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Re : Chine

Shanghai boit la tasse en 2016, parmi les pires performances mondiales

Shanghai (awp/afp) - Après les montagnes russes de 2015, l'année du Singe a fait boire la tasse aux Bourses chinoises, Shanghai enregistrant l'une des pires performances mondiales --dans un marché boudé des investisseurs face à l'essoufflement de l'économie et aux interventions imprévisibles des autorités.

L'indice composite de la Bourse de Shanghai a essuyé sur l'ensemble de 2016 un plongeon de 12,3%, contre des hausses annuelles de 0,4% à Hong Kong comme à Tokyo. Shenzhen, deuxième place de Chine continentale, a lâché 14,7%.

Jeudi, la Chine figurait au dernier rang du classement du Wall Street Journal recensant les performances boursières de quarante pays.

"Les Bourses chinoises se sont effondrées, et elles ne se sont encore qu'à moitié reprises, avec un rétablissement très lent", résume pour l'AFP Shen Zhengyang, analyste du courtier Northeast Securities.

Shanghai et Shenzhen avaient commencé du mauvais pied, après l'instauration en janvier par les autorités d'un "coupe-circuit", mécanisme bloquant automatiquement les échanges en cas de baisse trop rapide des indices.

Terrorisés à l'idée d'être empêchés de revendre leurs titres à leur guise, les boursicoteurs avaient massivement cédé leurs actions, provoquant un effondrement immédiat des marchés... et obligeant Pékin à débrancher le "coupe-circuit" quatre jours après ses débuts.


-Perte de confiance-

Suite au fiasco, le président du régulateur boursier avait été limogé et son successeur Liu Shiyu, échaudé, a préféré faire profil bas.

Une attitude qui ne rassure guère et laisse les investisseurs désorientés, estime Oliver Rui, professeur de la China Europe International Business School (CEIBS).

"Les gens ne comprennent pas où les autorités veulent aller" et ce manque de clarté dans la régulation des marchés "explique en partie" la médiocre performance boursière, explique-t-il.

Surtout, plane l'ombre du krach boursier de l'été 2015: la Bourse de Shanghai avait dégringolé de 40% au deuxième semestre 2015, après s'être envolée de 60% sur les six mois précédents (terminant donc au final sur une progression annuelle de 9,4%).

Ces fortes turbulences et l'incapacité du gouvernement à endiguer l'effondrement, en dépit d'interventions massives sur les marchés, ont largement écorné la confiance des petits actionnaires individuels.

Ces derniers, souvent suivistes et peu familiers des mécanismes financiers, forment plus de 90% des investisseurs sur les Bourses chinoises, ce qui alimente leur folle volatilité.

Délaissant la Bourse, certains se sont reportés sur l'immobilier ou des matières premières de niche, des secteurs où les prix se sont envolés.

Par ailleurs, le yuan s'est déprécié de 7% face au dollar en 2016: de quoi inciter des investisseurs à se tourner vers des actifs plus rémunérateurs à l'étranger, note Dickie Wong, directeur du courtier Kingston Securities à Hong Kong.

Et de l'avis général, le lancement en fanfare ce mois-ci de la plateforme de connexion boursière entre Shenzhen et Hong Kong ne changera pas nécessairement la donne, faute d'une attractivité suffisante pour appâter les investisseurs étrangers.


-'Option la moins rentable'-

Autre point noir: la réforme tant attendue du système d'introduction en Bourse n'est pas intervenue. Ce sont donc les autorités qui continuent de décider quand et à quel prix doivent être introduites de nouvelles actions --d'où des cours initialement très sous-évalués.

"C'est le meilleur moyen d'envoyer de mauvais signaux au marché", soupire Oliver Rui.

Les autorités ne devraient pas "intervenir autant (...) Si vous ne lâchez pas la bride, impossible de savoir si le marché peut s'adapter à un nouveau système", insiste-t-il.

Les places chinoises restent de fait suspendues à l'interventionnisme du gouvernement, qui avait supervisé en 2015 des achats colossaux d'actions sur fonds publics pour renflouer les marchés. Résultat, nombre de cours sont déconnectés de l'activité et de la santé réelles des entreprises.

"Dans un environnement pareil, il devient difficile pour un investisseur d'appliquer des stratégies gagnantes!", s'agace Zhang Qun, un analyste du courtier Citic Securities. Pour lui, la Bourse est désormais "l'option la moins rentable" en Chine pour un placement.

Selon China Merchant Securities, 2017 pourrait permettre aux Bourses chinoises de reprendre leur souffle: mais ses estimations couvrent large, allant d'un repli de 6% à un bond de 23%, reflétant l'incertitude totale sur l'attitude de Pékin.

"A l'heure où se durcissent les contrôles sur le marché immobilier et où le marché obligataire recule, il n'y pas beaucoup d'autre choix", observe néanmoins M. Wong. "Les fonds doivent bien investir quelque part, et la Bourse restera toujours une option".

azk/dly/jug/sg

47

Re : Chine

Chine: l'activité manufacturière ralentit en décembre (PMI officiel à 51,4)
(01.01.2017 / 10:54:32)

Pékin (awp/afp) - L'activité manufacturière en Chine a légèrement ralenti en décembre, reprenant son souffle après plusieurs mois de forte accélération, selon un indicateur du gouvernement, alors que se poursuit une très fragile stabilisation de la conjoncture dans la deuxième économie mondiale.

L'indice des directeurs d'achat (PMI) publié par le Bureau national des statistiques (BNS), organe dépendant du gouvernement central, s'est établi à 51,4 en décembre, contre 51,7 le mois précédent et 51,2 en octobre.

Un chiffre supérieur à 50 marque une expansion de l'activité manufacturière. Les analystes sondés par l'agence Bloomberg s'attendaient en moyenne à 51,5.

Le PMI, un baromètre fondé entre autres sur les carnets de commandes des entreprises et jugé annonciateur de la conjoncture à venir, est très suivi par les marchés: l'industrie manufacturière, même sinistrée, reste un secteur crucial en Chine.

Or, pour certains analystes, le chiffre dévoilé dimanche --même s'il dévoile un petit essoufflement en fin d'année-- n'en traduit pas moins la résistance du secteur et l'embellie progressive de l'environnement économique ces derniers mois.

"L'amélioration de la demande extérieure et la dépréciation du yuan (qui rend les exportations chinoises plus attractives, NDLR) soutiennent les entreprises", avance ainsi Ding Shuang, analyste de Standard Chartered cité par Bloomberg.

Selon lui, "on s'oriente pour le quatrième trimestre sur une croissance économique supérieure aux trimestres précédents (...), même si l'année 2017 pourrait offrir un tableau bien plus mitigé pour les petites entreprises".

De fait, l'indice PMI alternatif calculé de façon indépendante par le cabinet de recherche Caixin Insight Group, qui se concentre sur les petites ou moyennes entreprises, a témoigné ces derniers mois d'un très net essoufflement. Son évaluation pour décembre sera publiée la semaine prochaine.

Ce sont surtout les grands groupes qui profitent jusqu'à présent des efforts de relance budgétaire du gouvernement, notamment via des rabais d'impôts et un surcroît de dépenses publiques dans les infrastructures.

Par ailleurs, sur fond de crédit bon marché --à la suite de multiples assouplissements monétaires--, le redressement du marché immobilier et de la construction a contribué à alimenter le vif rebond de l'activité manufacturière (fabrication de matériaux, meubles...) après une année commencée en repli (avec un PMI officiel autour de 49).

Mais de l'avis général, une forte correction pourrait ébranler prochainement le secteur immobilier, après l'adoption de restrictions destinées à refroidir la fièvre du marché, tandis qu'empire la fragilisation du système financier due à l'envolée de la dette publique et privée dans le pays.

afp/rp

48

Re : Chine

Fuites de capitaux: la Chine serre encore la vis sur les échanges de devises
(01.01.2017 / 10:53:46)

Pékin (awp/afp) - La Chine va encore serrer davantage la vis sur les échanges de devises réalisés par les particuliers, dans le but de freiner les colossales fuites de capitaux hors du pays, sur fond de vive dépréciation du yuan.

Les particuliers désirant convertir leurs yuans en devises étrangères devront désormais fournir davantage d'informations détaillées à leur banque, en s'expliquant notamment sur les fonds concernés en plus de leurs papiers d'identité, a indiqué samedi l'agence d'Etat supervisant le marché des changes (SAFE).

Les particuliers peuvent convertir chaque année jusqu'à l'équivalent de 50.000 dollars, un montant maximal qui ne changera pas, a-t-elle précisé sur son site internet.

Selon elle, "en comblant les lacunes de la supervision", le nouveau durcissement des contrôles doit précisément empêcher les manoeuvres pour contourner ce quota.

L'idée est de "combattre les transactions illégales, blanchiment d'argent et banques clandestines", a martelé la SAFE, assurant qu'elle "multiplierait les contrôles aléatoires et durcirait ses sanctions". Les banques sont, elles, tenues de vérifier l'authenticité des informations fournies.

Par ailleurs, les établissements financiers seront sommés, à partir de juillet, de signaler à la banque centrale chinoise (PBOC) tout transfert international dépassant 200.000 yuans (28.800 dollars), afin de lutter contrer "le blanchiment", a annoncé vendredi l'institution.

Mais ces contrôles accrus s'inscrivent surtout dans le vaste arsenal de mesures déployées par le régime communiste pour juguler une colossale hémorragie de capitaux hors de Chine.

Environ 1.000 milliards de dollars se sont envolés de Chine en 2015, et ces fuites massives se sont poursuivies l'an dernier, pour atteindre 690 milliards de dollars sur les dix premiers mois de 2016, selon des estimations de Bloomberg Intelligence.

L'essoufflement de l'économie du géant asiatique, la faiblesse du yuan et la remontée prochaine des taux directeurs aux Etats-Unis (ce qui rend plus attractifs les actifs libellés en dollars, ndlr) se combinent pour inciter les épargnants à placer leur argent dans d'autres devises.

Avec pour résultat d'exercer une formidable pression à la baisse sur le yuan, qui évolue désormais au plus bas depuis huit ans face au dollar après avoir lâché environ 7% en l'espace d'un an.

Effet vicieux: cette dépréciation affole les épargnants et les incite encore davantage à transférer leurs capitaux vers des placements jugés plus sûrs et rémunérateurs à l'étranger.

De leur côté, les autorités chinoises s'efforcent de soutenir leur devise en rachetant des yuans, en puisant dans les réserves de devises étrangères de la Chine: ces dernières ont chuté de près de 70 milliards de dollars en novembre.

afp/rp

49

Re : Chine

Chine: plus forte accélération en 4 ans de l'activité manufacturière
(03.01.2017 / 06:35:00)

Pékin (awp/afp) - L'activité manufacturière chinoise, selon un baromètre indépendant publié mardi par le groupe de médias Caixin, a enregistré en décembre sa plus forte accélération depuis quatre ans, un contraste avec l'indicateur du gouvernement dévoilé dimanche, qui montrait au contraire un ralentissement.

L'indice des directeurs d'achat (PMI) "Caixin" pour la deuxième économie mondiale, calculé de façon indépendante par IHS Market et diffusé par le magazine financier chinois Caixin, s'est établi à 51,9 en décembre, contre 50,9 le mois précédent.

Un chiffre supérieur à 50 marque une expansion de l'activité manufacturière, et en-dessous de ce seuil une contraction du secteur.

C'est la plus forte performance de l'indice depuis janvier 2013, a observé IHS dans un communiqué avec Caixin. Le PMI, fondé sur un sondage concernant entre autres les carnets de commandes des entreprises, est très suivi des marchés.

"L'embellie de l'activité manufacturière s'est poursuivie en décembre, avec une majorité de composantes du PMI incitant à l'optimisme", a témoigné Zhong Zhengsheng, analyste du cabinet de recherches associé à Caixin, cité dans le communiqué.

Il notait toutefois aussitôt une "montée des tensions inflationnistes" reflétée par les coûts de production.

"Il reste à voir si la stabilisation de l'économie va se consolider, étant donné les incertitudes sur la durabilité ou non du restockage en cours et de la montée des prix à la consommation", a-t-il averti.

De fait, le PMI officiel publié dimanche par le gouvernement offrait une note discordante, faisant état au contraire d'un léger ralentissement de l'activité manufacturière: l'indice diffusé par le Bureau national des statistiques (BNS) s'est établi à 51,4 en décembre, contre 51,7 en novembre.

Les experts n'en avaient pas moins salué sa relative résistance, signe de la stabilisation en cours de la conjoncture chinoise ces derniers mois.

"L'amélioration de la demande extérieure et la dépréciation du yuan (qui rend les exportations chinoises plus attractives, NDLR) soutiennent les entreprises", avait ainsi réagi Ding Shuang, analyste de Standard Chartered.

A noter toutefois: le PMI gouvernemental tend à se concentrer sur les grandes entreprises et groupes étatiques, tandis que le baromètre alternatif de Caixin se base sur un sondage privilégiant les petites et moyennes entreprises, ainsi que le secteur privé: d'où un écart parfois sensible.

Sur fond de crédit bon marché, le spectaculaire redressement du marché immobilier et de la construction a contribué à alimenter le vif rebond de l'activité manufacturière après une année commencée en repli (avec un PMI officiel autour de 49).

Mais une forte correction pourrait finir par ébranler le secteur immobilier, et l'envolée de la dette pourrait fragiliser le répit que connaît l'économie chinoise.

afp/al

50

Re : Chine

THE ART OF DEAL (Fiorentino)

Beaucoup d'agitation sur le marché des changes en Asie: on avait tendance un peu à oublier la Chine. Elle s'est rappelée à notre souvenir cette semaine. Et de façon spectaculaire. Comme vous le savez, le yuan n'en finit pas de baisser. C'était une des grosses tendances de 2016. Dans les prévisions 2017, acheter le dollar pour vendre le yuan était présenté comme un des deals les plus consensuels.

FIN DE PARTIE POUR LE YUAN ?

Seulement voilà, la Chine a tenté mardi de siffler la fin de partie. Elle a imposé des taux punitifs sur la vente à découvert de yuan et l'effet a été immédiat. Le yuan a rebondi brutalement. La plus forte hausse historique en deux jours.
Ce qu'on ne comprend pas bien, c'est pourquoi la Chine lutte contre la baisse de sa monnaie alors qu'on avait le sentiment au contraire qu'elle cherchait à la dévaluer. Mais en fait, c'est très simple. La Chine a toujours pratiqué la dévaluation compétitive sauvage. Surtout depuis que sa croissance a fortement ralenti. C'est le seul moyen qu'elle a pour relancer ses exportations. Mais la baisse de la monnaie a un effet pervers : la perte de confiance.

PERTE DE CONFIANCE ET PEUR DE TRUMP

Des investisseurs internationaux ont fui la Chine de peur de perdre des fortunes sur le change. D'autre part, et ça c'est vraiment nouveau, la Chine est face aujourd'hui aux États-Unis de Donald Trump. Un président qui a décidé d'appliquer à la lettre les principes de son livre-phare : The art of deal. Un président qui a donc décidé d'employer les mêmes méthodes que les Chinois. Les accusations publiques. Les menaces de droits de douane. Aboyer très fort pour obtenir des deals équilibrés.

TRUMP VERSUS CHINA

Et la politique des changes de la Chine est dans le viseur de Trump. C'est même une de ses priorités. Il veut que le Congrès américain déclare officiellement que la Chine manipule sa monnaie. Ce qui entraîne la possibilité de déclencher toute une série de sanctions et de mesures de rétorsion. Et je pense que la Chine commence à avoir peur de ce type qui ne se couche plus comme les administrations classiques américaines et européennes et qui pratique, comme eux, la mauvaise foi et la propagande. Ce qui s'est passé sur les changes cette semaine est peut-être la première conséquence du nouvel équilibre entre la Chine et les États-Unis.

51

Re : Chine

Bourses asiatiques : Hong Kong en légère hausse, Shanghai et Shenzhen en repli
(06.01.2017 / 11:14:38)

Hong Kong (awp/afp) - La Bourse de Hong Kong a terminé vendredi en légère hausse, alors que celle de Shanghai a reculé, mettant un terme à trois séances de hausses consécutives, et Shenzhen est restée en repli.

A Hong Kong, l'indice composite Hang Seng a gagné 0,16%, soit 35,16 points, à 22.491,85 points.

L'indice composite de la Bourse de Shanghai a terminé en repli de 0,35%, soit 11,09 points, à 3.154,32 points, dans un volume d'affaires de 207,3 milliards de yuans (28,49 milliards d'euros). L'indice a progressé de 1,63% au cours de la semaine

A la Bourse de Shenzhen, l'indice composite a reculé de 0,87%, soit 17,45 points, à 1.988,13 points dans un volume d'échanges de 247,4 milliards de yuans (33,73 milliards d'euros). L'indice a progressé de 0,97% durant la semaine.

A Shanghai, "le marché se corrige actuellement et montre des signes de fatigue après ses récentes hausses", a expliqué à l'AFP Zhang Qi, analyste chez Haitong Securities.

"Il est cependant réconforté par des signes de stabilisation de l'économie", a-t-il ajouté.

L'activité manufacturière chinoise a enregistré en décembre sa plus forte accélération depuis quatre ans, selon un baromètre indépendant publié mardi, ce dernier s'affichant en net contraste avec des chiffres gouvernementaux qui, eux montraientt au contraire un ralentissement.

Selon l'analyste, certains investisseurs se sont débarrasser des titres détenus dans de petites compagnies à la Bourse de Shenzhen pour acheter des actions dans des entreprises publiques visées par des réformes économiques dans les secteurs du ferroviaire, du pétrole et de la défense.

La remontée vendredi par Pékin de presque 1% du cours pivot du yuan face au dollar pour endiguer sa récente chute pouvait, selon lui, expliquer la tendance des marchés.

La banque centrale chinoise (PBOC) a fixé à 6,8668 yuans pour un dollar le cours-pivot autour duquel le yuan est autorisé à fluctuer face au billet vert, dans une marge de plus ou moins 2% de part et d'autre. C'est le plus fort relèvement journalier de ce taux depuis 2005.

Le yuan reste plombé par de massives fuites de capitaux hors de Chine (690 milliards de dollars pour les dix premiers mois de 2016, selon Bloomberg).

Soucieux d'enrayer l'hémorragie, Pékin a dévoilé la semaine dernière de nouvelles restrictions sur les échanges de devises, tout en encourageant les groupes étatiques à vendre leurs devises étrangères contre des yuans.

Sur le front des valeurs, North Navigation Control Technology à Shanghai a progressé de 3,47% à 14,03 yuans, tandis qu'à Shenzhen? AVIC Electromechanical System a gagné 1,58% à 19,30 yuans. Aerospace Communications Holding Group a gagné 1,22% à 18,27 yuans.

A Shenzhen, le secteur technologique a perdu du terrain: Beijing Wanji Technology a reculé de 4,35% à 55,23 yuans et Toyou Feiji Electronics de 4,01% à 22,00 yuans.

afp/jh

52

Re : Chine

Chine: les réserves de changes ont fondu de 320 milliards USD en 2016
(07.01.2017 / 11:07:15)

Pékin (awp/afp) - Les réserves de devises étrangères de la Chine ont chuté de près de 320 milliards de dollars en 2016, a annoncé samedi Pékin, une baisse qui intervient dans un contexte d'envolée du dollar qui alimente les fuites de capitaux.

Les colossales réserves de changes chinoises, les plus importantes du monde, sont tombées à 3.011 milliards de dollars fin décembre, a indiqué samedi l'Administration nationale des devises étrangères sur son site internet.

En décembre 2016, la chute a été de 41 milliards de dollars, selon la même source. Les réserves enregistrent ainsi leur sixième mois consécutif de baisse, selon les chiffres de la banque centrale chinoise (PBOC).

Ces réserves avaient déjà plongé de 46 milliards en octobre, puis de près de 70 milliards en novembre -- glissant à des niveaux plus vus depuis cinq ans.

"Les efforts de la banque centrale pour stabiliser le yuan constituent la raison principale pour laquelle les réserves ont chuté" l'année dernière, a indiqué un responsable de l'Administration nationale des devises étrangères.

Le yuan chinois évolue désormais au plus bas depuis huit ans face au dollar après avoir lâché environ 7% en l'espace d'un an, et Pékin vend des billets verts pour soutenir sa monnaie.

Dans le même temps, une conjoncture toujours morose en Chine encourage les fortunes chinoises à transférer leurs fonds à l'étranger vers des placements plus rémunérateurs.

Consciente du danger, la Chine a durci ses mesures pour enrayer les sorties de capitaux, notamment en restreignant nombre d'investissements jugés douteux à l'étranger.

afp/rp

53

Re : Chine

La Chine abaisse le cours-pivot du yuan, après la forte hausse de vendredi
(09.01.2017 / 06:30:00)

Pékin(awp/afp) - La Chine a abaissé lundi de quasiment 0,9% le taux de référence du yuan face au dollar, prenant le contrepied du très fort relèvement adopté vendredi, et accompagnant finalement la dépréciation persistante de sa monnaie sous forte pression des marchés.

La banque centrale chinoise (PBOC) a fixé à 6,9262 yuans pour un dollar le cours-pivot autour duquel le renminbi (autre nom du yuan) est autorisé à fluctuer face au billet vert.

Cela représente une baisse de 0,87% de ce cours-pivot par rapport à vendredi, soit le plus fort abaissement journalier décidé par l'institution depuis juin.

De quoi donner aux marchés une impression de montagnes russes: la PBOC avait relevé ce même taux-pivot de 0,92% vendredi, la plus forte hausse intervenue en un seul jour depuis 2005...

Le régime communiste continue de contrôler étroitement les mouvements financiers et la PBOC peut régler à sa guise ce cours-pivot qui encadre les fluctuations de la monnaie dans une marge de plus ou moins 2% de part et d'autre de ce taux.

La banque centrale avait tenté la semaine dernière d'offrir un vigoureux coup de pouce au renminbi, après une période où celui-ci s'enfonçait sur les marchés des changes face à un dollar revigoré.

Mais sans guère de succès.

Le fait que la PBOC abaisse à nouveau lundi le cours-pivot, cédant ainsi à la pression du marché, "montre simplement que tous ses efforts de la semaine dernière (pour faire remonter le cours dans les échanges) n'ont finalement servi à rien", indique à l'AFP Michael Every, analyste de Rabobank à Hong Kong.

"Beaucoup de gens s'attendent à ce que le yuan continue de sombrer. L'ajustement d'aujourd'hui ne fait que confirmer que l'affaiblissement va reprendre, très vite", ajoute-t-il.

De fait, la banque centrale ne peut faire abstraction des intenses pressions du marché et de la défiance générale envers le yuan, qui évoluait récemment au plus bas depuis huit ans, tutoyant les 7 yuans pour un dollar.

Le yuan s'est effondré de 7% face au billet vert en 2016, pâtissant d'un vigoureux renchérissement du dollar ainsi que d'une conjoncture toujours morose en Chine, qui incite les fortunes chinoises à transférer leurs fonds à l'étranger vers des placements plus rémunérateurs.

Le relèvements de taux de la Réserve fédérale américaine (Fed) devrait encore intensifier ces colossales fuites de capitaux (690 milliards de dollars pour les dix premiers mois de 2016, selon Bloomberg), faisant mécaniquement reculer le yuan.

Consciente du danger, la Chine a durci ses mesures pour enrayer les sorties de capitaux.

Pékin puise par ailleurs abondamment dans ses réserves de changes pour racheter des yuans et ainsi soutenir le cours: ces réserves ont ainsi fondu de 320 milliards de dollars en 2016.

afp/buc

54

Re : Chine

Les Bourses chinoises en hausse après des records à Wall Street
(09.01.2017 / 10:46:23)

Hong Kong (awp/afp) - La Bourse de Hong Kong a fini en hausse lundi, comme celles de Shanghai et de Shenzhen, dans le sillage de nouveaux records en clôture atteints vendredi à Wall Street.

A Hong Kong, l'indice Hang Seng a terminé en progression de 0,3% (+68 points) à 22'571,91 points.

La Bourse de Shanghai a gagné 0,54% (+16,92 points) à 3171,24 points, dans un volume d'échanges de 192,1 milliards de yuans (26,3 milliards d'euros).

L'indice de Shenzhen a pris 0,3% (+6,02 points) à 1994,15 points, dans un volume d'échanges de 223,3 milliards de yuans (30,6 mds EUR).

Avec peu de données majeures publiées en Asie, les investisseurs ont suivi la tendance haussière du marché américain, alimentée par l'espoir de futures mesures pro-business de la part du président élu Donald Trump.

Les marchés chinois ont également été portés par des achats d'actions liées à la Défense, en raison de projets de réformes du gouvernement dans ce secteur.

Selon Stephen Innes, trader chez OANDA, les investisseurs attendent désormais le discours de la présidente de la Réserve fédérale Janet Yellen prévu vendredi, dans lequel ils chercheront des indices sur le rythme des prochaines hausses de taux d'intérêt aux Etats-Unis.

La devise chinoise a repris son mouvement à la baisse. Les autorités ont abaissé lundi de quasiment 0,9% le taux de référence du yuan face au dollar, prenant le contrepied du très fort relèvement adopté vendredi, et accompagnant finalement la dépréciation persistante de la devise sous forte pression des marchés.

Mais sur les marchés "l'impact a été limité. Les investisseurs semblent avoir accepté la volatilité quotidienne du taux de change", a estimé Gui Haoming, analyste pour le courtier Shenwan Hongyuan.

A Shanghai, les actions liées au secteur de la Défense étaient en tête de l'indice. North Navigation Control Technology a bondi de 10% - la limite de variation fixée pour une journée - à 15.43 yuans. Aerospace Communications Holding Group a gagné 6,79% à 19,51 yuans. A Shenzhen, AVIC Aircraft a pris 5,3% à 23.64 yuans.

Les sidérurgistes ont progressé à Shenzhen. Shanxi Taigang Stainless Steel a bondi de 10% à 4,42 yuans, alors que Daye Special Steel a gagné 2,55% à 13,26 yuans.

Le géant du fast-food McDonald's, confronté à une féroce concurrence, a par ailleurs annoncé lundi vendre 80% de ses opérations en Chine au conglomérat chinois Citic et au fonds américain Carlyle, une transaction valorisée plus de 2 milliards de dollars.

La transaction donnera naissance à une société destinée à administrer la franchise du numéro un mondial de la restauration rapide en Chine continentale et à Hong Kong, et ce pour vingt ans, ont expliqué les groupes concernés dans un communiqué commun.

Parmi les valeurs de la place financière hongkongaise, Sun Hung Kai Properties a fini sur un gain de 0,6% à 104,90 dollars de Hong Kong et Tencent de 0,3% à 195,60 HKD. En revanche, CNOOC a perdu 0,9% à 9,86 HKD.

afp/rp

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Re : Chine

Chine: l'agence de planification table sur une croissance de 6,7% pour 2016
(10.01.2017 / 08:49:00)

Pékin (awp/afp) - La puissante agence de planification de la Chine a indiqué mardi qu'elle s'attendait à une croissance économique chinoise de 6,7% pour l'an dernier -- en plein dans la fourchette visée par Pékin et dix jours avant l'annonce du chiffre gouvernemental.

Le Produit intérieur brut (PIB) de la deuxième économie mondiale avait progressé de 6,7% au premier, au deuxième et au troisième trimestres, selon les chiffres annoncés précédemment par les autorités.

Ce sera également le chiffre de la croissance chinoise pour l'ensemble de l'année, estime la Commission nationale du développement et de la réforme (NDRC), selon les pronostics très informés livrés mardi à la presse par son directeur Xu Shaoshi. La croissance avait été de 6,9% en 2015.

"En 2016, le PIB total de notre pays aura dépassé les 70.000 milliards de yuans (plus de 10.000 milliards de dollars)", a précisé Xu.

Le chiffre dévoilé se situe en plein milieu de "la fourchette de 6,5% à 7%" que visait le régime communiste -- même si les statistiques officielles suscitent une grande circonspection chez certains experts qui les jugent surévaluées.

Le plan quinquennal mise sur une croissance moyenne d'au moins 6,5% par an sur la période 2016-2020, et l'Académie chinoise des sciences sociales, un institut proche du pouvoir, avait également annoncé mi-décembre une croissance de 6,7% pour 2016.

Tout en estimant que l'économie du géant asiatique devrait continuer à ralentir, tombant à 6,5% en 2017.

En dépit de l'essoufflement de l'économie chinoise, celle-ci a contribué à hauteur de 30% à la croissance mondiale l'an dernier, selon un rapport du Fonds monétaire international (FMI) cité par M. Xu.

Par ailleurs, selon les estimations de la NDRC, la consommation aurait représenté 71% de la croissance du pays en 2016, en progression de 13 points sur un an.

Pékin vante ses efforts pour rééquilibrer le modèle économique chinois en dopant la consommation intérieure, au détriment d'industries lourdes endettées et minées par de colossales surcapacités.

Justement: la NDRC a confirmé mardi que la Chine avait réussi l'an passé à réduire de 45 millions de tonnes les capacités de production excédentaires des aciéristes et de 250 millions de tonnes celles du secteur du charbon. Les surcapacités des sidérurgistes sont cependant estimées à plusieurs centaines de millions de tonnes.

L'économie chinoise pourrait, enfin, subir le contrecoup d'éventuelles mesures protectionnistes du futur président américain Donald Trump, qui a promis d'ériger des barrières douanières, note la NDRC.

"Bien entendu, au fil du développement très rapide des relations économiques sino-américaines, apparaissent des divergences et des frictions sur certains sujets. C'est normal (...) et il nous faut les résoudre par le dialogue et la concertation pour le bien de nos peuples", a commenté Xu Shaoshi.

afp/jh

56

Re : Chine

Hong Kong finit en hausse, Shanghai et Shenzhen dans le rouge
(11.01.2017 / 10:23:11)

Hong Kong (awp/afp) - La Bourse de Hong Kong a fini en hausse mercredi pour la cinquième séance consécutive, tandis que Shanghai et Shenzhen ont terminé, comme la veille, en baisse.

A Hong Kong, l'indice Hang Seng a gagné 0,84% (+190,50 points) à 22.935,35 points. Cet indice a ainsi progressé à neuf reprises au cours des dix dernières séances, bondissant au total de plus de 6%.

La Bourse de Shanghai a abandonné de son côté 0,79% (-24,92 points) à 3.136,75 points.

L'indice composite de Shenzhen a perdu 1,05% (-20,86 points) à 1.968,43 points.

Outre la bonne tenue des autres marchés mondiaux, la progression des cours à Hong Kong s'explique notamment par l'afflux de liquidités en provenance de Chine continentale, via les plateformes de connexion boursière entre Hong Kong et les places de Shenzhen et Shanghai, soulignent les courtiers.

Le groupe Tencent a gagné 1,41% à 200,80 dollars de Hong Kong et la banque HSBC 0,79% à 63,85 HKD. China Mobile a avancé de 1,07% à 85,00 HKD et Sino Land de 3,23% à 12,80 HKD. L'assureur AIA a gagné 0,54% à 46,45 dollars.

Le recul des cours sur les marchés de Chine continentale est dû principalement à des prises de bénéfices après les hausses récentes du début de l'année, notaient les analystes.

"Le marché est entré dans une période de correction", affirmait à l'AFP Zhang Yanbing, analyste à la firme de courtage Zheshang Securities.

Les opérateurs attendent aussi, vendredi, la publication des chiffres de la balance commerciale chinoise en décembre qui donneront une nouvelle indication sur l'évolution de la croissance économique en Chine.

Les compagnies aériennes ont subi des prises de bénéfices: China Southern Airlines a chuté de 4,54% à 7,36 yuans, et China Eastern Airlines Corp de 4,45% à 7,08 yuans.

La séance a été également mauvaise pour les compagnies pétrolières. PetroChina a perdu 1,07% à 8,31 yuans et Sinopec a cédé 2,37% à 5,76 yuans.

dan/eb/pre/spi

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Re : Chine

Hong Kong finit en hausse, Shanghai et Shenzhen en baisse
(13.01.2017 / 10:55:31)

Hong Kong (awp/afp) - La Bourse de Hong Kong a terminé vendredi en hausse, récupérant de ses pertes de la veille, tandis que celles de Shanghai et Shenzhen ont terminé dans le rouge après des chiffres décevant sur le commerce extérieur.

A Hong Kong, l'indice Hang Seng a gagné 0,47% (+108,36 points) à 22.937,38 points.

La Bourse de Shanghai a abandonné 0,21% (-6,53 points) à 3.112,76 points, dans un volume d'affaires de 174,4 milliards de yuans (23,78 milliards d'euros). L'indice a reculé de 1,32% au cours de la semaine.

L'indice composite de Shenzhen a cédé 1,55% (-30,31 points) à 1.921,00 points, dans un volume d'échanges de 209,3 milliards de yuans (28,53 milliards d'euros). L'indice a reculé de 3,38% durant la semaine.

Malgré les gains enregistrés à Hong Kong, des craintes ont surgi sur le caractère excessif de la hausse des marchés enclenchée par l'élection de Donald Trump, après la conférence de presse de jeudi du président élu lors de laquelle il n'a pas apporté de précisions sur ses projets de réformes économiques.

Sur le front des valeurs, Tencent a gagné 0,45% à 199,70 dollars de Hong Kong et China Mobile 0,59% à 85,35 dollars de Hong Kong.

CNOOC a progressé de 2,36% à 9,96 dollars de Hong Kong et PetroChina de 2,61% à 6,28 dollars de Hong Kong.

Le géant de l'immobilier Vanke a bondi de 5,70% à 19,66 dollars de Hong Kong après avoir annoncé un changement d'actionnariat qui pourrait empêcher le conglomérat privé Baoneng de le racheter.

De leur côté, les Bourses de Shanghai et de Shenzhen ont été pénalisées par les chiffres décevants sur le commerce extérieur en 2016.

La Chine a vu son commerce extérieur reculer en 2016, exportations (-7,7%) et importations (-5,5%) s'affichant en net repli et confirmant l'essoufflement du géant asiatique, à l'heure où la rhétorique anti-chinoise de Donald Trump pourrait aggraver la situation.

Par ailleurs, les sociétés de courtage, à l'approche de la nouvelle année lunaire, ont réglé leurs positions dans un contexte de resserrement des liquidités en raison d'une série d'introductions en Bourse.

"Les liquidités sur les marchés pâtissent du fait que les autorités de régulation ont accéléré l'émission de nouvelles actions depuis novembre", a expliqué à l'AFP Zhang Qi, analyste chez Haitong Securities.

Les valeurs bancaires ont figuré parmi les gagnants du jour. A Shanghai, Bank of China a gagné 0,87% à 3,46 yuans, et China CITIC Bank Corp 1,65% à 6,77 yuans.

Les titres informatiques ont reculé à Shenzhen. GuoChuang Software a plongé de 6,46% à 68,38 yuans et Digiwin Software a perdu 4,98% à 22,33 yuans.

dan/ds/mcj/ggy

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Re : Chine

Les Bourses de Hong Kong et Shanghai finissent en hausse, Shenzhen baisse
(18.01.2017 / 10:49:45)

Hong Kong (awp/afp) - La Bourse de Hong Kong a terminé mercredi en hausse, comme celle de Shanghai, tandis que la Bourse de Shenzhen finissait la séance en recul avant la publication en fin de semaine du chiffre du Produit intérieur brut (PIB) chinois pour l'an passé.

A Hong Kong, l'indice Hang Seng a gagné 1,13% (+257,29 points) à 23.098,26 points.

La Bourse de Shanghai a progressé de 0,14% (+4,24 points) à 3.113,01 points dans un volume d'échanges de 144,5 milliards de yuans (19,69 milliards d'euros).

L'indice composite de Shenzhen a cédé 0,45% (-8,43 points) à 1.864,59 points dans un volume d'échanges de 172,1 milliards de yuans (23,46 milliards d'euros).

A Hong Kong, l'opérateur de télécoms China Mobile a avancé de 1,65% à 86,45 dollars de Hong Kong (HKD), le géant de l'internet Tencent a gagné 1,01% à 199,70 HKD et HSBC a progressé de 0,78% à 64,70 HKD.

China Life Insurance a gagné 2,13% à 21,60 HKD et le géant de l'énergie CNOOC 1,83% 10,04 HKD mais Cathay Pacific a cédé 1,99% à 10,82 HKD.

En Chine continentale, les investisseurs attendent la publication vendredi des chiffres de la croissance économique chinoise pour l'ensemble de 2016.

La Chine a vu son économie s'essouffler en 2016, avec une croissance attendue au plus bas depuis 26 ans, selon un panel d'experts, tandis que les moteurs qui soutiennent l'activité --immobilier en surchauffe et endettement-- risquent de caler en 2017.

D'après la prévision médiane de 23 experts sondés par l'AFP, la croissance du PIB chinois a ralenti l'an dernier à 6,7%, après avoir trébuché à 6,9% en 2015.

Les aciéries ont progressé à Shanghai. Fangda Special Steel Technology a bondi de 10% à 8,12 yuans (CNY) de même que Liuzhou Iron and Steel, à 4,74 CNY.

Les producteurs d'alcools ont profité de l'approche des fêtes du nouvel an lunaire qui débutent à la fin du mois de janvier. A Shanghai Kweichow Moutai a progressé de 1,70% à 355,08 CNY tandis qu'à Shenzhen Wuliangye Yibin terminait en hausse de 3,33% à 36,95 CNY.

dan/ds/php/pre

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Re : Chine

Les Bourses de Hong Kong, Shanghai et Shenzhen finissent en baisse
(19.01.2017 / 10:38:17)

Hong Kong (awp/afp) - La Bourse de Hong Kong a terminé jeudi en baisse, victime de prises de bénéfices, alors que celles de Shanghai et de Shenzhen reculaient également à la veille de la publication des chiffres de la croissance économique chinoise pour 2016.

A Hong Kong, l'indice Hang Seng a perdu en clôture 0,21% (-48,30 points) à 23.049,96 points.

La Bourse de Shanghai a cédé 0,38% (-11,71 points) à 3.101,30 points, dans un volume d'échanges de 139,3 milliards de yuans (19,1 milliards d'euros).

L'indice composite de Shenzhen a reculé de 0,38% (-7,13 points) à 1.857,46 points. Les transactions ont totalisé 158,6 milliards de yuans.

La baisse des cours à Hong Kong s'explique notamment par des prises de bénéfices après les hausses récentes et la prudence des investisseurs dans l'attente du discours de Donald Trump lors de sa prise de fonction officielle comme président vendredi, ont souligné les opérateurs.

En Chine continentale, les investisseurs attendent aussi la publication vendredi des chiffres de la croissance économique chinoise pour l'ensemble de 2016.

La Chine a vu son économie s'essouffler en 2016, avec une croissance attendue au plus bas depuis 26 ans, selon un panel d'experts, tandis que les moteurs qui soutiennent l'activité --immobilier en surchauffe et endettement-- risquent de caler en 2017.

D'après la prévision médiane de 23 experts sondés par l'AFP, la croissance du PIB chinois a ralenti l'an dernier à 6,7%, après avoir trébuché à 6,9% en 2015.

A Hong Kong, l'action de la compagnie aérienne Cathay Pacific a chuté de 3,88% à 10,40 dollars de Hong Kong après l'annonce d'un plan de restructuration prévoyant des suppressions d'emplois mais jugé insuffisant par les investisseurs.

Les sociétés immobilières ont aussi nettement reculé: Sun Hung Kai Properties a perdu 1,41% à 105,00 HKD et Sino Land 2,16% à 12,70 HKD.

Sinopec a cédé 1,46% à 6,08 HKD et le géant de l'internet Tencent 0,10% à 199,50 HKD.

Du côté des hausses, la banque HSBC a progressé de 0,39% à 64,95 HKD.

A Shanghai et Shenzhen, les valeurs sidérurgiques ont cédé du terrain après avoir fortement progressé durant les séances précédentes. Fangda Special Steel Technology a ainsi perdu 3,57% à 7,83 yuans et Hunan Valin Steel a chuté de 5,48% à 5,00 yuans.

Recul également des valeurs pétrolières comme PetroChina qui a baissé de 0,82% à 8,50 yuans.

dan/amj/pre/ggy

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Re : Chine

Semi-conducteurs: la Chine construit une usine géante pour rattraper les USA
(20.01.2017 / 10:30:00)

Pékin (awp/afp) - Un groupe étatique chinois va investir 30 milliards de dollars dans une usine géante de puces mémoires, faute d'avoir pu racheter des technologies étrangères, a-t-il annoncé, à l'heure où Pékin veut doper la production nationale de semi-conducteurs pour réduire sa dépendance vis-à-vis des Etats-Unis.

Tsinghua Unigroup, un fabricant public de puces électroniques, va investir cette somme colossale (environ 28 milliards d'euros) pour construire un nouveau site à Nankin (est), où seront produites 100.000 plaquettes de silicium par mois, a-t-il indiqué jeudi dans un communiqué.

Les puces seront notamment destinées aux smartphones. Les semi-conducteurs sont également cruciaux dans les technologies d'intelligence artificielle et les objets connectés.

Or, le régime communiste encourage le développement de technologies locales dans les semi-conducteurs pour réduire la dépendance des entreprises à l'égard de leurs onéreuses importations de composants électroniques étrangers.

Les exportations américaines de semi-conducteurs vers la Chine avaient ainsi atteint 6,93 milliards de dollars en 2015, selon un chiffre officiel américain rapporté par Bloomberg.

Tsinghua Unigroup avait certes tenté en 2015 de racheter l'américain Micron Technology afin de mettre la main sur ses technologies: un échec cuisant, dû à d'intenses pressions réglementaires.

Il s'est finalement décidé à construire, avec l'appui du gouvernement, ses propres usines de pointe après une salve de recrutements de responsables de firmes étrangères. Des ex-dirigeants de l'américain Micron Technology et des taïwanais United Microelectronics et Nanya Technology ont ainsi rejoint le groupe chinois.

Tsinghua Unigroup avait déjà annoncé, en mars 2016, la construction d'une usine de puces mémoires à Wuhan (centre) pour un investissement de 24 milliards de dollars.

Pékin encourage cette accélération du développement de technologies "made in China", d'autant que les opportunités d'acquérir des "champions" étrangers se raréfient face au durcissement des gouvernements occidentaux.

En décembre, le fonds d'investissement chinois Grand Chip a ainsi annoncé l'échec de sa tentative d'acquisition de l'allemand Aixtron, face à la farouche opposition des Etats-Unis, mais aussi aux réticences de Berlin.

La Maison Blanche a bloqué purement et simplement le rachat des activités américaines d'Aixtron, arguant de "risques pour la sécurité nationale" en raison d'une "prise de contrôle par un intérêt étranger" de techniques utilisées dans la composition des semi-conducteurs et pouvant être employées à des fins militaires.

afp/al