151

Re : Pétrole

Pétrole: l'accord entre les pays de l'Opep et leurs partenaires sur les rails
(22.01.2017 / 16:50:01)

Vienne (awp/afp) - Les pays producteurs de pétrole ont estimé dimanche que l'accord de décembre était bien respecté et en bonne voie de parvenir à l'objectif fixé de réduction globale de 1,8 million de barils par jour, lors d'une réunion d'évaluation à Vienne.

"Le respect (des accords) est excellent, c'est vraiment formidable", s'est félicité le ministre saoudien de l'Energie Khaled al-Falih, cité par l'agence Bloomberg.

Il a souligné que les producteurs avaient déjà diminué leur mise sur le marché de 1,5 million de barils par jour, selon Bloomberg.

Le ministre saoudien a dit espérer que tous les pays signataires atteindraient en février leur objectif d'une réduction globale de 1,8 million de barils/jour et prédit un retour à la normale d'ici le milieu de l'année du niveau des stocks de pétrole disponibles sur le marché.

Son homologue russe, Alexandre Novak, s'est également montré optimiste, disant que Moscou était "en avance sur ce qui était prévu" et faisait "de son mieux pour maximiser sa participation", toujours selon Bloomberg.

La Russie a d'ores et déjà réduit sa production de 100.000 barils par jour en moyenne, un objectif qu'elle n'avait pas prévu d'atteindre avant février, s'est félicité M. Novak.

La Russie avait annoncé une réduction de 300.000 barils/jour d'ici avril ou mai.

L'Arabie saoudite a dépassé son objectif avec une réduction de sa production de plus de 500.000 bj, a indiqué M. Falih.

L'accord conclu le 10 décembre pour six mois et entré en vigueur le 1er janvier prévoit que 24 pays, y compris une dizaine de pays non-Opep, dont la Russie, doivent réduire leur production de 558.000 bj.

Parallèlement, dans un accord en novembre, les pays de l'Opep ont prévu une baisse de production de 1,2 mbj.

Cette réduction globale de 1,8 mbj a pour but de désengorger le marché du pétrole et faire remonter les prix.

En décembre, la production de l'Opep a été de 33,1 mbj, tandis que la Russie a produit 11,2 millions mbj.

L'Algérie et le Koweït ont également réduit leur production au-delà de leurs objectifs initiaux, selon Bloomberg.

Cet accord est un changement de politique très net pour l'Arabie saoudite et les pays qui la suivent, qui préféraient jusqu'à présent maintenir des prix trop bas pour les producteurs américains, les décourageant ainsi de développer la production de pétrole de schiste.

La réunion du comité de surveillance des accords de réduction, ce dimanche, était prévue par ces mêmes accords, pour vérifier que les pays engagés respectent leurs quotas de production.

Dans un communiqué diffusé à l'issue de sa réunion, le comité de surveillance a exprimé "sa satisfaction concernant la forte implication" des pays signataires.

"Nous avons commencé à mieux nous faire confiance les uns aux autres, ce qui est aussi important que le rééquilibrage du marché", a souligné M. Novak.

"Il y a un an, peu croyaient au succès de cette initiative", a-t-il dit.

"Le respect des accords est bon", a estimé vendredi un expert, James Williams de WTRG, qui a toutefois prévenu: "C'est la norme pour le premier mois de ce type d'accord, au bout de trois mois la triche deviendra alors visible".

La réunion de dimanche était principalement destinée à mettre au point les moyens de surveillance.

afp/rp

152

Re : Pétrole

Le pétrole recule, les extractions de schiste américaines inquiètent
(23.01.2017 / 18:12:22)

Londres (awp/afp) - Les cours du pétrole reculaient lundi en fin d'échanges européens, alors que les investisseurs semblent se détourner des annonces de l'Opep sur la réussite de l'accord de limitation de la production pour se focaliser sur les extractions américaines.

Vers 17H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars valait 55,17 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 32 cents par rapport à la clôture de vendredi.

Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour le contrat de mars, dont c'est le premier jour d'utilisation comme contrat de référence, cédait 50 cents à 52,72 dollars.

Les prix de l'or noir évoluaient un peu en dessous de leur niveau de clôture de la dernière séance de 2016.

"Les prix du Brent brut ne descendent pas en dessous de 50 dollars grâce à l'accord de l'Opep (Organisation des pays exportateurs de pétrole) tandis que la production américaine de pétrole de schiste empêche les prix de repasser au dessus de 60 dollars, ce qui risquerait de faire repartir en flèche les extractions de ce type", a estimé Bjarne Schieldrop, analyste chez SEB.

Fin 2016, l'Opep et ses partenaires, dont la Russie, se sont accordés pour limiter leur production nationale, afin de permettre au marché de retrouver l'équilibre.

Si le comité mis en place par le cartel et ses partenaires s'est félicité ce week-end des résultats de l'accord, la hausse des prix a permis aux producteurs américains de relancer leur production.

"A 55 dollars le baril, le marché intègre déjà sur l'accord appliqué par l'Opep. Cee sont les parties non tenues par l'accord qui comptent (...) non seulement les producteurs de pétrole de schiste, mais aussi les grands groupes pétroliers", a prévenu Jasper Lawler, de London Capital Group.

Le géant britannique BP a ainsi annoncé ce lundi que sa plateforme Thunder Horse dans le golfe du Mexique pouvait commencer ses extractions, qui pourraient atteindre 50.000 barils par jour, onze mois plus tôt que prévu.

js/pn/nas

153

Re : Pétrole

Le pétrole rebondit dans un marché sans direction forte
(24.01.2017 / 18:15:55)

Londres (awp/afp) - Les cours du pétrole remontaient mardi en fin d'échanges européens dans un marché calme depuis le début de l'année, les investisseurs se focalisant sur la production, abaissée par les efforts de l'Opep mais augmentée par les extractions américaines.

Vers 17H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars valait 55,73 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 50 cents par rapport à la clôture de lundi.

Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour la même échéance gagnait 74 cents à 53,49 dollars.

Les cours de l'or noir rebondissaient, effaçant leurs pertes de lundi, les prix semblant être solidement ancrés autour de leurs niveaux de fin 2016, quand l'annonce d'un accord de limitation de la production de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et de ses partenaires avait fait grimper les barils de Brent et de WTI au dessus de 50 dollars.

"La hausse de ce matin peut être mis sur le compte de l'annonce par des ministres de l'Energie de l'Opep et de ses partenaires que la baisse de la production atteignait déjà 1,5 million de barils par jour sur les 1,8 mbj visés", a expliqué Dorian Lucas, analyste chez Inenco.

"La hausse de la production de pétrole de schiste aux Etats-Unis est estimée comme équivalente aux baisses de l'Opep, ce qui rend l'évolution des prix atone", a-t-il résumé.

Les forages de pétrole de schiste américain, dont les producteurs indépendants ne sont pas tenus par l'accord de l'Opep et dont les extractions sont plus coûteuses, ont repris de plus belle avec la hausse des prix.

Les données du département américain de l'Energie sur les réserves de pétrole des Etats-Unis, qui seront publiées mercredi, donneront dans ce contexte une idée de l'état du marché du premier consommateur mondial.

Selon les estimations d'analystes compilées par Bloomberg, ces réserves pour la semaine achevée le 20 janvier sont attendues en hausse de 2,5 million de barils pour le brut, en hausse de 1 million de barils pour l'essence et en baisse de 1 million de barils pour les produits distillés.

js/pn/nas

154

Re : Pétrole

Le pétrole se replie, repris par les craintes sur l'offre

Les cours du pétrole ont achevé vendredi une semaine hésitante par une baisse, plombés par un indicateur confirmant le risque d'une reprise de la production américaine cette année.

Le cours du baril de «light sweet crude» (WTI)», référence américaine du brut, a perdu 61 cents à 53,17 dollars sur le contrat pour livraison en mars au New York Mercantile Exchange (NYMEX).

«Les zigzags continuent sur le marché», a résumé John Kilduff, d'Again Capital.

Depuis une semaine, les cours évoluent de façon particulièrement hésitante, sans pour autant sortir de la fourchette de quelque dollars dans laquelle ils sont coincés depuis le début de l'année.

«Ils ont baissé aujourd'hui après avoir monté hier - après avoir baissé mercredi, après avoir monté mardi...», a ironisé dans une note Matt Smith, de ClipperData.

Principale raison avancée à ces hésitations, le marché manque dans l'immédiat de concret sur les perspectives de réduction de l'offre mondiale, après avoir bondi fin 2016 dans la foulée de l'annonce d'accords de baisses de production entre de nombreux pays, en premier lieu les membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP).

Non seulement les investisseurs attendent d'être sûrs que ces accords soient appliqués, mais ils ont aussi peur que ces pactes encouragent une reprise de la production aux États-Unis, absents de ces pactes.

Sur ce plan, le marché a subi vendredi un nouveau coup avec l'annonce d'une nette hausse du décompte des puits de pétrole en activité aux États-Unis, établi par le groupe Baker Hughes, qui s'était déjà inscrit au plus haut depuis 2015 la semaine précédente.

«Le décompte d'aujourd'hui sur les puits confirme une nouvelle fois la tendance aux États-Unis», autrement dit une reprise de l'activité des producteurs, a souligné M. Kilduff.

La semaine avait déjà été marquée mercredi par des chiffres plutôt défavorables sur l'offre américaine, cette fois publiés par le département de l'Énergie (DoE), qui témoignaient d'une nette hausse des stocks de brut.

155

Re : Pétrole

Le pétrole recule, la production américaine inquiète
(30.01.2017 / 18:26:02)

Londres (awp/afp) - Les cours du pétrole reculaient légèrement lundi en fin d'échanges européens, les marchés continuant d'hésiter alors que la montée en puissance des extractions américaines contre-balance les efforts de limitation de la production de l'Opep.

Vers 17H15 GMT (18H15 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars valait 55,32 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 20 cents par rapport à la clôture de vendredi.

Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour la même échéance cédait 47 cents à 52,70 dollars.

Les cours de l'or noir perdaient un peu de terrain en fin de séance, alors que le marché se focalise sur la production américaine, dopée par la hausse des prix.

"La production américaine a un cycle d'activité très court, et plusieurs signaux indiquent que la production remonte fortement récemment, ont indiqué les analystes de Natixis.

"Une reprise sans précédent des extractions américaines pourrait remettre l'équilibrage du marché à 2018", ont-ils prévenu.

L'augmentation de la production américaine est alimentée par la hausse des prix depuis que l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) a promis de limiter sa production en fin d'année dernière.

Parmi les signaux d'une reprise de la production américaine, le décompte établi par le groupe privé Baker Hughes des puits actifs aux Etats-Unis est en hausse depuis le début de l'année.

"Il nous semble que, vu l'absence de signaux positifs venus d'ailleurs et la hausse de la production américaine, l'Opep devrait étendre sa promesse d'une baisse de sa production à toute l'année 2017 (contre les six premiers mois jusqu'à présent, NDLR), et surtout respecter à 100% ses engagements", ont argué les analystes de Natixis.

Selon le comité chargé de surveiller les efforts des pays, les producteurs étaient en bonne voie pour atteindre l'objectif fixé en décembre.

js/acd/az

156

Re : Pétrole

Le pétrole remonte grâce à un accès de faiblesse du dollar
(31.01.2017 / 18:18:29)

Londres (awp/afp) - Les cours du pétrole remontaient mardi en fin d'échanges européens, effaçant une partie de ses pertes des deux dernières séances alors que le dollar reculait, pénalisé par l'incertitude qui règne depuis l'investiture de Donald Trump.

Vers 17H10 GMT (18H10 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars, dont c'est le dernier jour de cotation, valait 55,87 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 64 cents par rapport à la clôture de lundi.

Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour la même échéance gagnait 76 cents à 53,39 dollars.

"Les prix du brut sont remontés grâce à la baisse du dollar américain", a commenté Michael Hewson, analyste de CMC Markets.

Les cours de l'or noir remontaient mardi, profitant d'un accès de faiblesse du dollar, dû aux propos du conseiller économique de Donald Trump Peter Navarro, qui a accusé l'Allemagne de maintenir délibérément l'euro à un bas niveau pour favoriser ses exportations.

Cette accusation, perçue par les marchés comme le signal que la nouvelle administration américaine ne chercherait pas à redonner de la valeur au dollar, a fait chuter le billet vert.

Comme la monnaie américaine est utilisée pour fixer le prix des barils, sa baisse gonfle le pouvoir d'achat des investisseurs utilisant d'autres devises.

Mais les prix de l'or noir renouaient tout juste avec leurs niveaux de vendredi dernier.

"Les marchés du pétrole font du surplace, car les investisseurs digèrent les preuves qui arrivent au compte-goutte des limitations de la production de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep)", ont commenté les analystes de PVM.

L'accord conclu entre le cartel et ses partenaires fin 2016 a permis aux prix de remonter, mais les observateurs se méfient aussi bien d'un éventuel non respect des limites fixées que de la production américaine, dopée par la hausse des prix.

Le département américain de l'Energie (DoE) publiera demain ses données sur les réserves des Etats-Unis le 27 janvier.

Selon un consensus compilé par Bloomberg, les analystes attendent une hausse des stocks de brut de 3 millions de barils, une hausse des stocks d'essence de 1,5 million de barils et une baisse des stocks de produits distillés de 500.000 barils pour la semaine achevée le 27 janvier.

js/acd/nas

157

Re : Pétrole

Le pétrole modère sa hausse avec les stocks américains
(01.02.2017 / 18:24:22)

Londres (awp/afp) - Les cours du pétrole grimpaient mercredi en fin d'échanges européens, mais la hausse des réserves américaines modérait le mouvement enregistré en début de séance.

Vers 17H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en avril, dont c'est le premier jour d'utilisation comme contrat de référence, valait 55,95 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 37 cents par rapport à la clôture de mardi.

Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour le contrat de mars gagnait 23 cents à 53,04 dollars.

Les prix de l'or noir montaient légèrement, pénalisés par la hausse des réserves des Etats-Unis pour la semaine achevée le 27 janvier.

Selon les données du département américain de l'Energie (DoE), les réserves de brut ont augmenté de 6,5 millions de barils, les réserves d'essence ont augmenté de 3,9 million de barils, et les réserves de produits distillés ont augmenté de 1,6 million de barils.

Les analystes tablaient sur des hausses moins marquées, de 3 millions de barils pour le brut et de 1,5 million de barils pour l'essence, et attendaient même une baisse des réserves de produits distillés de 500.000 barils, selon un consensus compilé par Bloomberg.

"Cette semaine comme la dernière, les données du DoE correspondaient à peu près à celles de la fédération privée American Petroleum Institute (API). Nous estimons que ces chiffres incitent plutôt à la prudence", ont expliqué les analystes de DNB Markets.

Certains analystes sont pourtant plus pessimistes.

"Sur les deux dernières semaines, les données du DoE sur le brut montrent une hausse de 9,3 millions de barils. On peut se demander si l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) a bien fait de limiter sa production, alors que les producteurs américains ont fait remonter leur nombre de puits actifs à leur niveau de fin 2015", a estimé Michael Hewson, analyste de CMC Markets.

js/acd/nas

158

Re : Pétrole

La compagnie aérienne hongkongaise Cathay Pacific a annoncé qu'elle allait utiliser à partir de 2019 des biocarburants issus de déchets sur certains vols long-courriers vers les USA afin de tenter de réduire les émissions à effet de serre.

Cathay avait investi en 2014 dans la société américaine Fulcrum BioEnergy, une entreprise pionnière dans le développement et la commercialisation des déchets domestiques convertis en carburant d'avion durable et low-cost.

La technologie de Fulcrum, basée à Reno (Californie), convertit les ordures ménagères appelées MSW (municipal solid waste) en carburant aérien renouvelable. Ce carburant est censé fournir une réduction de plus de 80% des émissions de carbone par rapport au carburant aérien fossile classique, le Jet-A1. Un autre poids lourd de l'aviation, l'américain United Airlines, avait également investi 30 millions de dollars dans Fulcrum BioEnergy. Celle-ci avait annoncé que sa première usine de carburant alternatif allait démarrer son exploitation commerciale en 2017.

159

Re : Pétrole

Extrait d'un article de l'Echo de ce matin (Marc Collet) :

"les compagnies pétrolières s'emploient toujours pour le moment à améliorer leur santé financière. Afin de pouvoir verser à leurs actionnaires des dividendes trimestriels - qui ont par ailleurs été rehaussés régulièrement -, ExxonMobil, Royal Dutch-Shell, Chevron et BP avaient ensemble gonflé leur réserve de dettes de plus de 200 milliards de dollars depuis la mi-2014. Chez Royal Dutch-Shell, le plus endetté des producteurs après Petrobras, le montant des dettes était passé de 37,6 milliards d'euros à 87 milliards sur cette période.

Total, qui a maintenu inchangé le montant de son dividende ces deux dernières années, avait limité le recours à l'endettement...."

160

Re : Pétrole

Le pétrole se stabilise dans un marché calme
(02.02.2017 / 18:24:44)

Londres (awp/afp) - Les cours du pétrole se stabilisaient jeudi en fin d'échanges européens dans un marché qui continue d'avancer à tâtons au fur et à mesure que les informations sur l'état du secteur arrivent.

Vers 17H10 GMT (18H10 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en avril valait 56,85 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 5 cents par rapport à la clôture de mercredi.

Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour le contrat de mars cédait 8 cents à 53,80 dollars.

Les cours de l'or noir effaçaient le gros de leurs gains, après avoir atteint vers 10H30 GMT leur plus haut en un mois, à 57,45 dollars pour le Brent et à 54,34 dollars pour le WTI.

"Les marchés cherchent toujours à savoir si le rééquilibrage de l'offre et de la demande est en cours ou non", ont résumé les analystes de Energy Aspects.

Depuis 2014, une surabondance de l'offre face à une faible croissance de la demande a fait chuter les prix de l'or noir, ce qui a poussé fin 2016 des producteurs menés par l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) à limiter leurs extractions. Cela a eu pour effet de permettre aux cours de renouer avec les 50 dollars.

"Si l'Asie, qui achète du brut à un rythme effréné, maintient la cadence, ce serait un signe convainquant que la demande rattrape l'offre", ont commenté les analystes Energy Aspects, qui soulignent que la hausse de la demande asiatique vient d'un hiver plus froid que prévu, mais également d'une reprise de l'activité industrielle.

js/acd/tes

161

Re : Pétrole

Le pétrole en légère hausse, entre tensions Iran-USA et production américaine
(03.02.2017 / 21:19:05)

New York (awp/afp) - Les cours du pétrole ont terminé en légère progression vendredi, les tensions entre les Etats-Unis et l'Iran poussant à la hausse mais de nouveaux signes de reprise de la production américaine limitant le mouvement.

Le prix du baril de "light sweet crude" (WTI), référence américaine du brut, a pris 29 cents à 53,83 dollars sur le contrat pour livraison en mars au New York Mercantile Exchange (Nymex).

A Londres, le prix de baril de Brent de la mer du Nord a gagné 25 cents à 56,81 dollars le baril sur le contrat pour livraison en mars à l'Intercontinental Exchange (ICE).

"Nous avons d'abord eu quelques mouvements en début de séance à cause d'inquiétudes concernant Donald Trump et l'Iran", a commenté James Williams de WTRG Economics.

L'administration du président américain a mis à exécution ses menaces de durcissement contre Téhéran en sanctionnant son programme de missiles balistiques, mais elle a épargné pour l'instant l'accord historique sur le nucléaire.

Cet accord, scellé en juillet 2015, avait permis la levée des sanctions internationales, ouvrant la voie à une hausse des exportations iraniennes de pétrole.

"Même si le marché encaisse ces actions pour l'instant, considérant qu'il est peu probable qu'elles débouchent sur une action militaire de plus grande envergure, les probabilités d'un tel scénario sont certainement plus élevées qu'il y a une semaine", a estimé Tim Evans de Citi dans une note.

- Forages américains -

Plus tard au cours de la séance "les prix sont retombés et l'une des raisons probables pour cela est qu'il y a eu une hausse substantielle de l'activité de forage" aux Etats-Unis, a ajouté James Williams.

Le décompte des puits de forages américains en activité réalisé par le groupe privé Baker Hughes est un indicateur avancé de la production et a de nouveau nettement augmenté cette semaine.

"La croissance de la production américaine va être significative et la présidence Trump va encore l'encourager", a estimé M. Williams.

Le secteur pétrolier espère un allégement des réglementations de la part d'une administration qui a déjà autorisé la construction de deux oléoducs contestés et a fait un premier pas vers l'abrogation d'une règle anti-corruption.

Effet collatéral, la hausse de la production aux Etats-Unis, entamée en septembre, pourrait effacer une partie de la réduction de l'offre engagée par l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et ses partenaires repoussant le rééquilibrage du marché.

L'Opep a conclu, en son sein et avec de pays extérieurs dont la Russie, deux accords de réduction des extractions de brut dans l'objectif de faire remonter le baril.

Les premiers signes sur le respect par les pays engagés des quotas de production entrés en vigueur le 1er janvier sont jugés encourageants.

"Les pays de l'Opep et leurs partenaires respectent leurs promesses de limiter leur production, ont confirmé des données parues cette semaine, ce qui a soutenu les cours", a commenté Jameel Ahmad, analyste chez FXTM.

bur-lla/jld/pb