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Sujet : EDF Electricité de France

PhilM a écrit:

EDF: une étude commandée par Greenpeace alerte sur l'avenir financier du groupe
(17.11.2016 / 08:08:09)

Paris (awp/afp) - Des centrales électriques "probablement" surévaluées et des coûts de démantèlement et de gestion des déchets "drastiquement" sous-évalués: une étude du cabinet d'analyse financière AlphaValue, commandée par Greenpeace, étrille la stratégie nucléaire d'EDF et sa situation financière.

Selon cette étude, publiée jeudi, intitulée "EDF asphyxiée par le nucléaire", "la principale inquiétude" pour l'électricien porte sur un "sous-provisionnement" des coûts du démantèlement des réacteurs et de la gestion des déchets.

AlphaValue estime que "le sous-provisionnement global est évalué entre 57,3 et 63,4 milliards d'euros en 2025", soit bien plus que les fonds propres actuels du groupe proches de 25 milliards d'euros.

Pour ses calculs, le cabinet se base notamment sur des hypothèses de plusieurs rapports de la Cour des Comptes, parfois différentes de celles utilisées par EDF, sur les coûts de déconstruction des centrales et la nécessité de fermer au moins 17 réacteurs pour respecter les objectifs de la loi sur la transition énergétique.

Par ailleurs, AlphaValue estime qu'EDF devrait "envisager (...) une dépréciation de (ses) actifs nucléaires et thermiques" dans ses comptes, autrement dit revoir à la baisse la valeur de son parc de centrales nucléaires et de ses centrales conventionnelles fonctionnant au charbon, au gaz ou au fioul.

Le cabinet le justifie par le bouleversement des marchés de l'énergie en France et en Europe, avec le développement des énergies renouvelables et une demande de courant qui devrait légèrement baisser dans les prochaines années, ainsi que par la loi sur la transition énergétique qui prévoit la réduction de la part de l'atome en France.

Enfin, l'étude se penche sur les investissements à venir d'EDF (projet Hinkley Point, grande maintenance du parc français, énergies renouvelables, rachat de la branche réacteurs d'Areva, etc) et conclut qu'ils s'élèvent à plus de 160 milliards d'euros d'ici 2025, soit plus de 15 milliards d'euros par an.

Seul élément positif, selon AlphaValue, la réduction de capacités nucléaires entraînera une hausse des prix de l'électricité qui "aura un effet positif à l'horizon 2025" sur le chiffre d'affaires, les revenus et la trésorerie d'EDF.

afp/buc

Cordialement,
Docanski

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Re : EDF Electricité de France

EDF vend sa filiale hongroise Demasz

(Boursier.com) - EDF va quitter la Hongrie. Le groupe va céder sa filiale locale au groupe public ENKSZ, dans des conditions financières qui n'ont pas été officialisées. La transaction nécessite encore certaines autorisations en France et en Hongrie. La future-ex filiale, EDF Demasz, exploite un réseau de 32.000 kilomètres dans le sud-est du pays et fournit et distribue de
l'électricité à 775.000 clients. Outre la distribution, elle exploite quatre licences (fourniture de service universel, marché ouvert de l'électricité, marché du gaz naturel et éclairage public).

La cession de la filiale hongroise n'est pas une surprise. Les autorités  locales avaient fait part de leur intention de renationaliser les fournisseurs d'électricité. ENKSZ avait été créée à cet effet. Des rumeurs avaient d'ailleurs déjà circulé en début d'année.

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EDF: Bryan Garnier reste à 'achat'.

(CercleFinance.com) - Bryan Garnier réaffirme sa recommandation 'achat' et sa valeur intrinsèque ('fair value') de 14,6 euros sur EDF, après une décision favorable de l'Autorité de Sûreté du Nucléaire (ASN) dans le dossier de la concentration élevée en carbone trouvée sur plusieurs réacteurs.

Le broker explique que l'ASN a accepté les justifications génériques apportées par EDF sur la sûreté des réacteurs et pourrait autoriser le groupe à en redémarrer sept, en fonction des résultats de certains tests supplémentaires.

'D'après des données de RTE, sept réacteurs sont attendus pour redémarrer le 31 décembre prochain et quatre autres doivent être testés et redémarrer en janvier 2017', précise l'intermédiaire financier.

'Ceci est positif pour EDF en dépit de l'impact négatif attendu sur les prix de l'électricité en France', juge Bryan Garnier, rappelant qu'il a adopté des hypothèses plus prudentes concernant la production du groupe en 2016 et en 2017.

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La faiblesse du nucléaire dope le charbon et le gaz

Les moyens de production fossiles d'électricité ont été nettement plus sollicités en France au troisième trimestre 2016 qu'au cours de la même période de 2015 en raison de la faible performance du parc nucléaire, selon des données publiées mardi par la Commission de régulation de l'énergie (CRE).
Le taux de production de la filière charbon a bondi au mois de septembre sur un an, de 17% à 35% dans un contexte de diminution de la capacité installée, tandis que celui de la filière gaz a progressé de 10% à 26% sur l'ensemble du trimestre, a précisé le régulateur dans son observatoire trimestriel des marchés de gros.

La CRE a également souligné que le taux de production nucléaire avait atteint "des niveaux historiquement bas", à 58,3% contre 68,7% au troisième trimestre 2015, et que dans ce contexte le solde exportateur de la France avait plongé de 45%.

Les prix sur le marché à court terme ont atteint en moyenne à 32,3 euros par mégawatt/heure(MWh) au cours du trimestre mais ont connu "une hausse brutale" au cours des 15 derniers jours de septembre, le produit calendaire 2017 étant passé de 32 euros/MWh début septembre à 40 euros/MWh début octobre.

La consommation de gaz en France a par ailleurs augmenté de 11% par rapport au troisième trimestre 2015, notamment en raison d'une demande plus importante des centrales électriques fonctionnant au gaz, dont la consommation a triplé sur un an.

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Re : EDF Electricité de France

EDF prévoit un repli de son Ebitda 2017 et annonce un accord pour céder 49,9% de RTE


PARIS (Dow Jones)--L'électricien EDF (EDF.FR) a annoncé mercredi anticiper un recul de son excédent brut d'exploitation (Ebitda) en 2017 en raison notamment de la baisse des prix de marché en France et au Royaume Uni par rapport à 2016, et des volumes ARENH (accès régulé à l'électricité nucléaire historique), souscrits sur 2017.
EDF se fixe pour l'année prochaine un objectif d'Ebitda compris entre 13,7 et 14,3 milliards d'euros alors qu'il a confirmé tabler sur un Ebitda de 16 à 16,3 milliards d'euros en 2016.
"L'Ebitda 2018 devrait être en croissance sensible par rapport à 2017, et ce d'autant plus si les prix de gros de l'électricité sont bien orientés", a ajouté EDF.
Le groupe a de plus confirmé son intention de soumettre à son conseil d'administration un projet d'augmentation de capital d'environ 4 milliards d'euros, auquel l'Etat s'est engagé à participer à hauteur de 3 milliards d'euros. Ce projet sera présenté au conseil d'ici à la fin du premier trimestre 2017 "si les conditions de marché le permettent".
Dans un communiqué séparé, EDF a annoncé un accord portant sur la cession de 49,9% du capital de Réseau de Transport d'Electricité (RTE) à la Caisse des Dépôts et CNP Assurances (CNP.FR). "La valorisation définitive agréée est fixée à 8,2 milliards d'euros pour 100% des fonds propres de RTE", a indiqué EDF. Le groupe bénéficiera "éventuellement" d'un complément de valeur pouvant atteindre 100 millions d'euros.
Le schéma retenu prévoit l'entrée de la Caisse des Dépôts et de CNP Assurances comme actionnaires de référence de RTE aux côtés d'EDF, à travers la création d'une coentreprise détenue conjointement par EDF (50.1%) et la Caisse des Dépôts et CNP Assurances (49.9%).
Dans un premier temps, EDF transfèrera, avant la fin de l'année, la totalité des titres de RTE à la nouvelle coentreprise, celle-ci finançant en partie l'opération par endettement externe. EDF cèdera ensuite à la Caisse des Dépôts et à CNP Assurances 49.9% du capital de cette coentreprise. La réalisation de cette seconde étape est prévue pour le premier semestre de l'année 2017, a précisé EDF.
"Avec les opérations de cessions en cours et la signature de la cession de 49,9% de RTE, EDF est en mesure de réaliser, dès 2017, environ 70% de son objectif de cession d'au moins 10 milliards d'euros sur la période 2015-2020", a souligné l'électricien.

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EDF cède son activité de négoce de charbon au japonais Jera


Paris - EDF a annoncé mercredi la cession de l'activité de négoce de charbon et de fret de sa filiale EDF Trading au japonais Jera, coentreprise des compagnies d'électricité nippones Tepco et Chubu Electric Power.

La finalisation de l'opération est prévue début avril 2017, a précisé l'électricien français dans un communiqué sans en dévoiler le montant. Le groupe avait signé début octobre un protocole d'accord en vue de cette transaction.

L'accord prévoit le transfert à Jera Trading, une filiale de Jera dont EDF détiendra 33%, de l'équipe de trading et d'un portefeuille de transactions.

Il prévoit également le rachat de la totalité d'EDF Trading Australie et d'Amstuw, entreprise qui opère le terminal charbonnier de Rietlanden, dans le port d'Amsterdam.

EDF a engagé un programme de cessions d'actifs de 10 milliards d'euros afin d'améliorer sa situation financière, parallèlement à une future augmentation de capital de 4 milliards d'euros.

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EDF cède 130 actifs immobiliers pour poursuivre son désendettement


PARIS (Dow Jones)--EDF (EDF.FR) a annoncé vendredi que Sofilo, sa filiale immobilière, avait cédé environ 130 actifs immobiliers à Tikehau Investment Management, une opération qui permet au producteur d'électricité nuclaire de poursuivre son désendettement.
Le montant de cette opération n'est toutefois pas dévoilé. "Cette transaction constitue pour EDF une nouvelle avancée dans la réalisation du plan de cessions du groupe sur la période 2015-2020", a-t-il indiqué dans un communiqué.
Les actifs cédés sont situés en Ile-de-France et en régions, pour une surface utile d'environ 300.000 mètres carrés, est-il précisé.

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EDF et l'Etat trouvent un compromis sur Fessenheim

PARIS (Reuters) - EDF et l'Etat ont trouvé un compromis sur le dossier de la centrale de Fessenheim (Haut-Rhin) promise à la fermeture par le président François Hollande, rapportent Les Echos lundi sur leur site internet.

Le conseil d'administration de l'électricien public étudiera mardi matin la convention négociée avec l'Etat pour indemniser EDF à hauteur d'environ 450 millions d'euros d'ici 2021 pour la fermeture des deux réacteurs nucléaires à l'horizon fin 2018, au moment de la mise en service de l'EPR de Flamanville (Manche), écrit le quotidien.

Or le gouvernement comme le PDG d'EDF "ont l'assurance que la délibération sera adoptée (car) une concession a été faite", précise-t-il.

La demande d'abrogation de l'autorisation d'exploiter les deux réacteurs restera soumise à l'obtention des autorisations administratives nécessaires à la poursuite de la construction de l'EPR de Flamanville (Manche) et de l'exploitation de Paluel 2 (Seine-Maritime).

EDF s'est refusé à tout commentaire sur cette information.

François Hollande avait reconnu à l'automne 2015 que la fermeture de Fessenheim ne pourrait avoir lieu avant la fin de son quinquennat en raison du retard pris par le chantier de l'EPR de Flamanville (Manche), dont la date de mise en service - aujourd'hui prévue pour fin 2018 - déterminera l'arrêt de la centrale alsacienne.

François Fillon, candidat de la droite et du centre à l'élection présidentielle, s'est quant à lui engagé à "stopper la fermeture" de la centrale s'il est élu en mai.

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EDF ouvre la voie à la fermeture de la doyenne des centrales nucléaires
(24.01.2017 / 19:18:03)

(ajoute réactions Richert, CFE-CGC, Greenpeace, et maire de Fessenheim)

Paris (awp/afp) - Le conseil d'administration d'EDF a adopté sur le fil mardi un accord d'indemnisation du groupe pour la fermeture anticipée de Fessenheim, première étape d'une longue procédure devant aboutir à l'arrêt effectif de la plus vieille centrale nucléaire de France, longtemps promis par l'exécutif.

L'aval du conseil a été obtenu grâce au vote des six administrateurs indépendants, selon une source proche du dossier, parmi lesquels le PDG Jean-Bernard Lévy, dont la voix est prépondérante en cas de dissensions.

Les six représentants des salariés ont voté contre cette indemnisation d'un peu moins de 500 millions d'euros, dans la lignée d'un avis négatif du comité central d'entreprise estimant qu'une fermeture entraînerait un important manque à gagner pour EDF et la suppression de 2000 emplois.

En situation de conflit d'intérêts, les représentants de l'Etat, actionnaire à 85,6%, ne se sont pas prononcés.

Promesse de campagne du président François Hollande qui l'avait d'abord fixée à fin 2016, la fermeture de Fessenheim est désormais prévue en 2018 lors de la mise en service de l'EPR de Flamanville (Manche).

La loi de transition énergétique votée en 2015 plafonne en effet les capacités de production nucléaire à leur niveau actuel de 63,2 gigawatts.

Située sur une faille sismique, la doyenne des centrales françaises, en service depuis 1977, suscite l'inquiétude des écologistes français, allemands et suisses depuis des années.

Mais le sort des deux réacteurs de 900 mégawatts se profile également comme un enjeu de la prochaine élection présidentielle, le candidat Les Républicains, François Fillon, ayant assuré qu'il reviendrait sur cette décision en cas de victoire.

"L'Etat a fait voter des lois par le Parlement. Nous appliquons ces lois par définition et sans état d'âme", a déclaré le PDG d'EDF, interrogé en marge d'un forum sur l'électricité sur une possible remise en cause de la fermeture par une nouvelle majorité gouvernementale.

Selon lui, l'indemnisation du groupe prévoit une part fixe de 489 millions d'euros minimum, à laquelle s'ajoutera une éventuelle part variable en fonction du manque à gagner d'EDF jusqu'en 2041.

EDF POSE SES CONDITIONS

La validation de l'indemnisation précède le dépôt par EDF d'une demande d'abrogation de l'autorisation d'exploiter Fessenheim, que le groupe a conditionnée à trois contreparties: l'extension de l'autorisation des travaux de l'EPR de Flamanville avant son arrivée à échéance en avril, la possibilité de poursuivre la maintenance lourde du réacteur 2 de Paluel (Seine-Maritime) au-delà du délai légal de deux ans et le feu vert de Bruxelles en matière d'aides d'Etat.

"Ces trois conditions étant remplies, j'aurai à réunir, sous quinzaine, un conseil d'administration qui devra prendre une nouvelle délibération", a précisé M. Lévy.

La ministre de l'Environnement et de l'Energie, Ségolène Royal, a assuré à l'AFP qu'elle donnerait une suite positive à ces exigences.

La demande d'abrogation devra ensuite faire l'objet d'un décret pour entériner la décision de fermeture.

Saluant une décision "équilibrée", Mme Royal a dit avoir demandé à Berlin l'installation d'"une commission mixte franco-allemande" pour examiner les projets de reconversion du site: l'éventuelle installation d'une usine de voitures électriques Tesla, un projet d'usine de batteries ou la création d'un site pilote de démantèlement de centrales.

Outre-Rhin, Rita Schwarzelühr-Sutter, secrétaire d'Etat parlementaire auprès du ministère de l'Environnement (BMUB), a salué "un pas dans la bonne direction".

A l'opposé de Greenpeace qui demande à EDF de "cesser de marchander à tout va", les syndicats restent eux totalement opposés à la fermeture, qu'ils estiment injustifiée sur les plans économique, social et environnemental.

FO et la CFE-CGC ont dénoncé le "chantage" exercé par le gouvernement sur EDF en subordonnant le sort de Paluel et Flamanville à celui de Fessenheim.

"L'histoire n'est pas écrite", a prévenu de son côté la FNME-CGT qui continuera "à mettre tout en oeuvre pour empêcher ce qui serait un gâchis historique".

De même, parmi les élus, Philippe Richert, président de la région Grand Est, a exprimé dans un communiqué sa "consternation" face à "cette décision d'arrêt sans aucun projet effectif pour le territoire". Et le maire de Fessenheim (sans étiquette), Claude Brender, a dit tabler "sur une alternance au mois de mai prochain pour mettre fin à cette situation absolument injuste pour Fessenheim et ses salariés".

afp/buc

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Re : EDF Electricité de France

ménon, ils vont la mettre à l'arrêt, pas la fermer, ni la démanteler, et attendre le doux mois de mai, enfin qu'on espère doux.

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EDF signe un accord pour céder des actifs en Pologne

VARSOVIE (Reuters) - Un consortium de groupes énergétiques polonais a annoncé vendredi avoir signé un protocole d'accord avec EDF pour racheter au groupe français des actifs en Pologne.

Ce consortium est composé des entreprises publiques Polska Grupa Energetyczna (PGE), Enea, Energa et PGNiG Termika.

A la mi-janvier, des sources avaient indiqué à Reuters qu'EDF avait accepté d'engager des discussions avec un consortium de groupes polonais en vue de céder des activités dans le pays, après le veto de Varsovie à leur cession à des investisseurs étrangers.

Le parti Droit et justice (PiS) au pouvoir dit se fixer pour objectif l'indépendance énergétique du pays, ou du moins la réduction de sa dépendance à des fournisseurs étrangers.

En décembre dernier, c'est aussi le groupe public Enea qui a conclu le rachat d'une filiale locale d'Engie.

EDF avait annoncé début 2016 son intention de se séparer de ses activités de cogénération en Pologne ainsi que de la centrale de Rybnik. Les activités de cogénération représentent 15% du marché polonais du chauffage et la centrale de Rybnik fournit environ 7% de l'électricité consommée dans le pays.