Sujet : J'achète ou je n'achète pas ?
Voilà la question que se pose régulièrement l'investisseur actif.
Pourquoi et quand ? en sont les corollaires.
L'attention est souvent attirée par l'action dont on parle ou sur laquelle on trouve quelque part un article qui la met en avant. Cette attention est suivie par la curiosité : celle d'en savoir plus en s'informant sur le secteur, sur les chiffres de l'entreprise, sur sa valeur boursière par rapport à ses concurrents, sur l'avis des ânes à listes. Non pas pour leur faire confiance, ce serait une erreur dans 2 cas sur 3 (les statistiques le démontrent depuis longtemps) mais parce qu'ils sont, de par leur exposition aux médias, bien souvent porteurs des courants perturbateurs. Et parfois de manière dramatique.
Après, en fonction de l'observation de l'évolution du titre au cours des années, on commence à affiner son choix et si on maîtrise un tant soit peu l'analyse technique (qui est elle aussi basée sur les performances passées pour une grande partie), on décide si on achète ou pas en se fixant un cours paraissant raisonnable. On ne connait jamais le plus bas mais les plus prudents attendront un début de reprise, les autres seront plus impulsifs et se braqueront sur cette estimation du plus bas, de "leur" plus bas.
Une notion impérative à garder à l'esprit : les performances du passé ne sont pas garantes de l'avenir !
Un autre impératif : l'information suivie des entreprises que nous avons ou que nous voulons en portefeuille pour un maximum de réactivité, tant à l'achat qu'à la vente. Cette information, nos membres et le lecteur de passage la trouveront de manière régulière ici : nous sommes dans une auberge espagnole où chacun apporte son repas ... mais en fait aussi profiter ses voisins.
Docanski