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Sujet : Schlumberger

Freddo a écrit:

Bonjour,

Dans le secteur para-pétrolier, j'ai beau chercher mais apparemment vous n'avez jamais parlé de SCHLUMBERGER qui est une grosse boite de services pour les sociétés pétrolières (études, forages, tests) et avec notamment une technologie unique de conductivité électrique capable de détecter les différents types de roches.
J'avoue ne pas bien connaitre la société mais par contre je sais qu'elle a été assez longtemps en haut du portefeuille chez Carmignac.
Voici déjà qq liens (infos générales, AT):
http://www.journaldunet.com/services-pe … lumberger/
http://www.slb.com/
http://www.boursorama.com/actualites/sc … f12aff71fd
http://www.boursorama.com/bourse/profil … ole=1rPSLB
Qu'en pensez-vous ?
Bon plan ?

Cnico a écrit:

Bonjour Freddo,
Schlumberger Limited est la plus grande société multinationale de services pétroliers. Elle fut fondée en France sous le nom de « Société de Prospection Électrique » en 1926 par deux Alsaciens. Schlumberger est le 1er prestataire mondial de services pétroliers à destination des industries d'exploration et de production de pétrole et de gaz. Le CA par activité se répartit comme suit :
- prestations de services pétroliers (73%) : évaluation et développement de gisements (prestations de forage dirigé, de pompage, de test, etc.), prestations de conseil en construction de puits, en production, vente de logiciels, etc. ;
- prestations de surveillance de réservoirs et de contrôle ..
Très bonne société recommandée à l'achat par nombre d'analystes: Côtée sur le Nyse, il vaut mieux la prendre aux US car Euro très élevé, donc gain lorsque le $ remontera et pas de double imposition française.
J'ai possédé ce titre pendant de nombreuses années lorsque j'étais chez Leleux

Cours actuel bas, les recommandations d'achat ne manquent pas.
Voir également zonebourse

yam2 a écrit:

cnico
tre bon evidemment, mais prudence a court terme,  voir ce que va decider Obama pour l'export du petrole de schiste  ,gros risque pour le onshores petrolieres et les soc productrices de petrole de shiste
beaucoup a dire sur ce sujet  yam

Cordialement,
Docanski

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Re : Schlumberger

Schlumberger, le numéro un mondial des services parapétroliers, a publié jeudi un bénéfice trimestriel légèrement supérieur aux attentes, grâce à ses réductions de coûts, et annoncé un programme de rachat d'actions de 10 milliards de dollars (9,2 milliards d'euros).

Le titre gagnait près de 2% à 62,50 dollars dans les transactions électroniques à Wall Street.

Le groupe a précisé avoir procédé à 10.000 suppressions de postes au quatrième trimestre. Depuis novembre 2014, ce sont 34.000 emplois qui ont été éliminés, soit 26% des effectifs, a précisé le porte-parole Joao Felix.

Ces réductions d'effectifs et des dépréciations d'actifs ont entraîné une charge de 1,46 milliard de dollars au quatrième trimestre, qui a plombé les comptes du groupe.

Le trimestre s'est ainsi soldé par une perte nette part du groupe de 1,02 milliard de dollars, soit 81 cents par action, contre un bénéfice de 302 millions (23 cents/action) un an plus tôt. Hors charges, l'entreprise a dégagé un bénéfice par action de 65 cents, deux cents de plus que le consensus établi par Thomson Reuters I/B/E/S.

Le chiffre d'affaires, en baisse de 39% à 7,74 milliards de dollars, a manqué le consensus qui était à 7,78 milliards mais le groupe a dit avoir tout autant réduit ses coûts.

"Clairement ce sont les réductions de coûts qu'il faut regarder, et Schlumberger est très agressif en la matière", commente Rob Desai, analyste chez Edward Jones. "Pendant un temps, les sociétés de service ont conservé leur personnel dans l'espoir d'une reprise du marché mais ce n'est manifestement plus d'actualité."

Le groupe dit en effet ne pas entrevoir de redressement des cours du brut. "Avec moins de 700 puits en activité aux Etats-Unis l'an dernier, une chute de 68% par rapport au pic de 2014, les surcapacités massives du marché des services à terre ne laissent pas espérer de redressement des prix à court ou moyen terme", déclare le directeur général Paal Kibsgaard dans le communiqué de résultats.

Les grandes compagnies pétrolières qui font appel aux services de Schlumberger et sociétés du secteur ont réduit leurs investissements de 50 à 70% en réaction à la chute des cours du brut, qui sont à leur plus bas niveau depuis 2003.

Dans une étude récente, Barclays a estimé qu'elles pourraient encore réduire leurs dépenses de 20% si les prix ne dépassent pas les 40 dollars le baril. Ils sont cette semaine à moins de 30 dollars, sous la pression d'une offre de brut excédentaire et du ralentissement de la demande chinoise.

Schlumberger a dit s'attendre à boucler dans le courant du premier trimestre l'acquisition de l'équipementier Cameron International, une opération d'un montant de 14,8 milliards de dollars annoncée en août.

Le programme de rachat d'actions prend la suite d'un précédent, de 10 milliards de dollars également, lancé au troisième trimestre 2013.

L'action Schlumberger a fini la séance de jeudi en hausse de 0,64% à 61,45 dollars. Sur les 12 derniers mois, le titre a perdu environ le quart de sa valeur. (Swetha Gopinath à Bangalore, Véronique Tison pour le service français)

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Re : Schlumberger

Schlumberger: perte trimestrielle mais la lumière perce au bout du tunnel

New York (awp/afp) - Le groupe de services pétroliers franco-américain Schlumberger a subi une lourde perte au 2e trimestre en raison de la baisse des prix du pétrole et de charges liées à des licenciements.

Selon les résultats annoncés jeudi, la perte nette est de 2,16 milliards de dollars, comparé à un bénéfice net de 1,12 milliard de dollars un an plus tôt. Le bénéfice par action ajusté (hors éléments exceptionnels) est légèrement supérieur aux attentes du marché à 23 cents.

Le chiffre d'affaires a atteint 7,16 milliards de dollars (-20,5%), là où les attentes étaient de 7,13 milliards.

"Lors du 2e trimestre, les conditions du marché se sont encore détériorées pour la plupart de nos opérations mondiales mais en dépit de vents contraires persistants, nous semblons maintenant avoir atteint le point bas du cycle", a affirmé le PDG du groupe Paal Kibsgaard, cité dans le communiqué.

Son principal concurrent, Halliburton, avait établi un diagnostic similaire en présentant ses résultats --qui se sont également traduits par une perte-- mercredi.

L'action du groupe baissait légèrement (-0,02% à 80 dollars) vers 21h00 GMT dans les échanges électroniques après la clôture de Wall Street.

Le groupe a notamment inscrit sur le trimestre une charge de 646 millions de dollars liée aux licenciements et à la restructuration du groupe. Schlumberger a ainsi réduit ses effectifs de 16.000 personnes au cours du premier semestre. Il a également passé pour 1,9 milliard de dollars d'actifs en charges. Une charge de 335 millions de dollars liée à l'acquisition en avril de l'équipementier américain Cameron a aussi été imputée.

"Comme les prix du pétrole ont maintenant quasiment doublé depuis leur plus bas de janvier 2016, nous allons nous attacher à revenir sur les concessions de prix temporaires et à la renégociation des contrats qui n'offrent que des perspectives limitées de viabilité financière à long-terme", a indiqué le groupe.

Par zone géographique, le chiffre d'affaires a progressé de 19% en Amérique du nord par rapport au premier trimestre (Schlumberger ne présentant pas pour ce poste ses résultats d'une année sur l'autre). Il a baissé de 21% en Amérique latine, essentiellement en raison de la réduction des activités au Venezuela. Il a progressé de 15% en Europe/Afrique/CEI et de 20% au Moyen-Orient/Asie.

Par segment d'activité, le chiffre d'affaires a baissé de 8,8% pour les études ("reservoir characterization"), de 18% pour le forage et de 10,6% pour la production.

afp/jh
(AWP / 22.07.2016 06h26)

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Re : Schlumberger

Schlumberger : l’horizon s’éclaircit

Pour la première fois depuis 2014, les profits du numéro un mondial des services pétroliers ont augmenté d’un trimestre sur l’autre…

Le numéro un mondial des services pétroliers a révélé des comptes meilleurs que prévu pour son troisième trimestre. Compte tenu du contexte, ses ventes et ses résultats ont, bien sûr, chuté sur un an.

Mais, pour la première fois depuis 2014, les profits du groupe ont augmenté d’un trimestre sur l’autre. À 353 millions de dollars, le bénéfice net ajusté a progressé de 12% et dépasse de 14% les attentes des analystes.

Une décote limitée

Après presque deux ans de baisse, le point bas a probablement été touché en milieu d’année, pour Schlumberger comme pour la plupart des acteurs du secteur.

Les dirigeants de la multinationale anticipent désormais un rebond de leurs activités en Amérique du Nord, au Moyen-Orient et en Russie.

Des perspectives encourageantes qui nous semblent néanmoins insuffisantes pour acheter le titre coté à Paris.

Soutenu par la dépréciation de l’euro vis-à-vis du dollar depuis deux ans, il affiche une décote de seulement 16% sur son plus-haut historique, touché en 2014 lorsque le pétrole valait plus de 110 dollars.

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Re : Schlumberger

Pétrole: Schlumberger dans le rouge en 2016, table sur un rééquilibrage du marché


Paris - Schlumberger est tombé dans le rouge en 2016, affecté par la chute des prix du pétrole, mais le leader mondial des services parapétroliers affiche un certain optimisme sur le rééquilibrage du marché de l'or noir, qui devrait à terme encourager la reprise des investissements en exploration-production.

Le groupe franco-américain, qui développe des technologies destinées au forage de puits pétroliers et à la construction de puits et plates-formes, a accusé une perte nette de 1,69 milliard de dollars en 2016, contre un bénéfice net de 2,07 milliards l'année précédente.

Sur le seul quatrième trimestre, la perte nette a toutefois été réduite à 204 millions de dollars, alors qu'elle s'était envolée à 1,02 milliard de dollars un an plus tôt, en raison notamment des lourdes charges liées à la restructuration engagée pour affronter la faiblesse des prix du pétrole, divisés par deux depuis mi-2014.

Le résultat net par action, qui sert de référence en Amérique du Nord, est ainsi ressorti à -1,24 dollar sur l'année et -0,15 dollar sur le dernier trimestre, entre début octobre et fin décembre.

Dans un communiqué, le PDG de Schlumberger Paal Kibsgaard a toutefois confirmé la "vue positive" que son groupe portait sur le marché pétrolier, dont le rééquilibrage en cours est renforcé, selon lui, par l'accord de limitation de la production conclu par l'Opep, Arabie saoudite en tête, et onze pays partenaires, dont la Russie.

Cet accord, qui a déjà permis aux cours d'amorcer une remontée, "devrait, avec un certain décalage, voir s'accélérer le repli des stocks, soutenir une nouvelle hausse des prix et conduire à une hausse des investissements en exploration-production", dont dépend l'activité du parapétrolier, a ajouté le dirigeant.

Selon lui, les investissements reprendront d'abord en Amérique du Nord, notamment pour le pétrole de schiste du bassin permien, une importante zone de production à l'ouest du Texas. La reprise devrait être plus tardive en dehors des Etats-Unis, alors que le groupe réalise les trois quarts de son activité à l'international.

"Cela mènera probablement à une troisième année de suite de sous-investissement, avec un taux d'approbation de nouveaux projets toujours faible et une accélération du déclin de la production des gisements vieillissants", accentuant la probabilité d'un déficit de production à moyen terme, a souligné M. Kibsgaard.

En 2016, le chiffre d'affaires de Schlumberger a chuté de 22% à 27,81 milliards de dollars. Sur le dernier trimestre toutefois, la baisse est plus contenue, de 8% à 7,11 milliard de dollars.