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Alibaba : forte hausse des revenus au deuxième trimestre.

(CercleFinance.com) - Toujours très attendus au regard de son IPO fracassante fin 2014 à New York, les comptes trimestriels d'Alibaba se sont révélés meilleurs que prévu au titre du deuxième trimestre de l'exercice décalé du leader chinois de la vente sur Internet.

Pénalisé par une base de comparaison défavorable, le bénéfice net a fondu de 66% en comparaison annuelle à 1,14 milliard de dollars. Alibaba avait en effet enregistré un bénéfice exceptionnel de 2,7 milliards de dollars à la même période l'an passé consécutivement à la réévaluation de la valeur de sa
participation dans une filiale.

Sur une base ajustée, le bénéfice par action (BPA) s'est toutefois établi à 79 cents, 10 de plus qu'anticipé par le marché.

Tiré par le ' cloud ' ainsi que par la forte hausse des ventes provenant des activités médias et divertissement, le chiffre d'affaires a, lui, bondi de 55% pour s'établir à 5,14 milliards de dollars, contre une estimation moyenne des analystes de 5,03 milliards.

Enfin, Alibaba se prévaut de 450 millions d'utilisateurs mensuels dans ses activités d'e-commerce en Chine.

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Washington réintègre le site Alibaba sur sa liste noire des contrefaçons

Washington (awp/afp) - Les Etats-Unis ont réintégré mercredi un revendeur du géant chinois du commerce électronique Alibaba, Taobao, sur leur liste noire des "marchés notoirement réputés" pour vendre des biens contrefaits et pour violer les droits de la propriété intellectuelle.

Les services du représentant spécial au Commerce extérieur américain (USTR) qui, il y a quatre ans, avaient retiré Alibaba de leur liste annuelle, viennent d'y inscrire la plateforme Taobao, numéro un des sites de commerce en ligne, l'accusant d'être laxiste dans le contrôle des ventes de produits faux et piratés.

"La plateforme de e-commerce Taobao.com est source d'une grande inquiétude du fait d'un important volume de biens soupçonnés contrefaits et piratés et des difficultés que les détenteurs des droits de la propriété intellectuelle rencontrent quand ils veulent s'opposer aux ventes et offres illicites des produits concernés", fait valoir l'agence américaine.

Bien que l'inscription sur la liste noire n'entraîne pas d'amendes, elle ternit la réputation d'Alibaba après que la société s'est battue pour améliorer son image et renforcer ses ventes internationales.

Alibaba s'est dit "déçu" par la décision américaine, arguant avoir amélioré le contrôle des biens vendus sur ses plateformes.

"Pour la seule année 2016, nous avons retiré plus du double des produits contrefaits qu'en 2015", a assuré le président du groupe Alibaba, Michael Evans, dans un communiqué.

"La décision ne reflète pas le véritable travail qu'Alibaba fait pour protéger les droits de la propriété intellectuelle et pour faire respecter la loi en traînant les auteurs de contrefaçons devant la justice", a-t-il ajouté.

Il a suggéré que le "climat politique actuel" aux Etats-Unis pourrait avoir une incidence sur la décision de l'agence américaine.

Le président élu américain Donald Trump accuse régulièrement la Chine de violer la propriété intellectuelle internationale, un secteur faisant partie de ce qu'il appelle la guerre économique de Chine contre les Etats-Unis.

Pour autant, Alibaba et son site Taobao sont critiqués de longue date pour proposer des biens contrefaits.

Alibaba a été suspendu en mai de la coalition internationale de surveillance de la contrefaçon (IAACC, International Anti-Counterfeiting Coalition).


afp/al

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Alibaba : Nouveau cas de fraude sur une émission obligataire en Chine

Un emprunt obligataire chinois de l'équivalent de 43 millions d'euros cédé par le biais d'une plate-forme de gestion de patrimoine en ligne soutenue par Alibaba a soulevé lundi des doutes après qu'une banque a déclaré que les lettres de garantie étaient des contrefaçons.

Selon la China Guangfa Bank (CGB), les documents de garantie et les sceaux présentés par l'assureur de cette obligation "sont tous des faux" et la police a été prévenue.

Le différend met en lumière les défis de la finance en ligne en Chine, un secteur peu réglementé, où les investisseurs individuels achètent parfois des obligations à rendement élevé et d'autres actifs sans se douter des risques qu'ils prennent malgré les "garanties" offertes par diverses parties.

Le dernier litige en date porte sur un défaut sur la dette du groupe télécoms chinois Cosun Group qui a émis une obligation de 312 millions de yuans à fort rendement.

L'obligation a été cédée via le site Zhao Cai Bao, une plate-forme en ligne gérée par Ant Financial Services Group, filiale de paiement du géant chinois du commerce électronique Alibaba Group Holding.

Ant Financial a demandé Zheshang Property and Casualty Insurance, qui a délivré l'assurance sur l'obligation, de rembourser les investisseurs.

Dimanche, Zheshang Insurance a publié deux documents sur son site web qui, selon la compagnie d'assurance, provenaient de CGB. Ces documents portaient les sceaux officiels de la banque et les polices de garantie de Zheshang sur l'obligation émise par Cosun.

Les lettres été présentées comme émises par la succursale de CGB à Huizhou, une ville du sud de la Chine, en décembre 2014, lorsque l'obligation de Cosun a été cédée, a expliqué Zheshang Insurance.

CGB a dit lundi que les documents étaient des faux et qu'une plainte avait été déposée pour "fraude financière présumée".

Zheshang Assurance a dit être au courant de l'affaire et avoir également signalé l'incident à la police.

La Chine a connu cette année d'autres scandales de fraude financière dont une affaire d'obligation falsifiée qui représente pour la société de courtage Sealand Securities une perte potentielle pouvant atteindre 2,4 milliards de dollars.

En mai, le gouvernement a conseillé aux banques de renforcer leur vigilance après plusieurs cas de facture frauduleuse.

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Alibaba: bénéfice net en hausse de 43% au 3e trimestre
(24.01.2017 / 13:51:23)

Pékin (awp/afp) - Le numéro un chinois de la vente sur internet Alibaba a vu son bénéfice net s'envoler de 43% au troisième trimestre de son exercice décalé 2016, grâce à des ventes record lors des soldes du "Jour des célibataires" en novembre.

Le bénéfice net part du groupe s'est établi à 2,57 milliards de dollars (17,9 milliards de yuans) sur les trois derniers mois de 2016, mieux qu'attendu.

Le mastodonte chinois de l'internet a largement profité de l'explosion des ventes sur ses plateformes le 11 novembre pour sa traditionnelle "journée des célibataires", un évènement commercial très médiatisé marqué par d'importantes promotions tous azimuts.

En 24 heures, le volume des transactions enregistrées par les plateformes d'Alibaba s'est élevé selon le groupe au niveau ahurissant de 120,7 milliards de yuans (16,3 milliards d'euros).

Soit davantage que le PIB annuel de pays comme la Jamaïque ou le Sénégal... et très au-delà du score réalisé en 2015 (13,3 milliards d'euros).

Ce succès a permis à Alibaba de gonfler son chiffre d'affaires total de 54% au troisième trimestre, à 7,67 milliards de dollars (53,2 milliards de yuans), au-delà des prévisions du marché.

Le groupe, qui a largement diversifié ses activités, tire néanmoins toujours l'écrasante majorité de ses revenus (87%) de ses plateformes de vente en ligne puisque celles-ci ont généré 6,7 milliards de dollars sur le trimestre, en hausse de 45% sur un an.

Alibaba, avec sa plateforme Taobao, domine à 90% le marché des échanges de particuliers à particuliers sur l'internet chinois et sa plateforme Tmall contrôle la moitié des transactions en ligne entre professionnels et particuliers.

Le nombre de consommateurs réalisant leurs transactions sur les sites de commerce de détail d'Alibaba en Chine via des appareils mobiles atteignait fin décembre 493 millions, contre 450 millions trois mois auparavant.

Le groupe de Hangzhou (centre-est), depuis peu sponsor officiel des jeux Olympiques, continue néanmoins de multiplier les investissements dans le divertissement et les contenus en ligne.

De fait, ce sont les revenus tirés de ces activités qui enregistrent la croissance la plus spectaculaire (ils ont été quasiment multipliés par quatre sur un an au troisième trimestre, à 585 millions de dollars), notamment grâce au site de vidéos en streaming Youku Tudou et à UCWeb, son navigateur web pour smartphones.

Le résultat ajusté par action, qui fait référence aux États-Unis où l'action Alibaba est cotée, s'est établi pour sa part à 1,30 dollar (9,02 yuans), soit bien au-dessus du 1,15 dollar anticipé par le marché.

Alibaba fait néanmoins face, outre une concurrence locale renforcée - son rival JD.com grignote notamment sa suprématie - à un ralentissement du marché chinois de la vente en ligne, sur fond de conjoncture incertaine. Il est également visé par des controverses persistantes sur la prolifération de contrefaçons sur ses plateformes.

afp/rp

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Alibaba: bénéfice net en hausse de 43% au 3e trimestre

Pékin (awp/afp) - Le numéro un chinois de la vente sur internet Alibaba a relevé ses prévisions de ventes annuelles après avoir vu son bénéfice net s'envoler de 43% au troisième trimestre de son exercice décalé, marqué par les soldes du "Jour des célibataires" en novembre.

Le bénéfice net part du groupe s'est établi à 2,57 milliards de dollars (17,9 milliards de yuans) sur les trois derniers mois de 2016, mieux qu'attendu.

Le mastodonte chinois de l'internet a largement profité de l'explosion des ventes sur ses plateformes le 11 novembre pour sa traditionnelle "journée des célibataires", un évènement commercial très médiatisé marqué par d'importantes promotions tous azimuts.

En 24 heures, le volume des transactions enregistrées par les plateformes d'Alibaba s'est élevé selon le groupe au niveau ahurissant de 120,7 milliards de yuans (16,3 milliards d'euros).

Soit davantage que le PIB annuel de pays comme la Jamaïque ou le Sénégal... et très au-delà du score réalisé en 2015 (13,3 milliards d'euros).

Ce succès a permis à Alibaba de gonfler son chiffre d'affaires total de 54% au troisième trimestre, à 7,67 milliards de dollars (53,2 milliards de yuans), au-delà des prévisions du marché.

Conséquence: le groupe a révisé à la hausse ses prévisions annuelles et anticipe désormais pour l'ensemble de l'année fiscale 2017 une progression de son chiffre d'affaire de 53%, contre 48% auparavant.

A la Bourse de New York, où Alibaba est coté, l'action grimpait de 2,15% à 100,53 dollars vers 17H00 GMT.

PARI SUR LE DIVERTISSEMENT EN LIGNE

Le groupe, qui a largement diversifié ses activités, tire néanmoins toujours l'écrasante majorité de ses revenus (87%) de ses plateformes de vente en ligne puisque celles-ci ont généré 6,7 milliards de dollars sur le trimestre, en hausse de 45% sur un an.

Alibaba, avec sa plateforme Taobao, domine à 90% le marché des échanges de particuliers à particuliers sur l'internet chinois et sa plateforme Tmall contrôle la moitié des transactions en ligne entre professionnels et particuliers.

Le nombre de consommateurs réalisant leurs transactions sur les sites de commerce de détail d'Alibaba en Chine via des appareils mobiles atteignait fin décembre 493 millions, contre 450 millions trois mois auparavant.

Le groupe de Hangzhou (centre-est), depuis peu sponsor officiel des jeux Olympiques, continue néanmoins de multiplier les investissements dans le divertissement et les contenus en ligne.

De fait, ce sont les revenus tirés de ces activités qui enregistrent la croissance la plus spectaculaire (ils ont été quasiment multipliés par quatre sur un an au troisième trimestre, à 585 millions de dollars), notamment grâce au site de vidéos en streaming Youku Tudou et à UCWeb, son navigateur web pour smartphones.

Le résultat ajusté par action, qui fait référence aux États-Unis où l'action Alibaba est cotée, s'est établi pour sa part à 1,30 dollar (9,02 yuans), soit bien au-dessus du niveau de 1,15 dollar anticipé par le marché.

Alibaba fait néanmoins face, outre une concurrence locale renforcée - son rival JD.com grignote notamment sa suprématie - à un ralentissement du marché chinois de la vente en ligne, sur fond de conjoncture incertaine. Il est également visé par des controverses persistantes sur la prolifération de contrefaçons sur ses plateformes.

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Alibaba se renforce à l'international avec MoneyGram

(Reuters) - Ant Financial Services Group, le numéro un mondial des technologies financières, a annoncé jeudi l'acquisition du spécialiste américain de transfert d'argent MoneyGram International pour environ 880 millions de dollars (750 millions d'euros).
Ant, la filiale de paiement du géant chinois du commerce en ligne Alibaba Group Holding, domine déjà le secteur des paiements en ligne en Chine. L'acquisition de MoneyGram lui permettra de se développer à l'international alors qu'il est confronté sur son marché intérieur à une concurrence croissance de Wechat, le système de paiement rival de Tencent Holdings.
L'offre à 13,25 dollars par action représente une prime de 11,5% par rapport à la clôture de MoneyGram mercredi à Wall Street. L'action de ce dernier a gagné jeudi 8,75% à 12,92 dollars.
Les deux groupes ont dit espérer boucler l'opération au second semestre 2017 sous réserve d'obtenir le feu vert des autorités compétentes et notamment du Comité des investissements étrangers aux Etats-Unis (CIFIUS), qui s'est déjà montré sourcilleux par le passé sur des projets de même type.
Le nouveau président américain Donald Trump a haussé le ton contre la Chine mais il a reçu Jack Ma, le riche fondateur d'Alibaba, en saluant son "ouverture d'esprit".
Basé à Dallas, MoneyGram compte quelque 350.000 points de vente dans près de 200 pays et territoires. Avec son concurrent Western Union, le groupe a longtemps dominé le segment des transferts d'argent aujourd'hui révolutionné par la "fintech".
Ant avait levé un record de 4,5 milliards de dollars lors d'un tour de table en avril, un montant qui valorise la société chinoise à quelque 60 milliards de dollars, autant qu'American Express.
La firme de capital-investissement Thomas H. Lee Partners, principal actionnaire de MoneyGram avec une participation de 44,5%, a apporté son soutien à la vente.
MoneyGram sera la deuxième acquisition d'Alibaba aux Etats-Unis après le rachat l'an dernier d'EyeVerify, qui commercialise un système de vérification optique utilisé par les banques américaines.

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Le géant chinois du e-commerce fusionne sa plateforme de distribution Ele.me et l'agence de voyages Fliggy avec ses activités principales pour un fonctionnement plus efficace sur un marché de plus en plus concurrentiel. La crise immobilière et les effets de la politique commerciale américaine ont réduit l'appétit d'achat des consommateurs chinois. Dans le même temps, en Chine, une guerre des prix fait rage dans le secteur du commerce électronique, les entreprises misant sur des livraisons rapides comme l'éclair, en 30 ou 60 minutes. Alibaba qualifie cette restructuration de « mise à niveau stratégique » et entend optimiser davantage sa plateforme sous l’angle de vue des consommateurs.