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Airbus Group a réalisé en 2015 un bénéfice net en progression de 15% à 2,7 milliards d'euros (2,95 milliards de francs). Le groupe européen vise plus de 650 livraisons d'avions commerciaux cette année.

L'avionneur, qui présente ses résultats mercredi à Londres, prévoit aussi une remontée de la cadence de production du long-courrier A330 ainsi qu'une augmentation du carnet de commandes. Celui-ci s'est établi à fin décembre dernier à un niveau record de plus de 1000 milliards d'euros (1006 précisément).

Airbus Group a par ailleurs vu son chiffre d'affaires augmenter de 6% sur un an en 2015 à 64 milliards d'euros. Le bénéfice d'exploitation EBIT (avant charges d'intérêts et d'impôts) avant éléments non récurrents s'élève à 4,1 milliards et le bénéfice par action est en hausse de 15% à 3,43 euros.

Fort de ces résultats, Airbus Group va proposer au titre de l'exercice écoulé un dividende de 1,30 euro par action, en hausse de 8% par rapport à 2014.

"Les résultats de 2015 reflètent notre solide performance financière et opérationnelle", a déclaré Tom Enders, le président exécutif. "Nous avons honoré nos engagements et maintenons nos perspectives pour 2016 et au-delà", a-t-il ajouté.

(ats / 24.02.2016 08h31)

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Airbus a largement devancé Boeing dans la course aux commandes au cours d'un salon de Farnborough bien moins actif que celui du Bourget l'an passé, montrant que le cycle commercial tend à se ralentir.
L'avionneur européen, qui a profité de l'engouement pour la plus grande version de la famille A320 remotorisée, a engrangé 279 commandes et engagements d'une valeur totale de 35 milliards de dollars (31 milliards d'euros), dont 197 commandes fermes représentant 26,8 milliards de dollars aux prix catalogue.

Le directeur commercial d'Airbus, John Leahy, a dit ne pas craindre une surchauffe des marchés de l'aéronautique et a rejeté les interrogations soulevées par Boeing sur la qualité du carnet de commandes de son rival européen.

Boeing a fait état de 182 commandes et engagements, mais 42 d'entre elles étaient déjà comptabilisées et il n'a fait que révéler les noms des clients qui les avaient passées.

L'américain a en fait enregistré 19 commandes fermes réellement nouvelles, et plus d'une centaine d'engagements.

Sur l'ensemble du premier semestre, Boeing a toutefois devancé Airbus, avec 309 commandes brutes contre 227 pour l'européen.

Les deux avionneurs ont assuré qu'ils comptaient enregistrer autant de commandes que de livraisons cette année, mais John Leahy a reconnu que les commandes étaient en baisse cette année.

Airbus avait terminé le salon du Bourget de juin 2015 avec 421 commandes et engagements d'une valeur de 57 milliards de dollars, contre 331 avions pour Boeing représentant un total de 50,2 milliards de dollars aux prix catalogue.

Chez les motoristes, CFM International, coentreprise de moteurs d'avions à parité entre Safran et General Electric, a engrangé pour 8,2 milliards de dollars (7,4 milliards d'euros) de nouveaux contrats.

BAISSE DE CADENCE POUR L'A380

Les interrogations sur la production de gros porteurs ont refait surface pendant le salon, Airbus annonçant une réduction de celle de l'A380 à 12 exemplaires par an à partir de 2018 contre 27 en 2015 face à la faiblesse de la demande.

Mais le président exécutif d'Airbus Group, Tom Enders, a assuré à des journalistes que l'avionneur augmenterait sans doute de nouveau sa production au bout d'un an ou deux, et il s'est dit optimiste sur les perspectives de l'A380.

Tom Enders a également souligné que le programme du très gros porteur ne devrait pas être largement déficitaire, même à une cadence réduite, et Fabrice Brégier, le PDG d'Airbus, a expliqué que l'avionneur avait identifié des moyens de réduire les coûts fixes de production.

Jefferies estime cependant dans une note que l'A380 devrait perdre 250 millions d'euros en 2018 et 350 millions en 2020.

"La baisse de production prépare peut-être le terrain à un A380neo pour contrer le 777X de Boeing avec de nouveaux moteurs", estime Sandy Morris, analyste chez Jefferies.

Airbus Group a prévenu mercredi qu'il prévoyait des charges liées à l'avion de transport militaire A400M et à l'A350, son nouveau long-courrier, au premier semestre.

par Cyril Altmeyer et Tim Hepher

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Les aléas des nouveaux réacteurs Pratt & Whitney mettent Airbus en difficultés

NEW YORK (awp/afp) - Les difficultés rencontrées par United Technologies pour fabriquer et livrer à temps ses moteurs d'avions de nouvelle génération lui coûtent des milliards de dollars et fragilisent ses relations avec ses gros clients tels Airbus et Bombardier.

Le conglomérat industriel américain a du se résigner à l'inéluctable en annonçant mi-septembre que sa filiale Pratt & Whitney ne sera pas en mesure de livrer les 200 moteurs d'avions GTF (Geared Turbofan) qu'il s'était engagé à produire cette année. Ses clients ne recevront que 150 exemplaires.

"Les compagnies aériennes ne sont pas contentes parce qu'elles ne vont pas recevoir les moteurs promis. Nous ne sommes pas contents non plus parce que nous n'honorons pas notre parole", avait alors regretté Greg Hayes, le PDG d'United Technologies (UTC).

Le groupe ne semble pas avoir trouvé une solution à court terme puisque M. Hayes s'attend à ce que l'année 2017 "reste difficile".


- 800 pièces -

"La principale crainte des investisseurs n'est pas tant les 50 (moteurs) manquants mais le risque que ne soit pas respecté le reste du calendrier initial qui prévoyait 200 unités en 2016, 400 en 2017 et 800 en 2018", redoute Myles Walton, expert chez Deutsche Bank.

UTC attribue ses problèmes de livraisons à sa chaîne de fournisseurs et sous-traitants, qui n'arrive pas à suivre la montée des cadences de production.

D'après M. Hayes, ce sont cinq pièces sur un total de 800 qui en sont la cause principale dont une pale de la soufflante.

"Ce sont des soufflantes nouvellement conçues. Il y en a en alliage titane-aluminium qui sont fabriquées dans différents sites à travers le monde mais assemblées ensuite sur un même lieu", explique le dirigeant.

Le motoriste souhaite aussi réduire la durée de production: "Aujourd'hui ça nous prend 60 jours pour fabriquer une soufflante. Nous devons y parvenir en 30", affirme M. Hayes.

Contrairement aux précédentes générations de moteurs Pratt & Whitney, 80% des pièces du GTF sont fabriquées par des sous-traitants. Elles sont ensuite envoyées dans des centres de production du groupe dans le Connecticut (est), en Floride (sud-est), au Canada et en Allemagne où elles sont assemblées.

Mais d'après UTC, environ 44% des quelque 1.600 sous-traitants ne livrent pas à temps les matériaux et pièces qui leur ont été commandés et certaines ne répondent pas aux exigences en termes de qualité et de contrôles.


- Retour à la normale en 2018 -

Le moteur GTF est un réacteur de nouvelle génération, bourré de technologies sophistiquées. Il est censé équiper les avions remotorisés de la famille A320 de l'avionneur européen Airbus et ceux de la série Cseries du canadien Bombardier.

Six exemplaires sont en service, deux chez Lufthansa et quatre chez la compagnie low-cost indienne Indigo.

Lors de son déploiement en 2015, ce moteur présentait des problèmes de "temps de mise en route" et un des ordinateurs de bord de l'appareil émettait des "messages d'erreur" inexpliqués.

"Les investisseurs cherchent des signaux qui pointent vers une stabilisation de la chaîne de fournisseurs de GTF avant de nouveau croire en l'entreprise", avance l'expert Myles Walton.

Les coûts de développement du GTF, présenté comme économe en carburant et moins bruyant, s'élèvent au total à 10 milliards de dollars, selon United Technologies, qui mise beaucoup sur ce moteur pour revenir dans la course face au duo General Electric/Safran et leur moteur de nouvelle génération Leap.

Les difficultés du motoriste ont quelque peu refroidi ses relations avec ses principaux clients. "Beaucoup d'avions n'attendent plus que les moteurs", ne cesse de répéter Fabrice Brégier, le patron d'Airbus, à chaque fois qu'il est interrogé sur les retards d'United.

Qatar Airways, un des gros clients d'Airbus, a annulé la commande de son tout premier exemplaire de l'A320neo et le constructeur canadien Bombardier a pour sa part retardé les livraisons de son programme d'avions CSeries avec un impact non négligeable sur son chiffre d'affaires.

Estimant qu'il faudra de 9 à 10 mois pour rattraper le retard accumulé, Greg Hayes assure que "tout va rentrer dans l'ordre en 2018".

Le temps presse d'autant plus qu'Airbus n'a pas dû apprécier de voir Qatar Airways passer, pour la première fois en quinze ans, une commande d'avions moyen-courrier 737 MAX Boeing, équipés du moteur Leap de la concurrence.

lo/jld/az
(AWP / 09.10.2016 15h30)

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Airbus: franchit le cap des 10.000 avions livrés.

(CercleFinance.com) - Airbus annonce la livraison de son 10.000ème avion - un A350-900 destiné à Singapore Airlines. Ce sixième A350-900 de cette compagnie, sur une commande totale de 67 appareils, sera utilisé en fin de mois pour le lancement de nouveaux services non-stop entre Singapour et San Francisco.

Cette 10.000ème livraison d'Airbus coïncide avec la période durant laquelle l'avionneur atteint son plus haut niveau de production de tous les temps. En outre, Airbus est en bonne voie pour effectuer cette année la livraison d'au moins 650 appareils tous types d'avions confondus parmi son mportante gamme.

Le constructeur aéronautique européen a enregistré plus de 16.700 commandes portant sur ses différentes versions d'avions, et ses appareils sont actuellement exploités par plus de 400 ompagnies aériennes dans le monde.

Le carnet de commandes de la société, qui comprend 6.700 appareils à livrer, est le plus important jamais enregistré par un avionneur, et représente quelque 10 ans de production à plein régime aux cadences actuelles.

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Airbus et DCNS planchent sur un drone pour la marine

(Boursier.com) - La DCNS et Airbus Helicopters vont unir leurs forces pour fournir un drone tactique à voilure tournante à la marine nationale française.
Ces engins peuvent constituer d'importants senseurs déportés du système de combat, qui renforcent l'efficacité d'un bâtiment ou d'une flotte. DCNS sera l'architecte et le systémier d'ensemble du système drone VTOL (atterrissage et décollage vertical), mais se chargera aussi des interfaces d'intégration du drone au navire et de son système de mission. Airbus apportera son VSR700, dérivé de l'hélicoptère léger Cabri G2. Le groupe sera responsable de la conception et du développement du drone mais aussi des différentes technologies associées à la mise en oeuvre du vecteur aérien telles que liaisons de données, charge utile, ou bien encore capacité "voir et éviter".

Dernière modification par Cnico (20-10-2016 11:25:41)

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Airbus : la Chine aura besoin de près de 6.000 avions sur les 20 années à venir

(Boursier.com) - Airbus Group relève sa prévision pour le marché chinois des avions civils. L'avionneur européen évalue désormais le marché à 5.970 avions (soit environ 500 de plus que précédemment), pour une valeur totale de 945 milliards de dollars sur les 20 années à venir, dont 4.230 avions monocouloirs de moyenne portée comme son A320 et le 737 du concurrent Boeing, rapporte
Reuters. La nouvelle prévision, qui remonte en fait à juillet mais n'avait pas encore fait l'objet d'une publication séparée, a été dévoilée à l'occasion du salon aéronautique Airshow China qui se tient tous les deux ans à Zhuhai.

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Airbus Group: Singapour commande des hélicoptères.

(CercleFinance.com) - Heureuse nouvelle pour Airbus Helicopters, quelque peu groggy depuis l'abandon retentissant des discussions pour l'achat de 50 hélicoptères par le gouvernement polonais.

Ce dernier, qui avait pris tout le monde de cours, aura encore plus de mal à justifier sa volte-face avec la décision de Singapour, un client réputé pour son haut degré d'exigence, d'acquérir une douzaine d'hélicoptères du même type, décision confirmée ce matin par le constructeur via un communiqué.

Hélicoptères militaires, les H225M Super Puma acquis par la cité-Etat serviront notamment à des missions de sauvetage, d'assistance humanitaire et d'évacuation médicale. Ils ont vocation à remplacer les Super Puma qui constituent une partie de la flotte de Singapour depuis 1983 et commencent à devenir dépassés.

Avec cette commande, qui intervient un mois environ après l'interdiction provisoire du Super Puma par l'EASA (Agence européenne de la sécurité aérienne), à la suite d'un crash survenu en Norvège fin avril qui avait fait 13 victimes, Singapour devient le huitième pays client du H225M après la France,
le Brésil, le Mexique, la Malaisie, l'Indonésie, la Thaïlande et le Koweït.

Le ministère de la Défense a par ailleurs passé commande de CH-47F Chinook auprès de Boeing, des modèles qui doivent pour leur part se substituer aux Chinook issus de la précédent génération.

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Airbus et Etihad vont lancer une offre MRO A380 à Abu Dhabi

(Boursier.com) - Airbus a signé un protocole d'accord avec la division maintenance d'Etihad Airways en vue de co-développer une nouvelle offre de services pour les A380 des compagnies tierces, qui serait lancée en 2017 à Abu Dhabi. L'offre combinera les atouts des deux partenaires et portera à la fois sur la maintenance et sur la modernisation sous un seul et même toit. Airbus fournira les pièces nécessaires via sa filiale de logistique Satair.

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irbus engrange une commande de 13 avions auprès d'une compagnie japonaise

Tokyo - Le groupe européen Airbus a annoncé vendredi avoir reçu une commande de 13 avions de la part de la compagnie japonaise à bas coûts Peach Aviation.

Il s'agit d'un ordre d'achat portant sur dix A320neo et trois A320ceo, ont précisé les deux sociétés lors d'une conférence de presse conjointe à Tokyo, en présence du patron d'Airbus, Fabrice Brégier, qui s'est félicité de ce contrat sur le marché japonais qualifié d'"extrêmement important".

"Ce succès suit une commande de modèles A350 effectuée il y a quelques années par Japan Airlines (JAL) et une autre de trois très gros porteurs A380 passée plus récemment par ANA Holdings", a rappelé le PDG.

Airbus est petit à petit en train de "normaliser" la situation au Japon, autrefois chasse gardée de son rival américain Boeing qui avait un quasi monopole. Les compagnies japonaises ANA et Japan Airlines ont longtemps privilégié la relation de longue date avec l'avionneur des Etats-Unis.

Toutefois, ces dernières années, Airbus a renforcé sa position dans l'archipel et remporte des succès qui lui permettent de rattraper une partie de son retard, arguant auprès des dirigeants des compagnies qu'il est plus rationnel d'avoir plusieurs types d'appareils émanant de différents fournisseurs, une approche commune dans le secteur.

"Nous nous sommes organisés différemment depuis mon arrivée et avons de la sorte réussi à faire comprendre aux compagnies qu'elles avaient tout intérêt à avoir une flotte plus diversifiée", a ajouté en aparté pour l'AFP M. Brégier qui se dit confiant sur les perspectives du marché nippon.

Peach Aviation recevra son premier A320neo à l'été 2019, et l'entrée en service de ce nouveau modèle coïncidera avec l'expansion des activités de la compagnie détenue à 39% par son aînée ANA Holdings.

"Nous avons réfléchi à plusieurs aspects, mais nous avons opté pour l'A320neo qui est selon nous le plus approprié à nos critères", a expliqué le patron de Peach Aviation, Shinichi Inoue.

Ce dernier a précisé que la compagnie régionale ambitionnait à terme d'exploiter une centaine d'appareils, avec un premier objectif de 35 en 2020. Elle utilise actuellement 18 A320ceo et deux autres sont en attente de livraison.

La famille A320 a totalisé jusqu'à présent quelque 12.800 commandes, avec plus de 7.250 livrés à environ 400 clients à travers le monde.

Peach, société basée dans l'ouest du Japon qui séduit une clientèle plutôt féminine et jeune, sera la première compagnie à bas coûts japonaise à employer des A320neo.

"Le marché des vols à bas coûts grossit partout, avec des personnes qui ainsi ont accès pour la première fois au transport aérien", a souligné M. Brégier.

Et de répéter: "bas coûts, cela ne veut pas dire mauvaise qualité, ce serait faux de penser cela, c'est juste un modèle de service différent, mais qui n'est pas de moins bonne qualité, et ce modèle va continuer à prospérer. Pour autant, les grosses compagnies traditionnelles sont toujours présentes et fortes".

Lui et le patron de Peach sont d'accord pour dire que "les compagnies à bas coûts ont un effet très bénéfique sur l'économie japonaise par une augmentation du tourisme".

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Airbus/Boeing : la vente d'avions à l'Iran bientôt bloquée par les Etats-Unis?

(Boursier.com) - L'élection de Donald Trump pourrait avoir de lourdes conséquences pour Airbus et Boeing .
En attendant l'arrivée du milliardaire à la Maison Blanche, la Chambre américaine des représentants a en effet adopté un projet de loi visant à interdire les ventes d'avions de ligne à l'Iran. Une mesure qui, si elle venait à être approuvée, interdirait au département du Trésor d'accorder les licences dont les banques américaines ont besoin pour financer la vente d'avions commerciaux. Si ce projet de loi a peu de chance d'être adopté sous la mandature actuelle, il pourrait en être autrement lorsque le Sénat et la Chambre seront contrôlés par les épublicains. D'autant que Donald Trump a vivement critiqué l'accord sur le programme nucléaire iranien
pendant la campagne électorale.

Les deux géants de l'aéronautique ont conclu de gros contrats avec Téhéran, qui a commandé directement ou via des leasing plus de 200 appareils pour la compagnie nationale, IranAir.

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Airbus: 577 livraisons en onze mois

Paris (awp/afp) - Airbus a annoncé mardi avoir livré 61 avions en novembre, portant à 577 le nombre d'appareils livrés en onze mois avec le défi d'en livrer 93 autres en décembre pour atteindre son objectif de 670 livraisons en 2016.

Le constructeur a par ailleurs enregistré 15 nouvelles commandes.

Il dispose désormais d'un mois pour atteindre son objectif de livraisons relevé en octobre de 650 à 670 appareils pour 2016.

Quarante-huit appareils de la famille A320 ont été livrés dont 11 en version remotorisée (neo, new engin option, ndlr), a indiqué le constructeur dans un communiqué.

Concernant les long-courrier, le constructeur a livré 7 A330, 2 A380 (à Emirates) et 4 A350 (Qatar Airways, Latam, Cathay Pacific et China Airlines).

Les commandes comprennent 13 appareils de la famille A320, le moyen-courrier vedette du constructeur européen, tous en version classique. L'avionneur a également enregistré une commande pour son jet d'affaires ACJ320 en version neo.

Concernant les long-courrier, une commande a été enregistrée pour un A330-200.

Entre novembre 2015 et novembre 2016, le constructeur a livré 34 A350 à neufs clients, a-t-il précisé.

Les livraisons de l'A350, le dernier né de la gamme Airbus sur le segment long-courrier, avaient été ralenties pendant plusieurs mois en raison de difficultés dans la chaîne d'approvisionnement. L'avionneur prévoit d'en assembler 110 par an à l'horizon 2019.

A fin novembre, Airbus compte 6.664 avions dans son carnet de commandes, dont 5.460 A320, 324 A330, 761 A350 et 119 A380.

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Airbus aurait décroché un gros contrat au Canada

(Boursier.com) - C'est Airbus qui aurait décroché le gros contrat de renouvellement de la flotte d'avions de patrouille et de sauvetage mis en jeu par les autorités canadiennes, aux dépens de Leonardo .
Les informations du 'National Post' laissent entendre que le C-295 a supplanté le C-27J dans cet appel d'offres évalué à 3 milliards de dollars canadiens (environ 2,1 milliards d'euros). Ce montant comprend les appareils et un contrat de maintenance et d'assistance de 20 ans. Airbus n'en est pas l'unique bénéficiaire puisqu'il s'est allié à des groupes locaux (Provincial Aerospace pour l'entretien, P&W Canada pour les moteurs et CAE pour les simulateurs). Le groupe européen va en outre bâtir un centre de formation. Le Canada voulait initialement acheter 17 appareils pour remplacer ses vénérables "Buffalo", vieux de plus de 40 ans, mais le 'National Post' souligne que le nombre d'avions prévu dans le contrat final pourrait différer. L'annonce officielle est attendue jeudi 8 décembre. Le premier appareil devrait être livré en 2023.

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La Bundespolizei commande trois hélicoptères Airbus

(Boursier.com) - La police fédérale allemande a commandé trois nouveaux hélicoptères multirôles H215 à Airbus , qui seront livrés début 2019. Ils ont vocation à participer à des missions de sauvetage en mer et de police.
La Bundespolizei opère déjà 19 appareils de la famille Super Puma, qui opèrent 365 jours par an dans des conditions pouvant être extrêmes. Une marque de confiance qui intervient dans un contexte tendu pour le Super Puma, après les déclarations hier de Statoil selon lesquelles la compagnie norvégienne n'utilisera plus ce type d'appareil, après l'accident qui avait coûté la vie à 11 de ses salariées en avril.

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Airbus : la lumière au bout du tunnel pour l'A400M

Le gros porteur d'Airbus va enfin effectuer des largages, atterrir sur des terrains sommaires, ravitailler en vol : après des années de déconvenues, «on voit le bout du tunnel», osent espérer pilotes et mécaniciens de l'armée de l'Air.

«Les derniers appareils livrés donnnent des signes très positifs. On peut raisonnablement s'attendre à une explosion de l'activité des A400M à partir de mars 2017», relève le colonel Michel Gallazzini, commandant de la base 123 d'Orléans-Bricy où la flotte française (dix appareils) est stationnée.

Jusqu'ici, le gros porteur assurait uniquement du transport de fret, comme n'importe quel avion cargo civil, d'un aéroport à un autre. Désormais, il offrira des capacités tactiques, répondant aux besoins des opérations.

«L'idée c'est de pouvoir "délivrer" directement sur Madama (Niger), Gao ou Tessalit (Mali) et d'éviter les convois logistiques qui sautent sur des mines», un risque majeur pour les soldats engagés dans l'opération Barkhane au Sahel, note le colonel Gallazzini.

Cela veut dire atterrir sur des pistes en terre, typiquement de la latérite comme à Madama, le verrou antijihadiste français installé à la sortie de la Libye. L'A400M a passé avec succès les premiers tests dans ce domaine.

«On va se poser beaucoup plus maintenant qu'on a la maîtrise des pistes», renchérit le chef de l'escadron des A400M, le lieutenant-colonel Benoît (les militaires ne dévoilent plus leur idendité pour des raisons de sécurité).

A400M bashing

Afin de réduire le risque d'exposition au feu ennemi, les équipages vont s'entraîner à «arriver de nuit, avec une très forte pente, tous feux éteints, en étant équipés de jumelles de vision nocturne», ajoute le lieutenant-colonel Benoît.

L'A400M va aussi ravitailler en vol des avions de combat et de transport et disposera désormais de systèmes de leurres et brouillages assurant son autoprotection.

Autant de capacités qui lui faisaient jusqu'ici cruellement défaut, au point de susciter l'impatience sinon la dérision pour ce programme européen lancé dans les années 2000 mais qui a cumulé depuis les retards.

«Il a des défauts de jeunesse comme tous les avions et programmes d'armement. Mais là, c'est du A400M "bashing" en permanence !», s'agace même le lieutenant-colonel Diane, chef du service de maintenance de l'avion à Orléans.

Tout n'est pas réglé pour autant : le largage des parachutistes par les portes latérales reste compliqué en raison des turbulences provoquées par les réacteurs - le fret étant largué par la rampe arrière - et l'avion ne sait toujours pas ravitailler des hélicoptères en vol.

Cette question est cruciale sur des théâtres qui s'étirent sur des milliers de kilomètres, comme au Sahel, où les hélicoptères s'exposent à la poussière, très nocive pour les moteurs, et au feu ennemi quand il vont refaire le plein au sol, dans des lieux isolés.

Comme saint Thomas

Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian s'est publiquement ému des nombreux retards de l'A400M, y compris de livraison, dénonçant une «situation extrêmement préoccupante».

Dans une audition le 16 novembre devant la commission Défense de l'Assemblée nationale, il s'est montré cette fois plus optimiste devant les progrès enregistrés : «L’expression de mon mécontentement a payé, mais je suis comme saint Thomas.»

La crise des moteurs – un problème qui nécessitait une révision technique toutes les 20 heures de vol et pesait fortement sur la disponibilité de l'avion – est aussi en passe d'être réglée.

«Ils sont en train de produire les pignons qui vont mettre fin au problème», indique-t-on de source gouvernementale proche du dossier.

En 2016, Airbus s'était engagé à livrer à l'armée française trois A400M neufs et trois appareils rétrofités, c'est-à-dire modernisés avec les capacités tactiques qui leur manquaient.

«A ce stade ils vont y arriver. Il en reste un neuf à livrer (il est en phase d'essais). Cela veut dire qu'en janvier, si tout va bien, on pourrait avoir une flotte A400M de 11 avions dont six avec des capacités tactiques», ajoute la source gouvernementale.

Le Revenu, avec AFP

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Téhéran finalise un accord sur 100 avions Airbus

L'Iran a finalisé un accord en vue d'acheter à Airbus 100 avions, dont le premier serait livré à la mi-janvier, a déclaré un haut fonctionnaire iranien lundi.
L'accord sera signé dans les jours qui viennent, peut-être dès lundi ou mardi, a dit à Reuters Asghar Fakhrieh Kashan, vice-ministre des Routes et du Développement urbain.

"Nous avons finalisé les négociations avec Airbus et nous pourrons signer l'accord à Téhéran à tout moment. Nous attendons certaines autorisations définitives et devrions signer aujourd'hui ou demain", a-t-il déclaré au téléphone.

Airbus fournira des moyens-courrier A320 et A321 et des longs-courrier A330 et A350, a-t-il ajouté, confirmant la décision de Téhéran de renoncer au très gros porteur A380.

L'Iran, qui a finalisé la semaine dernière un accord avec Boeing portant sur 80 appareils, a pour le moment passé des accords avec des firmes de crédit-bail étrangères - "deux au moins" - pour financer l'achat de 77 avions, dont 42 Airbus et 35 Boeing, a dit encore Asghar Fakhrieh Kashan.

Téhéran veut reconstituer la flotte vieillissante de la compagnie IranAir dans le cadre d'un accord passé avec les grandes puissances sur le programme nucléaire iranien.

Le calendrier annoncé pour le premier avion livré, un A321, laisse penser qu'il pourrait arriver avant le 20 janvier, jour de la prestation de serment de Donald Trump, ce dernier s'étant montré critique vis-à-vis de l'accord sur le nucléaire, et bien avant l'élection présidentielle iranienne en mai.

Le Trésor américain a accordé des licences d'exportation à Boeing mais aussi à Airbus, les avions des deux constructeurs comportant une bonne partie de composants fabriqués aux Etats-Unis.

Prié de dire si le marché pourrait capoter dans le cas où Washington retirerait ses autorisations ou imposerait de nouvelles restrictions aux échanges avec l'Iran, Asghar Fakhrieh Kashan a répondu: "Nous ne sommes pas inquiets même si nous ne devons pas ignorer une telle éventualité".

"Le fait est que M. Trump pourrait imposer de nouvelles sanctions mais nous y verrions une violation de (l'accord sur le nucléaire), lequel prévoit expressément la possibilité d'acheter des avions et pour les constructeurs de les vendre".