46

Re : General Electric --US3696041033

GE fusionne ses activités dans les services pétroliers avec Baker Hughes
(31.10.2016 / 12:12:17)

(développement)

New York (awp/afp) - Le conglomérat industriel américain General Electric, en pleine recomposition, va fusionner ses activités dans les technologies et services au secteur pétrolier et gazier avec celles de son compatriote Baker Hughes pour former une nouvelle entité au chiffre d'affaires annuel de 32 milliards de dollars.

Selon les termes de l'accord, dévoilé lundi dans un communiqué, GE versera aux actionnaires de Baker Hugues un dividende exceptionnel de 7,4 milliards de dollars et le conglomérat prendra, avec 62,5% du capital, le contrôle de la nouvelle entreprise, qui regroupera les activités existantes de Baker Hugues ainsi que celles de GE dans le domaine pétrolier et gazier.

La nouvelle société, baptisée "Baker Hughes, a GE company" (une entreprise de GE), sera cotée au New York Stock Exchange.

L'opération a été validée par les conseils d'administration des deux groupes mais doit encore recevoir le feu vert des actionnaires de Baker Hughes, ainsi que l'approbation des autorités réglementaires, dont celles de la concurrence.

Cette étape n'est pas anodine dans la mesure où Baker Hughes a dû renoncer au printemps dernier à son projet de fusion annoncé fin 2014 avec son plus gros concurrent Halliburton, numéro deux mondial du secteur derrière le franco-américain Schlumberger.

Affectés par la déprime des cours du pétrole depuis deux ans, les entreprises du secteur cherchent à réduire leurs coûts et à proposer des offres élargies à leurs clients.

"Les clients pétrole et énergie demandent des solutions plus productives", a commenté le PDG de GE, Jeff Immelt, dans le communiqué. "Cela ne peut aboutir qu'à travers l'innovation technique et une bonne exécution, les marques de fabrique de GE et Baker Hughes", a-t-il estimé.

Le conglomérat mise notamment sur la combinaison des "solutions digitales, de l'expertise industrielle et de la technologie" de GE avec la "réputation sans faille de Baker Hughes dans le secteur des services pour puits et plateformes de pétrole".

GE, qui prévoit des synergies de coûts de l'ordre de 1,6 milliard de dollars d'ici 2020 grâce à ce rapprochement, espère que l'opération lui permettra d'augmenter son bénéfice par action de 4 cents dès 2018 et de 8 cents d'ici 2020.

Cette opération accentue en tout cas considérablement la présence dans le secteur pétrolier du conglomérat, engagé depuis plusieurs années dans un vaste recentrage vers l'industrie, dans le cadre du démantèlement de ses activités financières.

L'actuel patron de la filiale pétrole et gaz de GE, Lorenzo Simonelli, deviendra PDG de la nouvelle société, tandis que Jeff Immelt présidera le conseil d'administration et Martin Craighead, l'actuel PDG de Baker Hughes, en sera le vice-président.

afp/jh

47

Re : General Electric --US3696041033

General Electric : Détente accrue entre les USA et Cuba avant l'arrivée de Trump



Cuba et les Etats-Unis vont dresser une feuille de route pour approfondir la détente entre les deux pays lors d'une réunion mercredi, a annoncé le gouvernement cubain mardi.

La cinquième commission bilatérale Etats-Unis-Cuba intervient en pleine incertitude sur les relations entre les Washington et La Havane compte tenu de la promesse du futur président des Etats-Unis Donald Trump de mettre fin à la détente si Cuba ne propose pas un meilleur accord.

Le gouvernement de Barack Obama a demandé aux entreprises américaines de conclure des contrats supplémentaires à Cuba pour consolider le rapprochement voulu par le président sortant avant l'entrée en fonction de son successeur le 20 janvier.

"Nous allons définir les actions qui seront menées dans les prochaines semaines pour approfondir le processus d'amélioration des relations", a déclaré le ministère cubain des Affaires étrangères.

Il y aura par exemple des visites de haut niveau et des accords de coopération dans les domaines qui intéressent les deux pays, a précisé le ministère.

Plusieurs grandes sociétés américaines comme General Electric sont en passe de conclure des contrats à Cuba, dit-on de source proche du dossier. Selon une de ces personnes, basée à Washington, une dizaine d'accords sont en négociations, dans les navires de croisière ou les voyages ou encore dans le domaine des télécommunications.

Lors d'un meeting de campagne à Miami en Floride où vivent de nombreux exilés cubains, le candidat républicain Donald Trump avait dit qu'il chercherait à revenir sur l'ouverture entre les Etats-Unis et Cuba sauf si la liberté de religion était établie dans l'île communiste et si les prisonniers politiques étaient libérés.

Une conférence de presse donnée par des élus du Congrès américains et quatre hommes d'affaires cubains est prévue mercredi. Ils devraient appeler les Etats-Unis à lever l'embargo sur Cuba et appeler Trump à ne pas revenir sur la détente, selon un communiqué diffusé par le sénateur démocrate du Vermont Patrick Leahy. (Sarah Marsh, Nelson Acosta et Marc Frank à La Havane; Matthew Spetalnick à Washington; Danielle Rouquié pour le service français)

48

Re : General Electric --US3696041033

General Electric : anticipe une hausse de son BPA en 2017

General Electric a annoncé mercredi anticiper pour 2017 une hausse de son bénéfice opérationnel par action conforme aux attentes, mais sa prévision de chiffre d'affaires pour l'année prochaine est supérieure aux attentes du marché.
Dans la foulée de l'annonce de ses prévisions, le titre GE reculait vers 20h20 GMT de 0,54% à 31,57 dollars, cédant un peu moins de terrain que le Dow Jones (-0,76%), dont il fait partie.

Pour l'année prochaine, General Electric prévoit un bénéfice d'exploitation par action situé entre 1,60 et 1,70 dollar, contre une fourchette de 1,48-1,52 dollar retenue pour 2016.

Les analystes financiers avaient anticipé jusqu'ici un bénéfice par action de 1,67 dollar, selon le consensus Thomson Reuters I/B/E/S.

Pour 2018, General Electric s'en tient à sa prévision d'un bénéfice par action de deux dollars.

Le groupe pense pouvoir réaliser un chiffre d'affaires d'environ 135 milliards de dollars (128 milliards d'euros) en 2017 alors que le consensus était de 122,72 milliards.

General Electric a également dit qu'il avait l'intention de distribuer entre 19 et 21 milliards de dollars à ses actionnaires l'année prochaine, contre un total de quelque 30 milliards cette année.

49

Re : General Electric --US3696041033

General Electric: une acquisition finalisée.

(CercleFinance.com) - GE Digital a annoncé hier avoir finalisé le rachat de ServiceMax, un éditeur de solutions de maintenance dans le cloud, pour 915 millions de dollars.

La division 'Digital' du conglomérat américain vend des logiciels et des services qui permettent de connecter les équipements industriels et les produits dans les usines et sur le terrain, puis à collecter et analyser les données sur leur fonctionnement. Elle envisage désormais de combiner ServiceMax
avec sa plate-forme de logiciel Predix.

50

Re : General Electric --US3696041033

GE muet sur l'état de l'économie après des résultats 2016 contrastés


New York - Le conglomérat industriel General Electric (GE) est resté muet vendredi sur l'état de la croissance américaine, après avoir annoncé des résultats 2016 contrastés au moment où Donald Trump prend le pouvoir.

"En 2017, nous allons continuer à investir dans l'internet lié à l'industrie pour permettre à nos clients d'engranger des gains de productivité", s'est contenté de dire vendredi le PDG Jeff Immelt.

Cette sobriété du dirigeant, proche du parti républicain, contraste avec l'optimisme affiché il y a un mois lorsqu'il avait été interrogé par des analystes sur la conjoncture dans la perspective d'une administration Trump.

GE est considéré comme un des baromètres de l'économie américaine en raison de la large palette de ses activités qui vont de l'aéronautique à l'énergie en passant par la pharmacie, la finance et les nouvelles technologies. Il est par conséquent dépendant de la robustesse de la croissance aussi bien américaine que mondiale.

En 2016, le cofabricant du moteur d'avion de nouvelle génération Leap est repassé dans le vert, dégageant un bénéfice net de 8,2 milliards de dollars, contre une perte nette de 6,14 milliards en 2015.

Toutefois, le résultat net a chuté de 44,5% à 3,5 milliards de dollars au quatrième trimestre, période reflétant la santé de l'activité récente.

- Dégâts continus du pétrole -

Le chiffre d'affaires a été plombé par les opérations dans les ressources naturelles, notamment la division pétrole et gaz, qui développe des équipements destinés au forage de puits pétroliers, à la prospection et la production d'hydrocarbures et à la construction de plateformes.

Il est inférieur aux attentes aussi bien sur l'ensemble de l'exercice 2016 (123,7 milliards de dollars, en hausse de 5,4% sur un an) que lors des trois derniers mois (33,1 milliards, en baisse de 2,37%). Les investisseurs anticipaient respectivement 124,33 milliards et 33,63 milliards.

La branche des services pétroliers et gaziers, déprimée par des prix bas du brut, ne représente plus que 10,4% du chiffre d'affaires à fin 2016 contre un peu plus de 14% en 2015. Son chiffre d'affaires a chuté de 21,6% en un an, tandis que son bénéfice opérationnel a plongé de 43%, contre -30% anticipé seulement par GE.

Pour arrêter l'hémorragie, le groupe a annoncé fin octobre fusionner cette activité avec celle de son compatriote Baker Hughes afin de créer un géant mondial du secteur pesant 32 milliards de dollars de chiffre d'affaires.

La nouvelle entité sera en meilleure position dans ses négociations commerciales avec les groupes pétroliers, qui font pression sur leurs sous-traitants afin d'obtenir de forts rabais.

GE prévoit des synergies de coûts de l'ordre de 1,6 milliard de dollars d'ici à 2020 grâce à ce rapprochement et espère que l'opération lui permettra d'augmenter son bénéfice par action de 4 cents dès 2018 et de 8 cents d'ici à 2020.

Seul hic, la transaction doit encore recevoir le feu vert des autorités de la concurrence, qui ont bloqué il y a peu un mariage envisagé entre Baker Hughes et le rival Halliburton.

GE peut toujours compter sur le secteur aéronautique dont les recettes et les bénéfices ont progressé de respectivement 6 et 11%, de sorte que cette activité représente désormais 21,2% du chiffre d'affaires.

Cette croissance n'a pas pour autant dopé le carnet de commandes, qui était de 321 milliards de dollars (+1,9%) fin 2016, tandis que les ordres de commandes ont progressé de 4%, malgré l'intégration du pôle énergie du fleuron industriel français Alstom.

Ce tableau mitigé est de nature à relancer le débat sur le pari de Jeff Immelt de recentrer GE sur ses racines industrielles: fabrication des turbines à gaz, centrales électriques, moteurs d'avions, équipements médicaux.

A Wall Street, le titre GE reculait de 1,22% à 30,83 dollars vers 12H50 GMT dans les échanges électroniques précédant l'ouverture de la séance.

lo/tes