Salut Yam
Ne le chatouille pas, tu vois bien que c'est inutile, en apprendre plus pour changer en mieux, pas de changement depuis bien longtemps , que du contraire c'est toujours pire en plus la bête est de retour, tu sais l'hydre au multiple têtes.
Bon c'est pas tout avec cette neige et ce froid c'est vraiment le réchauffement du climat, enfin pas ici a Cotonou hier presque 40 degrés, très dur la bas.
Comme j'ai du temps aujourd'hui, j'essaye de voir plus clair sur NYR, avant de plonger dans les mines, voici l'avis récent de Test Achat Invest trouvé le net .
Analyse (08/02/2013)
Nyrstar : réductions de coûts au programme
2013 devrait se solder par un retour au bénéfice.
Le cours est de 36 % inférieur à la valeur comptable et sous évalue les perspectives.
ACHETEZ.
2012 a clôturé sur une perte de 0,57 EUR par action (plus que prévu). Mais dans l'activité minière, qui pèse à présent aussi lourd que le raffinage et est plus rentable, la réhabilitation des mines avance bien ; le bénéfice opérationnel y a bondi de 79 % (hors amortissements et éléments non récurrents), soutenu par la production de concentré de zinc (+51 %) et malgré la baisse des prix (-4 % l'an en moyenne en EUR). Les coûts y ont baissé de 5 % et cela va s'accélérer cette année (-8 % à -16 %). La production devrait en outre y progresser de 6 à 20 % (hors acquisitions), malgré l'accord décevant avec Talvivaara (10 % de la production 2012, baisse de 14 %). Dans le raffinage, le bénéfice opérationnel a perdu 43 %, plombé par la hausse des coûts (e.a force de l'AUD) et la faiblesse des tarifs (-15 %). Les négociations pour les tarifs 2013 devraient permettre une hausse. Mais, pour redresser la rentabilité globale, des réductions de coûts seront indispensables dans le raffinage (2/3 des coûts du groupe, surcapacité chronique). En attendant, les négociations concernant l'arrêt du contrat avec Glencore semblent sur la bonne voie et le groupe reste confiant. Peu endetté, il va procéder à une nouvelle réduction de capital (0,16 EUR net par action). Prudents, nous tablons sur un bénéfice 2013 de ±0,20 EUR par action.
Cours au moment de l'analyse : 4,55 EUR
Le groupe belge Nyrstar est leader mondial dans le traitement du zinc (fonderie et alliages; 9 % d’un marché mondial encore très fragmenté) et numéro trois dans celui du plomb (7 % du chiffre d’affaires). Depuis 2009, le groupe mène une stratégie d’intégration, en acquérant des mines qui, à moyen terme, devraient assurer 50 % de ses besoins en zinc. Il sera alors le 5ème extracteur mondial de zinc.
Autre avis récent , celui de L'Investisseur:
Pour son contrat de concentrés de zinc (Glencore a été forcée par l’Europe de casser ce contrat suite à sa fusion avec Xstrata), Nyrstar a déjà obtenu une dizaine de propositions. Et avec Glencore même, Nyrstar a pu négocier une indemnité de rupture. Nyrstar est digne d’achat. Attention son éjection du Bel20 le 18 mars pourrait entraîner de fortes turbulences du cours.
Les turbulences du cours, nous y sommes mais pas certain que ce soit la faute au marché continu !
Et pour le contrat Glencore, la fusion entre Glencore et Xstrata est reportée jusqu'au 16 avril.
Rien vu de semblable sur l' Echo alors voici l'article paru dans La Libre du 08/02
Nyrstar réduit ses coûts en 2013
Mis en ligne le 08/02/2013
Le groupe métallurgique va éliminer entre 1 000 et 1 400 postes dans le monde.
désastreux
Malgré 95 millions de pertes l’année dernière pour Nyrstar, le CEO du groupe, Roland Junck, se montre confiant pour l’avenir. Le premier exploitant mondial de zinc avait investi massivement dans des mines dans les années passées. "La situation de Nyrstar serait encore plus dure si nous n’avions pas commencé à miner", a-t-il fait remarquer.
Le secteur de la raffinerie, spécialité initiale du groupe, a été particulièrement touché par la chute du cours du zinc, alors que les activités minières sont restées rentables. Les coûts liés aux achats et à la remise aux normes de ces mines ont continué d’affecter le bilan 2012, mais sont enfin amortis pour 2013.
Austérité jusqu’en 2014
Pour réduire son déficit, la compagnie prévoit un plan de réduction des coûts en deux ans, le "Lean Project". Le nombre de travailleurs devrait être réduit de 15 à 20 % mondialement. L’entreprise emploie 7 000 travailleurs, dont 550 en Belgique. Entre 1 050 et 1 400 postes devraient donc être concernés. Principale cible, les mines péruviennes de la compagnie, où 1 000 emplois seront supprimés.
Si la compagnie ne s’est pas exprimée plus avant sur les pays visés, les mines devraient souffrir plus que les raffineries. Le CEO a expliqué pourquoi la filière la plus rentable serait plus mise à contribution : "Restructurer les mines se passe sans cahot, car elles n’ont pas été optimisées avant d’arriver entre nos mains. Ce n’est pas le cas des fonderies. Contrôler le coût du travail et de l’énergie n’est pas en notre pouvoir. Les gouvernements devraient être plus raisonnables." Particulièrement remonté, le CEO a ajouté, alors qu’on l’interrogeait sur une mine achetée en Honduras : "la plupart des pays se conduisent comme des bandits, ils augmentent leurs taxes pour rembourser leurs dettes."
Roland Junck a aussi affirmé assumer une vision industrielle du groupe. "Certains groupes ont acheté des mines trop cher quand les prix étaient artificiellement hauts, pour faire plaisir aux actionnaires. Ce n’est pas notre cas."
Le mois prochain, la compagnie établira les coûts de maintenance des fonderies. Le plan de réduction des coûts pourra alors être précisé.
Joseph Sotinel (st.)
