Re : Pétrole
Bonjour Lynx,
Evidemment, j'ai posté à 13H, alors comme toute bonne chose, cela bonifie!!!
Amicalement
Forum des investisseurs, forum boursier, bourse, trading, placement, dividende
Vous n’êtes pas identifié. Veuillez vous connecter ou vous inscrire.
Pages Précédent 1 … 4 5 6 7 8 … 11 Suivant
Vous devez vous connecter ou vous inscrire pour pouvoir répondre
Bonjour Lynx,
Evidemment, j'ai posté à 13H, alors comme toute bonne chose, cela bonifie!!!
Amicalement
Le pétrole n'est pas à l'abri d'un nouveau choc, estime l'AIE
Paris - Le manque d'investissement de l'industrie pétrolière pourrait entraîner un nouveau déséquilibre sur le marché pétrolier d'ici à quelques années, alors que l'or noir restera une énergie incontournable à l'horizon 2040, a indiqué l'Agence internationale de l'énergie (AIE) mercredi.
Le secteur pétrolier a drastiquement réduit ses investissements, annulant ou reportant des projets, en raison de la chute des cours du brut, qui ont perdu plus de la moitié de leur valeur depuis la mi-2014 et évoluent actuellement autour de 45 dollars le baril, plombés par une offre excédentaire.
Le déclin des gisements conventionnels existants équivaut à perdre la production actuelle de l'Irak tous les deux ans, constituant un puissant stimulus pour le rééquilibrage en cours du marché pétrolier, estime l'AIE dans sa grande étude prospective annuelle.
Mais l'agence basée à Paris met aussi en garde contre le risque d'une surcorrection car en 2015, les volumes de pétrole brut conventionnel ayant reçu une approbation de développement sont tombés à leur niveau le plus bas depuis le début des années 1950 et les données disponibles pour 2016 ne montrent aucun signe de rebond.
Après un pic à 780 milliards de dollars en 2014, les investissements dans les projets d'exploration-production ont été réduits de près de 200 milliards en 2015 et ils devraient à nouveau être coupés de 140 milliards cette année.
Contrairement aux hydrocarbures de schiste américains qui peuvent répondre en quelques mois aux mouvements de prix, les projets conventionnels connaissent des cycles plus longs, avec des délais de trois à six ans entre la décision d'investissement et la première production, rappelle-t-elle.
Si les approbations de nouveaux projets demeurent faibles pour la troisième année consécutive en 2017, un équilibrage de la demande (...) et de l'offre paraît de plus en plus improbable au début des années 2020, prévient-elle, comme l'Opep avant elle.
Elle estime à 700 milliards de dollars par an les investissements nécessaires dans l'exploration-production (soit 17.500 milliards sur 2016-2040) et à 80 dollars le baril le point d'équilibre entre offre et demande en 2020.
- Appétits divers -
La demande de pétrole continuera à croître, d'environ 0,4% par an sur la période 2014-2040, même si cette croissance ralentira fortement du fait de mesures d'efficacité énergétiques, de la réduction des subventions aux énergies fossiles ou de la remontée des prix.
En 2040, la planète devrait consommer 103,5 millions de barils par jour, contre 92,5 mbj en 2015, selon le scénario central de l'agence énergétique, qui tient compte des engagements pris par les pays dans le cadre de l'Accord de Paris pour lutter contre le changement climatique.
Mais en cas du déploiement de mesures de décarbonation plus contraignantes, qui permettrait de ramener les émissions de CO2 à un niveau suffisant pour limiter le réchauffement à 2°C, la consommation s'effondrerait à son niveau de la fin des années 1990, sous les 75 mbj.
La consommation d'or noir sera tirée par le transport de marchandises, l'aviation et l'industrie pétrochimique, des secteurs où les solutions alternatives sont rares. En revanche, le développement de la voiture électrique devrait quelque peu peser sur la demande (-1,3 mbj environ).
En termes géographiques, la perte d'appétit des pays développés de l'OCDE pour l'or noir (-12 mbj en 2040) sera compensée par la faim grandissante des autres pays (+19 mbj), notamment l'Inde qui constituera la plus grande source de la future croissance de la demande, explique l'AIE. La Chine ravira pour sa part aux Etats-Unis le titre du pays le plus gourmand, au début des années 2030.
Quant à l'offre, elle proviendra de plus en plus du Moyen-Orient, même si les perspectives sont plus robustes qu'anticipé précédemment pour le pétrole de schiste américain, qui culminera à plus de 6 mbj fin des années 2020 avant de décliner.
La part de l'Opep dans la production mondiale devrait ainsi dépasser 50% d'ici à 2040. Le monde deviendra de plus en plus tributaire de l'expansion de l'Iran (qui devrait atteindre 6 mbj en 2040) et de l'Irak (7 mbj en 2040) pour équilibrer le marché, prédit l'AIE.
Au total, la demande totale d'énergie dans le monde augmentera de 30% d'ici à 2040, dont une part de 74% pour les énergies fossiles (contre 81% en 2014), la croissance anémique du charbon étant contrebalancée par le dynamisme du gaz naturel.
(©AFP / 16 novembre 2016 09h05)
USA: hausse hebdomadaire plus marquée que prévu des stocks de brut
(16.11.2016 / 17:10:53)
New York (awp/afp) - Les stocks de pétrole brut ont nettement plus progressé que prévu la semaine dernière aux Etats-Unis mais la production a baissé, selon des chiffres publiés mercredi par le département de l'Energie (DoE).
Lors de la semaine achevée le 11 novembre, les réserves commerciales de brut ont progressé de 5,3 millions de barils à 490,3 millions de barils, alors que les experts interrogés par l'agence Bloomberg ne s'attendaient qu'à une hausse d'un million.
Les chiffres officiels du DoE témoignent également d'une avancée plus marquée que l'avaient fait la veille au soir les estimations privées de la fédération professionnelle American Petroleum Institute (API), même si elles annonçaient déjà une nette hausse.
A ce niveau, les réserves américaines commerciales de pétrole brut s'inscrivent en hausse de 7,7% par rapport à la même période en 2015 et passent au-dessus de la limite supérieure de la fourchette moyenne à cette époque de l'année.
Selon les chiffres du DoE, les réserves d'essence ont avancé de 700.000 barils, alors que les analystes compilés par Bloomberg prévoyaient une baisse de 1,1 million.
Elles affichent une hausse de 3,5% par rapport à la même époque de l'année précédente et restent bien supérieures à la limite supérieure de la fourchette moyenne à cette période.
Quant aux stocks de produits distillés (gazole, fioul de chauffage, kérosène), ils ont monté de 300.000 barils, alors que les experts interrogés par Bloomberg comptaient sur un déclin de 1,75 million.
Ils s'inscrivent en hausse de 6,1% par rapport à la même époque de 2015 et restent, eux aussi, bien au-dessus de la limite supérieure de la fourchette moyenne à cette période.
- Hausse à Cushing -
La production américaine a interrompu son rebond des précédentes semaines en reculant de 11.000 barils par jour (bj) à 8,681 millions de bj.
Les réserves de brut du terminal de Cushing (Oklahoma, Sud), très surveillées car elles servent de base à la cotation du pétrole à New York, ont avancé de 700.000 barils à 59,2 millions.
Toutes catégories confondues, les stocks américains pétroliers ont augmenté de 7,1 millions de barils.
Les raffineries américaines ont nettement accéléré la cadence, fonctionnant à 89,2% de leurs capacités contre 87,1% la semaine précédente.
Du côté de la demande, sur les quatre dernières semaines, les Etats-Unis ont consommé en moyenne 20,0 millions de bj de produits pétroliers, soit une hausse de 1,1% par rapport à la même époque de l'an dernier.
Durant la même période, la demande d'essence a reculé de 0,3% et celle de produits distillés de 1,4%, dans les deux cas sur un an.
Vers 15H55 GMT, le cours du baril de "light sweet crude" (WTI), référence américaine du brut, prenait neuf cents à 45,90 dollars sur le contrat pour livraison en décembre au New York Mercantile Exchange (Nymex), se montrant particulièrement hésitant dans le sillage des chiffres du DoE.
afp/rp
Le pétrole en légère hausse dans un marché sans direction forte
(17.11.2016 / 18:15:55)
Londres (awp/afp) - Les cours du pétrole remontaient jeudi en fin d'échanges européens à l'issue d'une séance mouvementée, les investisseurs peinant plus que jamais à se positionner à l'approche d'une réunion de l'Opep cruciale pour sa tentative de maîtriser la production mondiale.
Vers 17H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier valait 47,02 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 39 cents par rapport à la clôture de mercredi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour la même échéance gagnait 41 cents à 45,98 dollars.
Depuis deux séances, les cours de l'or noir cherchent en vain une direction forte, la perspective d'un accord de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) pour limiter la production mondiale empêchant les cours de plonger dans une plus ample mesure tout en ne convainquant pas assez les investisseurs pour faire grimper les prix.
Plusieurs responsables de l'organisation se trouvaient à Doha à l'occasion d'un sommet sur l'énergie et en ont profité pour prendre la parole. Après le dirigeant vénézuélien et le ministre de l'Energie russe, c'était au tour du ministre de l'Energie saoudien de tenter de rassurer les marchés.
"Khalid al-Falih a encouragé le cartel à limiter sa production en se fixant pour objectif le bas de la fourchette de 32,5 à 33 millions de barils par jour (fixé en septembre à Alger), et s'est montré confiant dans la capacité de l'organisation à mettre en place les mécanismes nécessaires pour appliquer ce plafond", ont rapporté les analystes de PVM Reports.
Mais la volonté de l'Arabie Saoudite de trouver un accord était déjà bien connue et n'a pas suffi à rassurer les marchés.
"Alors que la réunion de Vienne approche, les cours sont au même niveau qu'avant Alger. Avec Mohammed Barkindo (secrétaire général de l'Opep) en déplacement continuel et plusieurs dirigeants de l'Organisation réunis à Doha pour un sommet sur l'énergie, les annonces sur l'avancée des négociations devraient s'enchaîner, et faire bondir les cours sur le très court terme", a prévenu Olivier Jakob, de Petromatrix.
Pas moins de 11 membres de l'Opep prévoient une réunion "informelle et consultative" vendredi à Doha, et l'ensemble des 14 membres du cartel se réuniront le 30 novembre à Vienne de façon officielle.
js/pn/az
Norvège: la production de pétrole rebondit en octobre
Oslo - La production de pétrole de la Norvège, principal producteur d'or noir d'Europe de l'ouest, a rebondi en octobre après être tombée dans un creux le mois précédent, a indiqué vendredi la Direction norvégienne du pétrole.
Le mois dernier, la production pétrolière norvégienne s'est élevée à 1,714 million de barils par jour (Mbj) contre 1,397 Mbj en septembre.
C'est 4% de plus qu'en octobre 2015 et 10% de plus que les projections officielles même si cela reste presque moitié moins que le pic atteint en 2000.
Les ventes de gaz naturel ont quant à elles bondi, à 10,8 milliards de m3 sur l'ensemble du mois contre seulement 6,3 milliards de m3 en septembre.
(©AFP / 18 novembre 2016 11h10)
> l'ensemble de producteurs augmentent leur prod.
> les cours ne baissent pas ( alors que le dollar se renforce)
> la demande est donc bien présente.
> les producteurs reportent leur investissements.
L'élastique se tend tout doucement, un baril à 100 usd en 2020 ? (ou bien avant ???)
Les hydrocarbures américains plus dépendants de l'Opep que de Trump
Paris - Pour le PDG du géant pétrolier Total, Patrick Pouyanné, le soutien affiché par le futur président américain Donald Trump aux hydrocarbures ne suffira pas à relancer les investissements dans ce secteur aux Etats-Unis, en réalité plus dépendants du niveau des cours de l'or noir, a-t-il affirmé vendredi.
La politique que Donald Trump entend mener sera une politique libérale, de déréglementation (qui) va donner un cap favorable à l'investissmeent privé. Après, il faut que les investisseurs privés fassent l'acte, et ils le font en fonction de paramètres économiques, comme le prix du pétrole, a déclaré M. Pouyanné lors d'une conférence au salon Actionaria à Paris.
L'industrie pétrolière américaine est une industrie privée, il n'y a pas de société nationale (...) ce n'est pas (M. Trump) qui investit, ce n'est pas l'Etat américain, mais ce sont les investisseurs privés, qui en fonction du prix du pétrole, du gaz, feront les investissements, a ajouté le PDG de la major française.
Le futur président américain a affirmé, avant son élection, qu'il comptait lever les restrictions sur l'énergie américaine, alors que la chute des prix du pétrole a obligé certains producteurs à fermer leurs puits, notamment d'hydrocarbures de schiste, plus coûteux à exploiter.
Constatant que le cadre américain est déjà largement libre en matière d'investissements, M. Pouyanné juge qu'une décision des pays membres de l'Opep de réduire leur production aurait plus d'impact sur le secteur énergétique américain.
Le cartel pétrolier tiendra une réunion officielle, à Vienne, le 30 novembre.
Une telle décision fera(it) remonter les prix et si les prix remontent, l'investissement dans le pétrole pourra repartir plus ou moins vite, et on sait que côté américain, il y a un certain nombre de zones qui peuvent être rentables en-dessous de 50 dollars (le baril), donc on peut penser qu'il y aura une reprise, a expliqué le PDG de Total.
mhc/fka/aro
TOTAL
Le pétrole en nette hausse à New York, espoirs sur l'Opep
(21.11.2016 / 15:38:17)
New York (awp/afp) - Les cours pétroliers ont ouvert en nette hausse lundi à New York, dopés par les espoirs grandissants de voir l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) parvenir à un accord sur la production.
Vers 14H20 GMT, le prix du baril de "light sweet crude" (WTI), référence américaine du brut, montait de 1,34 dollar à 47,70 dollars sur le cours pour livraison en janvier au New York Mercantile Exchange (Nymex), nouveau contrat de référence.
"Nous montons gentiment. Il y a un peu d'optimisme", a commenté Bart Melek de TD Securities.
A l'approche de la prochaine réunion officielle de l'Opep, qui doit permettre de finaliser un accord de limitation de l'offre le 30 novembre, les marchés scrutent avec attention les déclarations des participants.
"L'Opep a peut-être fait un pas crucial dans la direction d'un accord au cours d'une réunion à Doha vendredi, l'Iran a apparemment proposé la possibilité de maintenir sa production", ont rapporté les experts de Commerzbank dans une note.
L'Iran, dont la production a augmenté depuis la levée des sanctions internationales après l'accord sur le nucléaire, semblait jusque là peu enclin à réduire ou même à limiter sa production, ce qui aurait pu faire échouer un accord sur fond de rivalité avec le membre dominant du cartel, l'Arabie saoudite.
L'Iran a par ailleurs publiquement fait état de sa bonne volonté en déclarant à nouveau soutenir un accord.
"Il y a une forte probabilité que les ministres du Pétrole et de l'Energie de l'Opep arrivent à un accord lors de la réunion de novembre", avait ainsi déclaré le ministre iranien du Pétrole samedi.
Ces déclarations ajoutées à celles engageantes de la Russie, important producteur non membre de l'Opep qui pourrait se joindre à un accord, ont relancé l'espoir chez les investisseurs.
"Désormais un consensus se forme sur le fait qu'ils vont probablement garder leur production stable et cela signifie, au moment où la demande augmente, que le marché se dirige vers un rééquilibrage puis vers un déficit", a expliqué Bart Melek.
lla/jld/nas
Pétrole: les barils portés par les nouvelles de Vienne.
(CercleFinance.com) - Moins d'un dollar séparait le cours du baril de Brent de la barre symbolique des 50 dollars alors que la prochaine réunion de l'Opep est attendue avec plus de confiance. Ce midi en Europe, le baril de Brent de mer du Nord livrable en janvier 2017 grappillait 0,2% à 49 dollars, le WTI américain de même échéance restant neutre à 48,3 dollars.
A la fin du mois de septembre, l'annonce inattendue du prochain rétablissement de ses quotas (entre 32,5 et 33 millions de barils/jour) par l'Opep avait surpris, et incité les opérateurs à revoir à la hausse leurs anticipations de cours. Le Brent a ainsi atteint son sommet annuel de 53,7 dollars le 10 octobre. Mais le 14 novembre, il franchissait à la baisse des 44 dollars !
En effet, si l'Opep veut redevenir un cartel pétrolier, le niveau annoncé des quotas est inférieur à une production actuelle (plus de 33,5 millions de barils/jour) qui n'a fait pratiquement qu'augmenter depuis le début de l'année - et que ses membres semblaient fort divisés. Ce qui vaut aussi, hors Opep, pour une production russe historiquement élevée, alors qu'aux Etats-Unis la reprise des cours semble faire remonter aussi les extractions d'huile.
Cependant, en vue de la réunion des ministres du Pétrole de l'Opep prévue à Vienne le 30 novembre, les échos sont maintenant plus positifs. Alors que des ?comités techniques? ont commencé à se réunir, plusieurs intervenants ont fait état de discussions ?constructives? et de positions plus consensuelles au sein du cartel, notamment de la part de l'Iran. A suivre.
USA: légère baisse inattendue des stocks de brut
(23.11.2016 / 17:30:00)
(ajoute Cushing)
New York (awp/afp) - Les stocks de pétrole brut ont légèrement baissé, de manière inattendue, la semaine dernière aux Etats-Unis, selon des chiffres publiés mercredi par le département de l'Energie (DoE).
Lors de la semaine achevée le 18 novembre, les réserves commerciales de brut ont reculé de 1,3 million de barils à 489 millions de barils, alors que les experts interrogés par l'agence Bloomberg s'attendaient à une hausse d'un million.
Les chiffres officiels du DoE correspondent en revanche aux estimations publiées la veille au soir par la fédération privée American Petroleum Institute (API).
A ce niveau, les réserves américaines commerciales de pétrole brut s'inscrivent en hausse de 7,2% par rapport à la même période en 2015 et à la limite supérieure de la fourchette moyenne à cette époque de l'année.
Selon les chiffres du DoE, les réserves d'essence ont avancé de 2,3 millions barils, les analystes compilés par Bloomberg tablant sur une hausse moins marquée, de 900.000 barils.
Elles affichent une hausse de 3,4% par rapport à la même époque de l'année précédente et restent bien supérieures à la limite supérieure de la fourchette moyenne à cette période.
- La production repart -
Quant aux stocks de produits distillés (gazole, fioul de chauffage, kérosène), ils ont monté de 300.000 barils, alors que les experts interrogés par Bloomberg comptaient sur un déclin d'un million.
Ils s'inscrivent en hausse de 5,6% par rapport à la même époque de 2015 et restent, eux aussi, bien au-dessus de la limite supérieure de la fourchette moyenne à cette période.
La production américaine est repartie à la hausse en prenant 9.000 barils par jour (b/j) à 8,690 millions de barils par jour (mbj).
Les réserves de brut du terminal de Cushing (Oklahoma, Sud), très surveillées car elles servent de base à la cotation du pétrole à New York, ont reculé de 100.000 barils à 59,1 millions.
Toutes catégories confondues, les stocks américains pétroliers ont légèrement reculé, de 100.000 barils.
Les raffineries américaines ont nettement accéléré la cadence, fonctionnant à 90,8% de leurs capacités contre 89,2% la semaine précédente.
Du côté de la demande, sur les quatre dernières semaines, les Etats-Unis ont consommé en moyenne 19,9 mbj de produits pétroliers, soit une hausse de 1,6% par rapport à la même époque de l'an dernier.
La demande d'essence a avancé de 0,3% et celle de produits distillés de 1,9%, dans les deux cas sur un an.
Vers 16H05 GMT, le cours du baril de "light sweet crude" (WTI), référence américaine du brut, revenait à son niveau antérieur à la publication de ces chiffres et prenait un cent à 48,04 dollars sur le contrat pour livraison en janvier au New York Mercantile Exchange (Nymex).
afp/rp
Dernière modification par PhilM (23-11-2016 18:36:49)
Gel de la production pétrolière: rien à perdre, tout à gagner pour la Russie
Moscou - Avec une production de pétrole record et des caisses de l'Etat à la peine à l'approche de la présidentielle, la Russie a peu à perdre et beaucoup à gagner à participer à une limitation concertée de l'offre mondiale d'or noir.
Avant la réunion de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) prévue le 30 novembre à Vienne, Moscou, qui n'est pas membre de ce cartel, pousse pour qu'un accord intervienne enfin après l'échec cuisant des pourparlers de Doha au printemps.
Figurant parmi les premiers producteurs dans le monde avec l'Arabie saoudite et les Etats-Unis, la Russie a payé cher l'effondrement des prix avec deux ans de récession, aggravée par les sanctions occidentales liées à la crie ukrainienne.
Si l'Opep envisage de réduire les quotas de production de ses membres, la Russie propose, comme l'a rappelé dimanche le président Vladimir Poutine, un gel de la production à son niveau actuel: Pour nous, cela ne représente aucun effort.
Et pour cause: la production du pays n'a cessé d'augmenter ces derniers mois et dépasse désormais 11 millions de barils par jour, un niveau inédit depuis la chute de l'URSS.
Le potentiel pour une nouvelle hausse est limité, juge Emily Stromquist, experte du cabinet Eurasia Group. Un gel de l'offre demande donc peu voire pas du tout d'efforts de la part des compagnies pétrolières russes. Il n'y a pas photo pour un pays qui bénéficierait de manière considérable de tout accord, même vague, qui pourrait faire monter les prix de quelques dollars, explique-t-elle à l'AFP.
Le rebond relatif des cours depuis l'hiver l'a montré: le marché pétrolier se montre très sensible à toute démarche commune, même sans résultat concret, entre des pays exportateurs qui jusqu'alors se disputaient les parts de marché en produisant toujours plus.
- Année électorale -
Après avoir augmenté d'environ 50% depuis 2000 grâce à la remise en route de gisements datant de l'époque soviétique, l'offre russe a été soutenue ces dernières années par les nouvelles méthodes de forage à l'horizontale prolongeant la durée de vie de certains champs, notamment en Sibérie occidentale, et par le lancement de nouveaux projets décidés quand le baril coûtait plus cher.
La chute du rouble de fin 2014 compense en partie l'effet du plongeon des cours du pétrole, une fois le produit des ventes en dollars converti. Malgré les sanctions occidentales limitant certains transferts de technologie et freinant certains partenariats, les groupes russes ont ainsi conservé de confortables revenus et forent activement.
Depuis que la Russie et l'Arabie Saoudite ont commencé en février à discuter de plafonner leur production, ce facteur a encouragé les compagnies à forer et produire plus pour, en cas de gel, se trouver au moment de la signature à un niveau plus élevé, de manière à ne plomber ni les entreprises ni le budget de la Russie, estime Valéri Nesterov, analyste de la banque Sberbank CIB.
Les hydrocarbures représentaient la moitié des rentrées budgétaires pendant les années fastes. La chute des prix a forcé le gouvernement à se serrer la ceinture, a creusé le déficit à près de 4% du PIB cette année et ponctionné dangereusement les réserves accumulées quand le baril valait plus de 100 dollars.
Le budget 2017, actuellement débattu par les députés, prévoit de nouvelles coupes dans les dépenses, touchant l'éducation et même la défense. Il a été dénoncé comme antisocial par les communistes et critiqué par les milieux patronaux comme un boulet pour la reprise économique espérée l'année prochaine.
Le texte a été bâti sur la base d'un baril à 40 dollars et chaque dollar de plus représente 130 milliards de roubles de rentrées budgétaires (près de deux milliards d'euros au taux actuel), calcule Natalia Orlova, économiste de la banque russe Alfa.
Ces derniers jours, le baril évolue à près de 50 dollars sur le marché à Londres.
On peut imaginer (qu'une hausse des prix du pétrole) pousserait le gouvernement à dépenser plus pendant l'année électorale, estime-elle.
Le mandat de Vladimir Poutine s'achève au printemps 2018 et la pression s'annonce forte d'ici là pour épargner les retraités et fonctionnaires, catégories très affectées par la crise et auxquelles il avait promis une attention particulière à son retour en Kremlin en 2012.
gmo/kat/spi
L'Opep demande aux producteurs non membres une baisse de 500'000 b/j (Russie)
(24.11.2016 / 15:10:00)
Moscou (awp/afp) - L'Organisation des pays producteurs de pétrole (Opep), qui tente de rallier les pays exportateurs non membres à une limitation concertée de l'offre, leur a proposé de réduire leur production de 500'000 barils par jour, a indiqué jeudi le ministre russe de l'Energie.
Interrogé sur les propositions du cartel aux pays non membres, Alexandre Novak a répondu, selon les agences russes: "Ils ont proposé (...) 500'000" barils par jour.
Les pays de l'Opep, menés par l'Arabie Saoudite, se réunissent le 30 novembre à Vienne et pourraient décider de réduire leurs quotas de production pour soutenir les prix du pétrole, qui ont plongé depuis deux ans. Pour éviter que cette mesure ne soit annulée par une hausse de l'offre des pays extérieurs à l'organisation, ils tentent de convaincre certains, comme la Russie, de se joindre à cette démarche.
Les autorités russes se sont dites prêtes depuis plusieurs mois à geler le niveau de production de ses entreprises pétrolières, qui a atteint des records ces derniers mois, privilégiant cette option à une réduction.
Selon M. Novak, un gel au niveau actuel reviendrait à "une baisse de 200 à 300.000 barils par jour par rapport à la croissance prévue". Il a indiqué que Moscou menait des discussions sur ce sujet avec d'autres pays non membres de l'Opep comme le Kazakhstan et le Mexique mais pas avec les Etats-Unis.
La production de la Russie a beaucoup augmenté ces dernières années et s'élevait en novembre autour de 11,2 millions de barils par jour. Les experts estiment qu'un gel serait peu donc douloureux pour Moscou mais pourrait lui rapporter gros si un accord avec l'Opep soutient les prix du pétrole dont le budget est très dépendant.
M. Novak s'est dit optimiste sur l'issue de la réunion du 30 novembre: "Selon nos informations, les positions des pays producteurs de pétrole sont proches".
Figurant parmi les premiers producteurs dans le monde avec l'Arabie saoudite et les Etats-Unis, la Russie a payé cher l'effondrement des prix avec deux ans de récession, aggravée par les sanctions occidentales liées à la crie ukrainienne.
afp/rp
Pétrole: l'Opep va tenter de s'accorder sur une limitation de production
Paris - L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) va tenter mercredi à Vienne de sceller un accord pour limiter sa production et ainsi faire remonter les cours, mais de nombreuses incertitudes pèsent sur ces négociations extrêmement complexes.
Ce serait la première fois depuis 8 ans que le cartel parviendrait à s'entendre pour diminuer sa production.
Depuis plusieurs semaines, les tractations entre les 14 membres pour mettre en place des quotas par pays vont bon train pour aboutir à cet accord, réclamé à cor et à cris par les pays les plus dépendants de la manne pétrolière (Nigeria, Venezuela...), mais compromis par les fortes rivalités entre l'Iran et l'Arabie saoudite, et la situation précaire de certains producteurs en guerre (Irak, Libye).
Les ministres de l'Opep sont convenus il y a deux mois à Alger lors d'une réunion informelle de ramener leur production entre 32,5 et 33 millions de barils par jour (mbj) et de parvenir à un accord avec d'autres grands producteurs, à commencer par le premier d'entre eux, la Russie, qui s'y est dit favorable, pour relancer des cours déprimés par une surabondance d'offre depuis l'été 2014.
Tombés en début d'année à 26-27 dollars le baril, les prix du pétrole ont amorcé depuis une spectaculaire remontée, alimentée par des interruptions de production et les espoirs d'une entente internationale sur les niveaux de production. Ils oscillent depuis mi-août entre 42 et 53 dollars le baril en moyenne.
Un nombre croissant d'analystes pétroliers semble s'accorder avec les marchés sur le fait que l'Opep sera en mesure de s'entendre sur une certaine forme d'accord avec la Russie pour résorber la production de brut, a commenté Fawad Razaqzada, analyste chez Forex.com.
Le ministre algérien de l'Energie Noureddine Boutarfa et son homologue vénézuélien Eulogio del Pinose sont attendus lundi à Moscou pour tenter de convaincre la Russie d'abaisser sa production de 600.000 barils par jour.
Le ministre russe de l'Énergie Alexandre Novak avait fait savoir jeudi que le cartel avait proposé à Moscou de réduire sa production de 500.000 barils par jour.
Reste à savoir si une telle mesure peut encore être efficace, alors que l'Opep a pompé plus de brut que jamais en octobre - 33,64 mbj -, que la production russe a beaucoup augmenté ces dernières années pour atteindre plus de 11 mbj, et que plusieurs membres de l'Opep demandent à être exemptés de toute mesure contraignant leur offre.
- 4 à 4,5% ? -
Selon des informations ayant fuité cette semaine dans la presse, chaque pays se verrait proposer de réduire sa production 4% à 4,5%, à l'exclusion de la Libye, qui a jugé dimanche impensable toute réduction de sa production, et du Nigeria.
L'impact de toute décision de l'Opep sur les prix moyens de 2017 est considérablement surévalué dans la mesure où toute réduction potentielle de la production ne constituerait qu'une partie relativement faible du puzzle mondial de l'offre et de la demande, avec des facteurs de contrepoids tels que le pétrole de schiste américain, ont commenté les analystes de JBC Energy.
L'Arabie saoudite, après avoir un temps estimé impératif un consensus, a soufflé un coup de froid. Nous nous attendons à un rétablissement de la demande en 2017, les prix vont se stabiliser, sans intervention de l'Opep, a déclaré dimanche Khaled Al-Faleh, le ministre de l'Energie saoudien, selon des propos rapportés par la presse saoudienne.
Un moyen évident de préparer les marchés à un éventuel échec des négociations, rapportait Bjarne Schieldrop, analyste chez SEB.
L'Irak, deuxième producteur du groupe, a envoyé des messages contradictoires et l'Iran semble moins enclin au compromis.
Selon le Financial Times lundi, l'Arabie saoudite lui aurait proposé de geler sa production à 3,8 millions de barils par jour (en échange d'une baisse de 4,5% de sa propre production, à environ 10,5 mbj).
Ceci alors que Téhéran, habitué de longue date à évoluer au sein d'un marché déprimé en raison des sanctions occidentales qui ont pesé sur le pays de 2012 à 2015, se refuse catégoriquement à baisser son offre.
L'Irak donne de l'élan au pétrole
Les cours du pétrole ont nettement monté lundi à l'avant-veille d'un sommet très attendu de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), profitant de propos jugés encourageants de l'Irak quant aux chances d'un accord ambitieux de réduction de l'offre.
Le prix du baril de « light sweet crude » (WTI), référence américaine du brut, a gagné 1,02 dollar à 47,08 dollars sur le contrat pour livraison en janvier au New York Mercantile Exchange (Nymex).
À Londres, le cours du baril de Brent de la mer du Nord a pris 1,00 dollar à 48,24 dollars sur le contrat pour livraison en janvier à l'Intercontinental Exchange (ICE).
« Ce qui a provoqué cette hausse, ce sont des déclarations [...] de l'Irak, qui s'est dit prêt à coopérer à une baisse de la production », a résumé John Kilduff, d'Again Capital, y voyant surtout des propos conçus pour être « tenus au bon moment ».
En se disant « optimiste » lors de son arrivée à Vienne, le ministre irakien du Pétrole, Jabbar al-Louaïbi, a relancé les spéculations à deux jours du sommet semestriel de l'OPEP dans la capitale autrichienne, le cartel ayant promis fin septembre de mettre en oeuvre à cette occasion un accord de stabilisation de son offre.
Ces déclarations irakiennes représentent « un gros risque en moins et c'est donc encourageant », a commenté James Williams, de WTRG Economics, estimant que l'Irak et l'Iran représentaient les freins les plus notables à un accord, ces deux pays ayant marqué leur souhait d'accroître considérablement leur production.
Mise en garde saoudienne
Depuis l'annonce par l'OPEP de ce projet d'accord, voici deux mois, les cours n'ont cessé de fluctuer en fonction des rumeurs et déclarations sur le sujet, que ce soit des membres de l'OPEP ou de producteurs extérieurs, comme la Russie, que les investisseurs espèrent voir rejoindre ce pacte.
« Il faut s'attendre à ce que le marché réagisse à tous les bruits de couloirs qui viendront de Vienne jusqu'à la réunion », a prévenu Neil Wilson, analyste de ETX Capital.
À part les propos de l'Irak, les marchés pouvaient digérer lundi des déclarations plutôt encourageantes de la Russie et de l'Iran, dont les présidents respectifs ont renouvelé leur soutien aux intentions de l'OPEP, et, de façon plus anecdotique, du Venezuela, qui a fait état de son « optimisme » mais est de toute façon considéré comme l'un des membres du cartel les plus empressés à conclure un accord.
« Jusqu'à mercredi, l'incertitude va régner et les cours vont monter ou descendre comme un yoyo », a prévenu James Williams, de WTRG Economics.
Il estimait que les cours se maintiendraient à leur niveau si l'OPEP décidait d'un gel, qu'ils bondiraient à plus de 50 dollars le baril si une baisse de production d'environ un million de barils par jour (bj) était décidée, mais qu'ils chuteraient sous les 40 dollars en cas d'absence totale d'accord.
« L'espoir fait vivre en ce moment! », a conclu M. Kilduff. « Cela reste à l'OPEP de faire ses preuves... Et vu les propos tenus par l'Arabie saoudite, on en est encore loin. »
Membre dominant de l'OPEP et principal fer de lance d'un accord ambitieux, l'Arabie saoudite avait donné un coup dur lors du week-end aux investisseurs en avançant qu'une baisse de l'offre n'était pas obligatoire, même si certains observateurs y voyaient avant tout une pression de dernière minute sur des pays comme l'Irak et l'Iran.
Pétrole: les barils en berne à la veille du sommet de Vienne
(CercleFinance.com) - Mardi midi en Europe, à la veille du très attendu sommet pétrolier de Vienne, le baril de Brent de mer du Nord livrable en janvier 2017 cédait 1,6% à 47,5 dollars, le WTI américain de même échéance pliant de 1,9% à 46,2 dollars.
C'est en effet demain, 30 novembre 2016, que l'Opep réunira ses ministres du Pétrole en son siège de Vienne. A cette occasion, l'organisation pourrait indiquer comment elle entend rétablir ses quotas de production entre 32,5 et 33 millions de barils/jour, soit 500.000 barils/jour de moins que sa production d'octobre.
Encore faut-il que ses pays membres s'accordent. Lors d'une réunion technique de l'Opep intervenue hier, rapporte un bureau d'études parisien, ?les délégués ont fait part de progrès dans les discussions. Le président russe, Vladimir Poutine, et son homologue iranien, Hassan Rohani, ont indiqué soutenir les mesures de limitation de la production.? Ce qui a permis la hausse des cours hier.
Mais le doute reprend le pas aujourd'hui alors que les avancées réelles des comités techniques sont jugées, pour l'heure, peu probantes par nombre d'analystes. A commencer par ceux de Saxo Banque : ?Le ministre saoudien de l'énergie n'était pas présent lors des discussions qui ont eu lieu hier?, soulignent-ils, avant d'ajouter : ?l'Arabie Saoudite a, en outre, laissé
entendre qu'une baisse de la production n'est peut-être pas prioritaire. Force est de constater qu'en l'état actuel des choses, nul n'est en mesure de savoir l'issue de la réunion du 30 novembre?.
Pages Précédent 1 … 4 5 6 7 8 … 11 Suivant
Vous devez vous connecter ou vous inscrire pour pouvoir répondre
Currently installed 2 official extensions. Copyright © 2003–2009 PunBB.
[ Généré en 0,112 secondes, 10 requêtes exécutées ]