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Re : Compagnies pétrolières et para-petrolières

bon ben je viens de prendre technip à 49.25 (un ordre oportuniste)
j'espère ne pas le regretter

article sur le cours du pétrole:

http://www.abcbourse.com/marches/petrol … _PX1p.aspx


articles sur technip:

http://www.abcbourse.com/marches/techni … _TECp.aspx
http://www.abcbourse.com/marches/techni … _TECp.aspx
http://www.abcbourse.com/marches/techni … _TECp.aspx

cordialement

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Re : Compagnies pétrolières et para-petrolières

Le pétrole en chute libre !
C'est la Bérézina sur les para-pétrolières, les cours sont en chute libre depuis plusieurs jours.
Jusqu'où peuvent-ils aller ? Est-ce la peur du retour de l'Iran sur les marchés ? La fuite en avant des producteurs arables ?
Une chose est certaine : un redressement de ces cours est inévitable. Mais quand ?
Pour le long terme, voilà peut-être une occasion pour créer ou renforcer un fond de portefeuille à oublier jusqu'au redressement ?
CGG est actuellement le plus attaqué, son dernier support présumé solide de 2014 ayant été pulvérisé avec, sans doute en ligne de mire, un retour sur les plus bas de 2003, entre 3,30 € et 3,50 €. Si Vallourec limite un peu la casse, ce n'est peut-être qu'un sursis : les hyènes à découvert n'ont pas relâché leur pression, là non plus.

Cordialement,
Docanski

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Re : Compagnies pétrolières et para-petrolières

Dans la suite du message précédent ...

Certains pourraient se poser la question de savoir pourquoi CGG chute bien davantage que ses consoeurs du secteur para-pétrolier et surtout par rapport à Vallourec, même si leurs métiers sont différents.
Il faut tout d'abord savoir que toutes les deux font l'objet d'une attaque en règle des hyènes à découvert, à peu près dans les mêmes proportions : à la clôture d'hier, 14,62 % du capital de CGG était couvert par 18 fonds spéculatifs et 15,84 % du capital de Vallourec par 16 fonds. Il est utile de souligner que ces fonds prédateurs sont en toute grande majorité américains et souligner ainsi la morale qui prévaut sur les marchés US ...
Par ailleurs, la capitalisation boursière de Vallourec est près de 3 fois plus importante que celle de CGG. Un peu cher pour un amateur.
CGG paraît donc bien plus "OPéAble" ... et a d'ailleurs déjà fait l'objet d'une tentative d'OPA par Technip.
Ce n'est apparemment pas vraiment le cas pour Vallourec dont le métier paraît difficilement complémentaire avec les autres paras.
On peut dès lors raisonnablement imaginer que les hyènes à découvert jouent la montre en tentant de faire baisser le cours plus rapidement sur CGG, avant qu'une nouvelle OPA ne soit lancée sur cette entreprise et qu'après tout, une baisse lente mais régulière sur Vallourec leur donne du grain à moudre : les investisseurs imaginent chaque jour que c'est le bon moment d'entrer dans le titre et lissent ainsi l'action des prédateurs.

Cordialement,
Docanski

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Re : Compagnies pétrolières et para-petrolières

Bonjour à tous,
About the petrol :

http://www.bloomberg.com/news/videos/20 … ial-parker

smile

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Re : Compagnies pétrolières et para-petrolières

Coucou me revoilou ,

Les parapets se rebiffent today CGG et Vall rebondissent smile

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Re : Compagnies pétrolières et para-petrolières

Salut les boursomaniaques !

Le baril de pétrole a presque explosé après la fermeture des bourses européennes et ce sont les marchés américains qui se sont gavés.
Le WTI prenait 7,8 % et le Brent augmentait de 6,9 % à la clôture à 22 heures, heure de Bruxelles.
Espérons que les marchés européens en profiteront aussi dès l'ouverture de demain ...

Cordialement,
Docanski

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Re : Compagnies pétrolières et para-petrolières

Bonjour à tous,

L'OPEP semble vouloir négocier une réduction de la production avec d'autres producteurs.

http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2015/0 … etrole.php

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Re : Compagnies pétrolières et para-petrolières

Les para-pétrolières dans l’œil du cyclone:

(Bousier.com) - "Nous vivons une rupture comme notre secteur n'en a pas connue depuis vingt ou trente ans !". La déclaration, citée par 'Les Echos' est signée de Thierry Pilenko, le patron de Technip , qui est sans doute l'acteur le plus robuste du secteur. Cela n'a pas empêché le groupe d'annoncer cet été une réduction d'effectifs qui portera sur 6.000 personnes, 16% des effectifs (dont 330 en France, selon les informations du quotidien financier obtenues auprès de la CGT).

La situation des sous-traitants pétroliers est assez inédite, puisqu'ils sont les premiers touchés par la forte réduction des investissements des groupes pétroliers, liée à la chute du prix du baril. Ils sont aussi atteints par les faillites qui se sont multipliées chez les entreprises plus petites ou les acteurs du pétrole non-conventionnel, dont les coûts d'extraction ne sont plus couverts par les cours actuels de l'or noir. Les preuves de l'état d'urgence dans lequel se trouve le secteur continuent à se multiplier, et les cris d'alarmes de ses représentants ne font qu'ajouter à la défiance des investisseurs. Vallourec , l'aciériste qui produit des tubes sans soudure pour le pétrole et le gaz, a lui aussi annoncé un durcissement de son plan de restructuration récemment. Les revenus de Bourbon , qui loue ses navires aux entreprises pétrolières pour acheminer matériel et homme sur les plateformes offshore, ne cessent de s'éroder, comme l'ont encore montré les trimestriels dévoilés hier. Quant à CGG , l'un des leaders mondiaux des services géophysiques, il a annoncé ce matin une perte d'1 milliard de dollars sur le troisième trimestre, 930 suppressions de postes et la réduction de sa flotte de
11 à 5 navires, tout en préparant le marché à une recapitalisation.

Une consolidation compliquée à mettre en oeuvre

Qu'ils soient robustes comme Technip, souples comme Bourbon ou fragilisés comme Vallourec et CGG, la situation des acteurs français du secteur converge sur un point : la visibilité est très faible sur les perspectives 2016 et au-delà. Les analystes pensent qu'un nouveau round de consolidation est inévitable, mais le contexte actuel rendra nécessairement toute opération suspecte aux yeux des investisseurs. Il y a près d'un an, Technip avait tendu la main à CGG en proposant un rachat à 8,30 euros par action, repoussé par le management, avant de renoncer. Le marché avait salué la fin des discussions en faisant flamber l'action Technip. Quant aux actionnaires de CGG, ils ont en travers de la gorge cette volonté de rester indépendant, dans la mesure où 11mois plus tard, leurs titres ne valent plus que 3,70 euros pièce... Quant à rapprocher des entreprises évoluant sur le même segment, on pense par exemple à CGG avec l'un de ses concurrents norvégiens TGS ou PGS, qui sont actuellement dans la même situation que le français, rien n'est moins évident : l'histoire a
montré que fusionner des sociétés traversant une passe délicate est risqué, surtout quand les perspectives sont aussi incertaines.

CGG et Vallourec sont les plus fortes baisses du SBF120 sur deux ans

L'accumulation des mauvaises nouvelles a eu un impact boursier majeur sur le secteur. Ce matin, le tableau fort sombre brossé par CGG entraîne une chute de plus de 10% du titre en bourse. Vallourec est emporté aussi : -6%, tandis que Technip perd -3,5% et Bourbon -2%. Sur les deux dernières années (novembre 2013 / novembre 2015), l'indice SBF120 a gagné 17,5%. Les trois plus fortes baisses proviennent du secteur pétrolier : -78% pour CGG, -76% pour Vallourec et -71% pour Maurel et Prom . Technip, présenté comme plus solide, a néanmoins cédé -35%, 10ème moins bonne performance de l'indice. Bourbon, qui ne fait pas partie de cet indice, a cédé -35% sur la même période.

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Re : Compagnies pétrolières et para-petrolières

Bonjour à tous,

Concernant les para-pétrolières CGG et Vallourec, je constate...
Elles ont connu un pic en 2007, puis une chute jusqu'à début mars 2009.
Puis reprise jusqu'à mi-2011. Et rechute.
Finalement cette année 2016, elles forment un plancher.
Et hier fin de semaine, elles finissent toutes les deux au-dessus de leurs M30h respective...ce qui n'était plus arrivé depuis longtemps. smile