait suite aux objections de l'Iran, qui a dit ne pas vouloir geler sa production, selon des sources au sein l'Opep.

L'Iran fait valoir qu'il devrait être exempté de telles limitations afin de rétablir sa production qui a souffert des sanctions occidentales contre son programme nucléaire.

Le durcissement de la position saoudienne ravive également les souvenirs d'un bras de fer engagé fin 2014 par les pays de l'Opep contre les autres producteurs afin de gagner des parts de marché.

Lors d'une réunion informelle à Alger fin septembre, l'Opep s'est accordée sur le principe d'une réduction de l'offre pour la ramener entre 32,5 et 33,0 millions de bpj. Si cet accord est mis en oeuvre, il s'agira alors de la première baisse de la production pétrolière du cartel depuis 2008.

Une nouvelle montée des tensions observée lors de la réunion d'experts la semaine dernière souligne cependant la fragilité des accords de l'Opep. Pour les investisseurs, le cartel a encore beaucoup de chemin à faire de l'accord préliminaire d'Alger un véritable accord.


Sur le marché pétrolier, le Brent de mer du Nord abandonne 1,17% à 45,83 dollars le baril et le brut léger américain cède 0,85% à 44,26 dollars vers 15h30 GMT.

64

Re : Pétrole

Pétrole: la réduction de la production de l'Opep "pas remise en cause" (Algérie)
(06.11.2016 / 16:31:14)

Alger (awp/afp) - L'accord annoncé par l'Opep à Alger sur une réduction de la production de brut n'est "pas remis en cause", a indiqué dimanche le ministre algérien de l'Energie, soulignant que les quotas par pays seront fixés en novembre lors de la réunion à Vienne.

"Il n'y a pas de retour sur l'accord d'Alger. (...). Il n'a pas été remis en cause", a assuré Noureddine Bouterfa, se voulant rassurant après une semaine catastrophique pour les cours du pétrole.

Fin septembre à Alger, les pays de l'organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) sont parvenus à la surprise générale à un accord "historique" pour réduire leur production d'or noir afin de soutenir des prix durablement affaiblis par une offre excédentaire.

Mais des doutes persistent sur l'application de cette annonce, notamment après que l'Arabie saoudite, membre influent du cartel, a menacé d'augmenter sa production si l'Iran ne respectait pas l'accord, a indiqué Phil Flynn, de Price Futures Group.

Selon M. Bouterfa, le comité technique mis en place après la réunion d'Alger a proposé que la durée de l'accord soit d'une année, à partir de janvier 2017, avec une révision au bout de six mois.

"Les quotas (de production) seront arrêtés lors de la prochaine réunion" le 28 novembre à Vienne, a-t-il déclaré à la presse. "Chaque pays réduira (sa production) en fonction de son volume de production actuel".

afp/rp

65

Re : Pétrole

Et on resouffle le chaud.... lol, quel cirque...

Pétrole: le chef de l'Opep juge "vitale" la coopération avec les non-Opep
(07.11.2016 / 13:30:00)

Abou Dhabi (awp/afp) - Le secrétaire général de l'Opep a qualifié lundi de "vitale" la coopération entre pays membres et non membres du cartel pour contenir la surabondance de l'offre et augmenter les prix du brut.

"Il est vital que les pays Opep et non-Opep se réunissent et prennent des mesures coordonnées pour rééquilibrer le marché dans leur intérêt commun", a déclaré Mohamed Barkindo à l'ouverture d'une conférence internationale sur le pétrole à Abou Dhabi.

Fin septembre à Alger, les pays de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) sont parvenus, à la surprise générale, à un accord "historique" pour réduire leur production d'or noir afin de soutenir des prix durablement affaiblis par une offre excédentaire.

Mais des doutes persistent quant à l'application de cet accord tant que des pays membres de l'Opep refusent de réduire leur production.

"L'accord a souligné l'engagement du cartel en faveur de la stabilité des marchés pétroliers", a rappelé M. Barkindo.

Parlant aux journalistes, il a indiqué que la Russie, premier producteur mondial de pétrole, soutenait l'accord d'Alger.

"Nous, à l'Opep, restons attachés à l'accord d'Alger", a-t-il déclaré, ajoutant avoir "entendu dire au plus haut niveau à Moscou que la Russie est avec" l'Opep.

L'Opep et la Russie ont tenu plusieurs réunions récemment afin de resserrer leur coopération pour diminuer la volatilité des prix.

Depuis deux ans, la production a dépassé la demande, entraînant une chute des prix, qui étaient parfois supérieurs à 100 dollars le baril en juin 2014 et qui étaient descendus à moins de 30 dollars en février.

afp/rp

66

Re : Pétrole

Le pétrole modère sa hausse, les incertitudes pèsent sur les cours
(07.11.2016 / 18:13:47)

Londres (awp/afp) - Les cours du pétrole remontaient légèrement lundi en fin d'échanges européens alors que les marchés attendaient le résultat des élections présidentielles américaines ainsi que des publications sur l'état du marché de l'or noir.

Vers 17H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier valait 45,65 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 7 cents par rapport à la clôture de vendredi.

Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en décembre gagnait 33 cents à 44,40 dollars.

Les cours de l'or noir avaient chuté la semaine dernière pour atteindre vendredi 45,08 dollars pour le Brent, au plus bas depuis près de trois mois, et 43,57 dollars pour le WTI, au plus bas depuis un mois et demi.

Les cours de l'or noir repartaient sur leurs niveaux de vendredi soir après avoir rebondi en début de séance lundi, les nombreuses incertitudes qui pèsent sur les cours ne permettant pas aux prix d'enregistrer un rebond durable.

Le pétrole, considéré comme un actif risqué de par la volatilité de son prix, avait profité en début de séance de la confiance des investisseurs, qui misent désormais sur une victoire de Hillary Clinton aux élections présidentielles américaines.

La perspective d'une présidence de Donald Trump avait poussé la semaine dernière les marchés à éviter les actifs les plus risqués, alors qu'une élection de la candidate démocrate serait un signal de stabilité et de continuité.

Mais les investisseurs revenaient sur les fondamentaux propres à l'or noir en fin de séance.

"Mardi est le jour des élections américaines, mais également du rapport de l'EIA (Energy Information Administration, antenne du département américain de l'Énergie ou DoE) sur le marché à court terme", rappelait Bjarne Schieldrop, analyste de SEB.

"L'EIA revoit ses prévisions de production pour les Etats-Unis en 2017 à la hausse depuis cet été, et nous pensons que ce sera à nouveau le cas", notamment à cause de la hausse du nombre de puits, prévenait l'analyste.

Les observateurs restaient par ailleurs sceptiques sur l'accord sur la production des membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), alors que le secrétaire général du cartel a à nouveau affirmé ce lundi que la coopération des pays membres et non membres de son organisation était "vitale".

"Aucune des déclarations récentes n'est très convaincante", jugeaient les experts de PVM.

Le secrétaire général a par ailleurs affirmé que les négociations se poursuivaient, alors que l'Organisation doit tenir sa prochaine réunion officielle à Vienne le 30 novembre.

js/acd/pb

67

Re : Pétrole

Le pétrole en très légère hausse à New York, en plein élection américaine
(08.11.2016 / 21:03:07)

New York (awp/afp) - Les cours du pétrole ont terminé en très légère hausse mardi à New York, les investisseurs faisant preuve d'attentisme en plein milieu de l'élection présidentielle américaine.

Le cours du baril de "light sweet crude" (WTI), référence américaine du brut, a pris 9 cents à 44,98 dollars sur le contrat pour livraison en décembre au New York Mercantile Exchange.

Les cours du pétrole se sont montrés hésitants toute la séance dominée par le scrutin devant départager la démocrate Hillary Clinton et le républicain Donald Trump.

"Le marché du pétrole semble être l'objet d'un peu d'ajustements de portefeuilles au moment où les électeurs américains se rendent aux urnes", a indiqué Tim Evans de Citi dans une note.

"Le marché est moins inquiet d'une victoire de Donald Trump", a estimé pour sa part Phil Flynn de Price Futures justifiant cela par les derniers sondages et par l'annonce de la fin de l'enquête du FBI sur courriels d'Hillary Clinton.

Cette annonce avait provoqué un rebond des marchés d'actions et mis fin à une session de 9 jours de baisse à Wall Street qui avait alors "pesé sur l'humeur du marché du pétrole", a ajouté Phil Flynn

Hillary Clinton, candidate dont la politique attendue dans la continuité de son prédécesseur rassure les investisseurs, à l'inverse de l'imprévisible Donald Trump.

Concernant plus spécifiquement le secteur pétrolier, une "présidence Clinton signifierait à terme des prix de l'énergie plus élevés", a ajouté Phil Flynn, invoquant ses propositions de réglementer davantage la production aux Etats-Unis.

Autre facteur d'attentisme mardi, le rapport hebdomadaire du département américain de l'Energie (DoE) sera publié comme de coutume mercredi.

Il est particulièrement attendu cette semaine après le fort rebond des stocks de brut annoncé la semaine précédente.

Selon un consensus établi par l'agence Bloomberg, les stocks de brut arrêtés au 4 novembre pourraient augmenter de 1,5 million de barils, après leur hausse record de 14,4 millions de barils la semaine dernière.

Les réserves d'essence sont attendues en retrait de 1,75 million de barils et celles de produits distillés en baisse de 2 millions de barils.

L'organisation professionnelle de l'American Petroleum Institute (API) publiera ses propres données mardi après la clôture.

lla/jld/LyS

68

Re : Pétrole

USA: hausse hebdomadaire un peu plus forte que prévu des stocks de brut
(09.11.2016 / 17:40:00)

(synthèse)

New York (awp/afp) - Les stocks de pétrole brut ont progressé la semaine dernière aux Etats-Unis, de façon un peu plus marquée que prévu, selon des chiffres publiés mercredi par le département de l'Energie (DoE).

Lors de la semaine achevée le 4 novembre, les réserves commerciales de brut ont progressé de 2,4 millions de barils à 485 millions de barils, alors que les experts interrogés mardi par l'agence Bloomberg ne tablaient que sur une hausse de 1,5 million de barils.

Les chiffres officiels du DoE sont toutefois moins marqués que les estimations de la fédération privée American Petroleum Institute (API) qui avait fait état mardi soir d'un bond plus important des stocks de brut.

A ce niveau, les réserves américaines commerciales de pétrole brut s'inscrivent en hausse de 6,6% par rapport à la même période en 2015 et se situent proches de la limite supérieure de la fourchette moyenne en cette époque de l'année, comme l'a noté le DoE.

En revanche, les réserves d'essence ont décliné de 2,8 millions de barils, les analystes compilés par Bloomberg ne prévoyant qu'une baisse de 1,75 million de barils.

Elles sont tout de même en hausse de 3,6% par rapport à la même époque de l'an dernier et restent bien au-dessus de la limite supérieure de la fourchette moyenne à cette période.

Quant aux stocks de produits distillés, (gazole, fioul de chauffage, kérosène), ils ont reculé de 1,9 million de barils, soit presque autant que le déclin de 2 millions de barils que prévoyaient les experts interrogés par Bloomberg.

Par rapport à la même époque de 2015, ils sont en hausse de 5,3% et restent, comme ceux d'essence, bien au-dessus de la moyenne à cette période.

- Production en hausse -

La production américaine a poursuivi son rebond en montant de 170.000 barils par jour (b/j) à 8,692 millions de barils par jour (mbj).

Très surveillées par les investisseurs, les réserves de brut du terminal pétrolier de Cushing (Oklahoma, Sud), qui sert de base au prix du pétrole échangé à New York, sont restées stables à 58,5 millions de barils.

Toutes catégories confondues, les stocks américains pétroliers ont baissé de 7,0 millions de barils.

Du côté de la demande, sur les quatre dernières semaines, les Etats-Unis ont consommé en moyenne 20,1 mbj de produits pétroliers, soit une hausse de 1,5% par rapport à la même époque de l'an dernier.

Durant la même période, la demande d'essence a baissé de 2,1% mais celle de produits distillés a monté de 1,0%, dans les deux cas sur un an.

Vers 16H00 GMT, le cours du baril de "light sweet crude" (WTI), référence américaine de brut, semblait finalement peu réagir à ces chiffres et restait en légère baisse, de 32 cents à 44,66 dollars sur le contrat pour livraison en décembre au New York Mercantile Exchange (Nymex).

Le marché du pétrole est fortement marqué mercredi par les incertitudes entourant l'élection inattendue de Donald Trump à la présidence américaine.

afp/al

69

Re : Pétrole

Le pétrole ignore les stocks américains et l'élection de Donald Trump
(09.11.2016 / 18:18:42)

Londres (awp/afp) - Les cours du pétrole montaient mercredi en fin d'échanges européens après une séance sans direction forte, l'élection de Donald Trump à la présidence des Etats-Unis et la publication hebdomadaire des stocks américains rendant les investisseurs prudents.

Vers 17H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier valait 46,73 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 69 cents par rapport à la clôture de mardi.

Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour le contrat de décembre gagnait 75 cents à 45,73 dollars.

Vers 03H30 GMT, alors que les résultats des présidentielles des Etats-Unis favorisaient Donald Trump, les cours de l'or noir avaient atteint 44,40 dollars pour le Brent, au plus bas depuis trois mois, et 43,07 dollars pour le WTI, au plus bas en près de deux mois.

Mais les cours du pétrole s'étaient rétablis alors que les analystes rappelaient que le programme du candidat républicain n'était pas particulièrement de nature à entraver l'industrie pétrolière.

"Donald Trump propose une taxation plus faible, des régulations moins strictes et un investissement soutenu dans les infrastructures", ce qui pourrait favoriser l'industrie, notait Bjarne Schieldrop, analyste chez SEB.

"Il s'oppose cependant aux accords de libre échange et pourrait imposer des taxes d'importation, ce qui est négatif pour l'économie mondiale", reconnaissait-il cependant.

La publication hebdomadaire des réserves de pétrole des Etats-Unis par le Département américain de l'Energie (DoE) n'a pas permis non plus de donner une direction aux cours.

Lors de la semaine achevée le 4 novembre, les réserves commerciales de brut ont progressé de 2,4 millions de barils à 485 millions de barils, alors que les experts interrogés mardi par l'agence Bloomberg ne tablaient que sur une hausse de 1,5 million de barils.

Les réserves d'essence ont baissé de 2,8 millions de barils, là où le consensus attendait un recul de 1,75 million de barils, et celles de produits distillés ont reculé de 1,9 million de barils, quasiment en ligne avec la baisse de 2 millions prévue par les analystes.

"Les statistiques de cette semaine sont neutres, malgré la hausse des réserves", commentait Torbjorn Kjus, de DNB Bank. "Il y a eu une baisse des stocks de produits raffinés alors que les raffineries sont très actives, ce qui est un signe de hausse solide de la demande", précisait-il.

js/acd/nth

70

Re : Pétrole

Le pétrole retombe, les marchés ne croient plus à un accord de l'Opep
(11.11.2016 / 18:42:36)

Londres (awp/afp) - Les cours du pétrole reculaient vendredi en fin d'échanges européens, les investisseurs délaissant la présidentielle américaine pour se focaliser à nouveau sur le risque de surproduction du marché.

Vers 17H30 GMT (18H30 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier valait 44,62 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 1,22 dollar par rapport à la clôture de jeudi.

Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour le contrat de décembre cédait 1,23 dollar à 43,43 dollars.

Les cours de l'or noir sont tombés vendredi à 44,19 dollars pour le Brent, au plus bas en près de trois mois, et à 43,03 dollars pour le WTI, au plus bas en près de deux mois, effaçant les gains engrangés depuis la victoire de Donald Trump aux élections présidentielles américaines qui avait dopé le goût pour le risque des investisseurs.

L'accord de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) sur la production était à nouveau au coeur des préoccupations des marchés, alors que le rapport mensuel de l'Agence Internationale de l'Energie (AIE) sur l'état du marché mettait en garde jeudi contre une offre excédentaire.

Cette tendance était renforcée ce vendredi par la publication du rapport du cartel lui-même.

"La production de l'Organisation reste sur sa tendance de hausse, et a augmenté de 230.000 barils par jour en octobre, pour atteindre un niveau record de 33,64 millions de barils par jour", commentaient les analystes de PVM.

"Cette annonce d'une hausse de la production est un mauvais présage pour la réunion du 30 novembre", quand les membres de l'Opep et leurs partenaires devraient se retrouver à Vienne.

Les analystes d'Inenco faisaient preuve du même pessimisme. "Il devient improbable que l'Opep trouve un accord qui limite de façon significative la surproduction. (...) Sans cela, la surproduction actuelle risque de s'intensifier l'année prochaine", prévenaient-ils.

js/acd/eb/az

71

Re : Pétrole

Le pétrole confirme ses pertes, l'Opep craint une surproduction
(14.11.2016 / 12:14:18)

Londres (awp/afp) - Les prix du pétrole reculaient légèrement lundi en cours d'échanges européens, évoluant proches de leurs plus bas sur plusieurs mois alors que l'Opep ne parvient pas à rassurer des marchés inquiets de la surproduction mondiale.

Vers 11H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier valait 44,63 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 12 cents par rapport à la clôture de vendredi.

Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour le contrat de décembre cédait 18 cents à 43,23 dollars.

Les cours de l'or noir frôlaient les niveaux atteints vendredi, quand le Brent a reculé jusqu'à 44,19 dollars, au plus bas depuis trois mois, et le WTI jusqu'à 43,03 dollars, au plus bas depuis près de deux mois.

"La baisse est due à un cadeau de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), un rapport mensuel qui estime que la surproduction mondiale atteindra 950.000 barils par jour l'année prochaine, en se basant sur une comparaison de la production actuelle de ses membres avec des projections pour 2017", expliquaient les analystes de Commerzbank.

Face aux risques de surproduction, le cartel avait annoncé fin septembre à Alger un accord de limitation de la production de ses membres ainsi que de certains producteurs partenaires de l'Opep.

Mais depuis, malgré de nombreuses réunions de travail, le cartel n'a pas fait d'annonces concrètes sur cet accord et ses modalités, tandis que ses membres ont continué à extraire du brut à un rythme effréné.

"L'Iran et l'Irak, qui souhaitent être exemptés, ont annoncé avoir augmenté leur production le mois dernier alors que l'Arabie Saoudite a, de son côté, pompé à des niveaux records. L'attitude des membres de l'Opep et les dernières avancées rendent la mise en place de l'accord d'Alger de plus en plus impossible", résumaient les analystes de Saxo Banque.

Les membres de l'Opep doivent se retrouver à Vienne pour une réunion officielle le 30 novembre, où de plus amples informations sur l'accord sont attendues.

js/acd/php

72

Re : Pétrole

Le pétrole peine à se reprendre après une chute au plus bas depuis l'été
(14.11.2016 / 21:06:27)

New York (awp/afp) - Les cours pétroliers ont légèrement baissé lundi à l'issue d'une séance agitée pendant laquelle ils sont tombés au plus bas depuis août face à la force du dollar et aux incertitudes sur l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep).

Le prix du baril de "light sweet crude" (WTI), référence américaine du brut, a cédé neuf cents à 43,32 dollars sur le contrat pour livraison en décembre sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).

A Londres, le cours du baril de Brent de la mer du Nord, a reculé de 32 cents à 44,43 dollars sur le contrat pour livraison en janvier sur l'International Exchange (ICE).

"La séance a été très instable", a résumé Bart Melek, de TD Securities, estimant au final qu'il n'y avait "rien sur quoi s'enthousiasmer" dans l'actualité.

Les cours ont baissé dès le début de la séance, puis ils ont accéléré leur déclin pour tomber à des niveaux sans précédent depuis trois mois à New York et Londres, avant de revenir vers l'équilibre, certains investisseurs étant susceptibles de juger ces seuils comme propices pour solder des paris à la baisse.

"On a rebondi mais le marché reste confronté à des facteurs qui, finalement, le font rester proche de l'équilibre", a estimé M. Melek.

D'abord, les investisseurs faisaient face à de nouveaux éléments de nature à alimenter les doutes, déjà nombreux, sur les chances d'un accord de baisse de l'offre entre les membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) lors de son sommet du 30 novembre.

Sur ce plan, "les cours sont vraiment plombés par l'annonce lors du week-end que l'Iran allait accroître sa production de quelque 200.000 barils par jour (bj) avec l'ouverture de nouveaux gisements", a rapporté John Kilduff, d'Again Capital.

Deux semaines et demie avant le sommet de Vienne, cette annonce est de mauvais augure pour un projet d'accord qui avait été annoncé fin septembre mais n'en est qu'à un stade préliminaire et semble pour le moins loin d'être assez précis pour attirer des pays extérieurs à l'Opep, notamment la Russie.

L'actualité sur l'Iran "va rendre d'autant plus difficile un accord au sein des membres de l'Opep et avec d'autres acteurs", a prévenu M. Kilduff.

- Puits américains -

Certes, l'Iran, qui fait son retour sur le marché mondial à la suite de la levée de sanctions, est théoriquement exempté de participer à ce pacte, de même que la Libye et le Nigeria, mais en faisant preuve de mauvaise volonté, Téhéran risque de froisser son grand rival régional, l'Arabie saoudite, qui domine l'Opep et tente pour l'heure de défendre ce projet d'accord.

"Entre la hausse de la production de l'Iran et le manque de consensus entre membres de l'Opep et producteurs extérieurs, le marché a du mal à se laisser à toute hausse", a commenté M. Melek, notant au passage que la production américaine était aussi jugée préoccupante car le nombre de puits actifs ne cesse d'augmenter chaque semaine.

L'Opep a elle-même contribué à ces inquiétudes en annonçant peu avant le week-end que ses membres avaient produit à un niveau sans précédent en octobre, alors même que ce rapport mensuel ne prenait pas en compte les dernières annonces iraniennes.

"On peut soupçonner que la déprime des cours est liée au manque de confiance sur un accord de production au sein de l'Opep d'ici la fin du mois, mais la vérité, c'est surtout que le marché ne peut pas tenir face au poids représenté par l'énorme force du dollar", a préféré mettre en avant dans une note Matt Smith, de ClipperData.

Contre toute attente, le billet vert s'est renforcé après l'élection du républicain Donald Trump à la présidence américaine, notamment dans l'idée d'un resserrement monétaire plus soutenu face au risque d'inflation, et cela pèse sur les cours pétroliers car ils sont libellés en monnaie américaine et deviennent donc plus coûteux.

jdy/jld/pre

73

Re : Pétrole

Pétrole : le baril remonte fortement

(Boursier.com) - Le baril de pétrole rebondit nettement à la mi-journée sur des espoirs d'accord entres membres de l'Opep quant à une réduction de la production de brut du cartel. Le WTI pour livraison décembre grimpe actuellement de 2,7% à 44,5 dollars sur le New York Mercantile Exchange après être tombé lundi au plus bas depuis la mi-septembre.

Alors que les opérateurs doutent de plus en plus de la mise en oeuvre de l'accord trouvé fin septembre à Alger entre membres de l'Opep pour limiter leur production, le Qatar, l'Algérie et le Venezuela seraient à l'avant-garde pour trouver un compromis avec les différents  contestataires, croit savoir Bloomberg. Une bonne nouvelle alors que la production du cartel a atteint un niveau record en octobre, à 33,64 millions de barils par jour.

"Il y aura probablement un accord pour 32 à 33 millions de barils par jour", déclare à Bloomberg, Eugen Weinberg, responsable de la recherche matières premières chez Commerzbank. "Mais pas de quotas individuels, car ils ne seraient pas d'accord sur les hiffres".

Outre l'évolution des pourparlers au sein de l'Opep, les opérateurs suivront de près la publication des données relatives aux stocks américains de brut ce soir (API) puis demain (DoE).

74

Re : Pétrole

Bonjour Cnico,

Il rebondit même mieux que ça, le Crude 45,42$ et le Brent 46,40$.
Deux semaines de Up jusqu'au 30 ?

75

Re : Pétrole

si seulement Lynx, j'ai 4 lignes de Uwti en PF, pourvu que ca dure, ca compensera Teva ....  confus