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Sujet : Indes

Dans un monde où les actifs des pays développés semblent gonflés à bloc par des banques centrales ayant de moins en moins de moyens pour stimuler une croissance toujours anémique, se pencher sur les marchés émergents semble judicieux.

L’Inde est particulièrement intéressante, avec une croissance de plus de 7%, grâce notamment à l'effondrement du prix du baril. Ce dernier a créé un énorme avantage pour le consommateur indien en réduisant le taux d'inflation à environ 5% aujourd’hui, comparé à plus de 10% en 2013. La baisse de l’inflation a également permis au gouvernement d’augmenter ses dépenses et à la Banque centrale indienne de réduire le taux d’intérêt de 1.5%. Le premier ministre Narendra Modi, en place depuis 2014, reste très engagé à libéraliser le pays avec d’importantes réformes, notamment la TVA unique entre les états indiens, votée en août dernier.

Le graphique hebdomadaire de l'ETF iShares India 50 (ci-dessous) est limpide, indiquant un changement net de tendance à la hausse. En effet, le cours de l'indice a brisé la droite de tendance baissière et il évolue depuis dans un canal haussier. Le prix est au-dessus des moyennes mobiles de 50, 100 et 200 jours, et l'indicateur de tendance par référence, la MM à plus long terme de 200 jours (en bleu), a récemment changé de direction vers le haut. Le nuage Ichimoku, dans le rouge depuis plus d'une année, vient de passer au vert alors que la courbe de prix a transpercé au-dessus du nuage. Et ce rallye en a sous la pédale, comme l'attestent les indicateurs de vélocité MACD et RSI. Tous deux ont repris le chemin de la hausse pour la première fois depuis 2014 et sont encore loin des niveaux de sur-achat.

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Re : Indes

Inde: taux directeur au plus bas depuis 2010 pour soutenir la forte croissance
(04.10.2016 / 16:10:00)

Bombay (awp/afp) - La banque centrale indienne a abaissé mardi son principal taux directeur à son plus bas niveau depuis six ans pour soutenir la croissance du pays, que le Fonds monétaire international (FMI) prévoit à nouveau forte pour 2016-2017.

La Reserve Bank of India (RBI), dont c'est la première décision sous le mandat du nouveau gouverneur Urjit Patel, a pris la décision de diminuer de 25 points de base le taux auquel elle prête aux banques commerciales, l'amenant à 6,25% contre 6,50% auparavant.

Il faut remonter à novembre 2010 pour retrouver ce taux à un si bas niveau.

Urjit Patel a succédé le mois dernier au poste de gouverneur de la RBI au charismatique Raghuram Rajan, qui avait été accusé par une partie de la droite hindoue de privilégier la maîtrise de l'inflation à la croissance.

Après une bonne mousson, "la perspective pour l'activité agricole s'est considérablement éclaircie", a déclaré M. Patel dans un communiqué de la RBI pour expliquer la décision.

Une mousson abondante est vitale pour l'économie indienne, pays de 1,2 milliard d'habitants encore très rural. Deux années consécutives de maigres précipitations avaient pesé sur la production agricole et fait grimper l'indice des prix à la consommation.

Grâce à la conjoncture météorologique favorable, l'inflation est déjà retombée en août à un plus bas depuis cinq ans.

L'abaissement "surprise" du principal taux directeur indique que le nouveau banquier central de l'Inde priorise désormais la croissance "au risque de manquer ses objectifs en termes de contrôle de l'inflation", a estimé Shilan Shah, analyste à Capital Economics.

"Nous pourrions voir d'autres baisses, modestes, au cours des prochains mois. Mais la marge de manoeuvre pour une réduction drastique est limitée", prévient-il.

Des taux d'intérêts bas incitent à la consommation, au risque cependant de relancer l'inflation à cause de l'afflux de liquidités.

L'Inde connaît l'expansion la plus rapide des grandes économies mondiales.

Dans ses prévisions annuelles publiées mardi, le FMI projette encore un rythme de croissance soutenu à 7,6% sur 2016/2017 pour le géant démographique d'Asie du Sud.

Le Fonds salue notamment certaines réformes structurelles du gouvernement de Narendra Modi, comme l'introduction d'une TVA harmonisée à travers le pays, tout en mettant en garde contre les tendances inflationnistes de l'économie indienne.

- Décision collective -

Le passage de relais à la tête de la RBI s'est aussi traduit par une modification statutaire du processus de prise de décision, une première dans l'histoire de cette banque centrale.

Auparavant, le gouverneur seul avait la haute main sur les décisions de politiques monétaire, l'avis du comité étant consultatif.

Désormais, c'est un panel de six personnes, dont le gouverneur, qui décide lors d'un vote à la majorité des éventuelles évolutions du taux.

Le vote du gouverneur est décisif en cas d'égalité, mais il ne peut en aucun cas mettre son veto ou refuser la décision du comité.

Un dispositif similaire existe à la Banque d'Angleterre.

Les six membres du comité de politique monétaire ont voté en faveur d'une baisse du principal taux directeur à 6,25%, a indiqué la RBI dans un communiqué.

Les trois ans de l'unique mandat de M. Rajan avaient été marqués par le maintien des taux d'intérêt à des niveaux encore élevés, bien qu'abaissés à leur plus bas depuis 2011.

Des réductions insuffisantes et trop lentes pour ses critiques, qui l'avaient accusé de sacrifier des points de croissance au nom de la lutte contre l'inflation.

Il est toutefois mis au crédit de l'ex-gouverneur d'avoir réussi à contrôler la hausse de l'indice des prix à la consommation, d'avoir enrayé la chute de la roupie indienne et d'avoir créé un environnement stable pour la croissance.

afp/rp

3

Re : Indes

Inde: banques fermées pour préparer la démonétisation
(09.11.2016 / 07:09:00)

New Delhi (awp/afp) - Les distributeurs de billets étaient débranchés et les banques fermées mercredi en Inde, au lendemain de l'annonce choc par le gouvernement d'une démonétisation des plus grosses coupures en circulation pour lutter contre l'évasion fiscale.

Lors d'un discours télévision à la nation mardi soir, le Premier ministre Narendra Modi a annoncé que les billets de 500 et 1.000 roupies, plus importantes valeurs faciales en circulation, n'auraient plus de valeur légale à compter de minuit afin "de briser l'emprise de la corruption et de l'argent noir".

De nouveaux billets de 500 et 2.000 roupies devraient être mis en circulation dans le cours de la semaine.

Les consommateurs pourront échanger leurs vieilles coupures ou les déposer sur leurs comptes en banque, augurant d'une ruée vers les guichets dans les jours à venir. Les banques et les distributeurs automatiques étaient donc fermés pour préparer la transition.

A l'ouverture des cours mercredi matin, les marchés indiens plongeaient de 6% sous l'effet conjoint de la course en tête de Donald Trump à la présidentielle américaine et des répercussions de cette annonce.

D'importantes files d'attente se sont formées mardi soir peu après la déclaration de Narendra Modi pour retirer de l'argent liquide des distributeurs avant que ceux-ci ne soient arrêtés à minuit.

"J'ai attendu vingt minutes dans une queue au distributeur près de mon bureau", a déclaré à l'AFP Puneet Raheja, un habitant de Delhi.

"La personne devant moi a fait pas moins de 18 transactions avec plusieurs cartes de crédit, retirant seulement en coupures de 100 roupies", a-t-il témoigné.

Bien que l'usage des cartes bleues se soit développé en Inde au cours de la dernière décennie, notamment au sein de la classe moyenne, de nombreux petits commerces restent extrêmement dépendants de l'argent liquide.

Quelque 439 milliards de dollars sont sortis illégalement d'Inde entre 2003 et 2012, selon une estimation de l'organisation Global Financial Integrity, basée à Washington.

afp/jh

4

Re : Indes

Bientôt en Europe ?

L'Inde retire les coupures de 500 et 1000 INR pour lutter contre la corruption
(08.11.2016 / 18:40:43)

New Delhi (awp/afp) - Le Premier ministre indien Narendra Modi a annoncé mardi que les coupures de 500 et 1.000 roupies seront retirées de la circulation à minuit afin de lutter contre la corruption.

Les banques et les distributeurs seront fermés mercredi et jeudi dans le cadre de cette opération.

"Pour lutter contre la corruption et le blanchiment, nous avons décidé que les coupures de 500 roupies (environ 7 euros) et 1.000 roupies (14 euros environ) actuellement en cours ne seront plus valables à partir de du 8 novembre 2016 à minuit", a déclaré le Premier ministre dans une annonce choc à la télévision.

"Ceci veut dire que ces billets ne seront plus acceptés dans les transactions à partir de minuit".

M. Modi a précisé que malgré le fait que ces coupures seront "démonétisées", le public pourra toujours les échanger contre de nouvelles coupures auprès des banques jusqu'à la fin de l'année.

Il a également indiqué que de nouvelles coupures de 500 et 2.000 roupies seront émises plus tard par la Banque centrale indienne, plongeant les observateurs dans la perplexité.

Les hôpitaux et les transporteurs pourront toujours accepter les anciennes coupures de 500 et 1.000 roupies pendant les prochaines 72 heures.

Elles seront également acceptées dans les stations-service du secteur public, aux distributeurs de lait, aux crématoriums et aux pompes funèbres.

afp/jh

5

Re : Indes

Inde: croissance "faible" au 3e trimestre à cause de la démonétisation (Fitch)
(22.11.2016 / 14:55:00)

New Delhi (awp/afp) - L'agence de notation Fitch a annoncé mardi tabler désormais sur une croissance "faible" en Inde pour le trimestre octobre-décembre en raison des problèmes créés par la démonétisation soudaine de 24 milliards de billets.

Les dérangements provoqués par la brutale évaporation de 86% en valeur de l'argent liquide en circulation "semblent brider l'activité économique", estime l'agence Fitch dans une note.

En raison de la pénurie de billets, les consommateurs restreignent leurs achats, les chaînes d'approvisionnement sont perturbées et les fermiers dans l'incapacité d'acheter des semences.

"L'impact sur le PIB se fera d'autant plus sentir que cette crise dure, mais nous devrons d'ores et déjà revoir à la baisse nos estimations pour refléter ce qui sera certainement un faible" troisième trimestre de l'exercice budgétaire 2017/2017 (clos fin mars), ajoute Fitch.

Au nom de la lutte contre la corruption, mais avec l'évasion fiscale en arrière-pensée, le Premier ministre Narendra Modi a annoncé il y a deux semaines que les billets de 500 et de 1.000 roupies (6,5 et 13 euros), les valeurs faciales les plus élevées en circulation, n'avaient plus de valeur légale.

Depuis, de longues files d'attente se forment aux portes des banques dans l'espoir de parvenir à troquer ces coupures contre de nouvelles ou à retirer de l'argent des distributeurs automatiques.

Mais en raison de l'affluence, les succursales se retrouvent souvent à sec dans ce pays de 1,2 milliard d'habitants où 90% des transactions s'effectuent en liquide.

Le gouvernement estime que la mesure, en faisant rentrer une partie de l'énorme secteur informel du pays dans le système bancaire, contribuera in fine à accélérer la croissance.

Mais, fait remarquer Fitch, "il n'y a pas d'incitation (à l'avenir) pour éviter les transactions en liquide. Le secteur informel pourrait bientôt repartir comme si de rien n'était".

Le taux de croissance indien s'est établi à 7,1% sur un an au premier trimestre (avril-juin) de l'année budgétaire 2016-2017, contre 7,9% au trimestre précédent, soit l'une des croissances les plus rapides des principales économies de la planète.

afp/rp

6

Re : Indes

L'INDE EN FOLIE

On assiste en direct à une expérience spectaculaire et assez unique. Pour combattre la corruption et l'évasion fiscale, le gouvernement indien a brutalement annoncé le 8 novembre que les billets de 500 et 1000 roupies n'auraient plus cours et qu'il fallait les échanger contre des petites coupures. Or ces billets représentent 86% du cash en circulation et plus de 200 milliards de dollars. Depuis cette annonce, la population est en panique et le pays en ébullition. Mais ce sont les conséquences économiques et financières qui sont passionnantes. Cette mesure a évidemment provoqué un flux massif d'argent qui est entré dans les banques. Les banques ont dû donc l'investir en emprunts d'État. Les taux ont donc chuté et les risques d'inflation ont explosé.

RÉACTION DE LA BANQUE CENTRALE ET DU GOUVERNEMENT

La Banque centrale a dû réagir en imposant des restrictions sur les achats d'emprunts. Le cash en excès devra être déposé auprès de la Banque centrale et pas ailleurs. Chaque jour qui passe en Inde oblige le gouvernement et la Banque centrale à réagir tant cette expérience est révolutionnaire et déstabilisante. La démonétisation brutale du cash a provoqué un effondrement de la consommation. L'immobilier est à l'arrêt. La Bourse indienne a chuté de 6% et n'a pas profité de l'envolée post Trump. Et le paiement électronique et l'e-commerce explosent. La croissance indienne qui continuait à caracoler au-dessus des 7%, va perdre 1 à 2%. Mais une fois le choc massif de cette période de transition passée, l'économie devrait repartir de plus belle, sur des bases plus solides et plus saines, dans tous les sens du terme.

M. Fiorentino

7

Re : Indes

Cela resemble très fort à l'opération Gutt que nous avions connue fin 44 juste après la libération.
Était visé bien évidement les profiteurs de guerre, cela avait aussi permis de réduire drastiquement la masse monétaire.
L'opération Gutt était également accompagné d'un plan de relance. La Begique et sa population ont ainsi connu une situation bien plus favorable que les pays voisins durant l'immédiate après guerre.

Camille Gutt sera en 1946 le premier directeur Général du FMI.

8

Re : Indes

Inde: le PIB en hausse de 7,3% sur un an au deuxième trimestre
(30.11.2016 / 13:45:00)

New Delhi (awp/afp) - L'économie indienne a enregistré une croissance en légère hausse à 7,3% sur le deuxième trimestre de l'exercice fiscal qui démarre en avril, selon des statistiques officielles publiées mercredi.

Le PIB de ce pays de 1,2 milliard d'habitants a augmenté de 7,3% sur un an pour le trimestre juillet-septembre, contre 7,1% au trimestre précédent en glissement annuel.

L'Inde conserve sa place de pays à la croissance la plus rapide parmi les grandes économies du globe, ayant distancé la Chine depuis plus d'un an.

Les chiffres favorables de la croissance indienne suscitent des interrogations depuis que le gouvernement a, en janvier 2015, adopté comme référence l'exercice 2011-12 et introduit de nouvelles règles de calcul qu'il dit plus proches des normes internationales.

Si la croissance trimestrielle indienne était attendue dans ces eaux par les experts, ceux du prochain trimestre seront particulièrement scrutés.

Les analystes redoutent un ralentissement brutal de la croissance du PIB sur octobre-décembre en raison des perturbations engendrées par la démonétisation.

"Nous ne nous attendions pas à une chute particulière pour le trimestre jusqu'à septembre car la mesure de démonétisation a été lancée en novembre", a commenté Sujan Hajra, économiste à Anand Rathi Securities.

Le gouvernement nationaliste hindou a décrété que les billets de 500 et 1.000 roupies (6,5 et 13 euros), coupures les plus élevées et qui représentaient 86% de la valeur de l'argent liquide en circulation, n'avaient plus de valeur légale.

Cette mesure choc se veut destinée à lutter contre l'évasion fiscale et à faire rentrer dans le secteur bancaire une partie de l'énorme secteur informel de l'économie indienne.

Mais elle a eu pour effet immédiat de déclencher une ruée sur les banques, qui se sont trouvées à sec, et d'entraîner un ralentissement de la consommation dû à la pénurie d'argent liquide.

"Au prochain trimestre clos en décembre, nous allons assister à une grosse chute des chiffres du PIB dans la mesure de 3-4 points" de croissance en moins, a déclaré Ashutosh Datar, économiste de IIFL Equities à Bombay.

afp/jh

9

Re : Indes

Inde: la croissance confirme mais l'avenir s'assombrit
(30.11.2016 / 14:22:56)

New Delhi (awp/afp) - La croissance indienne a confirmé mercredi sa vitesse vertigineuse, l'une des plus rapides du globe, sur le trimestre juillet-septembre mais les perturbations économiques entraînées par la démonétisation font craindre un freinage brutal.

Le PIB de ce pays de 1,2 milliard d'habitants a augmenté de 7,3% sur un an sur le trimestre juillet-septembre, contre 7,1% au trimestre précédent, soutenu notamment par une bonne mousson après deux années consécutives de faibles précipitations.

L'agriculture, secteur vital pour une société encore très rurale, "fait un peu mieux que l'année dernière (...) comme attendu", a noté T.C.A. Anant, statisticien en chef de l'Inde.

Le taux de croissance est toutefois un peu en-deçà de de la prévision de 7,5% d'un panel Bloomberg pour ce deuxième trimestre de l'année fiscale (avril-mars).

"Les chiffres pour le deuxième trimestre à 7,3% sont marginalement meilleurs que ceux du trimestre précédent", a constaté Subramaniam Sharma de Greenback Forex.

Si la croissance trimestrielle indienne n'a pas réservé cette fois-ci de surprise particulière, l'indicateur du prochain trimestre sera scruté avec une attention redoublée. Les analystes redoutent un net ralentissement de la croissance du PIB sur octobre-décembre en raison du choc de la démonétisation.

"Nous ne nous attendions pas à une chute particulière pour le trimestre jusqu'à septembre car la mesure de démonétisation a été lancée en novembre", a commenté Sujan Hajra, économiste à Anand Rathi Securities.

- Pression sur la banque centrale -

Le gouvernement nationaliste hindou a décrété que les billets de 500 et 1.000 roupies (6,5 et 13 euros), coupures les plus élevées et qui représentaient 86% de la valeur de l'argent liquide en circulation, n'avaient plus de valeur légale.

Cette mesure radicale, dont la mise en oeuvre et la pertinence sont critiquées par de nombreux économistes, se veut destinée à lutter contre l'évasion fiscale et à faire rentrer dans le secteur bancaire une partie de l'énorme secteur informel de l'économie indienne.

Mais elle a eu pour effet immédiat de déclencher une ruée sur les banques, qui se sont trouvées à sec, et d'entraîner un ralentissement de la consommation dû à la pénurie d'argent liquide.

"Au prochain trimestre clos en décembre, nous allons assister à une grosse chute des chiffres du PIB dans la mesure de 3-4 points" de croissance en moins, a prévenu Ashutosh Datar, économiste de IIFL Equities à Bombay.

"Les entreprises font face à un choc de liquidités et les fermiers, le secteur manufacturier ont assisté à un ralentissement ces derniers jours qui se reflètera dans les chiffres", a-t-il analysé.

L'agence de notation Fitch a abaissé mardi sa prévision de croissance pour l'exercice annuel 2016/2017 à 6,9%, contre 7,4% auparavant, citant des "perturbations temporaires" de l'activité économique liées à la démonétisation.

L'opposition accuse le gouvernement Modi de ne pas avoir suffisamment préparé les répercussions de la démonétisation des 24 milliards de billets dans une nation où 90% des transactions s'effectuent en liquide.

Le gouvernement défend lui une vision de long terme. Malgré des cahots passagers, estime-t-il, sa décision permettra une accélération de la croissance notamment grâce à la hausse des dépôts bancaires.

Les troubles économiques en vue devraient accentuer la pression sur la banque centrale indienne, dont le principal taux directeur est à son plus bas niveau depuis six ans.

La Reserve Bank of India "abaissera ses taux de 50 points de base car l'économie va ralentir à cause de la démonétisation et l'inflation chutera aussi", prévoit M. Datar.

La décision de la prochaine réunion du comité monétaire de la RBI, la première depuis la démonétisation, sera annoncée le 7 décembre.

afp/rp

10

Re : Indes

Inde: la banque centrale maintient son principal taux directeur
(07.12.2016 / 10:56:00)

New Delhi (awp/afp) - La banque centrale indienne a maintenu mercredi son principal taux directeur inchangé, malgré les craintes d'un ralentissement de la croissance liées aux perturbations engendrées par la démonétisation.

Alors que les analystes tablaient sur une baisse de 25 points de base, la Reserve Bank of India (RBI) a surpris en maintenant son taux auquel elle prête aux banques commerciales à 6,25%.

Lors de sa première décision sous le mandat du nouveau gouverneur Urjit Patel en octobre dernier, elle avait diminué ce taux directeur de 25 points de base, l'amenant à un plus bas depuis novembre 2010.

Les experts s'attendaient à une nouvelle coupe du taux après l'annonce d'une croissance de 7,3% sur un an pour le trimestre juillet-septembre, légèrement en-dessous des prévisions.

Mais la croissance pourrait bien brutalement freiner au trimestre suivant, alors que la démonétisation de 24 milliards de billets a entraîné une contraction des dépenses des ménages.

Le gouvernement nationaliste hindou a décrété que les billets de 500 et 1.000 roupies (6,5 et 13 euros), coupures les plus élevées et qui représentaient 86% de la valeur de l'argent liquide en circulation, n'avaient plus de valeur légale.

Cette mesure radicale, dont la mise en oeuvre et la pertinence sont critiquées par de nombreux économistes, se veut destinée à lutter contre l'évasion fiscale et à faire rentrer dans le secteur bancaire une partie de l'énorme secteur informel de l'économie indienne.

Mais elle a eu pour effet immédiat de déclencher une ruée sur les banques, qui se sont trouvées à sec, et d'entraîner un ralentissement de la consommation dû à la pénurie d'argent liquide.

afp/jh

11

Re : Indes

Sim a écrit:

la semaine passé, je discutais avec un collègue  specialiste de l'Asie émergente et plus particulièrement sur l'Inde.
Ce dernier me conseille de rentrer sur le fonds indien suivant: GAM Stars India (IE00BTFRMY61).

C'est un fonds qui est fort exposé aux actions financières (45%). Je ne sais pas si vous avez suivi l’actualité indienne. Mais le gouvernement indien a décidé de démonétiser les billets de 500 et 1000 roupies. Le but est de diminuer l’argent noir. Du coup, le gouvernement ouvre des comptes bancaires à tous les citoyens. Evidemment les grands gagnants devraient être les banques indiennes, qui sont en plein développement et qui ont une croissance élevée.

Timing:
Actuellement, les pays émergents vont encore un peu souffrir de la hausse du dollar et du rapatriement de liquidités vers les USA.  De plus, c’est un peu le bordel en Inde avec ces nouvelles mesures. Donc le bon timing pour rentrer sur ce fonds est de rentrer dans la deuxième quinzaine de janvier. Il devrait y avoir un creux.
C’est un placement à garder 5 ans. D'ici 2021, le rendement pourrait atteindre 2-300%. Rentez et attendez smile

@PVBE: as -tu des placements sur l'Inde?

PVBE a écrit:

@Sim,

Pas actuellement, mais c'est un pays que j'envisage.

Point négatif:
- le protectionnisme de Trump
- la démonétisation assez bordélique (opérartion Gutt) qui sur le court terme est pénalisant pour l'économie Indienne, mais qui sur le long terme aura des effets bénéfiques.

Point positif:
- Une des plus forte croissance dans les pays émergents
- Une classe moyenne qui devient toujours plus nombreuses et qui accède à la société de consommation.
- Un marché intérieur de 1 milliards d'habitants.
- Pays Anglophone
- Délocalisation de l'informatique à son profit
- Entreprise de niveau mondial, Arcelor Mittal, TATA a racheté les marques Land Rover et Jaguar, Infosys, ...

Cordialement,
Docanski

12

Re : Indes

pour ceux que cela intéresse, voice la rapport Morningstars du fonds.

Dernière modification par Sim (12-12-2016 15:21:38)

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Gamstar India.pdf 90.17 kb, 7 downloads since 2016-12-12 

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13

Re : Indes

@SIm, ce tracker n'est pas dispo chez Binck, ni chez Keytrade.
Comment est il possible de l'acheter?

Merci

14

Re : Indes

En effet, il n'est pas disponible chez Binck. Pour tout t'avouer, je n'ai pas encore regarder auprès de ma banque car j'attends encore un peu avant d'y rentrer. Je te reviens quand j'en sais plus.

Sinon, sur Binck, tu peux opter pour le Franklin Templeton Investment Funds Franklin India Fund A cap qui a la meme composition sectorielle.

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Re : Indes

Inde: l'ombre de la démonétisation pèse sur la croissance
(31.01.2017 / 12:15:00)

(synthèse)

New Delhi (awp/afp) - La croissance de l'Inde, l'une des plus rapides d'une économie mondiale en berne, devrait ralentir pour l'année fiscale en cours selon des projections officielles, un freinage que les conséquences de la démonétisation controversée de l'automne pourraient bien accentuer.

Selon des statistiques officielles, "le taux de croissance du PIB à prix constants pour l'année 2016-17 est placé à 7,1% contre 7,6% en 2015-16", indique un communiqué du ministère des Finances à l'occasion de la publication de son Economic Survey annuel, qui précède la présentation du budget au Parlement.

Mais "cette estimation est basée principalement sur les informations des sept-huit premiers mois" de l'année fiscale (avril-mars), précise le texte. Il ne prend donc pas en compte le ralentissement brutal de la consommation provoqué par la démonétisation de 24 milliards de billets annoncée début novembre.

Le taux final pour l'exercice actuel sera "plus bas d'au moins 50 ou 60 points de base", avance Ashutosh Datar, économiste à IIFL Institutional Equities. Ce décrochage ferait passer l'Inde en seconde place des croissances les plus rapides des économies développées du globe, derrière son voisin chinois.

Si la démonétisation aura un "impact négatif" sur la croissance indienne, concède un communiqué séparé du gouvernement, ses effets n'en seront que "transitoires", assure-t-il ensuite.

Dans ce contexte, New Delhi donc indiqué tabler sur une croissance de 6,75 à 7,5% pour l'exercice 2017-2018, qui débutera au 1er avril.

"Une fois que le stock d'argent liquide aura été rétabli, ce qui devrait intervenir d'ici fin mars 2017, l'économie reviendra à la normale", assurent les autorités.

Une large amplitude de prévision de croissance qui fait lever des sourcils dans les rangs des économistes.

"Cela veut dire qu'il y énormément de flous en termes d'estimations des effets de la démonétisation et c'est assez évident que cela se répercutera aussi sur la prochaine année fiscale", commente pour l'AFP Sunil Sinha d'India Ratings & Research.

- Revenu universel ? -

Le gouvernement nationaliste hindou de Narendra Modi avait décrété il y a trois mois que les billets de 500 et 1.000 roupies (6,5 et 13 euros), coupures les plus élevées et qui représentaient 86% de la valeur de l'argent liquide en circulation, n'avaient plus de valeur légale.

Cette mesure radicale, dont la mise en oeuvre et la pertinence ont été critiquées par de nombreux économistes, se voulait destinée à lutter contre l'évasion fiscale et à faire rentrer dans le secteur bancaire une partie de l'énorme secteur informel de l'économie indienne.

Mais elle a aussi eu pour effet immédiat de déclencher une ruée sur les banques, qui se sont trouvées à sec, et d'entraîner un ralentissement de la consommation dû à la pénurie d'argent liquide.

Dans ses dernières prévisions, le Fonds monétaire international (FMI) a sévèrement diminué d'un point sa prévision de croissance pour l'Inde sur 2016-17 afin d'intégrer les événements économiques de l'automne. Elle n'est désormais plus que de 6,6%, contre 7,6% initialement.

L'institution voit elle sur un gonflement du PIB de l'Inde de 7,2% pour 2017-18.

La démonétisation "a eu des conséquences à court terme qui sont authentiques et significatives. Je pense qu'il y a eu des difficultés et une gêne notamment pour les personnes du secteur informel mais il y a aussi un potentiel de bénéfices sur le long terme", a commenté en conférence de presse Arvind Subramanian, haut conseiller économique du gouvernement.

Cette présentation des objectifs économiques intervient, comme le veut la tradition, à la veille de la présentation au Parlement du budget pour l'année fiscale à venir.

Il a été avancé à partir de cette année d'un mois par rapport à l'agenda habituel, pour permettre une mise en oeuvre dès le début de l'exercice fiscal au 1er avril.

Comme en écho à un débat qui agite plusieurs pays du monde, et qui s'est notamment invité dans la campagne présidentielle française, l'Economic Survey propose au gouvernement indien de remplacer ses différentes et complexes aides sociales par un revenu universel de base.

Objectif: éradiquer la pauvreté dans ce pays de 1,3 milliard d'habitants.

afp/rp