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Siemens: 45 tramways de plus pour San Diego.

(CercleFinance.com) - Le conglomérat industriel allemand Siemens a indiqué ce matin que l'autorité des transports de la ville américaine de San Diego, en Californie, lui avait passé commande de 45 tramways supplémentaires.

Metropolitan Transit System (MTS), l'autorité organisatrice des transports de San Diego, a passé cette commande en vue de l'extension d'environ 18 km de la ligne ?bleue? de son réseau de tramways. Les travaux sont en cours.

Les nouveaux trams, qui seront fabriqués à Sacramento, devraient être remis à San Diego fin 2018.

MTS, qui est le premier client américain du groupe allemand pour le matériel de transport léger, exploite déjà 128 trams Siemens. Cette commande de 45 équipements supplémentaires, de type S70, porte à 244 le nombre d'unités livrées et livrables à la ville par Siemens.

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Siemens attend des vents contraires freinant sa croissance en 2017

Berlin - Siemens a prévenu jeudi que les vents contraires d'un environnement économique difficile devraient limiter sa croissance en 2017, après une année 2016 meilleure que prévu, tandis que l'industriel allemand veut mettre en Bourse son activité d'équipements médicaux pour accroître ses marges de manoeuvre.

Nous continuons de prévoir des vents contraires pour la croissance macroéconomique et les investissements sur nos marchés à cause d'un environnement géopolitique complexe, a expliqué, dans un communiqué, le fabricant de turbines, d'éoliennes, de trains ou encore de scanners médicaux.

Cela a pour conséquence qu'au démarrage de son nouvel exercice annuel 2016/2017, ayant commencé début octobre, Siemens table pour l'heure sur une croissance modeste de ses revenus (en excluant les effets de change et les modifications dans son portefeuille d'activités).

La marge de son activité industrielle, la principale, devrait atteindre entre 10,5% et 11,5%, contre 10,8% lors de l'exercice 2015/2016 qui vient de s'achever et un bénéfice par action entre 6,80 euros à 7,20 euros, contre 6,74 euros l'année précédente.

Le patron de Siemens, Joe Kaeser, qui s'est lancé dans une vaste restructuration de ce conglomérat aux activités diverses depuis son arrivée aux manettes à l'été 2013, a salué dans l'année écoulée la meilleure de l'histoire du groupe.

Le bilan final permet à l'industriel de dépasser ses propres prévisions qu'il avait pourtant relevées à deux reprises. Dans les chiffres, cela s'est traduit certes par une baisse de 24% de son bénéfice net total à 5,6 milliards d'euros (-25% pour le bénéfice net part du groupe à 5,45 milliards d'euros), mais cela est essentiellement dû aux 3 milliards d'euros de gains de cessions enregistrés un an plus tôt. Sur le seul quatrième trimestre, le bénéfice net part du groupe a grimpé de quelque 20% à 1,15 milliard d'euros.

Le chiffre d'affaires a progressé de plus de 5% à 79,6 milliards d'euros, toutefois légèrement moins qu'attendu par les analystes interrogés par le fournisseur de services financiers Factset. Les entrées de commandes ont également augmenté de 5%, à 86,5 milliards d'euros, détaille Siemens, qui proposera à ses actionnaires un dividende augmenté à 3,60 euros par action.

Parallèlement à la publication de son bilan financier annuel, le groupe de Munich a dévoilé son intention d'introduire en Bourse son activité d'équipements médicaux (imagerie médicale, diagnostic de laboratoire, systèmes d'information), Siemens Healthineers, afin de lui apporter plus de flexibilité pour croître.

Le groupe annoncera des détails plus précis concernant la date prévue et l'ampleur (du capital mis en Bourse) quand ses plans auront été concrétisés, a indiqué Siemens, avertissant toutefois que ce projet était dépendant également de l'évolution des marchés boursiers. En 2013, Siemens avait déjà mis en Bourse sa filiale d'ampoules électriques Osram, dont il n'est plus désormais qu'actionnaire minoritaire.

Autre annonce de la journée, Siemens et Bentley Systems ont noué une alliance, qui passera notamment par des investissements communs dans le développement de nouvelles solutions numériques pour les secteurs industriels et d'infrastructures.

maj/ilp/sg

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Vente de la division medical, celà fait des années qu'on en parle. Encore faut-il trouver un acquéreur.

Luc

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Gamesa: bénéfice net en hausse de 63% sur 9 mois grâce aux ventes d'éoliennes
(10.11.2016 / 19:02:07)

Madrid (awp/afp) - Le fabricant espagnol d'éoliennes Gamesa, en passe de fusionner avec l'allemand Siemens, a publié jeudi un bénéfice net en hausse de 63,3% sur les neuf premiers mois de 2016 grâce au dynamisme des ventes de turbines.

Le résultat net atteint 206 millions d'euros, indique le groupe qui ne détaille pas ses résultats pour le troisième trimestre.

L'assemblée générale de l'entreprise espagnole a approuvé fin octobre la fusion avec la division d'énergie éolienne de l'allemand Siemens, pour créer un géant mondial.

Le bénéfice a été amputé de 18 millions d'euros provenant de l'intégration dans les résultats de Gamesa d'Adwen, la coentreprise spécialisée dans l'éolien en mer qu'il détenait avec le français Areva.

Gamesa a annoncé en septembre le rachat de la totalité d'Adwen, l'une des conditions pour permettre la fusion avec Siemens.

Le chiffre d'affaires progresse de 32% sur la période, à 3,34 milliards d'euros, grâce surtout aux ventes de turbines, qui progressent de 37%.

Cette hausse des ventes s'observe dans toutes les régions du monde, même si l'Asie ralentit un peu, précise Gamesa.

La division services, qui comprend par exemple la maintenance des éoliennes, voit ses ventes stagner sur les neuf premiers mois.

Le nombre de mégawatts installés a augmenté de 8% au troisième trimestre, précise Gamesa.

L'accord de fusion avec Siemens, annoncé en juin après trois mois de négociations, stipule que le groupe allemand possèdera 59% de la nouvelle entreprise, et Gamesa les 41% restants, qui incluent 8% pour l'énergéticien espagnol Iberdrola, actionnaire historique de la société éolienne.

Le nouveau groupe, qui devrait voir le jour au premier semestre 2017, devrait voir son chiffre d'affaires tourner autour de 10 milliards d'euros, avec un carnet de commandes de 22 milliards d'euros et une capacité installée de 70 gigawatts, passant ainsi devant le Danois Vestas ou l'Américain General Electric.

Le secteur des énergies renouvelables bénéficie d'un intérêt renouvelé depuis l'accord conclu à Paris lors de la COP21. Mais l'élection à la présidence américaine de Donald Trump, qui souhaite faire sortir son pays de l'accord, suscite désormais des craintes.

Mercredi, après l'annonce du résultat, Gamesa avait chuté de plus de 4% à la Bourse de Madrid. Le titre a de nouveau reculé jeudi de 4,35% à 17,59 euros.

afp/jh

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Siemens Suisse prévoit une croissance de jusqu'à 5% l'an prochain


Siemens Suisse table sur une croissance de jusqu'à 5% en 2017, en dépit du contexte difficile pour l'industrie. Son directeur général Siegfried Gerlach mise à fond sur la numérisation, et les femmes.

Présente en Suisse depuis plus d'un siècle, Siemens emploie en Suisse quelque 5330 collaborateurs, répartis sur une vingtaine de sites, dont 6 en Suisse romande. L'entité du conglomérat allemand est à ce titre l'un des principaux employeurs industriels locaux.

Après un recul du chiffre d'affaires au terme de l'exercice décalé 2016, clos fin septembre, dû notamment à la séparation des activités dans le domaine médical, Siegfried Gerlach se veut confiant pour l'an prochain. "Nous prévoyons une forte croissance du chiffre d'affaires de la société régionale Siemens Suisse, entre 3 et 5%", affirme-t-il dans le Matin Dimanche et le SonntagsZeitung.

Intéresser les femmes
Membre du comité de Swissmem, la faîtière de l'industrie des machines, des équipements électriques et des métaux, Siegfried Gerlach ressent de plus en plus la difficulté à recruter du personnel qualifié. "C'est un problème démographique que nous devons résoudre", selon lui.

Le patron compte sur la numérisation, et la formation dans ce domaine. "La Suisse est prédestinée à travailler avec ces nouvelles technologies, c'est pourquoi je suis très optimiste pour l'industrie", dit-il, convaincu par ailleurs que la "moitié de ce qui est produit aujourd'hui de façon manuelle sera automatisée".

Si les usines de demain compteront "peu d'humains mais qui seront très bien formés", l'industrie jouera toujours un rôle primordial en Suisse, assure ce diplômé en mathématiques. Qui veut aussi intéresser les jeunes femmes aux métiers de l'industrie, mais reconnaît que cela doit passer "par un changement de culture".

Pour rappel, au terme de l'exercice écoulé, l'ensemble des sociétés helvétiques de Siemens ont généré un chiffre d"affaires de 2,14 milliards de francs - dont 1,1 milliard pour l'entité régionale - après 2,16 milliards voici un an. Globalement, la maison mère a étoffé ses revenus de 5% à 79,6 milliards d'euros (84,7 milliards de francs).

(ats / 13.11.2016 10h32)

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Siemens acquiert l'américain Mentor Graphics pour 4,5 mds USD


Berlin - L'industriel allemand Siemens a annoncé lundi l'acquisition du fabricant de logiciels américain Mentor Graphics pour 37,25 dollars par action, soit un montant total de 4,5 milliards de dollars.

L'offre de reprise sur laquelle les deux entreprises se sont mises d'accord correspond à une prime de 21% par rapport au prix de clôture de l'action Mentor Graphics du 11 novembre, précise Siemens dans un bref communiqué.

Mentor Graphics, qui emploie quelque 5.000 personnes, est un fabricant de logiciels dans le domaine de l'automisation de la conception électronique (EDA).

L'achat reste encore conditionné au feu vert des actionnaires des deux entreprises. Siemens doit livrer plus de détails lors d'une conférence de presse prévue en début d'après-midi.

ilp/ggy

SIEMENS
(©AFP / 14 novembre 2016 09h04)

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Re : Siemens

FRANKFURT (Reuters) - German trains-to-turbines group Siemens is well placed to do business in the United States, regardless of whether President-elect Donald Trump backs fossil-fuels at the expense of renewable energy, its CEO told a newspaper.

"The good thing is that we can offer everything. Steam power plants that are powered by coal, state-of-the-art gas-fired power plants, wind energy, we can build solar parks and the necessary link to the power grid," Joe Kaeser told Frankfurter Allgemeine Zeitung (FAZ) in an interview.

Siemens employs 50,000 people and makes $22 billion in revenues in the United States, its single biggest market, accounting for a quarter of its total sales.

"It should pay off that Siemens has built up local production and engineering in the United States a long time ago."

Global renewable stocks fell following Trump's election victory, fuelling concerns about the long-term prospects of the industry in the United States.

Siemens earlier this month said it planned a public listing of its $15 billion healthcare business, its most profitable, and Kaeser told FAZ that there was not much work left to do to make the unit ready for a stock exchange flotation.

"We have a lot of practice," Kaeser said, pointing to lighting group Osram, which was spun off by Siemens in 2013 and in which it still holds a 17 percent stake.

Chinese chipmaker Sanan Optoelectronics last month confirmed it had been in "preliminary contact" with Osram after reports that it was interested in buying the lighting group lifted the German firm's shares.

Asked whether selling its stake to a Chinese suitor was an issue for Siemens, Kaeser said: "China is the world's largest lighting market. That should not be ignored lightly."


(Reporting by Christoph Steitz; Editing by Alexander Smith)

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Siemens: contrat électrique pour l'Allemagne et la Belgique.

(CercleFinance.com) - Siemens indique a reçu ce matin une commande de deux postes de conversion à haute tension de la part de gestionnaires de réseaux électriques, l'allemand Amprion et le belge Elia. L'affaire, assortie d'un contrat de maintenance de cinq ans, est chiffrée à 273 millions d'euros.

Le conglomérat industriel allemand sera chargé de la conception, de la fourniture des équipements, de l'installation et de la mise en service (à horizon 2020) des deux installations.

Dans le détail, les deux stations seront placées à chaque extrémité d'une ligne électrique souterraine de 90 km de long qui reliera l'Allemagne à la Belgique. Sa capacité sera de 1.000 mégawatts (MW)

Menée par Amprion et Elia, cette ?autoroute électrique? répond au nom d'Aachen (Aix-la-Chapelle, ndlr) Liège Electricity Grid Overlay, soit 'ALEGrO', et s'inscrit dans le cadre des grands projets européens d'infrastructure.

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Siemens: commande de 9 turbines à gaz en Argentine.

(CercleFinance.com) - Le conglomérat industriel allemand Siemens a reçu deux commandes portant sur un total de neuf turbines à gaz en provenance d'Argentine. Aucun montant n'a été précisé.

Dans le détail, précise le groupe, il s'agit d'abord de sept turbines à gaz industrielles de type SGT-800, ce qui permet à Siemens de passer le cap des 300 commandes de ce modèle. Le donneur d'ordres est l'énergéticien argentin Albanesi, pour ses centrales de Rio Cuarto, San Miguel de Tucuman, et d'Ezeiza.

Sans oublier deux modèles Trent 60, commandés par le groupe international SoEnergy.

L'ensemble de ces équipements permettra de développer une capacité de production électrique cumulée d'environ 500 mégawatts (MW).

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Re : Siemens

Siemens: 42 éoliennes offshore pour la Belgique.

(CercleFinance.com) - Siemens a signé son premier contrat d'éoliennes offshore en Belgique auprès de l'opérateur Rentel, filiale du consortium local Otary.
L'affaire porte sur 42 aérogénérateurs de type SWT-7.0-154 dont la capacité cumulée est de 309 mégawatts (MW). Aucun montant n'a été précisé.

Le conglomérat industriel allemand sera chargé de la fabrication et de l'installation des éoliennes dans une ferme offshore située à 40 km des côtes belges de la Mer du nord. Sans oublier un contrat de maintenance d'une durée de 17 ans.

Les premiers appareils entreront en production mi-2018, l'ensemble de la ferme devant être opérationnel d'ici la fin de cette même année.

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Siemens: va moderniser une ligne de métro à Lima.

(CercleFinance.com) - Siemens indique ce midi qu'il sera chargé de renouveler l'alimentation électrique d'une portion de la ligne 1 du métro de Lima.

La première section de la ligne 1 du métro de la capitale péruvienne, qui couvre neuf kilomètres, a été installée en 1995.

Dans ce cadre de sa modernisation, le conglomérat industriel allemand sera notamment chargé de l'installation et de la mise en service de quatre sous-stations électriques et de six armoires électriques de voltage moyen.

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Siemens: UBS remonte sa recommandation.

(CercleFinance.com) - UBS remonte sa recommandation sur Siemens de 'neutre' à 'achat' et son objectif de cours de 105 à 131 euros, soit un potentiel de progression d'environ 15% pour le titre.

L'intermédiaire financier s'attend à ce que le titre soit revalorisé dans la mesure où les investisseurs sous-estiment les mesures de la direction pour 'dé-conglomérer' les activités du groupe industriel allemand.

Selon UBS, cette revalorisation s'appuiera sur une hausse des bénéfices en 2017-18, tirée par un carnet de commandes plus favorable et par des progrès dans un 'mégaprojet' en Egypte.

'Nous pensons que les améliorations opérationnelles et l'évolution du portefeuille ne sont pas encore reflétées dans le cours de Bourse actuel', juge le courtier, qui cite une décote de 28%.

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Re : Siemens

Doc, ce post est tout entier dédié à Siemens et il en existe un autre dédié à ABBN. Ne pourrait-on modifier le titre en ne gardant que Siemens ? Ce serait plus clair ;-)

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Siemens: commande de sa plus grosse turbine à gaz en Chine.

(CercleFinance.com) - Le conglomérat industriel allemande Siemens a annoncé avoir reçu sa première commande en Chine pour la livraison de sa turbine à gaz la plus puissante et la plus efficiente, la classe H.

La turbine à gaz doit être utilisée par la station électrique 'Black Point' à Hong Kong, qui doit être mise en service vers 2020.

La commande totale de Siemens comprend la livraison et la mise en service de l'unité de centrale électrique à cycle combiné. La turbine sera fabriquée à Berlin.

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Siemens investit 133 millions pour moderniser son usine de Dorval

La multinationale Siemens investira près de 133 millions dans son usine de Dorval, qui lui servira également de rampe de lancement en Amérique du Nord pour le déploiement d'une plateforme visant à aider les entreprises à mieux intégrer les nouvelles technologies afin d'accroître leur productivité.

L'annonce a été effectuée vendredi, au Forum économique mondial de Davos, dans le cadre de la mission économique qu'effectue le premier ministre Philippe Couillard dans les alpes suisses. Québec octroie en échange un prêt de 20 millions.

Par l'entremise de sa filiale canadienne, le géant allemand investira 110,6 millions à Dorval, où travaillent 400 personnes, afin d'y réaliser de la recherche et du développement pour la conception ainsi que l'amélioration de turbines aérodérivées, utilisées notamment pour la production d'électricité.

«Nous avons de très bons chefs dans la cuisine et nous devons dénicher plus de clients», a répondu le chef de la direction de Siemens, Joe Kaeser, pour expliquer que ces investissements se traduiraient par quelques embauches.

Les installations de Dorval sont déjà spécialisées dans la conception et la fabrication de turbines à gaz, de transformateurs électriques et d'équipements d'imagerie médicale.

M. Kaeser a expliqué que Siemens ne voulait pas simplement moderniser l'usine, mais s'assurer de la préparer pour la «prochaine révolution» afin qu'elle demeure concurrentielle.

MM. Couillard et Kaeser s'étaient déjà rencontrés pour discuter d'éventuels investissements dans le cadre d'une visite effectuée à Munich, en Allemagne, en juillet dernier.

Par ailleurs, Siemens déploiera 22 millions dans le cadre de son initiative collaborative inspirée du modèle allemand dual, qui, en plus de la formation dans les établissements d'enseignement, inclut une large proportion en milieu de travail.

Siemens, qui estime être un chef de file dans l'intégration des technologies de pointe en milieu industriel, propose aux intéressés de venir observer gratuitement son modèle, a expliqué M. Kaeser, pour ensuite l'implanter au sein de leurs organisations.

«Nos clients, nos partenaires et nos universités peuvent venir voir et prendre le temps d'apprendre», a-t-il dit.

À terme, le gouvernement Couillard souhaite que cette initiative puisse accélérer le virage technologique des entreprises québécoises en plus d'améliorer la formation de la main-d'oeuvre, avec la participation des établissements d'enseignement comme les cégeps et les universités.

«Nous voulons mettre l'accent sur la formation en milieu de travail, a dit le président-directeur général d'Investissement Québec, Pierre Gabriel Côté. Nous voulons appliquer le modèle dual au Québec.»

Il faudra toutefois attendre pour savoir précisément comment les établissements d'enseignement seront mis à contribution dans le cadre de cette initiative.

Le dossier sera discuté dans le cadre du Rendez-vous national sur la main-d'oeuvre qui doit se tenir le mois prochain.

En plus de Dorval, Siemens exploite deux usines à Drummondville et Trois-Rivières, où travaillent quelque 1100 personnes.